Formateur = Militant?

  • Ce sujet contient 65 réponses, 13 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Petit-scaraB, le il y a 18 années et 5 mois.
20 sujets de 41 à 60 (sur un total de 66)
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    Messages
  • #221769
    ben-34
      @ben-34

      Perso, je trouve qu’il y a plusieurs réactions possible face à des personnes qui ne sont pas d’accord:
      -Soit on s’netête à dire qu’on a raison, se qui enraye completement la remise en question.

      -Soit on discute intélligament des défauts des idées de l’autre en exposant sont point de vue.

      -Soit on se fait lincher directement, ce qui pousse à s’entêter.

      -Soit on a dis une grosse connerie et on veut se sauver la peaux, ce qui rend pas la conversation intelligible.

      Maintenant, face à une remise en question de valeurs qu’on défent, comment peut on ne rien dire ?
      Peut on se permettre de trouver un compromis sur des valeurs?

      Pour le sujet initial :
      Je pense qu’un formateur doit etre milittant. Beaucoup font ça pour la gloire et se la pêtent en disant “Moi, je suis formateur / formatrice !”.
      Je trouve dificille de transmettre des idées auxquelles on n’hadère pas.

      Pour parlé du sujet dérivé :
      Pour ma part, peu m’importe les origines politiques de l’éducation populaire. Je regarde surtout si les valeurs me conviennent.

      Les communistes sont il inclus dans la gauche ?

      #221772
      RANCHON
        @ranchon

        Je suis d’accord sur le fait que c’est la gauche aui est à l’origine de l’education populaire… et même si je n’était pas d’accord c’est un fait… lol

        Le problème en ce qui concerne la modération c’est que tu es extremiste sur la majorité de tes points de vue… et comme beaucoup d’extremiste quand tu exposes tes points de vue on a l’impression que c’est ceux la qu’il faut suivre et pas d’autres. Alors qu’à côté de ça tu écris bien que l’important est de développer des esprits critiques. Mais attention avoir un esprit critique n’est pas forcément de vouloir toujours tout remettre en cause sans analyser quoi que ce soit, sans essayer de voir le bon côté des choses.

        Personnellment j’aime les choses modérés… c’est à dire d’essayer d’analyser le bon et le mauvais côté de chaque idée, pensée, etc… de faire la part des choses… rechercher la “sagesse”. Mais ce n’est pas pour ça que je ne suis pas extremiste pour certaines personnes sur certains points de vue…

        Et non malheureusement je n’ai pas toujours raison… dommage… lol :content:

        Et pour finir bien heureusement que chacun à le droit de ne pas être d’accord avec l’autre, mais le but d’un débat est aussi de remmettre en question c’est idée sans obligatoirement les changer mais peut être pour les aménager, pour les revoir… pour se construire peut être de nouveaux point de vue.

        Avec toi par exemple avec qui je suis rarement d’accord sur la façon d’interpréter les choses, j’ai appris… Moi qui ne voulais pas voir de politique en CVL, j’ai appris à mieux faire la différence entre les hommes politiques, la politique d’état et la stratégie, les idées, les valeurs politiques… Et si avant je ne voulais pas parler politique en animation je me suis rendu compte qu’involontairement il était évident que nous l’abordions.
        Comme quoi…

        Bon je fais du hors sujet… dsl

        #221781
        au84972
          @au84972

          “Il n’y a pas que des politiques de gauche qui font de l’éducation populaire….”
          C’est sur mais pour ceux que j’ai cité c’est le cas, c’et la même chose aussi chez Léo Lagrange qui est un organisme de gauche. Je crois qu’on peut dire sans modération que c’est la gauche qui a fondé l’éducation populaire laïque en France.
          Mais mon point de vue comme tous les autres peut être discuté, on peut ne pas être d’accord comme tu le fais.
          Je peine à comprendre pourquoi mes valeurs sont tout de suite taxés d’extrêmisme alors que les votres sont toujours les “bons”, les modérés, ce qu’il faut en somme penser pour être dans la justesse. Je devrais finalement selon votre logique qui est celle du respect des valeurs finir par renier les miennes pour être plus modéré c’est assez paradoxal non?? Je devrais devenir modéré pour pouvoir avoir le droit d’exposer mes valeurs mais c’est uen forme de censure idéologique que vous pratiquez là non?
          Et quand je dis qu’il faut développer à tout pris la pédagogie institutionnele chez les enfants pour assurer une formation d’individus critiques et citoyens je fais de la propagande extremiste ou pas?
          Finalement, on a le droit d’exposer ses valeurs dans l’éducation populaire que lorsqu’elles sont modérées, que lorsqu’on tente de positiver (mot que je hais) tout les phénomènes sociaux c’est assez curieux et assez discutable.

          #221784
          RANCHON
            @ranchon

            Il n’y a pas que des politiques de gauche qui font de l’éducation populaire….

            Au niveau de la religion, le problème c’est que c’est ton point de vue… et à ton habitude quand tu donnes ton point de vue on a l’impression que c’est la parole toute puissance. As tu conscinece de ton impact sur les des jeunes stagiaires, on peut l’assimiler à de la propagande extremiste. Oui la religions n’a pas fait que des choses formidables ce n’est pas pour ça qu’il faille obscursir tout ses bienfaits… Connait tu le mot “MODERATION” ?????????

