Shaaa a écrit :
xav43 a écrit :
Quand a ton discours sur les stages qui sont toujours les mêmes avec les mêmes grilles en ayant déplaces le temps chants du lundi au jeudi… LOL grande méconnaissance sur ce qui se pratique dans certains organismes ou est mis en place par certaines équipes…
– en déléguant aux organismes habilites le soins de mettre en place des formations bafd/Bafa, le ministère a détermine un referenciel sur les objectifs minimums a atteindre… Les organismes peuvent faire plus mais pas moins… Après tout se joue sur les méthodes utilisées pour atteindre les objectifs, sur les critères d’ évaluations etc…C’est trop facile d’afficher une réalité différente sans l’expliciter. En quoi elles sont différentes ? Qu’est ce qu’ils font en termes de contenus et d’organisation des stages ? Tu les compares à quelles “anciennes” pratiques ?
Ensuite, je suis curieux de voir tes objectifs minimums à atteindre pour valider son stage ou son BAFA/D. 😀
les objectifs minimuns: ce ne sont pas les miens mais ceux déclines par le ministere dans le décret de reformes du Bafa/Bafd…
Quand je parles de pratiques différentes:
– c est change le modèle de formation et la relation formateurs/stagiaires… Bases sur la notion appreneur/ apprenant
– c est utiliser des méthodes actives permettant de s appuyer sur les compétences, le vécu… Etc des stagiaires…
C est partir de mise en situation pratique ( mise en place par les stagiaires ou les formateurs) et faire l analyse du vécu pour enrichir la réflexion…
C est adapter la formation et mettre en place des modules ou chacun va la ou il le désir, quand il le désire afin de tendre vers une individualisation de la formation…
C est mettre en place des moments d’ auto formation de chacun a titre individuel ou de formation entre stagiaire…
C est sortir de ce shema ou le formateur est transmetteur d’ un savoir et ou le stagiaire est un récepteur passif…
C est amener par des temps de débat, les stagiaires a réfléchir a son rôle, a la place de l enfant etc….
C est faire en sorte que le stagiaire se construise par la réflexion, par l analyse et par sa propre pratique…
C est lui permettre d’ être acteur de sa formation…
Dans les stages que j encadre, il y a une grande place a la pédagogie active… Plus de temps chants ou jeux animes par les formateurs, plus de temps purement descendants mais un aller retour entre mise en situation, pratique et réflexion… Et synthèse….
le soucis n est pas de nier la dimension politique mais de la concevoir dans un sens large et pas restrictif comme tes posts le laisse a penser… Et surtout d’ offrir aux stagiaires une vision large des choses pour lui permettre de construire sa réflexion… Et ne pas s arrêter a cette notion politique restreinte et partisane que tes posts laisse apparaitre… ( réduire la notion politique a une simple lutte contre le modèle capitalisme c est réducteur et partisan….)
Parce qu’il existe bien entendu une politique non partisane, une politique apolitique en quelque sorte, je demande à voir. J’aimerai par ailleurs que tu retrouves une trace d’un message où j’ai affirmé faire la promotion de tel ou tel parti… J’en rigole d’avance! Par contre intégrer nos positionnements politiques globaux dans la formation, ça oui! On peut refuser le capitalisme sans demander aux stagiaires de voter pour le NPA. On peut être libéral sans appeler à voter pour le PS.
Nous devons montrer aux éducateurs, aux parents et à tous les amis de l’école, la nécessité de lutter socialement et politiquement aux côtés des travailleurs pour que l’enseignement laïc puisse remplir son éminente fonction éducatrice. Dans cet esprit, chacun de nos adhérents agira conformément à ses préférences idéologiques, philosophiques et politiques pour que les exigences de l’éducation s’intègrent dans le vaste effort des hommes à la recherche du bonheur, de la culture et de la paix.
Tu as raison, c’est tout à fait ce que tu défends, la lutte sociale et politique, ça se ressent fortement dans tes messages, la preuve tu demandes d’être objectif ce qui est complètement l’inverse de ce qui est écrit ici!
Interpréter les propos des gens par ta propre définition du mot employé… Et quand on te donne la définition du mot pour expliquer le sens des propos tenus, tu fais de l ironie… Les mots ont un sens… Je t explique le sens du mot dans ma phrase et tu nie cette définition…. C est ma phrase, mes mots donc rien ne t autorise a en changer le sens pour en faire ce que tu veux….
La définition que tu donnes est fausse, c’est assez simple à démontrer. Voici un texte qui t’aidera à clarifier tout cela et qui t’évitera de citer wikipedia!
http://jacques.ardoino.perso.sfr.fr/pdf/autorisation_2.pdf
belle vision…!!! Et en allant plus loin reproduisons le même principe sur les acm… Ça c est une perle…!
J’assume assez bien ne t’inquiètes pas pour moi. Il y a des choses qu’on fait qui sortent parfois de la légalité, je n’en fais pas l’apologie, cela se fait c’est tout.
Méconnaissance de la réalité, et du principe d’ habilitation des organismes, de declarations des stages et des contrôles… Mais bon!!!
