Bonjour,
Je pense que la question sous-jacente à cette discussion est de savoir ce que l’on attend concrètement d’un animateur BAFA aujourd’hui.
Dis autrement, lorsque l’on aura défini ses compétences minimales (et là je pense que l’on peut débattre), alors on sera capable de définir le contenu de la formation ainsi que de former et recruter des formateurs qui s’attelleront à la conduite de ces formations et qui auront les capacités nécessaires.
Le problème c’est qu’aujourd’hui on ne sait plus trop ce que l’on attend d’un BAFA. Est ce que c’est simplement de connaitre trois activité manuelles et deux chansons ? Est ce que c’est de connaitre sur le bout des doigts les besoins des enfants ? Est ce que c’est de savoir synthétiser les grandes théories de l’éduc pop ?
Et puis le second problème est là encore structurel. On ne peux pas à la fois dire que le BAFA est trop cher pour un jeune de 17 ans et que les formateurs sont tous des ânes. Si vous faites parti d’une fédé (et peut importe laquelle à mon avis) vous êtes confronté au manque criant de formateur au regard du nombre de stagiaires, ce qui implique un recrutement ras des pâquerettes.
Bref, tout ça pour dire qu’à mon avis :
– il faut se reposer la question de ce que l’on attend d’un animateur BAFA de 17 ans (qui pour la plupart bosseront de façon occasionnelle pendant 2 ou 3 ans)
– il faut trouver une solution pour relever le niveau de recrutement des formateurs (meilleur salaire mais avec quel argent, peut être des facilités de conventionnement entre féfé et employeur à l’année pour que des gens de terrain puissent rester formateur autrement qu’en utilisant leurs congés, faire de véritables formations de formateurs…)
Gerger
Info technique :
pour utiliser les cadres de citations, il suffit de placer les balises suivantes (sans les espaces) :
= avant la citation
[/quote ] = à la fin de la citation.
Ce qui donne ceci :
citation
je me suis permis de placer les balises sur ton dernier post, pour plus de lisibilité, Jetty…
A Giagamer,
“Mais toujours est-il que si on ne met que des pro ou des animateurs hyper-expérimentés dans les équipes de formation, ils ne le feront sûrement pas gratos… “
Là on est bien d’accord après il faut peut être aussi que les organismes et les institutions de tutelle mettent d’autres moyens financiers derrière!
“Par ailleurs, je suis pas expert mais j’aurai tendance à dire que la démarche de devenir formateur BAFA s’inscrit bien dans la mouvance de l’éduc pop : le citoyen lamba qui s’investit sans contre-partie dans l’éducation de ses concitoyens.”
Oui sur la base on est dedans sauf que ton formateur BAFA pourpartciper à l'”éducation ” de ces concitoyens doit pouvoir réellement leur apporter quelque chose. Et désolée je ne crois pas qu’une personne de 19 – 20 ans ayant fait 2-3 colos et “étant sympa” réussisse in fine réellement cela.
C’est un peu sous prétexte d’éducation populaire, accepter que n’importe quel pékin moyen parfois avec des moyens intellectuels limités et des idées bien distordues rejoigne des instances de gouvernance d’association. Ben oui il veut “aider” “appporter ses compétences” le gentil quidam. Le problème c’est qu’il n’en a pas à ce niveau là. Oui décharger des caisses, faire la déco de la salle pour la fête, dire si il vaut mieux acheter des serviettes roses ou rouges, préparer un repas pour 150 personnes, fair une animation jeu…. ca il saura peut être faire….
Mais intégrer un CA ou un bureau d’asso où on parle gestion de personnel avec toute la responsabilité que ça implique derrière, recherche de financement, réponse politique à apporter à des situations particulièrement tordues ca notre pauvre quidam il aura du mal. Oui, je sais c’est aux professionnels et à ses pairs de l’aider à se former pour évoluer…
Mais malgré toute sa bonne volonté ( si il y en a réellement ) le pékin moyen ne pourra pas correctement assurer ses fonctions d’administrateur d’association. La “formation” d’acteur associatif est plus que longue ( et souvent in fine on se fait encore piquer notre bénévole bien formé par un parti politique local lol). Du coup, on recommence le tout mais c’est un autre débat.
Donc voilà pour moi, les formateurs BAFA sont un peu comme ces bénévoles associatifs. C’est bien qu’ils veuillent s’engager mais les assoc doivent veiller à utiliser leur compétence réelle ( si compétence réelle il y a) et non partir sur le principe qu’en ayant le vécu d’anim BAFA et quelques colos ils ont toutes les cartes en mains pour faire de la formation de qualité.
Jetty, te serait il possible d’utiliser les balises de citation? Cela serait plus clair pour la compréhension de tes réponses. Merci.