            #221787
            au84972
              @au84972

              C’est incroyable la peur qu’il y a du politique dans le monde de l’animation. Il faut tout de même se rappeler que le formateur et on ne cesse de le dire n’est pas tout puissant et il n’ a pas lieu de l’être, c’est à sire que lorsqu’il s’adresse à des stagiaires sa parole n’est pas parole d’évangile, il peut et doit parler de politique avec les stagiaires, expliquer le lien qu’il y a entre l’éducation et la politique, expliquer que la vision que possèdent par exemple les cemea ou les francas concernant l’enfant s’explique par des positions politiques et éthiques clairement positionnées à gauche. Il est évident que de faire de la pub pour tel ou tel homme politique n’a aucun sens mais on peut et on doit parler de politique.
              Ne t’inquiètes pas, j’autorise évidemment à ce qu’un stagiaire puisse manger du porc mais je me réserve quand même le droit d’exposer mon point de vue sur la religion puisque ma laicité se base sur ce point de vue vis à vis de la religion. Les déclarations que je fais ne sont absolument pas douteuses et peuvent être largement prouvées par mes textes sacrés.
              Par ailleurs, il s’agit quand je suis en position de formateur d’être dans une position d’éducateur et pour moi l’éducation passe par une vive critique de la religion qui empêche de développer son esprit critique et reste un voilement de la conscience.
              Par ailleurs, quand on parle de la place de l’enfant j’espère aussi qu’on détruit chez certains stagiaires des certitudes et qu’on les bouscule dans leur vision de l’enfant sinon on ne sert pas à grand chose.

              #221799
              Petit-scaraB
                @petit-scarab

                C’est évident que les valeurs qu’on peut défendre sont liés à nos convictions politiques mais je crois qu’il est dangereux de faire un amalgame entre les deux. Les organismes d’éducation populaire ne sont pas des partis politiques, et en cela je réitère: le formateur n’a pas à discuter politique (concrètement, je veux dire, du genre je vote untel par exemple) avec les stagiaires.
                Parler de ses idées politiques relatives à l’éducation (donc… de ses valeurs) d’accord, parler de ses choix politiques tout court, pas d’accord.
                Quand je parle de neutralité par rapport à la laïcité, je ne parle pas de défendre la religion, je parle de tolérance dans certaines limites, c’est à dire à partir du moment ou ça ne pose pas problème dans le cadre de la vie en collectivité (donc dans son futur travail d’animateur). Je trouve normal qu’un stagiaire puisse manger sans porc s’il le désire, en revanche je n’accepterais pas qu’il nous demande un aménagement de l’emploi du temps pour prier.
                Aller déclarer comme tu t’autorises éventuellement à le faire que la religion “asservit les femmes, méprise les corps, la sexualité et le désir” c’est faire des généralisations douteuses et prendre le risque de blesser voire de choquer sérieusement certaines personnes. On est pas là pour faire du prosélytisme antireligieux. Ou alors sinon faut carrément dire aux stagiaires avant qu’ils s’inscrivent qu’on accepte que les personnes athées…
                Là je pousse un peu mais quand même… On est là pour parler valeurs éducatives, faisons la différence entre ce qui relève du cadre du privé et sachons nuancer…

                #221801
                au84972
                  @au84972

                  J’avoue ne pas trop savoir où est ta position msieur-j!
                  Tu prends un temps pour faire preuve d’empathie face à tes stagiaires puis tu exposes tes propres valeurs et tu défends une vision ensuite est-ce cela?
                  Je suis bien d’accord avec toi pour dire que le seul fait découter ne rend pas militant à moins de nager en plein délire.
                  “il s’agit plutôt de lâcher un temps ce fardeau pour se charger du fardeau de l’autre.”
                  Très bien mais lorsque tu te charges du fardeau de l’autre c’est toujours à la lumière de tes propres expériences et de ta propre singularité qui ne s’efface jamais.

                  “Si un stagiaire demande quels sont ses positions, je ne vois pas pourquoi il ne répondrait pas. Ou bien, dans le même temps, s’il a envie de développer un sujet, je ne vois pas pourquoi il s’empêcherait de parler de ses positions.”

                  Je suis tout à fait d’accord avec toi, le formateur militant a pour tâche de développer ses convitions, il ne s’agit jamais de les imposer mais d’expliquer sur quelles options elles se fondent, sur quels critère se fondent ses positions idéologiques pédagogiques et nécessairement politiques.
                  Je ne trouve absolument pas choquant de défendre en tant que laïc une position athée y compirs pendant les stages de formation de jeunes stagiaires. La neutralité n’existe pas et la position laïque supposée neutre est en fait bien plus une défense de la religion. Je prend le parti de dire que la religion asservit les femmes, méprise les corps, la sexualité et le désir et je peux très bien le dire en stage de formation car cela relève de ma propre grille de valeurs, de mes convictions politiques qui sont indissociables de mes positions pédagogiques.
                  Croire par ailleurs que le pédagogique est neutre par rapport au politique est une grossière erreur, le politique est toujours présent car les valeurs que l’on possède ne sont pas de simples valeurs pour l’enfant mais se fondent sur des convictions sur le monde de demain, sur le monde actuel. Il faut tout de même bien avoir à l’esprit que l’éducation populaire a été diffusé largement par les mouvements de gauche et non par une neutralité soucieuse de la l’enfant angélique!
                  Voilà l’excellente synthèse d’Ardoino:

                  “tout projet éducatif, qu’il soit individuel ou collectif, exprime nécessairement une position idéologique, même et surtout, s’il se prétend apolitique. Il suppose en effet des choix, des options, la traduction d’une vision du monde, et, par conséquent, d’un projet de société. Il faut comprendre qu’un projet éducatif n’a pas pour objet d’imposer de quelque manière que ce soit des convictions idéologiques mais d’expliciter les options sur lesquelles il se fonde. En ce sens, le pédagogique est indissociable du politique. “

                  #221807
                  Petit-scaraB
                    @petit-scarab

                    Par exemple, le formateur devient militant quand le projet éducatif de son organisme est laïque et anti-religieux, et qu’il insiste pour que la religion ne soit pas seulement évoquée. Ou inversement, quand le projet est chrétien, et qu’il évangélise ses stagiaires. Ou bien : s’il croit personnellement que les altermondialistes sont des illuminés et qu’il le revendique. Ou inversement : s’il croit que le monde tel qu’il va est corrompu jusqu’à la moelle et qu’il le proclâme.

                    Alors là 😮 je t’arrête tout de suite!
                    Mettons nous d’accord: déjà laîque et anti-religieux ça na rien à voir! Etre laïque c’est n’appartenir à aucune religion, rester neutre, alors qu’être anti-religieux c’est exprimer clairement une opposition à toute forme de religion et donc un certain manque de tolérance! Ca n’a pas du tout le même sens!
                    J’en viens à me demander si on parle bien du même sujet! Je rappelle que dans le sujet initial je parlais des formateurs militants dans le cadre des valeurs relatives à l’animation! Jamais je n’ai parlé de vie privée!
                    Ce que tu es en train de dire là, c’est qu’il est impossible d’être militant pour des valeurs éducatives et pédagogiques!

                    Mais par exemple : en temps informel, il discute avec deux-trois stagiaires de religion ou de politique. Si un stagiaire demande quels sont ses positions, je ne vois pas pourquoi il ne répondrait pas. Ou bien, dans le même temps, s’il a envie de développer un sujet, je ne vois pas pourquoi il s’empêcherait de parler de ses positions.

                    Si j’explique à des stagiaires pourquoi et comment je milite pour la place de l’enfant, ça n’a rien à voir avec ce que je pense des religions ou du gouvernement… Et pourtant il s’agit bien de militantisme! Etre militant ça n’est pas seulement une affaire d’extrémistes politiques ou religieux comme tu as l’air de le penser…

                    Le tout, évidemment, c’est de rester lucide, ne pas laisser les passions gagner la discussion. Sans quoi le nécessaire recul formateur-stagiaire est perdu, et le formateur ne peut plus évaluer correctement les stagiaires.

                    C’est pour cela que je crois qu’il n’est absolument pas du rôle du formateur de discuter opinion politique avec les stagiaires. On a souvent évoqué l’importance de savoir garder une certaine distance avec les stagiaires pour ne pas tomber dans une relation copain-copain qui annule toute objectivité de la part des uns et des autres, en voilà un exemple indéniable.

                    Militer, pour moi, c’est mettre en oeuvre des moyens concrets pour faire connaître et développer les valeurs auxquelles on croît, dans n’importe quel domaine que ce soit. Education comprise! 😀

                    #221811
                    Efface-le-7-avril-2014-sur-demande
                      @efface-le-7-avril-2014-sur-demande

                      Salut Vassrohm, salut Petit-ScaraB !

                      Vassrohm a écrit : Par ailleurs, l’autre pour se comprendre n’a pas nécessairement besoin d’exposer sa grille mais cela peut très bien commencer par l’opposition à ta propre grille. La pensée et l’identité se construit aussi en face et en opposition avec celle de l’autre et non pas forcément dans une chronologie que tu décris.

                      Tout à fait d’accord.

                      Il n’y a pas que cette façon de se définir, cependant. Et rien à voir avec du mysticisme… ni de l’anorexie mentale, ni de la distance de soi et de l’autre, ni de l’objectivité non plus.

                      Pourquoi : parce que “baisser les armes” (expression que j’utilise dans ma première intervention sur ce sujet) implique qu’on laisse venir l’autre à soi. Ou que l’on se rapproche de lui. Et puis on se nourrit des paroles de l’autre : l’attitude à éviter est plutôt la boulimie (pour filer la métaphore…) sinon on vous prend pour un toqué tout juste capable “de prendre note” de ce que l’on dit. Enfin il s’agit d’un contact entre deux sujets, donc entre deux subjectivités.

                      Au sujet de “se déprendre de soi”, il s’agit plutôt de “se déprendre de son moi”, pour se saisir du moi de l’autre. Comme le moi est un agrégat d’expériences, de valeurs, de connaissances et d’illusions, il s’agit plutôt de lâcher un temps ce fardeau pour se charger du fardeau de l’autre.