C’est clair, les inspecteurs sont très présents sur les stages BAFA et BAFD et s’y exercent un contrôle strict. Les équipes ont quand même une liberté de choix possible mais qu’ils exercent très peu voire pas du tout!
xav43 a écrit :
Quand a ton discours sur les stages qui sont toujours les mêmes avec les mêmes grilles en ayant déplaces le temps chants du lundi au jeudi… LOL grande méconnaissance sur ce qui se pratique dans certains organismes ou est mis en place par certaines équipes…
– en déléguant aux organismes habilites le soins de mettre en place des formations bafd/Bafa, le ministère a détermine un referenciel sur les objectifs minimums a atteindre… Les organismes peuvent faire plus mais pas moins… Après tout se joue sur les méthodes utilisées pour atteindre les objectifs, sur les critères d’ évaluations etc…
C’est trop facile d’afficher une réalité différente sans l’expliciter. En quoi elles sont différentes ? Qu’est ce qu’ils font en termes de contenus et d’organisation des stages ? Tu les compares à quelles “anciennes” pratiques ?
Ensuite, je suis curieux de voir tes objectifs minimums à atteindre pour valider son stage ou son BAFA/D. 😀
Solleana,
tu peux te fâcher si tu veux… LOL
le soucis n est pas de nier la dimension politique mais de la concevoir dans un sens large et pas restrictif comme tes posts le laisse a penser…
Et surtout d’ offrir aux stagiaires une vision large des choses pour lui permettre de construire sa réflexion… Et ne pas s arrêter a cette notion politique restreinte et partisane que tes posts laisse apparaitre… ( réduire la notion politique a une simple lutte contre le modèle capitalisme c est réducteur et partisan….)
d’ ailleurs le lien que tu mets va dans le sens de mes propos…
Mais apparement tu ne lis que ce que tu veux…
L animation ne se base pas que sur un seul modèle éducatif ou politique… Notre devoirs en tant sur formateur n est pas d’ orienter les stagiaires sur notre pensée, notre point de vue mais d’ ouvrir son champs de connaissance pour permettre sa propre réflexion…
Mais bon, tu parles de mes perles… Interpréter les propos des gens par ta propre définition du mot employé… Et quand on te donne la définition du mot pour expliquer le sens des propos tenus, tu fais de l ironie… Les mots ont un sens… Je t explique le sens du mot dans ma phrase et tu nie cette définition…. C est ma phrase, mes mots donc rien ne t autorise a en changer le sens pour en faire ce que tu veux….
Comme rien ne t autorise a préjuger de ma façon d’ agir et de pratiquer comme tu le fais…
Quand a ton discours sur les stages qui sont toujours les mêmes avec les mêmes grilles en ayant déplaces le temps chants du lundi au jeudi… LOL grande méconnaissance sur ce qui se pratique dans certains organismes ou est mis en place par certaines équipes…
Comme dirait un autre forumeur, une attitude d’ enquête serait plus pertinente…. Que ces perles que tu nous écrit sur le sujet…
Inciter les gens a sortir du cadre légal sous prétexte qu il y a peu de contrôle pour faire autre chose des formations:
– belle vision…!!! Et en allant plus loin reproduisons le même principe sur les acm… Ça c est une perle…!
– peu de contrôle…? Oups une autre perle… Méconnaissance de la réalité, et du principe d’ habilitation des organismes, de declarations des stages et des contrôles… Mais bon!!!
– en déléguant aux organismes habilites le soins de mettre en place des formations bafd/Bafa, le ministère a détermine un referenciel sur les objectifs minimums a atteindre… Les organismes peuvent faire plus mais pas moins… Après tout se joue sur les méthodes utilisées pour atteindre les objectifs, sur les critères d’ évaluations etc…
moilapa a écrit :
Sinon, j’ai rêvé, où j’ai lu dernièrement sur le sujet des formations une intervention intéressante de Muchmuch ?.. je ne retrouve plus…
Merde, je me retrouve plus non plus… J’aurais écrit un truc bien !!
Si nécessaire, je peux essayer de l’écrire cette intervention intéressante 🙂
a on n est pas d’ accord car tu met un sens restrictif au mot politique… Réduire la pédagogie freinet a la notion d’ anticapitalisme ( vrai dans le contexte de naissance de cette pédagogie) c est la dénature…
Je vais finir par me fâcher, tu ne comprends strictement rien, c’est fou! Il n’y a pas de réduction de Freinet à l’anticapitalisme mais une indissociabilité, ce n’est pas identique mais concomitant. Vraiment si tu pouvais arrêter de te ridiculiser en défendant la pédagogie Freient simplement du point de vue des techniques cela serait assez agréable!
Pour info vas faire un tour sur le site de l’ICEM
http://www.icem-pedagogie-freinet.org/node/2935
Quel est le caractère restrictif que j’accorde au politique? Parce que le supposé caractère large de ta vision du politique te permet surtout de ne pas te positionner vis à vis de la réalité politique et notamment d’un point de vue fondamental de la rupture ou non avec le modèle capitaliste…
En fait le caractère supposé large que tu accordes politique consiste à pouvoir ne pas parler de politique, raisonner sur des entités abstraites du genre: citoyen, acteur, participation et je te dis que toutes ces vides dont de la pure sophistique et que si l’on veut réellement les appliquer cela demande de critiquer le monde tel qu’il est!
Agent désigne toute personne ou phénomène qui a une action déterminante
Encore une perle! Ce n’est absolument pas la définition de l’agent à part peut-être celle de Wikipédia mais si Wikipédia est ce qui te tient de pensée, on ne va pas aller loin.
