Et oui… Tout acte pédagogique est un acte politique… Faire de l’animation, c’est s’engager dans le vie de la cité et construire des valeurs communes. L’animation, c’est pas qu’enfiler des perles…
conclusion éminemment politique, non ?
:engarde:
Pour abonder dans le sens de shaaa…
La question de nos formations s’inscrit dans le contexte général du travail, de la place laisser aux personnels travaillant dans la relation humaine non marchandisée donc non rentable. L’évolution est double que ce soit pour des ALSH ou les Séjours de vacances.
– Pour les ALSH : le secteur à basculer en moins de 10 ans, de patronnage militant idéologiquement fort (chrétien, laïque, communiste, socialiste, etc…) à un service municipal contrôler directement par la municipalité ou délégué à des associations d’éducation “populaire” politisés (et bras armé des partis politiques). Un filière animation a été créé (sur un travail de lobbying de IFAC et de “l’animation de droite”), filière créé sans cadre de catégorie A et faite très majoritairement de petit métier et de contrats précaires. L’absence de cadre indique-t-il une volonté de ne pas penser dans notre secteur, ou de garder la main par défaut de formation? en tout cas cette filière est la seule dans ce cas… L’idéologie dominante d’avant à disparu mais idéologie actuelle est très présente : service à la population, salaire faible, volonté de contrôle du politique, économie, etc… Bref une vraie pensée libérale politique.
– pour les séjours : le secteur à là-aussi basculer en dix ans, des oeuvres éducatives et hygiénistes vers le loisirs puis le tourisme… Là aussi les idéologies d’avant ont disparu (éducations nouvelles, le grand air comme médicaments, l’activité comme apprentissage, etc…), on parle aujourd’hui de tourisme, de découverte de nouvelles cultures, de mondialisation, mais surtout de coût, de remplissage, d’économie d’échelle, de responsabilité, etc… Là aussi, cela se fait à coup de contrats précaires et mal payé, le tout pour faire vivre un secteur source de revenus pour les collectivités et les entreprises travaillant dans ce cadre… L’exploitation n’est jamais vraiment loin…
Pourquoi cette explication, parce que cela permet de comprendre où en sont nos formations. Former des gens rapidement, petitement pour les rendre efficace de suite et surtout rentable… D’où la mise en place des pédagogies par objectifs (qui cherchent à objectiver l’inobjectivable c’est à dire la relation entre les gens et ses risques)…
Nos métiers recevant peu de formation, il est facile de monter dans la hiérarchie, donc toute personne un peu “gourou” qui souhaite créer “sa secte” peut le faire et très rapidement, nous sommes grosso-modo le seul secteur à permettre ce genre de chose, en raison de la faciliter de passage de ces diplômes. Et le top du top est alors formateur, puis formateur de formateur…
Réformer nos métiers, revaloriser nos métiers, voudrait dire re-pyramider l’ensemble des métiers de la relation humaine : de l’animateur au psychologue en passant par les éduc, AS, etc… Mais nos politiques, élus locaux et homme de pouvoir ne le feront jamais : il garde la main sur un service à la population très peu cher et démuni idéologiquement : c’est tout bénef… Nos formations BAFA/D aujourd’hui sont des toutes petites formations pour des toutes petites gens, avant la classe ouvrière aller travailler chez Renault, dans les mines ou dans la sidérurgie, aujourd’hui les petites gens deviennent : femme de ménage, agent de cantine ou animateurs dans une commune…
Il reste une petite frange de gens, étudiant, militant (pas vraiment eux mais via leurs parents), qui trouvent que nos métiers ont du sens.
Et enfin, les personnes prenant l’animation pour un tremplin vers les métiers de l’enfance : instituteur, éducateur, etc…
De cette analyse sociologique, je tire la conclusion que l’idée de l’émancipation de la personne est absolument nécessaire pour ces formations… Les combats pour “émanciper la classe ouvrière” sont loin d’être clos. Nos formations ne peuvent rester des objets indéfinis permettant la simple adaptation à un lieu de travail. Mais pour cela, la formation indispensable des formateurs doit être faite, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui : pédagogie, formation d’adulte, philo, etc… sont grandement nécessaire. Mais là on rame à contre courant, aujourd’hui formation = adaptation à l’entreprise et au marché.
