[Ouitre]

Il ne me semble pas avoir parlé de matage de couilles, inutile de déformer ce que je dis.

Ensuite, je suis resté parce-que le gamin n’avait envie que d’une chose : se barrer de l’endroit ou on était. Je suis resté par précaution, voilà tout.

Ensuite, je n’ai jamais strictement interdit au gamin d’aller pisser, encore une fois, tu as déformé ce que j’ai dis. Je lui ai demandé s’il pouvait se retenir, il m’a répondu oui. Il s’est planté, il a fait dans sa culotte.

Concernant mes excuses à la fin :

-Mon intention n’a jamais été de t’observer en train de faire tes besoins. Mais je te demande pardon, si, d’une manière ou d’une autre, je t’ai choqué.

-Désolé, vraiment, de ne pas t’avoir laissé faire pipi dans les arbres.

(en gros).

[Al-Batros]

Kalysenor

La direction a envoyé un rapport à mon organisme, qui décidera si oui ou non ils écrirons à la DDJS pour m’interdire d’animation, en sachant que j’ai fait d’autres séjours au sein du même organisme et que ça s’est bien passé.

C’est pas l’organisateur qui va prononcer cette interdiction.
Le fait que c’était bien ailleurs n’y changera rien.

-nous rentrions d’une activité avec le groupe pour rejoindre les chambres, à 5 min de marche de l’endroit ou nous étions. Un gamin de 9 ans, déjà en retard par rapport au reste du groupe, m’a demandé s’il pouvait aller faire pipi dans les arbres. Ayant des horaires strictes à respecter, et ayant sur les épaules une pression énorme de la part de la direction, j’ai demandé s’il pouvait se retenir vu qu’on allait bientôt aller dans les chambres, il m’a répondu oui. Résultat des courses : il a fait pipi dans sa culotte, et, d’après ma direction, a été choqué et traumatisé. Pourtant, le gamin était par la suite toujours très content de me voir, et adoptait toujours la même attitude qu’auparavant. Bizarre pour un enfant traumatisé.

En colo, des horaires stricts à respecter??? What est-ce?

En mon avis, le traumatisme a été causé par le Ludou (Anim en cours de construction) qui a dû gérer le pipi à la culotte!

Et puis, qu’est-ce qui t’a pris de bafouer sa liberté d’excrétion? Même sans haut débit, l’urination, ça dure dans les 30 misérables secondes. Pas de quoi mettre en péril un retour dans les chambres.

-l’erreur, celle-ci plus grave encore, et pourtant inexistante et due pour moi à un manque de chance affolant, est la suivante : un gamin anglais m’a demandé ou étaient les toilettes. Vu qu’elles n’étaient pas visibles directement de l’oeil, je l’ai accompagné. Les toilettes étaient composées de deux cabines, avec des portes. Le gamin est allé faire ses besoins, sans prendre la peine de fermer la porte. Il ne me semble avoir rien fait de spécial pendant ce laps de temps. Il est ensuite sorti puis nous avons repris les activités. Le soir, lors de la réunion, la directrice m’a dit qu’ “elle avait eu écho d’une histoire comme quoi j’avais observé le gamin pendant qu’il était en train de faire ses besoins”. Autrement dit, j’aurais fait exprès de le regarder dans le but de voir ses parties génitales. D’après les propos de ma direction, le gamin était choqué, n’en revenait pas, et il aurait utilisé un mot anglais qui n’a pas de traduction pour décrire ce qu’il ressentait. Pourtant, malgré ça, le gamin, toute l’après-midi faisait des conneries et n’avait pas eu l’air d’arrêter ni de changer d’attitude du tout … Encore une fois, bizarre pour un gamin traumatisé. Le soir-même, je me suis fait traité de pédophile par mon DT, de psychopathe, et il m’a dit que “pour ça, je t’éclate la tête contre le mur, je te défonce, je t’éclate”. Ma théorie: petit coup d’œil réflexe mal interprété par un enfant sensible. Ne parlant pas un mot de français, je pense que l’équipe d’animation a eu du mal à cerner la personnalité du gamin, donc on n’en sait pas plus.

Pourquoi as-tu accompagné le jeune jusqu’à la porte et as-tu attendu?

Comment sais-tu que: “Il ne me semble avoir rien fait de spécial pendant ce laps de temps.”?

Bien sur, à la fin du séjour, je me suis excusé auprès des deux gamins, qui l’ont chacun leur tour très bien pris.

Comment as-tu dit?
Excuse moi de t’avoir empêcher de pisser?
Excuse moi de t’avoir mater les couilles?
Comment tu sais qu’ils l’ont très bien pris?
Les jeunes peuvent faire semblant et puis aller s’plaindre au dirlo en en rajoutant.

Est-ce que ces “incidents” risquent de compromettre ma carrière d’animateur?

Avant d’envisager un plan de carrière dans l’animation, il te faudra une réflexion mûrie. Ton histoire est surprenante.
En ce qui concerne le bafouement de la liberté d’excrétion, moi, j’aurais pas aimé. Je préviens les zanims.

Quant au “matage” de zigounette, je ne comprend pas. Pourquoi t’es resté?