Quand on connait la capacité d’ expression et de persuasion de certains formateurs, le charisme , et cette relation formateur/ forme… Il est facile de faire en sorte que le stagiaire intègre notre point de vue comme étant la vérité…
Oui quand on explique pas d’où l’on parle, quand on analyse pas dans des conseils de stage les positionnements et les implications de chacun, et ça je suis absolument sûr que tu ne le fais pas!
l’on peut très bien arriver à 17 ans sans avoir quoi que ce soit comme idées sur l’animation, l’enfance, et être un excellentissime producteur, de jeu, de plaisir, de rencontres…
Tout à fait, il y une espèce de connaissance intuitive de la réalité mais du coup l’animateur devient un peu éclairé quand il est capable de relier ce qu’il fait à des théories et concepts et que du coup il est capable de lutter contre les tendances à l’abrutissement de sa pratique et de sa pensée!
Si ces stages faisaient des techniciens de ces animateurs, cela serait déjà pas mal. Cela serait même beaucoup. Mais un Bafa ne répond ni du point de vue de la réflexion ni de celui de la capacité à faire, un Bafa ne répond à rien.
C’est bien effectivement le problème… au moins avec un savoir faire technique on peut proposer des choses, susciter des envies et des désirs chez des gosses, ce qui n’est déjà pas rien…
Mais en y regardant de plus prêt, quand on lit ce qu’à été cette formation, au delà des “passages obligés JetS”, on se rend compte que l’on retrouve les mêmes stages où que l’on regarde. Que cette soit disant prise en compte du stagiaire n’est pas une réalité, pour la simple et bonne raison qu’une telle pratique n’est pas accessible à ces “formateurs”. Et que l’on retrouve à l’identique la situation des colos où l’on a prétendu prendre en compte les demandes des enfants pour réaliser des plannings d’animation.
On retrouve les mêmes stages avec les mêmes grilles sauf qu’on a mis le temps de chant le jeudi midi au lieu du lundi! On prétend apprendre au respect du rythme des gosses en commençant par ne pas respecter celui des stagiaires, on prétend faire naître des envies chez les gosses en commençant par brimer celle des adultes qui vont les encadrer, on prétend élever à la réflexion en interdisant quasiment toute prise sur la formation et sur les temps… Et surtout on s’en réfère aux fameuses instructions JS, au cadre réglementaire alors que les formations BAFA sont quand même des lieux d’une grande liberté et où le contrôle est très peu présent et l’on pourrait aisément sortir des obligations légales pour faire différent, mieux mais l’autorépression est particulièrement forte et surtout l’imagination absente.
Effectivement, ce n’est pas ce que j’avais compris.
alors on est oh ! combien d’accord ! J’en avais même zappé cette idée première du bafa de découpage théorie-pratique !!!
D’accord aussi avec cette idée, même si pas exprimée tout à fait comme ça, que la formation ne devrait pas exister avant la rencontre entre le stagiaire (l’équipe d’animateurs) et le ou les formateurs. Que la formation née de la rencontre.
Une des idées qui circulent dans les Bafa, c’est qu’il faut “construire la grille de stage” au fur et à mesure avec les stagiaires. Ce qui est déjà une “pas mal idée”.
Mais en y regardant de plus prêt, quand on lit ce qu’à été cette formation, au delà des “passages obligés JetS”, on se rend compte que l’on retrouve les mêmes stages où que l’on regarde.
Que cette soit disant prise en compte du stagiaire n’est pas une réalité, pour la simple et bonne raison qu’une telle pratique n’est pas accessible à ces “formateurs”.
Et que l’on retrouve à l’identique la situation des colos où l’on a prétendu prendre en compte les demandes des enfants pour réaliser des plannings d’animation.
(j’ai déjà expliqué le phénomène, ses raisons de mon point de vue, en long et en large sur le forum)
Sinon, j’ai rêvé, où j’ai lu dernièrement sur le sujet des formations une intervention intéressante de Muchmuch ?.. je ne retrouve plus…
Mais bon… Quand au reste des propos c est tjrs le même discours… Un discours qui ne reflettent qu une réalité… Pas la réalité…
Raaah ! Mais elle n’existe pas LA réalité ! Nous nous basons forcément sur nos expériences qui forgent notre réalité (et nos représentations de celle-ci). Et c’est là tout l’intérêt que je vois aux recherches qui ne peuvent étudier qu’une partie d’une réalité dont il contrôle les paramètres, c’est d’en tirer des principes organisateurs qui sont transposables quelle que soit la réalité dans le nord ou le sud, chez les francas comme à l’ufcv.
Et tout l’intérêt de confronter ces réalités, en plus de tenter de les comprendre, c’est peut être se former en prenant du recul sur sa réalité.
Ça ne veut pas dire qu’il faut accepter toutes les “réalités” mais qu’on peut tenter de comprendre d’où parle l’autre et qu’il a peut-être ses raisons d’en parler comme ça. En voila une bonne résolution. 😀
Pour reprendre mes propos, moilapa. Je me suis certainement mal exprimé ou trop rapidement. Quand je parlais du cadre des formations, je parlais de l’alternance qu’elles mettent en place. En l’état, le BAFA fait alterner théorie-pratique-théorie ce qui n’aide pas à un retour réflexif sur ses pratiques vu qu’ils manquent de vécu, comme tu dis. De même pour beaucoup de formations pros qui sont considérées comme des formations initiales ne laissant très peu voire aucune place à l’analyse de pratiques des stagiaires.
Et si on changeait la dynamique des formations et leurs alternances, je suis sûr qu’on pourrait former des animateurs “conscientisés”.