                      Bien sûr, cette “prise en charge” est purement imaginée. On ne peut pas “être empathique”, à moins de croire aux mediums… on peut seulement “faire preuve” d’empathie. Voilà.

                      Et dans cette démarche, je ne vois pas où le formateur est militant… à moins que l’on généralise abusivement la notion de militantisme, au point de dire que “se présenter” et “être présent”, c’est “présenter” et “rendre présentes” nos expériences, valeurs, connaissances et illusions — notre personnalité, en un mot — et donc “militer”… mais on pousse le bouchon trop loin.

                      Quand on milite, on s’active à militer.

                      Mais quand on forme, on s’active à former, pas à militer.

                      Tout ce qui fait les personnalités des formateurs passe évidemment, mais ce ne sont pas des militants pour autant.

                      Par exemple, le formateur devient militant quand le projet éducatif de son organisme est laïque et anti-religieux, et qu’il insiste pour que la religion ne soit pas seulement évoquée. Ou inversement, quand le projet est chrétien, et qu’il évangélise ses stagiaires. Ou bien : s’il croit personnellement que les altermondialistes sont des illuminés et qu’il le revendique. Ou inversement : s’il croit que le monde tel qu’il va est corrompu jusqu’à la moelle et qu’il le proclâme.

                      Mais par exemple : en temps informel, il discute avec deux-trois stagiaires de religion ou de politique. Si un stagiaire demande quels sont ses positions, je ne vois pas pourquoi il ne répondrait pas. Ou bien, dans le même temps, s’il a envie de développer un sujet, je ne vois pas pourquoi il s’empêcherait de parler de ses positions.

                      Le tout, évidemment, c’est de rester lucide, ne pas laisser les passions gagner la discussion. Sans quoi le nécessaire recul formateur-stagiaire est perdu, et le formateur ne peut plus évaluer correctement les stagiaires.

                      #221836
                      jacques Coutoux
                        @jacques-coutoux

                        être animateur n’implique pas forcéméent la volonté d’être un militant.
                        Je pense cependant, et cela n’engage que moi, que pour être formateur dans l’animation, il faut être militant. Si nous ne sommes pas militants nous ne pouvons pas véhiculé des valeurs partagées ou non. Mais c’est du moins en une conception de la pédagogie, de l’éducation de l’enfance qui ne peut exister snas un minimum de réflexion et de valeurs. effectivement lorsque nous sommes confrontés devant des stagiaires nous partageons des expériences, des façons d’apréhender l’animation. C’est dans le savoir être du formateur ou il ne faut pas imposer mais partager, convaincre, croire, faire réfléchir sur ce que sera la volonté, les valeurs de ces stagiaires dans les centres de loisirs. Un anaimateur sans valeurs, sans pédagogie n’est rien… Donc elle implique une réelle militante des formateurs. :cass:

                        #221893
                        Petit-scaraB
                          @petit-scarab

                          vassrohm a écrit :
                          On nage un peu en pleine mystique voire en pleine anorexie mentale de l’individu capable de se distancier de soi même pour pouvoir atteindre un niveau supérieur d’écoute et de compréhension de l’autre. Cette tentative de se “déprendre de soi” est non seulement totalement utopique mais qui plus est totalement fausse. On ne peut jamais être en dehors de soi et on est toujours accompagné par ses valeurs, ses intentions, son ancrage culturel politique, éthique. L’attitude que tu décris est celle très prisée des objectivistes et qui rejoint la fiction du martien capable d’être objectif neutre, distancié de soi même et distancié de l’autre.
                          Je suis toujours en face de quelqu’un en face d’un autre vivant qui me renvoie à ma propre condition et que j’observe, j’analyse avec mes valeurs qui ne se détachent jamais de moi.
                          En écoutant l’autre tu es non pas en train de t’écarter de ta démarche mais un contraire tu es dans ta démarche, dans ta propre grille de valeur qui fait que tu prend cette attitude.
                          Par ailleurs, l’autre pour se comprendre n’a pas nécessairement besoin d’exposer sa grille mais cela peut très bien commencer par l’opposition à ta propre grille. La pensée et l’identité se construit aussi en face et en opposition avec celle de l’autre et non pas forcément dans une chronologie que tu décris.

                          Je suis assez d’accord.

                          #221895
                          au84972
                            @au84972

                            On nage un peu en pleine mystique voire en pleine anorexie mentale de l’individu capable de se distancier de soi même pour pouvoir atteindre un niveau supérieur d’écoute et de compréhension de l’autre. Cette tentative de se “déprendre de soi” est non seulement totalement utopique mais qui plus est totalement fausse. On ne peut jamais être en dehors de soi et on est toujours accompagné par ses valeurs, ses intentions, son ancrage culturel politique, éthique. L’attitude que tu décris est celle très prisée des objectivistes et qui rejoint la fiction du martien capable d’être objectif neutre, distancié de soi même et distancié de l’autre.
                            Je suis toujours en face de quelqu’un en face d’un autre vivant qui me renvoie à ma propre condition et que j’observe, j’analyse avec mes valeurs qui ne se détachent jamais de moi.
                            En écoutant l’autre tu es non pas en train de t’écarter de ta démarche mais un contraire tu es dans ta démarche, dans ta propre grille de valeur qui fait que tu prend cette attitude.
                            Par ailleurs, l’autre pour se comprendre n’a pas nécessairement besoin d’exposer sa grille mais cela peut très bien commencer par l’opposition à ta propre grille. La pensée et l’identité se construit aussi en face et en opposition avec celle de l’autre et non pas forcément dans une chronologie que tu décris.