Al

[dir_cv]

Kalysenor a écrit :
Le pire qu’il puisse m’arriver, c’est que mon organisme me laisse sur liste rouge définitivement…Et encore.

ben ça c’est peut être le mieux en fait !

des organisateur il y en a d’autres… et d’après ce que tu racontes, tu ne va pas perdre grand chose

[Ouitre]

Non, c’est inutile. Pour l’instant, au vu des faits et du fait qu’aucun parent n’a appelé pour se plaindre de quoi que ce soit, il est peu probable si ce n’est impossible de m’interdire d’animation.

Le pire qu’il puisse m’arriver, c’est que mon organisme me laisse sur liste rouge définitivement…Et encore.

[jojosmala]

pour info, même les fédération et club sportif sont obligé de présenter un projet éducatif et un projet péda pour leurs séjours sportifs….
@+

[eugene]

il me semble évident que ce genre d’organisme ne devrait pas porté le non ACM mais de stage sportif ce qui est un produit avec des caractéristiques bien particulière .
Sinon as tu contacté la DDCS ? Si oui as tu eu une réponse ?

[Ouitre]

Dans cette boîte non, aucun directeur/directrice ne m’a parlé de projet éducatif/pédagogique. En périsco oui, mais jamais dans cet organisme.

[dir_cv]

bon ben je pense avoir identifié cette boite à fric qui t’a employé, même indirectement si j’ai tout compris…..

cependant, comme te précisent par jojosmala et lejoueur27, le PP est obligatoire, même si ce n’est certainement pas mis en avant par tes supposés directeurs…. qui osnt des phobiques qui n’ont à mon sens, rien compris de ce qu’est un ACM…

enfin bref, j’arrête là sinon je vais encore être accusé de diffamation :hammer:

[jojosmala]

Kalysenor a écrit :
Non, il n’y a aucun projet pédagogiques comme ça. Il s’agit d’un organisme organisant des séjours sportifs pour jeune.

😕 😕 😕 😕 😕 😕 😕 😕 😕 😕

pour rappel

LE PROJET EDUCATIF (ART L.227-4 CODE DE L’ACTION SOCIALE ET DES FAMILLES) :

Objectif :
Il permet aux familles de mieux connaître les objectifs de l’organisateur à qui elles confient leurs enfants et de confronter ces objectifs à leurs attentes.
Il permet aux équipes pédagogiques de connaître les
priorités de l’organisateur et les moyens que
celui-ci met à leur disposition pour atteindre les
objectifs fixés.
Pour qui :
Ce document est transmis aux familles
et doit être joint à la déclaration du séjour
effectuée auprès de la Direction régionale ou départementale de la jeunesse et des sports.
Contenu :
Les thèmes à aborder à travers le projet éducatif peuvent être de « permettre au mineur de vivre un temps de loisirs ou de vacances», de « favoriser le développement de
l’autonomie du mineur, dans le respect des besoins
et des caractéristiques de chaque âge (capacité
d’initiative, de créativité, prise de responsabilité…) » lui me fais souvent sourire,
d’ « amener le mineur à découvrir ou pratiquer une activité physique ou sportive », etc.
Remarque : Le projet éducatif peut être établi par les instances dirigeantes d’une fédération sportive, afin
d’être repris par l’ensemble des organisateurs qui
lui sont rattachés (comités régionaux et
départementaux, clubs). Il sera alors décliné par chaque organisateur au sein de documents communément appelés « projets pédagogiques »

LE PROJET PEDAGOGIQUE :
Objectif :
Ce document, prévu par l’art R-227-25 du Code ASF permet de développer et préciser le projet éducatif en prenant en compte les caractéristiques du séjour envisagé (public cible,
ressources humaines disponibles, lieu d’accueil, modalités de fonctionnement, etc.).
Pour qui :
Il est communiqué aux représentants légaux des mineurs, afin de les informer sur les conditions d’accueil et d’encadrement des mineurs placés, pendant la durée du séjour,sous la responsabilité de l’organisateur.
Contenu :
Ce document doit contenir notamment la nature des activités proposées en fonction des modalités d’accueil, et les conditions dans lesquelles les activités physiques et sportives sont mises en oeuvre, la répartition des temps respectifs d’activités et de repos, les modalités de participation
des mineurs aux différentes activités, etc.

certes il y a beaucoup à dire sur ces documents….
mais je penses qu’ils existaient pendant ton séjour…

@+

[Ouitre]

Non, il n’y a aucun projet pédagogiques comme ça. Il s’agit d’un organisme organisant des séjours sportifs pour jeune.

[eugene]

je vois si je comprends bien tu as travaillé dans un centre de haute sécurité car tes directeurs avaient l’air très rigoureux et très à cheval sur la sécurité . Je suppose donc que tout cette sécurité et ces règles étaient présente dans les différents projets . Je suppose aussi que dans ce projet on parlait d’autonomie et de vacances pour les enfants ?????
sinon courage et informe nous

[Ouitre]

Salut

J’ai appelé mon organisme, qui n’a pour l’instant pas reçu de rapport. Ils m’ont dit que lorsqu’ils recevraient le rapport, ils m’appelleront afin que je leur explique.