Mais bon, ça demande d’autres moyens. La formation continu(é)e, ça nécessite plus de formateurs en mesure de suivre les stagiaires sur leur lieu de formation c’est-à-dire leur structure d’animation, en mesure de réagir et d’ajuster leurs apports en fonction des expériences de leurs stagiaires et sûrement d’éclater le grand groupe en formation en petits groupe différenciés.
Or combien de formations se sont construites selon le beau référentiel-métier et ont planifiées tous les contenus sur l’année avant même de connaître les stagiaires ? (et leurs réalités, xav :-D)
Moilapa,
“Solleana, je suis bluffé par ta patience… Et je te remercie au passage d’avoir pris le temps à l’époque de m’avoir répondu, aussi con puis-je avoir été, et avoir participé à l’animateur que je suis.
Mais sérieux : quel intérêt à répondre à ces £%$ù ???”
le même intérêt qu elle a eu a te répondre a l époque ou tu étais si con( c toi qui le dit) et qui t a permis d’ évoluer…
Chose que tu as du mal a reproduire… Du moins sur la forme… Pour permettre aux jeunes cons qui viennent ici qui ne demandent qu a s améliorer…
Mais bon… Quand au reste des propos c est tjrs le même discours… Un discours qui ne reflettent qu une réalité… Pas la réalité…
Mais quand on en est a ce stade d’ auto suffisance, d’ aigritude, de mépris de celui qui pense différement … C est quasiment pathologique a ce stade…
Salut
Vous ne m’en voudrez pas de n’avoir lu que les posts des personnes qui m’intéressent.
Solleana, je suis bluffé par ta patience… Et je te remercie au passage d’avoir pris le temps à l’époque de m’avoir répondu, aussi con puis-je avoir été, et avoir participé à l’animateur que je suis.
Mais sérieux : quel intérêt à répondre à ces £%$ù ???
S’agissant des Bafa, ils n’ont aucun intérêt mais peu importe… Par contre, il est nécessaire, auprès des animateurs, de déconstruire au plus vite, une fois sur le terrain, tout ce qu’ils ont pu y entendre.
C’est là que notre travail de formation commence.
Sinon :
Je ne suis pas d’accord avec toi, Shaaa (ce qui est plutôt rare) Cette confrontation à une réflexion sur le métier arrive trop tôt (si l’on met de côté le problème de qui sont ces formateurs !!!) . Il faut d’abord avoir vécu ce métier, cette confrontation à un public, avoir vécu des situations d’animations quelques années, avant cela. Alors certes quelques notions peuvent arriver rapidement, selon les personnes, mais une réelle réflexion sur le métier d’animateur n’a pas de sens à ce stade. Bien des questionnements soulevés “arrivent trop tôt”.
Et moi je ne vois aucun mal à ce que l’on apprenne déjà à ces jeunes de faire en sorte que les enfants s’amusent, et que eux prennent du plaisir dans cette situation.
Ce “premier stade” n’existe même pas… Sur quoi tu veux construire quoi que ce soit ? A partir de quoi veux-tu construire une réflexion ??? Sur l’enfant ? Sur sa place dans la société ? Sur la place de la vacance ? Du loisir et de l’évolution du loisirs ces 40 dernières années ? Sur cette imbécilité qui consiste à séparer les enfants par tranche d’âge ? Sur la prise en compte de l’entre-enfants et la nécessité de disparaître en tant que pédagogue ???? Cela n’a aucun sens.
Et effectivement, ce que l’on voit sur le terrain n’a effectivement aucun sens.
Si ces stages faisaient des techniciens de ces animateurs, cela serait déjà pas mal. Cela serait même beaucoup.
Mais un Bafa ne répond ni du point de vue de la réflexion ni de celui de la capacité à faire, un Bafa ne répond à rien.
Un “formateur” Bafa n’a pas plus à apporter du point de vue de la réflexion que de celui de la “pratique”. Mais encore une fois peu importe.
D’autre part, la réflexion sur la formation d’animateur comme “praticien réflexif”, ou ayant des “pratiques intelligentes” ou possédant une “intelligence stratégique”, est déjà vieille et applicable. Sauf que… bizarrement, elle demande plus de moyens.
C’est pas le bon tempo. Pas le bon moment. Ce qui serait pas mal, c’est de faire débouler des gamins sur ces stages, au moins pour montrer toute l’ignorence de ces “formateurs”. Permettre de donner à ces stagiaires ce recul nécessaire sur ces “formateurs”.
– Et prendre le risque de faire de ces enfants des cobayes ?
– C’est déjà ce qu’ils sont. En long, en large et en travers dans toute l’animation socioculturelle.
Alors oui d’accord on ne peut scinder deux aspects aussi liés du métier… sauf que l’on peut très bien arriver à 17 ans sans avoir quoi que ce soit comme idées sur l’animation, l’enfance, et être un excellentissime producteur, de jeu, de plaisir, de rencontres…
Ces nids à cinglés (si vous avez l’occasion d’aller dans un rassemblement de formateurs Bafa-Bafd, allez-y !!! C’est Hallucinant) n’ont pas de raison d’être autre que le financement des fédé, évidemment.
Si ces fédé réapprenaient l’histoire de l’éducation populaire, reprenaient en main leur histoire, elles auraient alors le courage chacune de mettre en place leur propre formation-maison, selon une ligne politique qu’il faudrait reconstruire, refaire la place aux militants, et non à des idiots juste bon à répéter ce qu’on leur a amoureusement expliqué dans ce qui ressemble bougrement à des sectes sur de nombreux points de vue.
