frytjip a écrit :
Projet éducatif des CéméaDes valeurs de l’éducation nouvelle
Tout être humain peut se développer et même se transformer au cours de sa vie. Il en a le désir et les possibilités.
Notre action est menée en contact étroit avec la réalité.
Le milieu de vie joue un rôle capital dans le développement de l’individu.
L’expérience personnelle est un facteur indispensable du développement de la personnalité.
Tout être humain, sans distinction de sexe, d’âge, d’origine, de convictions, de culture, de situation sociale a droit à notre respect et à nos égards.
La laïcité, c’est l’ouverture à la compréhension de l’autre dans l’acceptation des différences et dans le respect du pluralisme. C’est aussi le combat pour la liberté d’expression de chacun et contre toute forme d’obscurantisme, de discrimination, d’exclusion et d’injustice.
Il n’y a qu’une éducation, elle s’adresse à tous. Elle est de tous les instants.L’éducation nouvelle,une philosophie, des mises en oeuvre
Les Céméa sont un des mouvements d’éducation nouvelle. Dans ce cadre, la formation place la personne au coeur même de sa propre activité, au coeur de ses apprentissages, qui ne sont eux-mêmes qu’au service de son propre développement.
Les Céméa ont contribué à développer l’éducation active, basée sur l’activité de chaque individu dans un cadre collectif. Cette notion d’activité s’est définie sous le concept “d’Agir”.
Les Céméa ont contribué à mettre au point puis à développer la pédagogie du projet, bien différente dans sa conception et dans ses mises en oeuvre d’une conception contemporaine des méthodologies de projet.
Les Céméa s’appuient en outre, pour l’organisation interne de leur formation, sur des conceptions de pédagogie institutionnelle, situant la personne au centre de l’organisation de son cadre de vie, de son cadre de formation, la rendant co-responsable de l’élaboration des règles internes de fonctionnement et des programmes de formation, donc co-responsable de leur mise en oeuvre et de la nécessaire évaluation de cette mise en oeuvre.
Au travers de ces diverses conceptions, les Céméa oeuvrent, dans chacune des formations qu’ils ont en charge, à la formation de citoyens(ou futurs citoyens)actifs et responsables.Voila ce que défendent nous formateurs Céméa. En espérant que vous trouverez dans ce texte la réponse à vos questions. 😛
C’est la charte des CEMEA je la reconnai pour l’avori lu le premier jour de ma formation BEATEP chez les CEMEA.
C’est bien de la montrer comme ça ceux qui connaissent pas,pourrons la lire et utiliser les donné écrites dedans.
Projet éducatif des Céméa
Des valeurs de l’éducation nouvelle
Tout être humain peut se développer et même se transformer au cours de sa vie. Il en a le désir et les possibilités.
Notre action est menée en contact étroit avec la réalité.
Le milieu de vie joue un rôle capital dans le développement de l’individu.
L’expérience personnelle est un facteur indispensable du développement de la personnalité.
Tout être humain, sans distinction de sexe, d’âge, d’origine, de convictions, de culture, de situation sociale a droit à notre respect et à nos égards.
La laïcité, c’est l’ouverture à la compréhension de l’autre dans l’acceptation des différences et dans le respect du pluralisme. C’est aussi le combat pour la liberté d’expression de chacun et contre toute forme d’obscurantisme, de discrimination, d’exclusion et d’injustice.
Il n’y a qu’une éducation, elle s’adresse à tous. Elle est de tous les instants.
L’éducation nouvelle,une philosophie, des mises en oeuvre
Les Céméa sont un des mouvements d’éducation nouvelle. Dans ce cadre, la formation place la personne au coeur même de sa propre activité, au coeur de ses apprentissages, qui ne sont eux-mêmes qu’au service de son propre développement.
Les Céméa ont contribué à développer l’éducation active, basée sur l’activité de chaque individu dans un cadre collectif. Cette notion d’activité s’est définie sous le concept “d’Agir”.
Les Céméa ont contribué à mettre au point puis à développer la pédagogie du projet, bien différente dans sa conception et dans ses mises en oeuvre d’une conception contemporaine des méthodologies de projet.