Shaaa a écrit :
Le tout dans un contexte compliqué avec un statut d’animateur volontaire qui vacille et des “brevetés” (Bafa ou Bafd) qui se retrouvent dans l’animation professionnelle – ce qui influence fortement les attentes des “terrains” sur cette formation.
Oui d’accord avec ça.
Je ne sais pas chez vous, mais dans les stages demandés par des communes ou des assos pour leurs personnels qui travailent dèjà, sans formation au préalable, il y a un manque au niveau des objectifs d’une activité, du renouvellement des activités, .
Par contre ils savent bien mener , une activité en elle même .
“On voudrait qu’ils soient plus professionnels, qu’ils sachent plus de techniques ou d’activités, qu’ils soient directement aptes à gérer un groupe de gamins dès la fin du stage théorique, qu’ils aient ce ‘tain de bon sens, etc.”
En oubliant assez vite qu’ils sont jeunes, qu’ils ont 17-18 ans et que c’est, pour eux, occasionnel avant de continuer leurs études ou entrer dans le monde du travail.
D’accord pour les jeunes stagiaires débutants. moins ceux que j’évoque plus haut.
Je rajouterai qu’un formation théorique ne dure que 8 ou 9 jours.
Tu mélanges tout ça avec des points de vue plus ou moins tranchés et politisés et tu as un beau sujet de 15 pages. 😀
Je dirais même un livre entier.
Tiens, un résumé.
Les critiques sont à plusieurs niveaux :
– les formateurs : quels formations ont-ils ? quelles expériences ou compétences ou connaissances devraient-ils avoir ? Quel engagement politique dans les discours ? Quelles relations avec les stagiaires (et motivations) ?
– la formation : qui on forme et à quoi on forme ? à faire de l’animation “technico-technique” avec la sacro-sainte méthodologie de projet (ou méthode SPARDFFAASZA, désolé si j’écorche :-D) ou à faire de l’animation centrée sur autre chose notamment cette fameuse relation éducative de qualité (qui est pour certains inévaluable, subjective, etc.). Ou les deux. Et toutes les difficultés pour évaluer, valider et porter une appréciation sur cette formation et les stagiaires selon nos priorités. Certains croient dur comme fer à une pédagogie par objectifs rationnelle et objective évaluable et quantifiable (façon anim pro) d’autres, moins.
– le dispositif de formation dans sa dynamique et son alternance qui impose un fonctionnement particulier.
Le tout dans un contexte compliqué avec un statut d’animateur volontaire qui vacille et des “brevetés” (Bafa ou Bafd) qui se retrouvent dans l’animation professionnelle – ce qui influence fortement les attentes des “terrains” sur cette formation.
“On voudrait qu’ils soient plus professionnels, qu’ils sachent plus de techniques ou d’activités, qu’ils soient directement aptes à gérer un groupe de gamins dès la fin du stage théorique, qu’ils aient ce ‘tain de bon sens, etc.”
En oubliant assez vite qu’ils sont jeunes, qu’ils ont 17-18 ans et que c’est, pour eux, occasionnel avant de continuer leurs études ou entrer dans le monde du travail.
Tu mélanges tout ça avec des points de vue plus ou moins tranchés et politisés et tu as un beau sujet de 15 pages. 😀
Bonjour à toutes et à tous.
Solleana, tu critiques fortement les formateurs Bafa. Effectivement, il y’avait déjà eut de nombreuses et parfois virulentes critiques des formateurs sur planetanim (de ta part, mais aussi d’ufvsandra, de vassrohm, de moilapa… et d’autres). Cependant, celles-ci portaient surtout sur la faible expérience des jeunes formateurs (xav45 post #5), leur prétention à être neutres (Libertaire post #6) et leur parachutage dans des équipes sans formation initiale (Cloug post #125).