Mais des gens qui réfléchissent au pourquoi de leurs actions, qui sont capables de donner du sens, d’être cohérent… ce n’est juste plus l’animation sociocul.
Il n’y a pas de retour en arrière possible. Cette médiocrité est indissociable de cette animation. C’est bêtise est trop profonde. C’est une marque de fabrique aujourd’hui. C’est l’animation sociocul.
Si on enlève la bêtise, il n’y a plus rien.
Et ça, ça serait pas mal.
Sinon, les terrains vagues, les lieux en friches… ils existent. Partout. A la campagne comme en ville. A partir du moment où les enfants peuvent échapper aux adultes.
Solleana,
si tu prend le temps de lire le post, je ne me dit pas d’ accord sur le positionnement politique… La on n est pas d’ accord car tu met un sens restrictif au mot politique… Réduire la pédagogie freinet a la notion d’ anticapitalisme ( vrai dans le contexte de naissance de cette pédagogie) c est la dénature… Freinet lui même l a ouvert eu delà de l engagement politique et religieux… Faire de l animation et de la formation un lieu de developpement d’ engagement politique politicienne c est dénature ce su est l animation et la formation est en faire un terrain de propagande de notre engagement… Et c est un peu ce que je ressent quand je lis tes propos… Mais peut être que je me trompe…
Faire de la pédagogie ce n est pas ça…
Par contre la ou je disais être d’ accord avec toi c est sur cette complémentarité théorie/ pratique…. Sur les autres points que tu abordes au sujet de la formation que tu traites dans les propos que j ai repris en disant que gt d’ accord… Et qui ne parlaient plus de cette notion politique…
“La liberté c’est vrai n’a rien à voir avec une connaissance théorique sérieuse et une application pratique marquée. Tout ce que tu présentes c’est un référentiel habituel sans aucune imagination! Pour apprendre l’autorité ne faut il pas que les gens qu’ils ont en face d’eux aient cette autorité liée à la capacité d’être auteur ce qu’ils ne sont jamais parce qu’inconséquents au niveau de la pensée et de leur pratique. Comprendre l’autorité n’est ce pas pour les formateurs accepter de s’en désaisir?”
ou ” La réflexion sur l’enfant ne passe t elle pas par la connaissance théorique? Réfléchir sur ses pratiques c’est pas se mettre à penser? Et donc avoir en face de soi des gens qui pensent, est-ce que ça ne peut pas être un avantage plutôt que d’avoir des demeurés au pire ou bien des pensées molles et objectives au mieux. On pense en s’opposant, en comparant, en jugeant… SI on considère que les stagiaires ne sont pas abrutis ou peuvent ne pas le devenir totalement, alors on parie qu’ils seront capables de se positionner face à un discours qui dit d’où il vient, sur quoi il s’appuie, dans quelle perspective il s’ancre. Ces jeunes stagiaires que tu prends pour des doux naifs ou des imbéciles sont aussi ceux qui votent ou presque, font des AG dans leur bahut, leur fac, font l’amour, … bref ils font des choix dans tout un tas de domaine alors pourquoi ne seraient ils pas capables de faire des choix dans leur perspective d’animation!
Ou bien encore:”Pour que les animateurs puissent se dépatouiller de ce qu’ils vont vivre sur le terrain, il ne me semble pas idiot qu’ils soient en mensure d’analyser, de penser, de réfléchir à ce qu’ils vivent avec des outils théoriques qui comme toute théorie servent à résumer la réalité, la condenser pour la comprendre en partie. Quelle réaction face à la violence des gosses? Quelle réaction face à l’attachement des gosses? Quel positionnement face à l’ennui? Quel statut face à la parole des enfants? Tout cela ne s’invente pas et ne s’improvise pas sauf à revenir à l’idée qu’il y a des gens “faits” pour l’animation, des mecs ou des nanas ayant du charisme et qu’il n’y aurait finalement rien à apprendre.”
sur ces points la je te rejoins et c est en ça que la formation ( peut être pas partout…) A évoluer…
Mais agir pour permettre une réflexion, l analyse, et faire que le stagiaire puisse choisir et penser par lui meme c est savoir certes donner son positionnement mais surtout de faire preuve de pluralisme dans nos discours… Notre positionnement ne peut être que présente que comme étant un point de vue, notre point de vue… Et ouvrir le discours sur d’ autre positionnement existant… C est aussi savoir être l avocat du diable quand il le faut pour pousser la réflexion aussi loin qu on le peut…
Quand on connait la capacité d’ expression et de persuasion de certains formateurs, le charisme , et cette relation formateur/ forme… Il est facile de faire en sorte que le stagiaire intègre notre point de vue comme étant la vérité…
Et quand j emploie le mot agent je ne le place pas comme un simple exécuteur mais bien comme un acteur…
Agent désigne toute personne ou phénomène qui a une action déterminante
Dire son étiquette politique pour expliquer son positionnement, ça n’est pas forcément enfoncer dans le crane de son interlocuteur que la VERITE ultime est là et que donc il DOIT lui aussi adhérer à tout sans même discuter… Par contre faire l’inverse (“enseigner” puisque c’est un peu ce que prétendent faire certains formateurs) sans donner d’éléments d’explication, n’est-ce pas vouloir “bourrer le crane” de l’interlocuteur et fermer la discussion ? Puisque de toutes façons on ne lui donne pas matière à -tenter de- comprendre et puis d’adhérer pour tout, partie ou au contraire de s’opposer…
C’est exactement ce que je me tue à dire depuis le début!