Les Céméa s’appuient en outre, pour l’organisation interne de leur formation, sur des conceptions de pédagogie institutionnelle, situant la personne au centre de l’organisation de son cadre de vie, de son cadre de formation, la rendant co-responsable de l’élaboration des règles internes de fonctionnement et des programmes de formation, donc co-responsable de leur mise en oeuvre et de la nécessaire évaluation de cette mise en oeuvre.
Au travers de ces diverses conceptions, les Céméa oeuvrent, dans chacune des formations qu’ils ont en charge, à la formation de citoyens(ou futurs citoyens)actifs et responsables.
Voila ce que nous défendons nous formateurs Céméa. En espérant que vous trouverez dans ce texte la réponse à vos questions. 😛
ptit tom je ne sais pas avec quel type d public tu bosses… personnellement je n ai bosser qu avec des momes de milieu socio economiques tres defavorises avec souvent de gros troubles affectifs etc…
por moi ces enfants prennent deja les travers de la société dans la gueule, ils y sont preparé des le plus jeunes age, quand a 6 ans ta mere se fait expulser ou que tu vis a 18 dans 4 piece tu as deja conscience qu il y a un truk qui cloche
le role de l anim n est plus de les preparer a une realité qu ils vivent au quotidien de maniere tres violente mais leur donner des billes pour participer plus tard a un changement de societe
c est peut etre s illusionner ou se battre contre des moulins a vent mais personnellement je pense que si l ecole ou si les colo et clsh que j ai frequente petite m avait donne les billes que j essaie maitenant de transmettre aux enfants j aurai grandi autrement
j ai eu la chance d avoir des parents dans cette mouvance mais ce rapport a la vie (entraide, solidarité, responsabilité) c est un discours que j entendais uniquement a la maison, et qui me semblait en marge de ce que mes amis vivaient ou que l ecole et les anim nous transmettaient
quand je vois l attitude de certains parents, la mentalite de jugement, de classement qui perdure dans les ecoles je m estime heureuse de pouvoir transmettre un peu de ce que j ai acquis aujourd hui
salut à vous !
solleea a écrit :
certes mais il aura appris le choix, la responsabilite, l entraide, la solidarité…
ce n est pas une marge dans leur vie c est un accompagnement pour devenir plus fort plus tard, et si dans leur vie personnelle ils arrivent plus tard a exploiter ces outils alors tant mieux et tant pis si ils doivent subir les contrainte de notre charmante société
j’adhère !
Mieux vaut des enfants heureux et responsables que des enfants dociles et peureux.
ptit-tom a écrit :
et nous, notre génération, on ne peux pas changer ce monde, on n’en est pas capable.
je ne suis pas d’accord, chacun de nous est acteur de ce monde et ce sont nos choix d’action (ou de non-action) qui en font ce qu’il est.
culpabilise pas !
ouais, je l’ai mal pris, mais j’ai du mal comprendre, aussi…
on se partage la faute ? 50 : 50 ? 😀
chebs78 a écrit :
Pti tom, c’est juste pour imager, je n’ai nullement l’atention de déformer tes propos.
Justement je ne voulais pas que tu le prenne pour toi, pourtant je l’avais souligner dés le début.
Je ne t’accuse en rien, je n’ai jamais pensé ça de toi, je ne te connais même pas lol!
Et ce que je disai était un semblant de paroles que je ne pensai pas le moindre du monde. Tu n’as qu’a lire mes autres topics je ne suis pas si “violent” que ça.
Je voulai de te faire réagir non pas en te provoquant, pas dutout, juste en poussant certaines de tes phrases.
En tout cas tu as tout bien (presque :lol:) répondu.
Rassures toi pti Tom, ce n’était pas une agression, pourtant je l’avai bien dis dés le début de mon topic.
Je ne veux surtout pas ouvrir un nouveau pseudo débat ici.
Je doit avoir de vraix problemes d’expression moi, je devarai le mettre sur mon Cv lol.
J’ai presque envi de supprimer mon dernier topic tellement je culpabilise que tu l’ai mal pris.