Je me rappelle notamment :
Vassrohm a écrit ici (nov 2006)
Quand je vois qu’au CEMEA on se retrouve en stage de formation de formateurs avec des gens qui savent à peine ce qu’est la pédagogie nouvelle, ça me fait franchement flipper non seulement pour les satges mais aussi pour pouvoir défendre un point de vue militant et théoriquement solide qui ne se laisse pas déconstruire dès les premiers chocs avec les stagiaires.
Évidemment, il s’agit d’une critique plus précise de celle de la formation Bafa elle-même, comme le font Morbac (post #10) Gerger (post #13), Shaaa (posts #27 et suiv.), moilapa (post #44 et suiv.) par exemple.
Il me semble qu’une grande partie des échanges, qui ressemble au débat formateur = militant? peut se résumer autour de trois opinions :
– ceux pour qui la formation Bafa est politique : les formateurs doivent donc avoir des connaissances approfondies dans les sciences de l’éducation et montrer un solide engagement idéologique (jetty, Libertaire, solleana…) : la formation Bafa devient alors un lieu d’expérimentation, de confrontation, de plaisir… au lieu de cette “autorépression particulièrement forte” (solleana post #48)
– celui pour qui la formation Bafa est technique (xav43, seul contre vents et marées on dirait, malgré que dirlo5962 soit venu ramasser quelques baffes) : les formateurs doivent mener les méthodes adaptées (aux objectifs de l’équipe, au contenu, au groupe, aux contraintes matérielles…) afin de préparer les stagiaires à leurs futures fonctions (définies par l’arrêté du 22 juin 2007) ;
– et enfin ceux qui simplifient, avec humour mais justesse, la participation des formateurs à un jeu de séduction (michmuch et solleana)
Il y’a aussi Matim qui explique que les commentaires des appréciations satisfaisantes ne servent à rien (post #84 et suiv.), et permet la suite :
Je retiens deux posts très intéressants, qui me bousculent (tant mieux).
– solleana (post #1) : j’ai lu le sujet en espérant qu’on reviendrait sur cette critique initiale, structurée et argumentée. Hélas.
– moilapa (post #91) : tu frappes juste (me concernant), c’est violent mais agréable au final (ça c’est maso).
Je me suis vraiment poilé grâce à michmuch (post #43) et surtout le coup de “Mais à l’UFCV auvergne, y’a pas ça… y’a pas de jeunes.. “ (michmuch post 136) et la réponse “là on a une divergence, aux CEMEA le truc qui se fait beaucoup (…) c’est de porter un keffieh aux couleurs de la Palestine” (solleana post #137). Très bien vu. Ca fait du bien après les claques. Je vais faire comme sosvoyages, je me fais des .pdf de la page précédente pour pouvoir les relire si je n’ai pas de connexion web au prochain stage et trouver la combine adaptée !
Ce samedi l ag… Ct pas une jolie et jeune blonde… Elodie?
Ben oui a l ufcv Auvergne on a aussi des jeunes et belle blonde qui en plus sont loin d’ être conne… !!!
Sinon comme dis crevette76 même si ça fait un peu cliche et caricaturale, ce sont effectivements des travers que l on rencontre ou peu rencontre dans la formation… Ceci dit sans nier tout ce que j ai lu je n ai jamais vu de dérives aussi extrême que celles que je lis la…
A l ufcv Auvergne on a pas ces pratiques!!!
Sinon dans les exemples risibles ( si on peut dire), vous avez oubliez celui qui passe le bafa pour pouvoir être formateur pour pouvoir accompagner dans ces stages son copain…
Et ça c était a l ufcv Auvergne…
Sinon effectivement je pense que ce type de motivation existe consciemment ou inconsciemment…
Quoi y’a une boum à la fin des formations bafa ?
Alors là j’aurais bien voulu voir comment le truc est géré, pas eu ce “privilège”… 🙄
Sinon, effectivement c’est de la blague potache les quelques posts au dessus (survolés en diagonale), mais n’empêche qu’ils donnent malgré tout des indices sur (certaines des) motivations qui font devenir formateur – même si tous ne cumulent pas la liste, même si le trait est un peu grossi (quoique pour certains cas…), même si certaines de ces motivations sont plus ou moins conscientes…
Non ?
xav43 a écrit :
Sinon juste pour info ct quand et ct qui?