Je ne répondrai à aucune réponse méchante et/ ou provocatrice. Ce terrain là, je le laisse.
Merci, je crois vraiment que tu n’aurais pas réussi à y exceller de toute façon!
Là, désolé mais je ne peux pas laisser faire et tiens à alerter la dangerosité de cette attitude.
Si au lieu de cela tu alertais les pouvoirs publics sur la crétinisation rampante de l’animation, tu serais sûrement plus utile…
Sinon a part ça… Dans tout ce que tu répond je suis en partie d’ accord… C est ce que reflète mes différents posts traitants des formations Bafa que je dirige… Je n ai jamais dit le contraire de ce que tu dis… Et n ai jamais affirmer que tous les organismes travaillent dans ce sens…
Non, je suis désolé mais nous ne sommes absolument pas d’accord!
Depuis le début, je défends le positionnement politique des formations et des formateurs et tu défends l’objectivité et la neutralité!
On t’explique que les pédagogies sont indissociablement liées au politique et tu nous explique l’inverse, qu’il faut prendre les techniques, les utiliser au mieux sans les relier au politique qu’elles entraînent. Que les choses soient claire par exemple sur la pédagogie Freinet, celle-ci est indissociable d’une lutte anitcapitaliste et ce n’est qu’en la dénaturant qu’on peut la lier au réformisme politique ou à l’UFCV!
Donc il ne s’agit pas de picorer à droite à gauche des petits bouts de techniques et de méthodes mais d’adopter un point de vue total et cohérent!
Et repartir sur les bases des objectifs de la formation Bafa permettrait de remettre le débat dans le bon sens…
Le sens du débat ce n’est pas les objectifs de la formation, c’est l’incompétence des formateurs et la misère intellectuelle dans laquelle ils baignent. Pourquoi ne ressentent ils pas le besoin de lire? Pourquoi pensent ils que le terrain est la seule réponse? Comprennent ils que ce qu’ils font aujourd’hui sur le terrain est lié à des travaux, des idées, des pensées qu’ils ignorent et que tout cela ne s’est pas fait magiquement. Par contre en idolâtrant le terrain, on ne produit plus rien d’intelligent. C’est l’articulation théorie-pratique qui est pertinente!
Pour que les animateurs puissent se dépatouiller de ce qu’ils vont vivre sur le terrain, il ne me semble pas idiot qu’ils soient en mensure d’analyser, de penser, de réfléchir à ce qu’ils vivent avec des outils théoriques qui comme toute théorie servent à résumer la réalité, la condenser pour la comprendre en partie. Quelle réaction face à la violence des gosses? Quelle réaction face à l’attachement des gosses? Quel positionnement face à l’ennui? Quel statut face à la parole des enfants? Tout cela ne s’invente pas et ne s’improvise pas sauf à revenir à l’idée qu’il y a des gens “faits” pour l’animation, des mecs ou des nanas ayant du charisme et qu’il n’y aurait finalement rien à apprendre.
motiver et former les stagiaires à devenir des agents efficaces au service de l’épanouissement des personnes dans la Collectivité
Pour ma part, je ne cherche pas à former des agents autrement dit des exécuteurs mais des gens en capacité de penser et de raisonner autrement dit des auteurs!
Pour le passage sur le respect des convictions de chacun, je suis là aussi contre! Non pas contre le respect mais contre le fait de ne pas vouloir bousculer! La laïcité est déjà pour certains une violence faîte à leur convictions, doit-on l’abandonner? La démocratie ne se construit elle pas sur des débats, des oppositions, des luttes? L’enjeu n’est il pas non pas de se baser sur un tout petit minimum commun pour vivre ensemble pour éviter de choquer tout le monde ce qui pousse évidemment aux multiples replis identitaires, religieux, politiques mais plutôt se baser sur un maximum commun qui repose sur une connaissance éclairée et émancipée de tous les déterminismes et chapelles religieuses, politiques…
XXYYZZ a écrit :
Avé à tousIl me semble clair que lorsque un formateur BAFD, fait prendre conscience aux stagiaires, qu’ils peuvent négocier ou m^me contester les choix de l’oeuvre (mairie ou autres) ou interprêter le PE, c’est un choix Politique.
Lorsque ces formateurs présentent des grands courants pédagogiques ou des pratiques de menées ou de choix d’activités, il est difficile , de ne pas prendre position.
Mais comme l’a dit quelqu’un, il n’ a pas à imposer ses propres choix. D’autant plus que cela est assez relatif . A son époque, Alcuin était considéré comme un novateur . Je sais je remonte tres loin.
Lorsque sur le forum, certains déclarent tenter de ne pas faire fermer un centre, protestent contre la baisse des crédits de l’INJEPS ou incite les autres à signer une pétition pour la défense de l’école de la République, c’est aussi de la Politique.
Prétendre que les enfants puissent proposer des choses, ne pas être oligé de participer aux activités est aussi un choix Politique. J’en passe et des meilleures.
Tout cela est, à mon humble avis, positif.
C’est de la Politique avec un grand P.Par contre il n’est pas question qu’un formateur, un dirlo ou un anim fasse de la politique partisane : dire qu’il faut voter ou ne pas voter pour un tel, Prétendre que tel parti politique est super bon ou le dernier des dernier.