                            #221919
                            Efface-le-7-avril-2014-sur-demande
                              @efface-le-7-avril-2014-sur-demande

                              Bon… Je voudrais d’abord corriger mes paroles. J’avais écrit : Lorsque je me retrouve en face d’un type ou d’une meuf… Et je me suis rendu compte de la vulgarité de cette phrase. D’ailleurs, j’ai réédité ce message pour supprimer ça.

                              Salut Lapin !

                              Tu as écrit : J’ai, helas, pas mal de difficulter a comprendre ce que tu expliques… j’ai toujours eu du mal avec les grands concepts phylosophyques… Bon. Ce ne sont pas des “concepts”, que j’emploie, mais des termes de psychologie, qui ne se réfèrent pas à une idée pour philosophe, mais à des constats de psychologues.

                              Tu as écrit : … quand tu essayes de “traduire le plus précisément possible une réalité”, tu es bavard.

                              Tu as remarqué, aussi, hein ? 😛 Eh bien, la réalité est une question de perspectives, j’essaie d’en aborder un maximum.

                              Mais tu as raison : je parle trop :dodo:

                              Tu as écrit : Cette “grille d’evaluation”, c’est l’ensemble de mes valeurs, de mes prejuges… qui font mon identite ? Ainsi, lorsque j’endends l’autre, je suis simplement “tolerant a ses paroles” ?

                              C’est ça. Mais le verbe entendre est péjoratif (quand on entend, on n’est pas attentif). De même pour l’adverbe simplement (il est réducteur). Je dirais plutôt que “lorsque je discute avec l’autre, je suis tolérant à ses paroles.”

                              Tu écris : Ce n’est deja pas si facile et evident que cela, je trouve…

                              C’est vrai… être tolérant implique un effort de notre part.

                              Je comprends ton raisonnement, mais ne vois pas du tout, concretement comment il se pratique. (Je dois etre, en ce moment, dans de la tolerence et non de l’ecoute… :content: )

                              C’est assez difficile à expliquer, en effet. Disons qu’il s’agit de “lâcher-prise”… il s’agit de se “déprendre de soi”… d’écouter, en somme… il s’agit d’une position individuelle dans le dialogue : on s’y trouve comme “en-dessous” de l’autre… non pas inférieur, mais “en-dessous”…

                              C’est une sorte d’humilité, enfin : je reconnais ne rien savoir de l’autre, c’est pourquoi je “m’efface” pour saisir sa démarche, sans m’encombrer de la mienne.

                              Enfin, si j’abandonne d’abord ma grille d’évaluation suis-je encore moi-meme, sincere et authentique quand j’ecoute ?

                              … suis-je encore moi-même… ?

                              Non, comme on l’aura compris. Plus vraiment. Mais il faut faire le distinguo entre “moi” et “ce que je suis globalement”, parce qu’on ne se résume pas à “moi”…

                              … suis-je encore… sincère et authentique quand j’écoute ?

                              Plus que jamais. La sincérité de l’attention portée à l’autre, l’anthenticité du dialogue, atteignent des sommets. Il s’ensuit ce dont j’avais parlé : l’autre apprend à se comprendre et développe son esprit critique, non seulement vis-à-vis des autres, mais aussi de lui-même. Quant à nous, nous avons partagé un moment fort avec lui.

                              Enfin, cette position dans le dialogue n’interdit pas de revenir à son moi ensuite, d’exprimer ses propres valeurs. Je pense même que c’est nécessaire : notre interlocuteur comprends alors d’autant mieux nos choix personnels.

                              Voilà. J’espère avoir été clair, à défaut d’avoir été court 🙂

                              Bien à toi,
                              Jérémy.

                              #221929
                              Lapin
                                @lapin-2

                                J’ecris depuis l’Irlande avec un clavier anglo-saxon : Veuillez excuser l’absence d’accents. 🙂

                                Bonjour,

                                Dis-donc, Jeremy, quand tu essayes de “traduire le plus précisément possible une réalité.”, tu es bavard. 😀 J’ai, helas, pas mal de difficulter a comprendre ce que tu expliques, car j’ai toujours eu du mal avec les grands concepts phylosophyques, “Moi” et les autres…

                                msieur-j a écrit :
                                […] Lorsque je me retrouve en face d’un type ou d’une meuf qui me parle, je me laisse comprendre son discours selon ma propre grille d’évaluation. Normal. […]

                                Cette “grille d’evaluation”, c’est l’ensemble de mes valeurs, de mes prejuges… qui font mon identite ? Ainsi, lorsque j’endends l’autre, je suis simplement “tolerant a ses paroles” ?

                                msieur-j a écrit :
                                [..] Donc nous sommes tous capables d’écouter les autres ou de réfléchir au positif de leurs valeurs à eux. D’accord. C’est ce que j’appelais la tolérance.

