sur les appreciations et tout le cote ‘scolaire’ qui est plus ou moins volontairement dans ces formations (dans le mauvais sens du terme) je fais en fait le meme constat que moilapa… avec d autres mots et par un autre chemin :
j etais effectivement “verte” en bafd que cette appreciation soit la même pour tous et que la case conseil soit vide.
en mettant de cote le pt ego et ”m*rde ils auraient pu au moins faire l effort de…” (et encore), à une étape où on (continue a) reflechi a ce qu’ on veut faire passer à son équipe d’anim et comment, en se demandant comment peut être + pour eux que pour les momes comment on pourra tenter de les rendre + autonomes et donc les faire réflechir sans rester cloisonné dans ce modèle scolaire…
et ben même en étant à cette étape là jme suis retrouvée quelquepart comme la gamine qui n’aurait pas eu son appreciation qui fait plaisir sur sa copie de francais !
autrement dit : pas si facile de sortir de ces réflexes scolaires même quand on a pigé que d’autres moyens de former/apprendre sont surement plus judicieux…
reste ensuite à savoir (mais xav va se facher c’es tpoli tique) si en tant que formateur ces réflexes scolaires nous arrangent oupas (voir entre autre les caricatures de moilapa)
ET en admettant que ça ne nous arrange pas, comment en si peu de temps avec enplus cette contrainte de(non)validation en findest age on pourrait oter ce reflexe aux stagiaires ?
(+ accessoirement leur parler destrucs imperatifs + leur filer quelques billes ‘techniques’+…)
Je segmente parce qu’il y a bien de choses à démêler dans cette formation BAFA qui n’est pas si simple que ça. Et mon “inquisition” n’a rien à voir avec tes pratiques mais plutôt avec un dispositif qui me semble être “détourner” de plus en plus de sa fonction première. Un brin dommage, mais bon, bref.
Ce que je trouve un brin déjanté, c’est de demander une évaluation sur des fonctions qu’on ne peut pas évaluer vu la non-présence de mômes. Si encore on avait un suivi sur les 3 stages, je veux bien mais là, ça me paraît compliqué.
Et la proposition de ton “usine à gaz” façon BPJEPS, je vois mal qui mettrait ça en place pour un “brevet d’aptitudes qui vise à encadrer occasionnellement des enfants” pour une formation qui ne dépasse pas 1 mois. Quoi évaluer en 8 jours alors que les effets de la formation peuvent être bien plus tard… et qu’on ne maîtrise quasiment rien si ce n’est ce qu’on peut dire. Parce que là façon doit ils reçoivent…, ce qu’ils retiennent, ce qu’ils appliqueront, ce qu’ils oublieront… Va savoir !
Mais pour revenir aux principes du stages et du cursus en bafa1 nous devons évaluer des capacités de façon objective… Quel autre moyens que de mettre en place des objectifs operationnels, des critères et outils d’ évaluations d’ atteintes de ces objectifs operationnels… Je vois pas comment faire autrement… Certes je n évaluerai pas la capacité réelle a gerer un groupe d’ enfants puisque la situation ne s y prête pas ( ça sera du rôle du directeur en stage pratique), je n évaluerai que des aptitudes a faire certaines choses, des savoirs, des savoirs faires et des savoirs être que nous avons détermines comme répondant aux mieux a cette première partie du Bafa… Sur ces objectifs et critères ont peut effectivement débattre car la je ne m aventurerais pas a dire que cela sont les meilleurs, les plus pertinents et qu ils n en manque pas… Au sein de notre équipe la réflexion est toujours d’ actualités…
Et je vous tire mon chapeau pour avoir décliner tant de fonctions et d’objectifs en critères et indicateurs. La pédagogie par objectifs en serait admirative. J’imagine déjà vos grilles d’observations ou vos réunions pour la validation. Vous passez combien de temps ? Vous avez du courage. 🙂
C’est là où il me paraît urgent de revenir à qu’est ce que le BAFA, c’est quoi encadrer 2 ou 3 colos (en moyenne, c’est la durée d’un animateur BAFA) pendant qu’on est jeune (avant boulot-métro-dodo) et c’est quoi qu’on attend d’un jeune-animateur ou animateur-jeune qui va suivre 14 jours de formation.