A mon sens cela est de la politique avec un petit p.
A éviter
Voila mon avis, apres à chacun de voir.
Allez bye.
tu résumes bien ce que je voulais dire…
Je rajouterai que s engager dans des choix pédagogiques selon ses convictions c est politique ( au sens large), mais cela doit s accompagner de l information que d’ autre choix existe, d’ autre fonctionnement existe et que notre point de vue n est pas le seul, que d’ autre fonctionnement existe… Et apporter les éléments de réflexion nécessaire pour que chacun puisse faire ses propres choix…
solleana a écrit :
Xav 43La formation Bafa/bafd n est pas la pour transfairer a de jeunes stagiaires sa vision de l animation a travers des discours politiques mais de les préparer au mieux a realiserleurs fonctions… ( dans le respect des textes entre autre…), a les emmener a une réflexion sur l enfant, sa place, ses besoins… Sur la place de l adulte… , a les amener a réfléchir sur les pratiques…
Quand tu parles respect des textes tu parles de la Bible? Oups pardon… La réflexion sur l’enfant ne passe t elle pas par la connaissance théorique? Réfléchir sur ses pratiques c’est pas se mettre à penser? Et donc avoir en face de soi des gens qui pensent, est-ce que ça ne peut pas être un avantage plutôt que d’avoir des demeurés au pire ou bien des pensées molles et objectives au mieux. On pense en s’opposant, en comparant, en jugeant… SI on considère que les stagiaires ne sont pas abrutis ou peuvent ne pas le devenir totalement, alors on parie qu’ils seront capables de se positionner face à un discours qui dit d’où il vient, sur quoi il s’appuie, dans quelle perspective il s’ancre. Ces jeunes stagiaires que tu prends pour des doux naifs ou des imbéciles sont aussi ceux qui votent ou presque, font des AG dans leur bahut, leur fac, font l’amour, … bref ils font des choix dans tout un tas de domaine alors pourquoi ne seraient ils pas capables de faire des choix dans leur perspective d’animation!
A leurs apporter des notions en terme d’ autorité, de sanction, de liberté et les amener a réfléchir sur la pratique, a leurs apporter des savoirs sur la réglementation, sur la connaissance de l enfant, du milieu institutionnel… Etc… Leurs apporter des savoirs faire… Etc… Les amener a réfléchir sur leurs rôles, sur comment gerer un groupe dans les différents moment, a gerer la vie quotidienne, a préparer, mettre en place, animer, conclure une activité et évaluer son action… Etc…. Le but n est pas d’ emmener les animateurs a être des clones de leurs formateurs…
La liberté c’est vrai n’a rien à voir avec une connaissance théorique sérieuse et une application pratique marquée. Tout ce que tu présentes c’est un référentiel habituel sans aucune imagination! Pour apprendre l’autorité ne faut il pas que les gens qu’ils ont en face d’eux aient cette autorité liée à la capacité d’être auteur ce qu’ils ne sont jamais parce qu’inconséquents au niveau de la pensée et de leur pratique. Comprendre l’autorité n’est ce pas pour les formateurs accepter de s’en désaisir?
Le but n’est pas de faire des clones et pourtant tous les stagiaires que nous accueillons se ressemblent, veulent faire une fiche d’animation, veulent évaluer leur action et veulent que l’enfant passe de bonnes vacances, ils n’ont rien d’autre à dire que cela… Alors qui clone qui?
la Bible: c est la réglementation et les textes légiférant la formation Bafa et son contenu…
Sinon a part ça… Dans tout ce que tu répond je suis en partie d’ accord… C est ce que reflète mes différents posts traitants des formations Bafa que je dirige… Je n ai jamais dit le contraire de ce que tu dis… Et n ai jamais affirmer que tous les organismes travaillent dans ce sens…
Avé à tous
Il me semble clair que lorsque un formateur BAFD, fait prendre conscience aux stagiaires, qu’ils peuvent négocier ou m^me contester les choix de l’oeuvre (mairie ou autres) ou interprêter le PE, c’est un choix Politique.
Lorsque ces formateurs présentent des grands courants pédagogiques ou des pratiques de menées ou de choix d’activités, il est difficile , de ne pas prendre position.
Mais comme l’a dit quelqu’un, il n’ a pas à imposer ses propres choix. D’autant plus que cela est assez relatif . A son époque, Alcuin était considéré comme un novateur . Je sais je remonte tres loin.
Lorsque sur le forum, certains déclarent tenter de ne pas faire fermer un centre, protestent contre la baisse des crédits de l’INJEPS ou incite les autres à signer une pétition pour la défense de l’école de la République, c’est aussi de la Politique.
Prétendre que les enfants puissent proposer des choses, ne pas être oligé de participer aux activités est aussi un choix Politique. J’en passe et des meilleures.
Tout cela est, à mon humble avis, positif.
C’est de la Politique avec un grand P.
Par contre il n’est pas question qu’un formateur, un dirlo ou un anim fasse de la politique partisane : dire qu’il faut voter ou ne pas voter pour un tel, Prétendre que tel parti politique est super bon ou le dernier des dernier.
A mon sens cela est de la politique avec un petit p.
A éviter
Voila mon avis, apres à chacun de voir.
Allez bye.
Morbac a écrit :
Xav amusant que tu utilises un doc de l’IFAC pour faire passer ta position…
Connais tu les origines de l’IFAC?
g retire exprès les mentions a l ifac!