                                Ce n’est deja pas si facile et evident que cela, je trouve…

                                msieur-j a écrit :
                                […] Voilà pourquoi j’abandonne d’abord ma grille d’évaluation […]

                                Je comprends ton raisonnement, mais ne vois pas du tout, concretement comment il se pratique. (Je dois etre, en ce moment, dans de la tolerence et non de l’ecoute… :content: )
                                Enfin, si j’abandonne d’abord ma grille d’évaluation suis-je encore moi-meme, sincere et authentique quand j’ecoute ?

                                Hum…

                                #221932
                                Efface-le-7-avril-2014-sur-demande
                                  @efface-le-7-avril-2014-sur-demande

                                  Salut Petit-ScaraB !

                                  Tu dis : Bah sincérement j’ai pas cette conception de militantisme agressif et borné.

                                  Tu as raison : le militantisme n’est pas agressif et borné. En fait, je pense que tu as mal interprété mes mots.

                                  J’ai dit : le Moi militant se sent sourdement menacé et aussi : le militantisme est une attitude défensive et paranoïaque.

                                  Ce sentiment de menace qui, en fait, n’est pas propre au “Moi militant” — comme je l’ai appelé — mais au Moi tout court, est complètement naturelle, tellement naturelle qu’on ne la perçoit que rarement, dans ces moments de fatigue ou de stress, où notre sensibilité est à fleur de peau — à moins que nous soyons nés avec une sensibilité exacerbée aux rapports humains…

                                  Le pré-ado y est tout particulièrement attentif au cours de son évolution : son Moi se sent menacé. Pour parler autrement, on peut dire qu’il a le sentiment que son intégrité est menacée, d’où des réactions parfois violentes.

                                  Bon. Quand je dis que le militantisme est “défensif et paranoïaque”, je ne vois pas non plus un militant complètement speed prêt à tout zigouiller…

                                  Nous développons des défenses psychiques. L’une de ces défenses, c’est la grille d’évaluation. En fait, cette grille est même structurante de notre intégrité personnelle : elle fait partie de notre identité. Elle nous permet d’avoir des repères pour vivre. Des positions d’où aborder notre vie avec stabilité.

                                  C’est pas parce que tu crois en des idées et des valeurs que tu es inapte à écouter les autres ou à réfléchir au positif de leurs valeurs à eux.

                                  Je suis toujours parfaitement d’accord avec toi. Mais je crois que nous employons le verbe écouter dans des nuances différentes.

                                  Donc nous sommes tous capables d’écouter les autres ou de réfléchir au positif de leurs valeurs à eux. D’accord. C’est ce que j’appelais la tolérance.

                                  Pourtant, il nous est bien moins évident de laisser tomber cette défense structurante : notre grille d’évaluation. Lâcher ce filtre fait peur à notre intégrité, parce que sans lui elle a moins de repères.

                                  Mais comme l’expérience de son abandon au profit d’une écoute épurée est enrichissante ! Elle nous permet de participer de la tournure d’esprit de notre interlocuteur… et de lui parler avec ses mots.

                                  Ici, notre esprit critique est secondaire — mais nécessaire pour ne pas se laisser abuser, évidemment — car il s’agit de transmettre à l’autre les moyens de se remettre en cause, de développer son propre esprit critique.

                                  On a tendance à croire (“on”, ce sont les éducateurs en général — parents, prof, anim, éduc spé, etc) que cet esprit ne peut se développer qu’avec le temps, par fréquentation de personnes critiques, par imitation, ou simplement à force d’expériences. On a tendance à croire que cette chose-là n’est pas transmissible.

                                  (en passant, c’est d’ailleurs ce qui nourrit les plaintes des profs de philo, qui nourrissent leur narcissisme de cette croyance : la philo n’est pas choisie par les individus, mais c’est elle qui “les choisit”)

                                  D’après ce que tu dis, tu annonces aux stagiaires que les valeurs et les méthodes appliquées sur le stage ne sont pas universelles, afin de les ouvrir à la remise en cause, selon leur libre examen, leur esprit critique.

                                  Je le pratique aussi. Mais je me rends toujours compte d’une chose : si ces annonces suscitent des réflexions, elles perturbent aussi le stagiaire, qui a besoin de prendre ses marques pour son rôle d’animateur.

                                  De ce point de vue, toutes les annonces et mises en garde ne font qu’encombrer sa démarche, parce qu’il n’a pas l’expérience nécessaire pour considérer tout ceci avec réalisme.

                                  Voilà pourquoi j’abandonne d’abord ma grille d’évaluation et mes volontés de mise en garde, pour saisir sa tournure d’esprit, en participer par des questions du type : “Pourquoi penses-tu ceci ?” et “Quel est l’objecif de cela ?” si bien que je l’amènes à se comprendre avant de chercher à lui faire comprendre quoique ce soit.

                                  Une fois seulement qu’il a intégré la démarche, je me permets de repenser selon moi-même, selon mes valeurs.

                                  Donc attitude de formateur n’est pas synonyme de militant, même si elle finit par s’en teinter.