Et préparer des jeunes à préparer-mener-ranger des activités ou connaître les besoins de l’enfant (qui sont loin d’être une théorie validée – à part les biologiques mais ça…), ça ne me semble pas le plus pertinent. Bref, il y a des choix politiques à faire. Quel animateur vous souhaitez former ?
Pour les jurys, ça m’étonnerait pas qu’avec la mise en place de la plateforme ça va permettre de trier virtuellement des cas qu’on doit débattre. Ceux qui ont 3 stages satisfaisants, pas besoin d’en causer, gagnons du temps. J’espère que ma mauvaise foi se trompera. 😀
Oui, effectivement, on pas bien compris ce que voulais dire de ces “appréciations”. Je ne parlais pas de la façon dont elles sont tournées, de ces phrases sybillines… Je parlais de leur existence. De leur intérêt.
Et quand je dis incensées, c’est bien : elles n’ont pas de sens.
encore une fois, Shaaa dit bien mieux ce que j’aurais pu dire…
je remets en cause l’intérêt de ces “appréciations écrites”, mais aussi un autre des grands Rites des Bafa : le jour où l’on remet sollenellement le résultat de cette semaine !!! on reçoit les stagiaires un à un, chaque “formateur” ayant son lot de stagiaires à qui il doit annoncer la sentence (c’est un vrai kiff ça !!!) (tiens, je te prends Damien – Ah non ! Damien, c’est pour moi !…) Ce qui fait que tous ces jeunes attendent anxieux leur passage, ce tête à tête… élèves bien sages… école encore…
Je suis sûr qu’il y a encore plein de formations où l’on agit ainsi encore, alors qu’il est si simple de faire par exemple comme l’on faisait sur les stages (il y a un petit moment quand même) où je participais : tout le monde est là, et on annonce que c’est OK pour tout le monde. Si des fois certains en doutaient encore.
JetS veut une appréciation : on mettait “stage satisfaisant” à tout le monde et c’est tout (là aussi, t’en as qui font dans la nuance : stage satisfaisant, stage très satisfaisant, là encore une revanche sur le parcours scolaire “peut mieux faire” des formateurs sans doute, et plus probablement ce besoin de “faire comme”, de l’animation socioculturelle qui se sent “moindre” que la “grande soeur” éducation nationale, mais c’est encore un autre débat)
Tout cela inutile ? … En fait pas tout à fait. Parce que si cela existe, c’est bien qu’il y a une raison : au delà du “on a toujours fait comme ça”, une fois encore, c’est tout bêtement une récompense pour les formateurs, un moment de plaisir, de pouvoir absolu (c’est un des moments forts d’ailleurs pour les tarés qui sont là pour des raisons de pouvoirs, de revanche, et autres tarés déjà évoqués : pour ceux venus pour des raisons sexuelles, c’est le moment le plus prometteur, pour ceux qui aiment “retourner l’esprit” de ces “petits jeunes” c’est aussi le moment le plus attendu : celui où ces stagiaires seraient prêt à dire “oui” à n’importe quoi, pourvu qu’on leur dise qu’ils ont “réussi” leur semaine…)
C’est le moment de pouvoir par excellence.