Je trouve que outre l historique de cet organismes les objectifs des formations Bafa/bafd sont assez bien construit… ( sans préjuger de leur pratique réelle)…
Se reconnaitre dans ce genre de propos ne veut pas dire que l on se reconnait dans l engagement politique de ce dernier… Quand il y a du bon a prendre et de quoi enrichir la réflexion alors pourquoi pas…!
Et repartir sur les bases des objectifs de la formation Bafa permettrait de remettre le débat dans le bon sens…
Car mettre comme titre: Formateurs dans l’animation et l’incompétence instituée sur la base de la notion engagement politique, reconnaissance du bien fonde de certaines pédagogie ou philosophie sans nécessairement en garder l essence politique ( au sens restreint …)… Et ne pas tenir compte des différents posts parlant des pratiques en formation… Et revenir a ce que doit reelement apporter ces formations… C est un peu court….
Bonsoir,
Débat très intéressant mais je tiens à montrer mon désaccord voire ma frayeur quant à certains propos de solleana.
Parler d’un formateur d’un organisme et en faire une généralité envers cet organisme et tous ses formateurs me fait extrêmement peur (voir son premier texte).
Répondre à des personnes du style “tu parles de la Bible…” c’est utiliser l’ironie méchante envers une personne et ne pas utiliser des contre arguments.
Tacler encore la personne en utilisant “T’es le champion des phrases à la con…” dénote, une fois de plus l’attaque de la personne et au lieu d’utiliser des idées.
Je m’arrêterai là, ces quelques exemples suffisent.
Là, désolé mais je ne peux pas laisser faire et tiens à alerter la dangerosité de cette attitude.
D’accord pour confronter des idées, d’accord d’entendre des arguments différents mais NON à cette cascade de méchanceté glissée dans un florilège d’écrits.
Je suis très déçu par cette personne qui a oublié ce que voulait dire le mot respect.
Si c’était simplement de l’ironie dans les propos, ce n’est vraiment pas intelligent.
Dommage, car il était vraiment intéressant de confronter les points de vue mais là le débat a quelque chose de sinistre.
Ce ne sont par les organismes qui forment les Hommes, ce sont les Hommes qui forment les organismes…
Je ne répondrai à aucune réponse méchante et/ ou provocatrice. Ce terrain là, je le laisse.
Dire son étiquette politique pour expliquer son positionnement, ça n’est pas forcément enfoncer dans le crane de son interlocuteur que la VERITE ultime est là et que donc il DOIT lui aussi adhérer à tout sans même discuter…
Par contre faire l’inverse (“enseigner” puisque c’est un peu ce que prétendent faire certains formateurs) sans donner d’éléments d’explication, n’est-ce pas vouloir “bourrer le crane” de l’interlocuteur et fermer la discussion ?
Puisque de toutes façons on ne lui donne pas matière à -tenter de- comprendre et puis d’adhérer pour tout, partie ou au contraire de s’opposer…
Je sais pas, mais j’ai l’impression que la deuxième solution se résume un peu à prendre “l’apprenant” pour un idiot… ou un entonnoir…
(alors peut-être effectivement que c’est la politique de certains organismes de formation ?)
Xav amusant que tu utilises un doc de l’IFAC pour faire passer ta position…
Connais tu les origines de l’IFAC?
Arrêté du 22 juin 2007: le Bafa
nLa formation au BAFA a pour objectif de préparer l’animateur à exercer les fonctions suivantes :
nassurer la sécurité physique et morale des mineurs ;
nparticiper, au sein d’une équipe, à la mise en oeuvre d’un projet pédagogique en cohérence avec le projet éducatif dans le respect du cadre réglementaire des accueils collectifs de mineurs ;
nconstruire une relation de qualité avec les mineurs qu’elle soit individuelle ou collective ;
nparticiper à l’accueil, la communication et le développement des relations entre les différents acteurs ;
nencadrer et animer la vie quotidienne et les activités ;
naccompagner les mineurs dans la réalisation de leurs projets.
nA l’issue de chaque étape, le stagiaire établit un bilan pour préparer l’étape suivante.
Voilà ce que doit être une formation bafa…
et pour être juste elle doit apporter de l information sur les différentes pédagogie, sur les différentes valeures éducatives que peut rencontrer le futur animateur sur le terrain..,
certes notre discours sera certainement orientes par notre engagement politique, pédagogique… Par notre conception… Ou par l engagement politique de notre fede mais il ne devra pas être présente comme la vérité mais comme une conception de l animation, un point de vue qui n est pas universelle…
L animateur doit avoir a sa disposition un panel assez large pour construire sa réflexion…
Ne parler que de notre engagement politique, que de notre vision, que de l engagement de notre fede ne contribue pas a une formation du stagiaire…
La formation bafa/bafd c est:
[…] motiver et former les stagiaires à devenir des agents efficaces au service de l’épanouissement des personnes dans la Collectivité […]
[…] donner des outils pédagogiques et techniques afin que chaque stagiaire ait acquis une réflexion et des connaissances lui permettant de faire ses propres choix pédagogiques, et de les concrétiser efficacement dans son action d’animation ou de direction, dans le cadre de l’animation occasionnelle en c.v.l […]
[…] Chaque formateur s’interdit d’utiliser les stages à des fins d’endoctrinement philosophique, idéologique, politique ou religieux, et se fait obligation de respecter les convictions de chaque stagiaire […]