Pas retenu son nom, c’était ce samedi à l’AG exceptionnelle de l’UFCV à Paris.
Finalement en Auvergne, il y a aussi des femmes qui parlent.
Ah Ben comme quoi!!! Mais je suis pas sur que la généralisation de l anedoctique de dérives exitantes puissent entrer dans le champs du pragmatisme…
Sinon juste pour info ct quand et ct qui?
Quelle est cette formatrice qui a fait honneur a notre belle région ou on a ni la mer, ni plage et surtout des vaches…
D’ ailleurs ce n est pas la première fois que lors d’ une rencontre nationale un membre de l équipe se fasse remarquer par des prises de positions non consensuelle molle… Notemment lors des rencontres de directeur de session…
A l ufcv Auvergne ont a du caractère et en générale on se fait remarquer…
D’ ailleurs si tu étais au centenaire tu as du t en apercevoir…
Enfin ceci dit a l ufcv Auvergne… !!! On organise pas des boums en fin de stage… Et si les stagiaires en font une de toute façon les formateurs y vont pas… Tu sais bien qu a l ufcv le soir les formateurs travaillent et font les appreciations… Tu as rates un épisode…
D’ autre part le St. Nectaire et l aveze ça dépend du lieu de stage parfois c est saucisson de montagne et verveine du velay, ou cantal et coteau d’ auvergne ou bien fromage de chèvre et gnole…
A l ufcv Auvergne on a de la diversité….
Sinon tout ca c est du vécu perso? Mis bout a bout ça fait penser au film “nos jours heureux”…
Ben oui a l ufcv Auvergne ont connait nos classiques!!!
Dans le truc formateur ni jeune ni vieux… La réunion du soir, bon on va faire un bilan entre nous, on va se dire les choses sur ce qui marche et marche pas. A la jeune formatrice : bon toi, c’est pas mal mais t’es trop en retrait, faut que tu fasses des temps en grand groupe. Tu vois moi un jour j’ai dit à mon directeur de stage, laisse-moi faire, t’inquiète je gère grave la réglementation, j’ai fait le temps tout seul avec 40 stagiaires et j’ai assuré à mort, je lui en ai mis plein la vu… Faut que tu fasses pareil, sinon t’arriveras à rien, tu vas dans le mur là, t’es trop en retrait, t’as un manque de crédibilité vis à vis des stagiaires, ils te croient pas, t’es mignone, gentille mais merde bouge-toi, impose toi, ouvre la…” Un fois la jeune formatrice en pleurs, le mi-jeune mi-vieux se propose d’aller la chercher… Il ne reviendra jamais… elle est partie dans sa chambre… et lui aussi !!!
Mais pas à l’UFCV Auvergne, les jeunes formatrices ne pleurent pas, elles sont toutes rompues à la vie rude des montagnes et la bourrée est une danse pas un sport de chambre…
Le mi-jeune mi vieux avec un stagiaire : “tiens j’ai vu sur ta fiche qu’on habitait au même endroit, c’est cool ça on pourra se revoir…” puis la veille de la fin : “bon pour ton éval, c’est moi qui rédige, t’inquiète tu l’as ton BAFA, je vais rédiger une super appréciation. Tu sais je connais des gens en Mairie et avec l’appréciation que je vais mettre, ils vont de prendre… En plus je vais sans doute travailler au centre de loisirs du parc, on pourra travailler ensemble…” et enfin la rose sur l’oreiller, le soir lors de la boom de fin de stage : “ça y est, j’ai fait ton appréciation, je te dit pas mais elle est top… Faut dire que tu es top comme fille… Si tu veux demain on pourra aller boire un coup à coté de chez toi, je te donne mon num : 06….” et coup de grâce : “c’était vraiment super ce stage, heureusement que tu étais là, parce que les autres stagiaires putain ils zétaient lourd, t’es vraiment la meilleure du stage”, en sortant fumer une clope “faut que ça s’arrête comme ça, il me reste un petit pét’ mais chut!!! juste pour nous deux”…
Mais pas à l’UFCV Auvergne, il n’y a que du St Nectaire, du chou farci et de l’Aveze à la boom de fin de stage.
