DIR-PTR a écrit :
La délégation n’oubliera pas un compte-rendu exhaustif ?
À ton service. 😀
Alors la conf’ était divisée en plusieurs parties (d’un “programme”, haha). Avant le début, elle fait quelques sondages dans la salle : beaucoup ont été en colo, anim “volontaire”, beaucoup moins de professionnels, et encore moins de syndiqués.
Une première partie de la grande histoire de l’éducation populaire jusqu’à sa “dépolitisation” dans l’animation socio-culturelle et son “neutralisme”… Élément qui sera récurrent dans les propos. Or, c’est relativement “léger” sur les trois courants de l’éduc pop, l’habituel Condorcet, l’arrivée des fédés, quelques flous autour des guerres mondiales, l’arrivée de l’animation dans les années 1960. Cacérès et citer mais sans raccrocher au développement économique (équipements en tout genre) et urbain des grands ensembles dans un contexte de “décolonisation” ou la montée des “problèmes de la jeunesse”.
À l’intérieur de la grande, il y a une “petite” histoire de fils de migrants algériens (“méthode” classique qu’utilisent les SCOPs) où elle raconte son parcours et quelques expériences en tant qu’animatrice jeunesse. Il y a un intermède sur la formation en DUT-CS et les contenus abordés avec un long arrêt sur la “méthodologie de projet” où on retrouve (presque) les arguments développés dans le sujet sur le forum.
Et revient la question de la neutralité qui s’ouvre sur un “débat mouvant” sur “l’animation peut-elle être neutre ?” sans réelle réponse (un classique). Elle finit par de nouvelles expériences et histoires notamment sur le périscolaire (marchandisation, concurrence, projets). La question de la “pacification” reste en surface mais passons.
Grosso modo : le sujet ou son traitement me paraîssait trop large ; pourquoi pas s’appuyer sur la conf” de Lepage et éviter de grosses imprécisions et raccourcis ? se focaliser sur le tournant des années 70 que racontent bien Poujol ? De nombreuses critiques (politiques) qui apparaissent à ce moment là ? dont les travaux de Saul Alinsky ? Les MJC comme les Centres sociaux ne sont pas si “déconnectés” de ses questions. Le tout avant de plonger dans le marasme de la neutralité (notamment municipale) et l’explosion du périscolaire et de la précarité.