Bon, comme chaque fois, je grossis le trait pour mieux démontrer ce que je veux dire… donc juste : tout cela n’a aucun sens (du point de vue de l’animation, j’entends, du point de vue de ces futurs stagiaires que l’on entretien un peu plus dans un état d’enfance, dans un état d’élèves , tout en prétendant les amener à une “autonmie”, tout en prétendant que ce futurs animateurs à leur tour les capacités à penser “autonome vis à vis des mômes…)
Foutaises…
Pour revenir sur quelques points:
– je ne sais pas si les pratiques sont partout pareils mais chez nous le jury Bafa lis les appréciations… D ou l importance de celle ci( malheureusement la limite du nombre de caractère limite cela…)… A l aide de celles ci le jury peut se faite une idée des capacités, des compétences, de l évolution du candidat tout au long du cursus et doit guider la décision du jury notemment en cas de non satisfaisant a l un des deux derniers stage en tenant compte aussi du rapport… Contrairement a ce qu on pense 3 sessions satisfaisantes ne veut pas tjrs dire obtention du diplôme ( mêle si c est majoritairement le cas), le candidat peut être ajourne, convoque par une sous comission en entretien avant décision, se voir demander de refaire un stage ( pratique le plus souvent pour éviter les frais…)…
– sinon pour répondre a shaa ( qui prend l habitude de segmenter les propos et de les interpréter… LOL)
– le principe de formation qui date de 73 dis tu je n y suis pour rien mais pour l instant c est comme ça meme si on aborde le sujet en jury Bafa ( qui ne se réunie pas que pour délibérer sur les candidats), rien ne semble vouloir changer… Du moins pour l instant…
-si on pouvait changer les choses… Peut être plus envisager une formation plus longue dans le temps, moins segmenter qu elle n est aujourd’hui avec plus d’ alternance entre pratique, théorie, mise en situation avec des enfants, analyse de la pratique… Avec un système de tutorat surcl ensemble de la formation pour permettre une continuité dans l action et un mode de certification plus indépendant… Par des experts indépendants ou des membres du jury… Un peu sous la forme de ce qui se fait sur le bpjeps… ( idées lancées comme ca comme début d une réflexion a prolonger…)
– effectivement g fait une confusion de terme entre compétences que j avais mis entre guillemet et aptitude qui est mieux cibles…
– quand au reste de ton propos… Pas tout compris…
Mais pour revenir aux principes du stages et du cursus en bafa1 nous devons évaluer des capacités de façon objective… Quel autre moyens que de mettre en place des objectifs operationnels, des critères et outils d’ évaluations d’ atteintes de ces objectifs operationnels… Je vois pas comment faire autrement… Certes je n évaluerai pas la capacité réelle a gerer un groupe d’ enfants puisque la situation ne s y prête pas ( ça sera du rôle du directeur en stage pratique), je n évaluerai que des aptitudes a faire certaines choses, des savoirs, des savoirs faires et des savoirs être que nous avons détermines comme répondant aux mieux a cette première partie du Bafa… Sur ces objectifs et critères ont peut effectivement débattre car la je ne m aventurerais pas a dire que cela sont les meilleurs, les plus pertinents et qu ils n en manque pas… Au sein de notre équipe la réflexion est toujours d’ actualités…
Certes pour certaines équipes de formateur le dilemme entre être formateur et certificateur existe… Le fait de se dire si je valide pas c est que j ai mal forme… Mais quand dans l action on a fait en sorte de tout mettre en place pour permettre au stagiaire d’ acquerir les savoirs, savoirs faire et savoir être ( tous ou en partie selon l objectifs) lui permettant d’ atteindre les objectifs alors faudra se faire une raison et se dire que ke stagiaire n a pas répondu au critère de validation…
dirlo5962 a écrit :
Quant à un stage satisfaisant, je te mets deux exemples : “N’hésite pas à prendre la parole pour exprimer tes propositions” – “Poursuis avec ce souci de fédérer pour mettre en place des animations de qualité”
Vraiment ? Alors quand j’ironisais avec mon “doit maintenir son effort” j’étais pas loin hein …
Qu’est ce qu’un apprenant animateur avec 6 jours de théorie dans les pattes va pouvoir faire de ça..?
Ca me conforte dans l’idée que c’est inutile.
Mais c’est peut être parce que je ne vois pas le lien -surement évident- entre “fédérer” et “faire de l’animation de qualité”.
**
Les appréciations doivent être personnalisée et expliciter les motivations de la decision…
– d’ autre part une équipe de formateur ne juge pas il évalue… Il évalue de façons objectives selon des critères objectifs l atteinte ou non des objectifs opérationnels détermines…
C’est quoi évaluer si ce n’est porter un jugement sur des capacités et non une personne ? Et on juge bien des valeurs… : é-valuer ! Quelle est la valeur de ces capacités… et si on estime ou non qu’elles répondent aux attendus.
Mais quels sont les attendus ? Arf… un grand vide passe entre mes deux oreilles. Nous avons juste des critères de validation.
En même temps, ça évite (presque) d’être juge et partie. “Je suis certificateur et formateur… Je certifie ceux que je forme… Si je non valide, j’ai mal formé ?” Aha ! Position délicate à tenir. 😀
– la formation est construite de telle façon que la première étape est une session théorique puis ensuite un stage pratique et de nouveau une session théorique servant a approfondir les fonctions d’ animateurs a travers un thème et a revenir de façon analytique sur le stage pratique…
Pourquoi ce choix d’une telle alternance qui date de 1973 ? Théoriquement, ça ne tient pas la route.
