Bonjour,
Je rejoins les remarques dîtes précédemment sur les deux situations délicates que tu as exposé qui sont certes sensibles.
Par contre, je n’opterais pas à titre personnel pour une position d’attente mais au contraire je contacterais l’organisme comme dit pour obtenir directement le fameux rapport de ta direction et y répondre très précisément.
On ne pourra pas te dire ou juger tes actes n’ayant pas été sur le séjour on a qu’une seule version et donc difficile de se positionner même si je ne doute pas de ta bonne foi dans cette affaire.
Enfin, le fait que les autres séjours n’aient pas posés de problème est positif même si à ta place je n’hésiterai pas à m’éloigner de cet organisme surtout si tu ne reçois pas leur soutien.
Voila n’hésite pas à nous tenir au courant de la situation et des suites qu’il y aura.
Tu peux aussi si tu le souhaites présenter ici une version de ton écrit (en rendant anonyme les protagonistes et les lieux si diffusion publique) ou alors par mp si tu ne souhaites pas l’afficher ici aux différents participants de la discussion pour éventuellement te conseiller au besoin.
L’organisme, c’est en fait la société qui s’occupe d’organiser des séjours, et donc oui, il y a bien des organisateurs, qui donc sont encore au-dessus de la direction du séjour.
Le directeur technique, c’est le co-directeur du séjour en fait. Il est responsable lui aussi, au même titre que la directrice.
heu attends, je ne comprends pas un truc:
tu parles de ‘ton organisme”, mais c’est différent de l’organisateur du séjour??
et c’est quoi un directeur technique?
Concernant les témoignages, non, il n’y a aucun témoignage pouvant relater les faits sur mes deux potentielles fautes graves, à part bien sur ceux des deux gamins.
En revanche, concernant les relations entre moi et ma direction, il y a un témoin, qui peut relater les faits, les choses qui ont été dites, notamment lors de la dernière réunion ou le directeur technique m’a demandé si j’étais pédophile (sur le coup de la colère, certes), et m’a fait ce qu’on pourrait largement considérer comme des menaces de violences physiques.
Bonjour
Sur le point, le gamin m’a demandé d’aller pisser dans les arbres. Les chambres étaient à 5 minutes, j’ai répondu “non” avant de me rétracter et donc de lui demander s’il pouvait se retenir. Il m’a répondu “oui”. C’est tout, s’il m’avait répondu que non, je lui aurait autorisé.
Ensuite, je tiens à ajouter que sur le deuxième point, la situation est claire et net : je ne suis jamais entré dans les toilettes, je n’ai jamais cherché à l’observer, j’ai juste du rester devant les toilettes, attendant qu’il finisse, sans jamais le regarder dans le but d’apercevoir ses parties génitales. On m’a dit le soir-même que le gamin était choqué, je pense (et j’en suis maintenant sur) qu’il a mal interprété le fait que je sois resté devant les toilettes. Le gamin ne parlant pas un mot de français, j’estime que l’équipe d’animation a eu du mal à cerner le “profil psychologique” de ce gamin, et qu’il était, pour etre choqué (apparemment) comme c’était le cas, un individu assez sensible.
Concernant ma direction, il semble évident que je n’ai jamais été intégré à ce groupe d’animation. La directrice, le directeur technique et un des moniteurs (qui avait donc le même statut que moi) se connaissaient depuis des années et me laissaient de côté.
Mon rapport concernant ce séjour est déjà prêt. J’attends un peu histoire que mon organisme ait eu le rapport de ma direction me concernant avant de l’envoyer.
Kalysenor a écrit :
La direction a envoyé un rapport à mon organisme,
Dans ce cas, si ce rapport a été envoyé, demande un RDV rapidement auprès de ton organisme.
Tu pourras argumenter sur ce qui t’es reproché et également signaler les violences morales que tu as subi.
– j’ai demandé s’il pouvait se retenir vu qu’on allait bientôt aller dans les chambres, il m’a répondu oui.
Dans la mesure où tu as pris la précaution de lui demander, alors RAS.
Le gamin est allé faire ses besoins, sans prendre la peine de fermer la porte. Il ne me semble avoir rien fait de spécial pendant ce laps de temps.
Sur ce sujet délicat – comme toujours – je te renvoie aux questions posées par Matim. Il faudra être très précis.
Ce qui m’exaspère le plus dans tout ça, reste le manque total de soutien de la hiérarchie.
Bon courage
bon, y’a pas le feu au lac……
j’ai l’impression que tu es tombé sur une bande de cons…
effectivement, un gamin qui se pisse dessus c’est pas grave, un autre qui ferme pas la porte des wc, c’est pas grave non plus
celui qui cherche la faute, et qui menace, c’est du n’importe quoi
faut pas voir le mal partout…
Ayant des horaires strictes à respecter, et ayant sur les épaules une pression énorme de la part de la direction
hébén bonjour les vacances des gamins…..!!!
Kalysenor a écrit :
Est-ce que ces “incidents” risquent de compromettre ma carrière d’animateur?
Kalysenor
Aucune personne sérieuse ne pourra répondre précisément à cette dernière question; Personne sur ce forum ne sait ce qui s’est passé, d’autant plus si tu parles de ta “carrière” future.
Tu nous as relaté les faits selon toi, mais est ce que cela s’est passé réellement comme ça, c’est tout problème…
Les situations telles que tu les as décrites ne paraissent pas dramatiques, mais je souhaite revenir sur 3 choses :
1- Sur le premier cas, l’enfant t’a dit que “oui” il pouvait attendre de faire pipi, bon… il s’est raté, c’est pas grave. Ça arrive à des centaines de gamins par jour. Par contre cela aurait été nettement plus grave si tu lui avait interdit d’aller faire pipi, car on arriverai alors sur le terrain de la maltraitance.
