Bonsoir à toutes et à tous.
Film assez angoissant pour moi, adulte, au final : pourquoi cette mère est-elle si silencieuse et un peu brusque ? Que signifie sa disparition, est-elle morte ? Que va-t-il se passer la nuit ? Etc. Nana, elle, fait sa vie. À très juste titre, la réalisatrice dit à Télérama : “Là où les adultes voient un drame, une histoire triste, les mômes voient le contraire. Ils s’approprient l’énergie de Kelyna. Quand elle se retrouve toute seule, on ne sait pas ce qu’est devenue sa mère : est-ce qu’elle est morte… est-ce qu’elle est partie… ça n’a pas vraiment d’importance. Ce qui compte, c’est la force de Kelyna, son acharnement, la façon dont elle conquiert le monde.”
Évidemment, Nana est passionnante : adorable lorsqu’elle remet ses cheveux, débrouillarde, mystérieuse…
Une fable belle mais presque malsaine, un équilibre entre fantastique et quotidien, entre pudeur et nature.
J’ai cru comprendre que la réalisatrice avait laissé tomber son scénar et avait simplement filmé Nana, puis monté les bouts.
Peut-être des plans sur la campagne un peu écœurants au début. N’est pas Depardon qui veut. Ce n’est pas non plus un grand film selon moi : ça ne raconte rien. En tout cas, ça ne me parle pas, c’est juste une vue, des instants.
Sinon, les Inrocks et Libé ont sponsorisé le film, donc je ne me fie pas trop à leur avis, mais plutôt à Télérama :
“Nana†: trois extraits commentés par Valérie Massadian
Nana, critique du film