C est l ensemble de ces étapes qui fait la formation… Et ensuite a la lecture des appréciations le jury donne ou pas le diplôme reconnaissant ainsi les “compétences”
Alors pourquoi on demande de valider chaque étape pour atteindre des fonctions dont même des anims “pros” ne sont pas capables ?
Et la deuxième, on parle de compétences ou d’aptitudes ? Petit Robert ne peut pas laisser passer ça. 😀
ainsi est faites la formation… Nul n est tenu a l impossible donc sur le bafa formation générale on ne peut évaluer la competence réelle de l animateur sur un groupe mais l atteintes ou non des objectifs…
Mais des objectifs au regard de quoi !? Pour devenir animateur, est-il réellement utile de savoir s’il a répondu aux critères de validations du stage théorique vu qu’on ne le saura que sur le terrain… Dilemme.
Mais cela ne revient pas z mettre en cause les formateurs mais le principe même de ls formation…
Voila de quelque chose de nouveau, enfin ! 😀
Bon, si on avait les moyens, on ferait quoi ?
(Sur les appréciations, je reviendrais plus tard…)
Pour non satisfaisant, bien sûr, un rapport complet et à transmettre.
Quant à un stage satisfaisant, je te mets deux exemples : “N’hésite pas à prendre la parole pour exprimer tes propositions” – “Poursuis avec ce souci de fédérer pour mettre en place des animations de qualité”
dirlo5962 a écrit :
Nous devons justifier le stage satisfaisant par des constats puis donner un ou plusieurs conseils pour la suite.
Certes… mais tu ne réponds pas à ma question : ça sert à quoi ? puisque comme tu le dis :
“Quand nous notons satisfaisant, cela signifie déjà que le stagiaire a répondu à l’ensemble attendu des critères pour la DDCS.”
Autant je comprends une justification d’un refus de validation, autant une appréciation d’une réussite, je vois pas…
Aussi, peux tu nous donner 1 ou 2 exemple de tes dernières appréciations afin que je me rende compte de ce que cela peut apporter aux apprenants stp ?
**
Les appréciations sont obligatoires. Nous devons justifier le stage satisfaisant par des constats puis donner un ou plusieurs conseils pour la suite.
Oui, beurk les réflexes scolaires.
“Capacités d’animation” ne veut rien dire bien sûr, il faut préciser mais le problème, cela a été évoqué, sur la plateforme (référence michmuch), nous sommes limités à un nombre maxi de caractères, donc nous mettons des exemples précis.
Quand nous notons satisfaisant, cela signifie déjà que le stagiaire a répondu à l’ensemble attendu des critères pour la DDCS.
Je peux te certifier que les jurys (pour ma région) lisent les appréciations.
Quand je dis nous c’est l’équipe de formateurs (du stage).
Une question bête peut être, mais qui me titille :
Quel est l’intérêt d’une telle “appréciation” ridicule sur une validation de stages de plusieurs jours ..?
Ça sert à qui ?
Faut pas me faire croire que la DDCS lit ces appréciations …et si toutefois ils les lisent, quel poids cela t il ? puisque si j’ai validé le stage ben .. c’est validé , point !
Quant à l’apprenant, il a eu son bilan avec les formateurs et c’est pas cette phrase inutile qui va lui changer son analyse …
A moins qu’il n’y ait des réflexes scolaires du type bulletin scolaire …mouais.
“Malgré un début de stage difficile, Casimir a su développer ses capacités d’animation et a pu nous montrer son sens de l’analyse. Doit maintenir son effort” ..bla bla bla
**
Bonsoir,
Moilapa, tu n’as (me semble t il) pas compris certains de mes propos, je ne généralise pas du tout. Je suis aussi formateur. Je vois bien et l’ai dit qu’il y avait des échanges, relis mon avant dernier post et des propositions judicieuses (dont tu nous as fait part). Non je ne suis pas une caricature. Je répète, je veux bien débattre sur les idées et ne pas me faire insulter c’est tout.