                                  Mais largement pas plus que n’importe quelle pub médiatique, que n’importe quelle entreprise ou association…

                                  En fait, comme nous vivons dans une culture individualiste, il est normal que chacun cherche à se montrer tel qu’il pense être, c’est-à-dire en posant ses valeurs, avec plus ou moins de tact selon qu’il est plus ou moins tolérant (note : je ne considère pas l’individualisme négatif… C’est comme tout, selon le point de vue).

                                  L’animation et la formation pâtissent de cette culture, dans la mesure où l’on a des remords à “influencer”, parce qu’aussitôt on s’imagine “militant”, alors que chacun fait simplement les choses selon ce qu’il pense être le plus correspondant avec lui.

                                  Bon. Si mon discours fait de moi un “ami de la théorie”, soit ! Je pense plutôt tenter de traduire le plus précisément possible une réalité.

                                  Sincèrement,
                                  Jérémy.

                                  #221945
                                  Petit-scaraB
                                    @petit-scarab

                                    msieur-j a écrit :
                                    Dans la perspective du militantisme, l’écoute est la mièvre attitude d’une sainteté passée, inadaptée et inapplicable… mais au fond, le Moi militant se sent sourdement menacé : se serait pour lui besser les armes.

                                    Car dans la perspective de l’écoute, le militantisme est une attitude défensive et paranoïaque : en affirmant et, pire, imposant ses valeurs à autrui, le Moi essaie de se convaincre de son bien-fondé… Psychologique, mon cher Watson…

                                    Et pour peu que l’on ait la patience d’écouter, l’autre devient une expérience vivante de laquelle nous nous faisons participants et promoteurs à la fois. Acteurs, en somme.
                                    [/i]

                                    Ami de la théorie, bonjour!
                                    😀
                                    Bah sincérement j’ai pas cette conception de militantisme agressif et borné. C’est pas parce que tu crois en des idées et des valeurs que tu es inapte à écouter les autres ou à réfléchir au positif de leurs valeurs à eux.
                                    Si je prends mon cas (au hasard…) je suis devenue militante justement après moult rencontres et discussions avec d’autres assos et gens de tous points de vue, et au final je me suis rendue compte que j’étais plus en phase avec telle asso, pour les valeurs et aussi pour la manière de les transmettre (c’est aussi important je crois).
                                    Ca veut pas dire qu’aujourd’hui je suis incapable d’écouter les autres ou que j’essaye de formater les stagiaires! Je suis la première à leur conseiller d’aller voir ailleurs pour leur pratique ou leur perf.
                                    Je suis au contraire absolument ravie qu’il existe autant d’organismes différents, parce que c’est bien grâce à cette diversité qu’on continuera à évoluer et à se remettre en question chacun dans nos assos. Et que chacun pourra s’y retrouver et trouver ses propres valeurs. Concrètement, il me paraît évident que mon asso ne peut pas convenir à tout le monde, ça serait démago de dire aux stagiaires que c’est la meilleure et en plus c’est une affaire d’appréciation personnelle.
                                    Mais pour en revenir à ce rôle de formateur, je pense que c’est important de pouvoir expliquer aux stagiaires quelles sont les valeurs de l’asso avec laquelle ils passent leur bafa et pourquoi est-ce qu’on à choisi d’y être formateur, et bien leur faire comprendre que même si c’est une formation habilitée nationale, les méthodes employées pour la mener varient sensiblement d’un organisme à un autre. Et par cette occasion leur faire comprendre qu’ils ont à leur disposition toute sortes de manière de faire et que là-dedans ils pourront certainement trouver celle qui leur convient.
                                    Qu’en pensez vous?

                                    #221973
                                    Efface-le-7-avril-2014-sur-demande
                                      @efface-le-7-avril-2014-sur-demande

                                      Salut à tous !

                                      Il y a une attitude que je m’efforce de pratiquer et de développer… Et cette attitude est l’écoute. Au demeurant, on en a vite fait le tour : il s’agit d’écouter. D’accord. Mais à l’accoutumée, on a vite fait de s’en détourner…

                                      Lorsque je me retrouve en face de quelqu’un qui me parle, je me laisse comprendre son discours selon ma propre grille d’évaluation. Normal.

                                      De là, je lui réponds et il se laisse comprendre mon discours selon sa propre grille d’évaluation. Toujours normal.

                                      Et comme mon interlocuteur et moi sommes tolérants, nous échangeons nos points de vue en vue d’amener l’autre à ce que l’on veut. Au terme de notre échange, l’un et l’autre se seront nourris des paroles proférées, et nous pourrons repartir avec plein d’idées à ruminer, évaluer, jauger et juger pour nous-mêmes, par nous-mêmes.

                                      La situation que je viens de décrire n’est pas une attitude d’écoute, quoiqu’elle ait été tolérante.

                                      Lorsque je me retrouve en face de quelqu’un qui me parle, si j’arrête de “me laisser comprendre” et que je décide de prêter ma mémoire aux mots de mon interlocuteur, ce à quoi j’ai affaire, ce n’est plus à un discours que je poursuis de ma compréhension, mais à des paroles dont je participe parce que je me souviens de tout leur fil.