🙁 :pen:
J’ai pas dit que je préférais battre mes gamins, loin de là ! j’aime que ça, les enfants !
c’est limite, d’écrire ce que t’as écrit ici…
je préfererais crever que de devoir battre un môme.
quand j’ai dit :
“c’est tout a fait souhaitable à un enfant de grandir dans cet atmosphère là.”
en parlant de cette éducation, je n’était pas ironique. je pense que ça fait des enfants heureux, ça. mais après, l’arrivée dans la vie, ça fout une claque. quand tu vois que ton patron et ton propriétaire dirigent ta vie, que tu n’a plus le temps de rien faire d’autre que de préparer ta retraite…. ça fait bizarre… c’est passer d’un extreme à l’autre, de quoi faire toute une génération de depressifs.
mais je ne pense qu’a les ‘préparer’ à affronter cette société, non pas en leur mettant des coups de lattes (j’ai du mal à imaginer que t’ais pu penser ça), mais en les aidant à comprendre ce système, apprendre à vivre avec et peut etre le réformer si la prochaine génération en trouve le courage.
et nous, notre génération, on ne peux pas changer ce monde, on n’en est pas capable. tu l’as dis toi même
chebs78 a écrit :
nous ne trouvons pas le courage de nous allier pour tout changer. C’est à cause de nous avant tout.
90 % des Français se sont embourbés dans le traditionnalisme et l’immobilisme, et jamais on n’arrivera à progresser. c’est pas humainement possible de changer cette société pour notre génération, il faut donc que l’on s’adapte à elle et que l’on prépare la prochaine génération à la comprendre pour mieux l’affronter et la changer.
chebs78 a écrit :
Alors réagissons, préparons ceux de demain, nos mômes.
on est entièrement d’accord, je pense…
et ne monte pas sur tes grands chevaux tout de suite ! je ne vois peut etre pas l’éducation nouvelle comme toi tu l’entends, mais c’est pas la peine d’etre insultant.
Pti tom, c’est juste pour imager, je n’ai nullement l’atention de déformer tes propos.
Cela étant dis:
Tu préfére peut être battre tes mômes, les éduquer ” à la dur ” limite tu les envoi au troi, comme ça il seront plus fort pour la “vraie vie”.
En passant, elle n’est pas si merdique que ça la vie… c’est juste que ce sont NOUS qui nous nous plaignons tout le temps, que nous ne trouvons pas le courage de nous allié pour tout changer. C’est à cause de nous avant tout.
Alors réagissons, préparons ceux de demain, nos mômes.
Moi j’apprend à comprendre l’éducation nouvelle, c’est chaud, faut pas seulement le dire faut le faire… et c’est chaud.
Mais on y arrive petit à petit…
certes mais il aura appris le choix, la responsabilite, l entraide, la solidarité…
ce n est pas une marge dans leur vie c est un accompagnement pour devenir plus fort plus tard, et si dans leur vie personnelle ils arrivent plus tard a exploiter ces outils alors tant mieux et tant pis si ils doivent subir les contrainte de notre charmante société
je trouve ce système ‘d’éducation nouvelle’ plutot pas mal, même si la mise en place en cvl semble extremement difficile, d’après vos différentes experiences.
mais pour moi, le problème de cette education, déjà en vogue dans les années 80, ce n’est pas de forger des ‘enfants rois’, mais de ne pas etre vraiment adaptée à notre société. l’enfant prend en habitude de faire lui meme son emploi du temps, de choisir s’il va faire du foot ou jouer aux petits chevaux toute l’après-midi, ne trouve quasiment aucune barrière à ses désirs en l’absence de ses parents (et encore, certains couples pronent cette théorie).
c’est tout a fait souhaitable à un enfant de grandir dans cet atmosphère là.:10sur10:
mais quel claque va-t-il prendre en découvrant la ‘vraie vie’ ? :nc: son emploi du temps, c’est son patron qui en décidera. ses temps de loisirs se limiteront à 5 heures par semaine. il s’enfermera dans une vie parquée et limitée avec un tas de ‘grandes décisions’ (pacs, mariage, déménagements…) comme tout le monde (ou presque).
grandir dans un système ultra libértaire :cass: où l’on a tout les choix et découvrir quelques années plus tard l’aliénation de cette :ins: de ‘vraie vie’ ?
pas pour mes gamins, merci…
Je suis absolument pas specialiste de l’education nouvelle, il me semble que tu as plutot bien resumé ce que c’est, mais ce n’est que mon avis.
Lapin a écrit :
Est-ce si génant, d’ailleurs, que les enfants ne terminent pas ce qu’il entreprènent ? On est pas forcément obliger de finir, de réaliser quelque chose….