Dans les stages, (BAFA et parfois BAFD), déjà je n’envisage pas de les faire si je ne pratique pas (je dirige toujours et je suis enseignant sportif bénévole, dans mes moments perdus, lol). Je vais dans le sens xxyyzz, pas de grille pré établie La 1ère journée est préparée pour accueillir les stagiaires car elle va donner le “la” et on (l’équipe, je dis bien équipe, de formateurs) n’a pas à la rater. Après, le planning se construit en fonction de leurs attentes, des minimas requis par les textes et l’organisme de formation. On y rajoute aussi notre sauce. Et oui c’est une Politique (avec un grand P, pas d’amalgame avec les conséquences de la digestion de fayots, ok facile…).
J’estime que nous devons faire une prestation (un engagement, des actions, les mots que vous voulez) de qualité car nous allons confier la vie d’enfants à des personnes. Ces stagiaires que je nomme adulte de suite car ils vont avoir de grandes responsabilités en stage pratique.
L’équipe essaie au maximum d’informer les stagiaires avant le 1er jour, par un courrier convivial (1 page maxi), sur les objectifs, les moyens, les critères d’évaluation, qu’ils réfléchissent sur leurs attentes pour nous les donner, de commencer à analyser, bref d’essayer (je me répète) qu’ils viennent avec un minimum de préparation. C’est pas parfait mais c’est déjà ça.
J’ai un pied dans l’éducation nationale (j’ai la chance de bosser dans l’enseignement adapté) et je ne veux pas reproduire ce qu’ils connaissent déjà : une transmission de connaissances uniquement. Bref, on teste, on informe, on joue, on se fait plaisir, on analyse, on travaille, on s’aide, on s’entraide, etc.
Si un accueil de loisirs se trouve à proximité, très intéressant (avec toutes les précautions possibles, les enfants ne sont pas des cobayes) j’essaie dans le mesure du possible que les stagiaires puissent être confrontés à la réalité.
Un des objectifs principaux est que 100% stagiaires obtiennent la qualification d’anima stagiaire (c’est ambitieux mais j’aime). Je ne suis pas laxiste pour autant. Si les critères ne sont pas atteints malgré, les aides, les conseils donnés, les accompagnements, bon c’est tout, c’est raté mais pour nous aussi. Notre courrier de présentation et de préparation de stage n’a pas été bien compris, on doit encore l’améliorer.
Le CRAPJEP organise des formations, j’essaie d’y aller. La confrontation avec d’autres formateurs et d’autres organismes, les interventions de spécialistes comme des pédopsychiatre, est nécessaire. Parfois, j’ai pris des “claques”. Pour anecdote, j’ai revu ma façon de mettre en place une charte de vie avec les stagiaires.
Ce que je viens d’écrire n’est ni la panacée, ni complet, c’est mon petit apport. J’accepte volontiers la critique, j’ai peut être dit des bêtises et suis prêt à en débattre.
Depuis un moment, je lis beaucoup de choses très instructives, je vous en remercie (je ne suis pas ironique).
Cdt,
Ajout par rapport aux appréciations : c’est vrai qu’il y a un souci avec le nombre de caractères maxi à mettre sur le site internet de la DDCS. Mais de là à mettre des commentaires types, je hurle !!! Si on a un suivi régulier du stagiaire, normalement, les appréciations sont individualisées au maximum.
Bien heureux que le DDCS aie tapé du poing sur la table.
michmuch a écrit :
crevette76 a écrit :
au bafd ma “promo” d un des stages theoriques (le second je crois) a eu le meme “commentaire” phrase type joliment typographie (tampon ou imprimante, seul le nom du candidat changeait) dans la case evaluation… et la case conseil etait vide pour tous
j etais verte…
est ce totalement anecdotique ? pas sure…Non loin de là et la plateforme en ligne va sans doute augmenter ce type de pratique… Certaine fédération étude des documents “copiable” avec des appréciation type pour qu’elles soient “collable” en ligne.