Bien vu Xav43, c’est de l’humour potache mais basée sur des faits réels… pragmatisme…
Effectivement à l’UFCV Auvergne, on a de l’humour et sans doute de la réflexion, puisque j’ai écouté de we à l’AG de l’UFCV un intervention fort sensée et non consensuelle molle d’une formatrice de l’UFCV Auvergne…
Elle a pu venir à Paris comme quoi, à l’UFCV Auvergne il y a des trains…
Même pas matim,
les carnassiers ça rongent jusqu a l os avant d aller manger ailleurs….!!! LOL
a défaut d’ être pédagogique ça a au moins l avantage d’ amuser aussi bien ceux qui écrivent que ceux qui lisent…
Sauf a l ufcv Auvergne…. Ils ont pas d’ humour!!!
Dans le truc de l’ancien y’a aussi:
“oui j’élève mon gosse tout seul, sa mère est partie”
et “moi aussi j’étais comme toi, j’ai jamais aimé le scolaire mais ici on est dans un autre rapport au savoir”,
attention là c’est pour les plus érudits ou pour les BAFD: “ici on est dans la co-construction des savoirs”, “tout le monde a quelque chose d’intéressant à dire” (évidemment depuis le début du stage, on a bien montré que tout le monde était crétin)
Évidemment le: “il faut te lâcher”, “je t’ai vu tout à l’heure sur le temps activités manuelle et c’était vachement bien ce que tu faisais mais faut que tu te lâches vraiment, que tu deviennes leader, tu as les qualités pour”
La clope le soir, c’est mortel, si y’a une bière c’est cadeau, le tout en racontant ses multiples expériences:
“ouais un jour putain je réunis l’ensemble de l’équipe et là je table du poing sur la table, je remets les choses au clair, on s’est fixé un projet péda, merde, j’en suis le garant”
“putain séjour ado en Grèce, le soir je leur propose nuit à la belle étoile sur la plage, excellent, moi j’ai pas fermé l’oeil, je surveillais les gosses, mais quand même vivre ça avec des mômes, c’est wahoo”
” putain (on remarquera la redondance du putain pour montrer le caractère limité du vocabulaire), ouais ça me rappelle cette colo 6/12 avec 120 gosses, où les anims du groupe des petits sont partis en cacahuète et je me suis retrouvé à gérer les 40 mômes tout seul toute l’après midi”
et l’heure commence à tourner sur le stage, les bières aussi et la capacité à reconnaître sa propre chambre nettement moins évidente…
Mais pas à l’UFCV Auvergne, les formateurs dorment pas là bas, ils peaufinent les interventions du lendemain…
C’était intéressant jusque là, et là, en quelques posts ça se lâche enfin, et on a la démonstration de la (seule ) source de plaisir des langues de pute: le dénigrement gratuit.
Petit plaisir solitaire inutile si ce n’est se gausser, inventer, faire les bouffon pour que la cour le regarde. Se rendre encore plus ridicule…si toutefois c’etait encore possible.
On pouffe, on se marre, on se paye la tête d’un forumeur, on se moque du physique des gens : l’éclate totale quoi !
Ça c’est de la pédagogie, ça c’est du lourd.. ça donne une idée du discours que certains pseudo “responsables” peuvent tenir quand ils se lâchent : la pédagogie de la démonstration, y’a pas mieux. Merci.
Je vous laisse continuer votre sketch… je vous ai donné à manger là.