Le but c’est aussi d’eduquer l’enfant… Dans la vie il y a des tas de trucs que tu auras à finir meme si tu n’en a pas forcement envie, donc je pense que d’apprendre à finir les choses est une bonne chose. Apres si jamais tu ne finis pas un truc car tu voulais surtout essayer de voir le processus et ce n’est pas le final qui t’interesse, ok. Si c’st de temps en temps. Mais ne rien finir je ne vois pas l’interet.
Oui, il y’a de nombreux séjour à thème (activités sportives par exemple) ou il n’y a pas de choix. L’intervenant canyoning est prévu avec le materiel, les enfants n’auront pas la possibilité de faire du théâtre.
L’enfant n’a peut etre pas le choix lors du sejour, mais il a eu le choix avant lorsqu’il a choisi la dominante de son sejour. Pour les activités principales, pour une question d’organisation, tu peux difficilement prévoir au dernier moment. Apres pour tout ce qui implique uniquement les anims là tu peux plus facilement t’adapter.
Ai-je saisis les bases de l’éducation nouvelle ?
_ L’enfant construit son séjour : Il choisis ses activités, il organise sa vie quotidienne, il vit à son rythme… Il fait donc des choix et en est responsable.
_ L’animateur accompagne l’enfant dans ses choix pour lui permettre de les varier, de les expliquer, en veillant a favoriser son autonomie.
_ Les enfants et les animateurs ont une conception globale du séjour, ce qui permet de monter et de suivre des projets personnels ou collectifs.
C’est ça ?? 😕
Je souhaite réagir (avec beaucoup de retard, hélas) aux propos de saltinbanque
C’est à dire que si on applique cette méthode à 100% l’enfant papillone sur toutes les activités proposées même hors temps libre ; selon votre public ce qui peut se passer c’est que l’enfant n’apprends pas à terminer ce qu’il commence…
N’est-il pas possible, en valorisant justement les projets des enfants, de leur apprendre à mener les choses au bout ? De sorte qu’après quelques temps, c’est vrai, leur autonomie ne les incite pas à “papilloner” mais plutôt à construire de A à Z leur activité.
Est-ce si génant, d’ailleurs, que les enfants ne terminent pas ce qu’il entreprènent ? On est pas forcément obliger de finir, de réaliser quelque chose….
A propos de ce que dit Clakettegirl :
perso, par contre je n’ai jamais vu de centre ou l’enfant ne peut pas choisir ses activités…ça existe ?
Oui, il y’a de nombreux séjour à thème (activités sportives par exemple) ou il n’y a pas de choix. L’intervenant canyoning est prévu avec le materiel, les enfants n’auront pas la possibilité de faire du théâtre.
Moi-même, il m’arrive de ne pas laisser le choix aux enfants. Pour favoriser le groupe et non l’individu, par exemple. Ou pour inciter un enfant à retrouver les autres. Ou parce que je suis fatigué… :dodo:
D’une façon générale, je rejoint les points de vu de vassrohm.
_ Cette utopie est très interressante mais difficile à appliquer à 100%.
_ Un cadre clair est indispensable aux enfants pour leur permetre d’évoluer en sécuriter, et donc de pratiquer leur liberté.
Dis-moi si je déforme !
Salut à tous
Alors comme ça Cheb, tu bosses avec la méthode des 3C!
Je suis d’accord avec toi, il faut savoir se remettre en question mais on fait avec ce dont on dispose. Il ne faut pas préjuger de nos capacités intellectuelles. On pourra toujours plus tard dire que ce qu’on avait dit est complètement con…pour l’instant cela nous paraît censé. 😀
Quant à la différence finalité et moyen. Je suis d’accord mais…(Eh oui, fallait bien que je dise quelque chose).
Par exemple, dans les CVL j’essaie de développer la concertation et la participation des gamins (ça c’est ma finalité) et pour cela je mets des projets en place (ça c’est mon moyen). Pour les enfants, c’est l’inverse, la finalité c’est les projets et le moyen c’est la concertation et la participation.