non malheureusement ce n est pas anectotique et est contraire aux règles… L appréciation doit être personnalise et expliciter la motivation de la décision…
J ai même vu mieux… Deux collègues formateurs ayant décides de changer de région pour leur bafd, sans se présenter comme formateur pour ne pas influencer… Ont eu la surprise de se retrouver devant leurs feuillets et le formateur/directeur leur dictant la phrase type a écrire comme appréciation( ma foi pourquoi s emmerder a écrire soit même…!)… Je vous raconte pas la réaction des collègues et le scandal qu ils ont fait…
En tout cas pour les fedes qui réfléchissent a des phrases types pour faire un copier coller ils ont intérêt d’ en avoir un paquet en stock pour personnalise les appréciations…
Ce qui semble plus anectotique en espérant que cela face boule de neige au niveau des pratiques…( Ben oui je vais encore parler de l Auvergne), c est le coup de poing sur la table de la drjs ( et des jurys) il y a quelques années devant cet état de fait… Et c est appréciations copier/coller qui ne veulent rien dire et/ou ces appréciations types validant une session satisfaisante suivi de conseils qui remettaient en cause le bien fondes de ces mentions satisfaisantes… ( manière pour l équipe de botter en touche et de ne pas prendre la decision de mettre non satisfaisant)… Coup de poing sur la table, remise en place des organismes les sommants d’ assumer leurs responsabilités avec menace de retrait d’ habilitation ou d’ invalidation des stages si ces pratiques non conformes continuaient… Résultat évident constates lors des jurys suivant sur les efforts faits par les organismes ( et pour flatter mon ego… Des compliments sur les appréciations de mon organismes par les membres du jury… Allez ça fait du bien…! LOL)…
Maintenant souhaitons que cette pratique se généralise… Et que l anecdotique soit a l avenir ce que vous avez pointer du doigt a juste titre…
crevette76 a écrit :
au bafd ma “promo” d un des stages theoriques (le second je crois) a eu le meme “commentaire” phrase type joliment typographie (tampon ou imprimante, seul le nom du candidat changeait) dans la case evaluation… et la case conseil etait vide pour tous
j etais verte…
est ce totalement anecdotique ? pas sure…
Non loin de là et la plateforme en ligne va sans doute augmenter ce type de pratique… Certaine fédération étude des documents “copiable” avec des appréciation type pour qu’elles soient “collable” en ligne.
au bafd ma “promo” d un des stages theoriques (le second je crois) a eu le meme “commentaire” phrase type joliment typographie (tampon ou imprimante, seul le nom du candidat changeait) dans la case evaluation… et la case conseil etait vide pour tous
j etais verte…
est ce totalement anecdotique ? pas sure…
“Ce qui rend les “appréciations” (façon éducation nationale, trop souvent) incensées (Sans parler de qui est en situation de juger de ce que vont devenir ces “stagiaires animateurs”, quelles sont encore une fois les capacités de ces “formateurs”)
C’est une situation incensée qui semble logique dans cette “logique Bafa” : prétendre dire qui va pouvoir et qui ne va pouvoir se retrouver en situation de travailleur dans une profession sans avoir aucunement vu cette personne en situation de travail. (on parle bien de travail, de profession… quoi qu’en dise là aussi cette bible à connerie “animation sociocul””
– c est quoi des appréciations styles éducations nationale ? Incensee en quoi?… Les choses ont évolues sur les directives des jury qui en avait un peu marre de lire toujours la même chose: a atteind les objectifs fixes en début de session, ou bien a répondu aux critères de validations ou autre formule passe partout ne voulant rien dire… Les appréciations doivent être personnalisée et expliciter les motivations de la decision…
– d’ autre part une équipe de formateur ne juge pas il évalue… Il évalue de façons objectives selon des critères objectifs l atteinte ou non des objectifs opérationnels détermines…
– la formation est construite de telle façon que la première étape est une session théorique puis ensuite un stage pratique et de nouveau une session théorique servant a approfondir les fonctions d’ animateurs a travers un thème et a revenir de façon analytique sur le stage pratique…
C est l ensemble de ces étapes qui fait la formation… Et ensuite a la lecture des appréciations le jury donne ou pas le diplôme reconnaissant ainsi les “compétences”
ainsi est faites la formation… Nul n est tenu a l impossible donc sur le bafa formation générale on ne peut évaluer la competence réelle de l animateur sur un groupe mais l atteintes ou non des objectifs…
Mais cela ne revient pas z mettre en cause les formateurs mais le principe même de ls formation…
Effectivement peut être faudrait il inclure des situations avec des enfants en bafa1 pour pouvoir évaluer sur d’ autre critère… Mais la c est un combat a mener sur un autre terrain que le notre… C est l échelon supérieure… Bien pas bien, comme dit xxyyzz on peut ouvrir le débat… Mais ce n est plus le même…
Dirlo5962 :
Xav43, pour répondre à une partie de ton interrogation (…plus de formateurs pour enrichir le débat des pratiques…), ni peur et ni acquiescement de de la médiocrité, je ne préfère pas converser car malheureusement certains sont plus prompts aux propos méchants envers la personne qu’à débattre (comme toi) sur les idées.