Merde j’avais oublié le monocycle… Exact le keffieh Palestine, c’est Top… On y ajoute les fringues Kanabeach et le look babacool chique est au top…
Pour revenir au plus ancien, le débordement vers des questions perso est aussi bien pratique. Se la jouer psy de comptoir et asséner des trucs lus dans les pages psycho de “Femme actuel”, une vague bouillie de Freud ou amener la stagiaire sur la résiliance, c’est top… On commence par : mais tu veux faire quoi de ta vie? tu as plein de qualité… t’es belle, intelligente… C’est quoi le problème, t’as pas confiance en toi? mais t’as tout pour réussir, ose, sort de toi-même, prouve toi ici en stage que tu es capable d’être quelqu’un de bien, moi j’en suis sur, PROUVE LE TOI, je vais t’aider…
Le tout se fait forcément en entretien le soir, en fumant un clope, à la cool dehors assis dans l’herbe fraiche, une main qui glisse vers la cuisse de la jeune stagiaire et l’affaire est faite…
Mais ça non plus l’UFCV Auvergne ne fait pas, l’herbe est manger par les vaches et miner de bouses…
Ah putain, là on a une divergence, aux CEMEA le truc qui se fait beaucoup (avec évidemment cracher du feu, faire des bolas, y’a aussi le monocycle…) c’est de porter un keffieh aux couleurs de la Palestine, ça c’est top! C’est nettement moins strict sur le style vestimentaire…
Sinon, pour la désolidarisation, ça ça marche à mort… on pourra rajouter aller faire une balade le soir sur la plage avec les stagiaires et leur montrer des jeux pas faits lors du stage pour montrer qu’on assure grave! Rajouter que les gosses venaient au moins d’une banlieue et que cet été on part à l’étranger avec des ados…
Distiller aussi plein de pensées rebelles: fermeté sur les jeux de brimade, on travaille pour le sourire des enfants, être contre les activités de conso,…
Avec ça normalement, ça assure au minimum un groupe de 3 stagiaires pour la boum ou dernière soirée du stage…
Mais pas à l’UFCV Auvergne, y’a pas la mer là bas…
Effectivement pour le jeunes formateurs : le diabolo, le jonglage mais surtout les bolas et cracher du feu avec de l’alcool à brûler… La danse Hip-Hop est aussi gravement tendance… Le look est prioritaire : belle fringue, pas de froc baggi, chaussures en pointe, petite chemise blanche, toujours classe même pour un grand jeu en ajoutant la phrase : “c’est pas parce qu’on fait de l’animation qu’on doit être habillé comme un con”.
Toujours pour le jeune formateur : se désolidariser de l’équipe d’animation, expliquer que les autres sont cons voire méchant et donc jouer le GF “gentil formateur”, expliquer que sur le terrain c’est pas comme ça… Qu’en colo on s’éclate surtout le soir au 5ème, que l’animation c’est travailler en déconnant tout le temps et que “les gosses c’est facile, moi je maitrise”… Son objectif c’est alors se taper une stagiaire BAFA et lui promettre un poste d’animatrice en colo : “je connais un dirlo, il est vachement cool”…
Mais à l’UFCV auvergne, y’a pas ça… y’a pas de jeunes… 🙂
Ah oui putain je l’avais oublié cette solution là!
La piste qui marche quand même super bien ce sont les rendez vous individuels, ça c’est vraiment top, yeux dans les yeux…
Et puis sinon, y’a aussi la solution quand on est jeune formateur, qu’on a fait au moins 15 jours de colos et qu’on se retrouve là, on peut montrer qu’on sait faire du diabolo, des balles de jonglage et courir vite lors des grands jeux, ça ça marche pas mal aussi. Faut travailler un peu l’apparence quand même mais ça se fait bien aussi…
Bon sauf à l’UFCV Auvergne
qu’elles sont en fait géniales… Tout en leur offrant un mouchoir et un coin d’épaule comme un “bon” père de famille… Faire fonctionner l’oedipe, ça marche toujours…
Sinon, il y a créer une relation privilégiée où le formateur travaille individuellement avec une stagiaire, lui fait presque complètement son projet (notamment en fournissant des documents perso), puis la valoriser devant tout le monde en la prenant comme exemple de réussite… la conclusion est tout proche… Sauf en Auvergne mais en tout cas dans les autres régions de l’UFCV ça fonctionne au top…