                                      De là, je peux répondre, non plus dans mon ordre idée, selon ma tournure d’esprit, ma grille d’évaluation et mon propre point de vue… mais selon ce que j’ai su capter de la tournure d’esprit de mon interlocuteur, si bien que mon intervention se fait avec ses mots, selon sa démarche personnelle.

                                      Alors, cette même intervention lui parlera bien autrement : plus suggestivement, et il ne s’encombrera pas à contrer ma propre grille d’évaluation, mais à repenser la sienne.

                                      Mon attitude d’écoute, qui donne de la pertinence à mes paroles aux oreilles de mon interlocuteur, balaie d’un coup les fatigues et frustrations occasionnées par la rencontre de deux “évaluateurs” ou “estimateurs”, qui ne font pas l’effort de participer de la pensée d’autrui.

                                      Il ne s’agit plus de compréhension et de tolérance, mais de participation et d’écoute.

                                      Revenons-en à la formation.

                                      En formation, si je sais écouter le stagiaire, je l’amène à s’interroger lui-même sans heurts, et sans l’encombrer de mes propres valeurs.

                                      Mes valeurs, je ne les lui communique que s’il me les demande, implictement par son attitude générale, ou explicitement par une question.

                                      On rira en pensant que l’écoute dont je parle évoque, ne serait-ce que de loin, le stéréotype “du saint”… et pourtant…

                                      Quant à moi, je préfère parler de patience.
                                      __________

                                      Alors, ce formateur, un militant ? … Pas que le formateur ! … Nous sommes tous des militants ! des militants, voire des combattants, pour nos propres valeurs ! Et cela se fait toujours et partout, avec tous nos interlocuteurs ! … L’humain est militant !

                                      Dans la perspective du militantisme, l’écoute est la mièvre attitude d’une sainteté passée, inadaptée et inapplicable… mais au fond, le Moi militant se sent sourdement menacé : se serait pour lui baisser les armes.

                                      Car dans la perspective de l’écoute, le militantisme est une attitude défensive et paranoïaque : en affirmant et, pire, imposant ses valeurs à autrui, le Moi essaie de se convaincre de son bien-fondé…

                                      Et pour peu que l’on ait la patience d’écouter, l’autre devient une expérience vivante de laquelle nous nous faisons participants et promoteurs à la fois. Acteurs, en somme.

                                      Bien à vous,
                                      Jérémy.

                                      __________

                                      Psst ! écoute ! j’entends battre son coeur !

                                      #221987
                                      Lapin
                                        @lapin-2

                                        J’ecris depuis l’Irlande avec un clavier anglo-saxon : Veuillez excuser l’absence d’accents. 🙂

                                        Bonjour,

                                        vassrohm a écrit :
                                        L’engagement dans l’animation répond normalement à une forme de militantisme. […]

                                        Je me suis engage dans l’animation pour gagner un peu de sous l’ete (mauvais calcul, je m’en suis vite appercu 🙂 ). Je ne me definis pas comme un militant. Que je sois animateur ou formateur, je le fais pour moi : Pour le plaisir, pour l’argent, pour les relations… Et pas du tout pour defendre des valeurs.
                                        Evidement, je suis anime par un ensemble de valeurs, qui influencent inconciament ma pratique. Mais mon objectif, n’est nullement

                                        Anthony45 a écrit :
                                        [..] de les défendres en les transmettant aux gens qui sont d’accord avec celle-ci!. […]

                                        Anthony45, n’est-ce pas toi qui viens voir pour des idees sur la citoyenneté ?
                                        Permetre a chacun de construire ces propres valeurs, en “piochant” ici et la. Ne pas influancer, mais favoriser la critique, la comparaison… Voila quelques idees, il me semble pour aller vers la citoyennete.

                                        #221999
                                        Import
                                          @import

                                          Je dirai juste que je n’ai JAMAIS dit que de transmettre c’est valeurs devai être du sectarisme,et que d’être militantétait d’imposer des valeurs.Loin de là ma pensée première.Je suis d’accord avec ce que tu as dit petit-scarab,et je rejoins ton point de vue! 🙂

                                          #222225
                                          Petit-scaraB
                                            @petit-scarab

                                            Anthony45 a écrit :

                                            Partant de là chacun à ses choix et ses idées,et le principale,n’ai pas de les imposer

                                            Oui oui mais je ne crois pas qu’être militant ça signifie imposer des valeurs aux stagiaires. Pour moi c’est plutôt les mettre en oeuvre concrètement à travers la grille de stage et les contenus abordés.

                                            Anthony45 a écrit :

                                            mais de les défendres en les transmettant aux gens qui sont d’accord avec celle-ci!

                                            Oui mais si tu discutes qu’avec des gens qui sont d’accord avec toi tu transmets rien ou pas grand chose, non? De plus dans le cadre des stages il s’avère justement que ce sont souvent des jeunes qui n’ont pas encore de valeurs et même qui ne savent tout simplement pas ce que c’est qu’une valeur. C’est donc un moyen de leur faire découvrir les valeurs auxquelles on croit et pourquoi on pense qu’elles sont bonnes. Je n’ai pas dit de leur imposer des valeurs en leur faisant croire que ce sont les seules, loin de moi ce genre de conception… le sectarisme c’est pas mon truc!

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