C’est finallement la critique la plus acerbe, la plus profonde sur ces “formateurs”.
Voilà donc ce que serait ces “formateurs” : des gens qui craignent “les propos méchants” !
Ainsi les “formateurs” ne viendraient pas ici parce qu’ils auraient peur des “méchants”… Qu’ils craindraient d’échanger avec de simple animateurs Bafa sur cet “état de formation” .
Bon, sur le coup, je vais défendre ces “formateurs Bafa”, pour ceux qui lirait ce post et ne connaitraient pas forcément ce “milieu” : Ce “dirlo” est une caricature, il y a aussi des gens capables de penser, d’échanger parmi ces formateurs.
Capable d’aller défendre des idées, par exemple sur un média “jeune” comme internet, un forum d’animateur sociocul.
Ne tirons pas de généralité ici.
Sinon sur le fond :
Enfin, question à 10 000, la capacité à agir en stage que vous évaluez présuppose-t-elle de la capacité à agir avec un groupe de pitchouns ? Si oui, à quelles conditions ?
Evidemment aucunement.
Ce qui rend les “appréciations” (façon éducation nationale, trop souvent) incensées (Sans parler de qui est en situation de juger de ce que vont devenir ces “stagiaires animateurs”, quelles sont encore une fois les capacités de ces “formateurs”)
C’est une situation incensée qui semble logique dans cette “logique Bafa” : prétendre dire qui va pouvoir et qui ne va pouvoir se retrouver en situation de travailleur dans une profession sans avoir aucunement vu cette personne en situation de travail. (on parle bien de travail, de profession… quoi qu’en dise là aussi cette bible à connerie “animation sociocul”
Il me semble que Houssaye a pensé ce problème et a essayé d’y porter des réponses… quelqu’un aurait-il lu et pourrait nous en dire quelque chose ?
Shaaa a écrit :
Enfin, question à 10 000, la capacité à agir en stage que vous évaluez présuppose-t-elle de la capacité à agir avec un groupe de pitchouns ? Si oui, à quelles conditions ?
Ané Shaaa
C’est effectivement une question à 10 000 € peut être même plus :hammer: :content:
Si nous nous fions à la grille d’évaluation et aux recommandations de nos chers inspecteurs, il faut évaluer le stage lui même et que le stage. Mais cela c’est vite dit.
Dans la réalité, nous nous posons souvent des questions genre : que vas t-il donner avec des enfants ? Ne seras t-il pas un “poids” pour le directeur ou les autres anims. Cela dépends du directeiur qui va diriger son séjour. 3Je le voisassez bien avec des 9 10 ans mais surtout pas avec des ados ou des maternellles. J’en passe
A ces questions ou remarques il est très dificile de répondre. Une formation BAFA ne dure que 8 jours. La formation est forcément plus large que profonde. (C’est encore plus vrai en formation BAFD).
Franchement ,dans le passé j’ai vu des changements importants entre la formation générale et le stage pratique. Et dans les 2 sens.
Alors prudence sur les présuppositions du stagiaire sur le terrain avec les enfants.
Mais le débat est largement ouvert. Si shaaa est d’accord on pourrait ouvrir un sujet la dessus.
Michmuch à écrit
Enfin, la formation de fonctionne que si le formé est volontaire pour être former… Nos stagiaires BAFA/D sont-ils toujours volontaire?
C’est une très bonne question, comme l’on dit lorsqu’il est difficile de répondre. :hammer:
Il est certain que les motivations des stagiaires sont multiples et variés. D’où l’une des difficultés dres formateurs.
Entre le stagiaire qui s’inscrit, motivés car il a eu une bonne expérience en tant que colon ( il y en a beucoup), celui qui e entendu parler eyt que cela interesse, celui que la mairie ou l’agence d’insertion envoie, car il faut faire quelque chose pour lui, il y a des différences importantes.