Il n’y a pas de bonne construction unique, je pense que du moment que tu sais ce que tu fais et que tu vois à peu près le but de tes choix, tu te situe dans la bonne voix. Il n’y a ps de bons animateurs et de mauvais animateurs sauf pour quelques cas mais qui n’ont pas alors compris le ôle de l’animateur, la place de l’enfant dans un groupoe etc… sinon les animateurs ont une facon d’agir et de réagir différament selon le vécu, le contexte et l’expérience.
Mais bien sûr on peut s’entraider à trouver des solutions, puisque l’animation est avant tout un travail d’équipe. Donc tu peux compter sur nous! 🙂
la pédagogie est un moyen, pour arrivé à un but.
Nous utilisons plusieur pedagogie pour plusieur buts différents. Ces buts ont une finalité.
Nous animateurs nous employons peut être sans le savoir différentes pédagogies. Des pédagogies qui ont un but, le but du projet peda et educ.
C’est vrai que la finalité… on y pense pas souvent du moins, je parle pour moi sans vouloir mettre les autres dans le même sac, je pense trés souvent du “Comment” my’ prendre, donc de la pédagogie, à moment donné dans la semaine, ou dans les fins de journées, je me demande si j’ai bien fait ou non selon le projet peda.
Mais c’est une fois arrivé sur le Forum que je me demande “Pourquoi” et donc la finalité… en dehors c’est pas souvent.
Peut être que je suis trop jeune pour réfléchir à long terme, à se dire que JE suis comme ça et JE ne partage pas ces valeurs, comment savoit si je me suis construit ou non?
Les constats tout le monde les voies…
Les Critiques je suis assez grand pour me remettre en cause…
Les Constructions je ne suis pas sûres si ce sont les bonnes que je choisis… Je compte sur vous !
Vu de cette façon ça se recoupe en effet !
Mais pour moi la pédagogie (peu importe laquelle) c’est le moyen qu’on utilise pour arriver à un objectif ou a une finalité, et la pédagogie n’est pas cette finalité…
Salut à tous
Je ne maîtrise pas cette différence entre pédagogie institutionnelle et pédagogie nouvelle. C’est quoi au juste?
Institutionnelle : apprendre à l’enfant à devenir citoyen.
Nouvelle : apprendre aux enfants à être autonome.
Si c’est ça, je crois que les deux sont intimement liés. C’est en apprenant à être citoyen que l’on devient eutonome puisque l’on prend sa vie en main.
L’éducation nouvelle n’a jamais postulé que tous les enfants seraient libres ni que ersonne ne les guidera seulement leurs formulations sont très maladroites me semble t il: du genre “enfant auteur et acteur” ce qui n’existe pas réellement.
Les organismes de formation possèdent bien évidemment une orientation politique mais cela ne veut pas dire pour autant que leur pédagogie est réellement une pédagogie de la critique ou de la négation des conditions existantes.
Moi comme je l’ai dit, dans un autre sujet, je voudrais tenter la pédagogie institutionnelle mais je ne sais pas réellement comment la mettre en place car elle me semble être une pédagogie qui permet de prendre conscience de sa position dans le groupe mais aussi plus largement dans la société ce qui est la meilleure voie pour devenir des adultes critiques.
Je ne connais pas très bien l’éducation nouvelle, mais si je comprend le raisonnement de cette éducation, les enfants ont des choix + ou moins importants à faire.
Ma question est celle-ci, une fois l’enfant ou le jeune devant les choix :
Est ce qu’on les aides, quittent à trop les orienter, parce qu’on sait pertinement que l’alternative est difficilement réalisable, voir impossible et que notre rôle, c’est aussi de leur faire passer de bonnes vacances.
Ou bien, on les laissent choisir et on accepte qu’ils se plantent.
Dans ce cas précis, il faut ensuite les aider à gérer et à comprendre l’échec, ce qui peut être enrichissant et bénéfique pour eux, mais pas forcément facile.
D’un point de vue personnel, je pense que la première solution est plus simple et plus facile à vivre pour l’animateur.
La seconde sous entend que l’animateur doit accepter que l’enfant ou le jeune puisse se planter.
J’ajouterai que le rôle d’un animateur est aussi de veiller à la sécurité physique et affective des enfants donc parfois y a pas le choix et on doit dire NON et rappeler le cadre à l’enfant, et puis si parfois il faut faire preuve d’autorité, ça ne veut pas dire qu’on est un tortionaire.