C’est pour cela que chaque mot, chaque situation, chaque fait relaté a toute son importance. Dans cette situation as tu des gens qu peuvent témoigner de ce que tu as réellement dit/fait ?
2- Sur le second cas. Là encore tout réside dans ce qui s’est réellement déroulé et sur ce que dit l’enfant concerné. Il faut être clair ! Quand tu dis: “il me semble n’avoir rien fait de spécial durant ce temps”, c’est pas clair. Une porte ouverte, un gamin dénudé (WC, douche..) et tu peux vite te retrouver dans une situation ambiguë… pourquoi la porte était ouverte ? pourquoi ne pas l’avoir refermée? pourquoi être resté sur place? etc. là aussi, des témoins ?
3- Le troisième point sur lequel je souhaitais revenir ce sont les accusations dont tu es la cible, et à mon sens c’est le plus gênant dans ce que je peux lire.
Se faire accuser de pédophilie c’est grave.
Se faire menacer physiquement c’est grave.
On peut vite tomber dans le domaine du pénal avec ce genre d’accusations (non fondées si on s’en tient à ton récit). Tu dois faire cesser ce genre de propos sur le champ.
Maintenant il te reste à mettre au clair ce qui s’est passé a l’aide des témoignages éventuels, un éventuel rapport écrit de ta part auprès de ton employeur.
Le rapport envoyé par ta direction ne peut pas t’être opposable si on ne te le montre pas. Tu dois pouvoir le lire, et y répondre point par point.
On t’accuse de quoi sur ce rapport? quels sont les mots précis employés ?
Si il n’y a pas de faits précis les accusations ne tiendront pas, si par contre c’est toi qui ne peut pas éclaircir certains points un peu flou alors c’est plus embêtant…
Enfin, j’ai l’impression que ces incidents ne sont que les déclencheurs d’une tension déjà existante entre toi et la direction.. non ? Tu parle de “pression énorme” etc. Est ce qu’il n’y a pas un conflit larvé en arrière plan ?
Tu vois donc que la question de ta “carrière ” et celle d’une éventuelle sanction ou condamnation (a quelque niveau que ce soit) sont directement tributaires d’un tas de facteurs que toi seul connais…
**
je pense que tu t’affoles poour rien et puis si jamais tu as peur tu devrais faire un rappport toi aussi racontant ta vision des choses
Bonsoir
Je sors tout juste d’une quinzaine de colonie de vacance cauchemardesque, notamment et surtout au niveau de l’équipe d’animation. La direction a envoyé un rapport à mon organisme, qui décidera si oui ou non ils écrirons à la DDJS pour m’interdire d’animation, en sachant que j’ai fait d’autres séjours au sein du même organisme et que ça s’est bien passé.
Les deux erreurs les plus graves (par rapports à la quinzaine) que j’ai faites, et qui potentiellement (selon moi) pourraient me faire interdire d’animation sont :
-nous rentrions d’une activité avec le groupe pour rejoindre les chambres, à 5 min de marche de l’endroit ou nous étions. Un gamin de 9 ans, déjà en retard par rapport au reste du groupe, m’a demandé s’il pouvait aller faire pipi dans les arbres. Ayant des horaires strictes à respecter, et ayant sur les épaules une pression énorme de la part de la direction, j’ai demandé s’il pouvait se retenir vu qu’on allait bientôt aller dans les chambres, il m’a répondu oui. Résultat des courses : il a fait pipi dans sa culotte, et, d’après ma direction, a été choqué et traumatisé. Pourtant, le gamin était par la suite toujours très content de me voir, et adoptait toujours la même attitude qu’auparavant. Bizarre pour un enfant traumatisé.
-l’erreur, celle-ci plus grave encore, et pourtant inexistante et due pour moi à un manque de chance affolant, est la suivante : un gamin anglais m’a demandé ou étaient les toilettes. Vu qu’elles n’étaient pas visibles directement de l’oeil, je l’ai accompagné. Les toilettesétaient composées de deux cabines, avec des portes. Le gamin est allé faire ses besoins, sans prendre la peine de fermer la porte. Il ne me semble avoir rien fait de spécial pendant ce laps de temps. Il est ensuite sorti puis nous avons repris les activités. Le soir, lors de la réunion, la directrice m’a dit qu’ “elle avait eu écho d’une histoire comme quoi j’avais observé le gamin pendant qu’il était en train de faire ses besoins”. Autrement dit, j’aurais fait exprès de le regarder dans le but de voir se sparties génitales. D’après les propos de ma direction, le gamin était choqué, n’en revenait pas, et il aurait utilisé un mot anglais qui n’a pas de traduction pour décrire ce qu’il ressentait. Pourtant, malgré ça, le gamin, toute l’après-midi faisait des conneries et n’avait pas eu l’air d’arrêter ni de changer d’attitude du tout… Encore une fois, bizarre pour un gamin traumatisé. Le soir-même, je me suis fait traité de pédophile par mon DT, de psychopathe, et il m’a dit que “pour ça, je t’éclate la tête contre le mur, je te défonce, je t’éclate”. Ma théorie : petit coup d’œil réflexe mal interprété par un enfant sensible. Ne parlant pas un mot de français, je pense que l’équipe d’animation a eu du mal à cerner la personnalité du gamin, donc on n’en sait pas plus.
Bien sur, à la fin du séjour, je me suis excusé auprès des deux gamins, qui l’ont chacun leur tour très bien pris.
Est-ce que ces “incidents” risquent de compromettre ma carrière d’animateur?
Merci de votre lecture.