[XXYYZZ]

J’ai revu ce film avec grand plaisir.
A mon avis, il y a beaucoup de fraîcheur,( au sens propre comme au sens figuré), les enfants ont la vedette. Il montre la non perversité des enfants, le manque de chaleur humaine de certaines administrations, il y a de magnifiques paysages.

Bien sur il y a quelques invraisemblances dans ce film. Mais cela fait partie de son charme,

J’ai passé un bon moment.

[crevette76]

ce soir sur France 4

[Lapin]

[Lapin]

Moonrise Kingdom

Fim américain de Wes Anderson (La Vie aquatique, À bord du Darjeeling Limited, Fantastic Mr. Fox…). Sorti le 16 mai 2012, le jour de sa présentation en ouverture du festival de Cannes.

Film foutraque à l’esthétique chargé, entre ambiance vintage façon Austin Power et photographies oniriques et stupéfiantes de Melancholia. Tous les ingrédients de la production Disney sont au rendez-vous : stars (Bruce Willis, Edward Norton et Bill Murray), aventure, rebondissements, thèmes classiques (l’abandon par les parents, la mort, l’amour)… mais la réalisation semble avoir été piratée ! Pif, paf ! Ca part dans tous les sens, le rythme fuse, haché, propulsé par la bande son pédagogique de Britten et la qualité du jeu des deux jeunes acteurs. Ultra graphique, frais et poétique. C’est un film facile et léger pour petits et grands.

J’en suis sorti enchanté.

Le film m’évoque évidemment À bord Darjeeling Limited (également de Wes Anderson et également co-écrit avec Roman Coppola) pour le côté burlesque, les dialogues pétillants et l’ambiance joyeuse, mais aussi le Peter Pan de Spielberg, Hook, (les joutes verbales, le chrono) et les films de Tim Burton pour le travail des couleurs, les références à la mort et les personnages secrets et introvertis (en tous cas bien particuliers).

Quelques critiques :

“Difficile de rêver meilleure ouverture pour le Festival de Cannes 2012 : alors que la sélection promet pas mal de pavés hardcore, “Moonrise Kingdom” nous plonge au grand air dans une aventure noyée de mélancolie et de féerie…” Vincent Malausa, Le Nouvel Observateur, 16 mai 2012. Lire la suite sur leplus.nouvelobs.com…

“Le dandy texan explore à nouveau son petit monde coloré dans un film d’aventure euphorique….” Romain Blondeau, Les Inrockuptibles, 15 mai 2012. Lire la suite sur lesinrocks.com…

“Les îles au large de la Nouvelle-Angleterre sont des pages blanches pour les ciné­astes, mondes clos où faire régner leur seul imaginaire. Récemment, Roman Polanski y a projeté sa parano diffuse (The Ghost Writer) et Martin Scorsese, sa parano massive (Shutter Island). Avec Wes Anderson, changement complet de fantasmagorie. L’auteur de La Vie aquatique fait de l’une de ces îles, reconfigurée par ses soins, le sanctuaire sublime d’un premier amour…” Louis Guichard, Télérama, le 16 mai 2012. Lire la suite sur telerama.fr…

“Bienvenue dans le monde de Wes Anderson, celui des robes à col Claudine et des gros gilets en laine, des dialogues décalés et des décors stylisés, du spleen et de la béatitude…” Christophe Narbonne, Première. Lire la suite sur premiere.fr…

“Wes Anderson dresse un univers enchanté où les enfants mènent la danse…” Eric Neuhoff, Le Figaro, 16 mai 2012. Lire la suite sur lefigaro.fr…

“On est trop sérieux quand on a 12 ans, trop lunaire aussi. Sous l’œil grand angle du jeune quadra Wes Anderson, c’est l’âge de tous les ravissements, toutes les sidérations, toutes les bascules, où surgit l’ivresse tétanique du premier amour…” Julien Gester, Libération, le 15 mai 2012. Lire la suite sur next.liberation.fr

Bon spectacle.

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