Je n’ai bien sur, pas de recettes miracles, mais je pense qu’il faut essayer de varier les formes de travail, sans tomber dans l’excés, faire ensemble des le début un règlement intérieur en précisant ce qui est possible et ce qui ne l’ai pas, en précisant, pourquoi cela n’est pas possible. Afficher la couleur sur les objectifs de l’encadrement. Demander aux stagiaires leurs motivations.
Il y a quelques années l’ADI envoyait régulièrement des personnes dans le cadre de l’insertion . Le fameux I du RMI. Chaque fois il fallait spécifier le pourquoi et le comment d’un stage BAFA. Cela n’ a pas toujours été facile. Bien sur nous aurions pu refuser les stagaires, mais la c’est d’autres problèmes.
Il y a environ 6 ans j’ai eu un stagiaire, qui semblait un peu bizzarre: souvent énervé, réagissant au quart de tour, réactions “surprenantes” etc. Apres discussion avec lui , il nous a déclaré que c’est son psychiatre qui l’avait envoyé en stage BAFA, car elle pensait que cela lui ferait du bien. 😕 La dit psychiatre, contactée, a déclaré, qu’elle avait elle même un bon souvenir de son stage BAFA et pensait effectivement que cela devrait avoir un effet positif sur son patient. :tresfache:
J’ai d’autres exemples de ce genre.
Voila mes avis sur ce point.
Avé à tous les intervenants
Comme je crisque d’être assez long je vais fractionner en plusieurs messages.
Sur le planning des stages figés ou pas figés.
J’ai toujours été pour ne pas faire de planning avant le stage.
Voila un extrait de certains projets péda de stage que j’ai dirigé.
Si les contenus des stages BAFD tels qu’ils sont définis dans la réglementation restent bien la référence indispensable du projet de formation
Si la nécessité d’un cadre de référence écrit, décliné sous forme d’objectifs ne fait pas l’ombre d’un doute
Il ne peut être question d’élaborer un programme journalier complet avant le stage, qui, aussi rassurant qu’il soit, aurait pour conséquence de figer ou de faire entrer dans un moule préconçu, le contenu de la formation.
Cette grille de programme ne laissant que peu de place à l’émergence des interactions formatives et ne répondrait pas à la dynamique évoquée ci dessus.
Les formateurs ont programmé la première journée.
La grille des premiers jours de stage sera élaborée avec les stagiaires en fonction des 3 composantes évoquées plus haut.
La grille sera ensuite complétée vers le milieu du stage suivant les mêmes modalités. .
Suite à cela j’avais droit à chaque inspection de remarques de la part de Madame L’inspectrice de la DDJS. C’était même noté dans le rapport. Les planning au départ n’empêche pas de le modifier ensuite.
Au dernier stage , l’équipe a envoyer un planning complet, en précisant qu’il était prévisionnel, pui nous avons fait comme avant. Aucune remarque à ce sujet. L’inspecteur DDRJS devait partir à la retraite peu de temps apres le stage. Y a ‘t-il eu cause à effet ?
:content:
Pour le reste au sujet des inspections ou visites DD ou DRJS, toujours quelques petites remarques: locaux trop petits, pas assez de moments théoriques ( je vous assure c’est vrai), l’un des formateurs en retrait dans le moment où l’inpecteurs était présents etc.
De plus le contenu et assez large pour quel’on puisse l’interpréter, alors…
Allez voila pour ce point ci.
Bonjour,
Xav43, j’avais bien compris ton humour et surtout ce mini électro choc (nécessaire, oui, oui, j’acquiesce) pour faire réagir. Je comprends aussi, que parfois, avec la passion, on peut s’emporter (ça m’arrive aussi) mais je te confirme que toi, tu n’as jamais attaqué la personne mais les actions, les savoir-faire (j’arrive jamais à placer les s) et là d’accord pour débattre.
Dimanche, je pars au ski avec un groupe d’élève, si j’ai un peu de temps, je donnerai mon avis sur certains points, car beaucoup de choses ont été abordées et je ne voudrai pas faire de redite. Tu m’as incité (grâce au respect qui se dégage de tes paroles) à dialoguer.
Cdt,