[XXYYZZ]

Avé Kalysénor

Au niveau des faits eux même, d’apres ta version, il me semble qu’il n’y a rien de grave.

Le seul reproche que j’aurais à faire est au sujet d’un horaire strict. Comme l’a dit un autre intervenant les enfants sont en vacances.

Par contre je pense que tu devrais envoyer ton rapport des faits, rapidement et ne pas attendre la réponse de l’organisateur; quitte à demander une explication ensuite.

Fait état de la pression du directeur et du directeur technique et des bonnes opinions des autres personnes qui ont travaillé avec toi.
Merci de nous tenir au courant.

[lolotte77]

salut

en gros ici , c est paroles contre paroles

mais au vu des éléments , pas d inquiétudes a avoir ( les définitions des fautes graves et lourdes se trouvent dans le code du travail , je te laisse chercher aprés effectivement c est un peu a la libre appréciation de ton employeur : sil décide que tu as commis une faute grave a ses yeux ,que peux tu y faire ? )

prépare ta défense et envoie ton rapport TOUT DE SUITE avant que tes directeurs n envoient le leur , pour relater TA VERSION et comment tu as vécu ton séjour et n hésites pas a joindre les témoignages de tes collégues et anciens directeurs

[Ouitre]

L’enfant était anglais et ne parlais pas un mot de français. Les toilettes n’étant pas visibles à vue d’oeil, je l’ai accompagné. Je suis resté devant, attendant qu’il finisse, la pression de la direction concernant le fait de toujours rester en présence des gamins étant très fort.

Les rapports concernant les autres séjours que j’ai effectué avec ce même organisme ont toujours été positifs.

[eugene]

à priori les faits décrits ne relèvent pas de la faute mais de de situations délicates et de mal entendu .
des rapports durant ce séjours ont -il été bon avec des responsables ???
et une autre question pourquoi avoir accompagné l’enfant au WC et être resté .?
Car il me semble qu’un enfant peut aller au wc tout seul ????

[Langelous]

On ne peut pas répondre à cette question

Ces définitions – si tant est qu’elles soient justes – sont interprétables, je pense, aux situations confrontées. Donc il y a forcement matière à se défendre.

[Ouitre]

Du coup, si ces définitions sont bonnes, je n’ai aucune chance d’avoir fait une faute grave.

Donc je ne risque pas de DDJS si?

[Langelous]

Sans être spécialiste du droit français, peut être qu’un éclairage sur la notion de faute grave permettra aussi de remettre les choses au clair.

Aussi, on peut trouver ceci qui me parait plutot pertinent, du coup je colle quelques extraits :

La définition de la faute grave est loin d’être simple et s’inspire plutôt de la jurisprudence.

La faute grave est définie comme celle résultant de tout fait (ou ensemble de faits), non déjà sanctionné, imputable au salarié (Cour de cassation, 23 février 2005) constituant une violation des obligations découlant de son contrat ou de sa fonction d’une importance telle qu’elle rend impossible le maintien de l‘employé dans la société concernée pendant la durée du préavis théorique (Cour de cassation, 26 février 1991).

Ainsi, il doit s’agir non seulement d’une cause réelle et sérieuse de licenciement, mais plus encore d’une faute d’une gravité telle que l’employeur doit se séparer immédiatement du salarié pour ne pas entraver la bonne marche des activités de son entreprise. Pour autant, la faute grave n’est pas une faute lourde (faute en principe intentionnelle ayant de graves conséquences pour l’employeur…et le salarié, qui se voit privé de toute indemnité, y compris l’indemnité compensatrice de congés payés).

En effet, une faute grave n’est pas nécessairement intentionnelle (ou marquée par une intention de nuire : Cour de cassation, 7 mai 1986), elle peut résulter tout simplement de l’incapacité fautive du salarié, quelle que soit sa bonne volonté, à fournir un travail exempt d’erreurs, si celles-ci sont graves.

L’existence d’un préjudice pour l’employeur n’est pas une condition. Pour qu’elle soit grave, la faute doit être sanctionnée rapidement (et non pas environ deux mois plus tard après l’entretien préalable – cf Cour de cassation, 7 avril 1993, ou près de deux mois après la faute, même si le terme du délai de prescription n’est pas atteint).

Enfin, la faute grave doit être prouvée par l’employeur (Cour de cassation, 5 mars 1981). En cas de doute, cela profitera toujours au salarié (Cour de cassation, 11 décembre 1986).

[Ouitre]

J’ai contacté mon organisme, qui m’a dit qu’il me rappellerai lorsqu’ils recevront ce rapport.

Je pense avoir le soutien d’autres directeurs plus compétents, avec qui j’ai déjà travaillé auparavant. Mon rapport à moi correspondant à mon témoignage de ce séjour est déjà prêt, et je suis prêt à l’envoyer bientôt.

Les faits sont là : aucun parent n’a appelé pour se plaindre de mes faits et gestes. Si j’avais vraiment traumatisé ces deux gamins, au point de me faire mettre sur liste rouge, je pense que les parents auraient porté plainte.

[Auteur]

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