Il y a de fait dans la formation BAFA/BAFD un problème qui est autant lié aux formateurs qu’au contenu de la formation.
Initialement les peronnes formées qux BAFA étaient majortairement issues de l’éducation (enseignans, éducateurs…) et avaient donc déjà les bases théoriques pour intégrer une formation très pratique avec l’apprentissage de technique.
Ce n’est plus le cas aujourd’hui du coup on voudrait faire ingurgiter à un jeune BAFA en deux sessions :
connaissance de l’enfant et de l’adolescent, organisation de la vie collective (vie de groupe, hygiène…), sécurité, gestion, réglementation et responsabilité, notion de projet (éducatif, pédagogique) et activités (manuelles, d’expression, jeux…).*
Et tout cela par des formateurs qui sont bien souvent dénués des connaissance théoriques st souvent également techniques solides sur ces sujets…
On n’apprend pas aux stagiaires à apprendre ou à comprendre mais on leur fait ingurgiter un contenu. Quand on ajoute à cela que 15 jours après la formation une grande partie de l’apprentissage a disparu et que moins d’un an après il n’en reste que des miettes on comprend mieux l’incapacité des BAFA à appréhender pleinement leur fonction.
Le plus étonnant est encore qu’avec un tel système il existe encore des anims compétents…
* document JS de présentation BAFA
jetty a écrit :
“Un formateur-trice, c’est avant tout un animateur-trice.”
Pas d’accord je dirais c’est au minimum un animateur -trice.
Par “avant tout autre chose“, c’est bien que c’est plus qu’anim’ 😉
jetty a écrit :
Assez d’accord sur le fond sauf que franchement demander des comptes rendus de lecture bof tant qu’à faire autant leur demander un travail de synthèse action sur un point qu’ils souhaitent développer plus particulièrement.
Ouai, j’ouvrai la question d’où mon “?”. Compte-rendu, synthèse, que ça soit de ses lectures, de ses débats, … Montrer sa réflexion en somme.
Bonjour,
Les formateurs BAFA globalement incompétents ? Peut-être oui… Mais toujours est-il que si on ne met que des pro ou des animateurs hyper-expérimentés dans les équipes de formation, ils ne le feront sûrement pas gratos…
Alors soit on ne fait que 10 formations dans l’année sur toute la France soit y’a plus grand-monde capable de se payer sa formation BAFA…
D’autres suggestions ?
Par ailleurs, je suis pas expert mais j’aurai tendance à dire que la démarche de devenir formateur BAFA s’inscrit bien dans la mouvance de l’éduc pop : le citoyen lamba qui s’investit sans contre-partie dans l’éducation de ses concitoyens. Si la formation BAFA devenait qu’une affaire de professionnels, on continuerait à se tirer des balles dans le pied… Alors, pourquoi ne pas continuer avec des volontaires, qui donnent juste ce dont ils sont capables de donner ? Aux animateurs de se construire ensuite sur le terrain au contact des autres…
Mais ce n’est que mon humble avis…
Bon réveillon !
Bonjour,
Apolitique durant le temps de formation je n’y crois pas. D’ailleurs en fait je n’ai jamais vu de formateurs réellement apolitiques dans une formation JS. Souvent rien que le fait de bosser avec telle ou telle fédé ou assoc dénotent déjà un choix politique.
“Un formateur-trice, c’est avant tout un animateur-trice.”
Pas d’accord je dirais c’est au minimum un animateur -trice.
Si les organismes étaient bien plus exigent sur le recrutement de leurs formateur-trice-s, si ils insistaient sur le devoir de réflexion (en demandant des comptes-rendu de ce qu’on a tiré de nos lectures ?), si ils payaient beaucoup mieux ce métier de hautes responsabilités, … peut-être aurions nous des formateur-trice-s investis dans leur métier… ?
Assez d’accord sur le fond sauf que franchement demander des comptes rendus de lecture bof tant qu’à faire autant leur demander un travail de synthèse action sur un point qu’ils souhaitent développer plus particulièrement.
Peut être aussi qu’il vaudrait mieux une évaluation de formation BAFA BAFD différente plus exigente que ce que nous avons actuellement.
Pour le recrutement des formateurs ca m’interroge depuis le départ. Pourquoi l’Etat n’impose t’il pas des critères + stricts que ceux actuels? Quand je sais qu’en sortant du BAFA on m’a proposé de faire de la formation je trouve que c’est du grand n’importe quoi! Quand je vois arriver des anims sur les séjours ou sur les structures qui se vantent d’ être formateurs parfois ca fait sérieusement flipper!
Ce qui me semble le plus dangereux, c’est l’idée d’être apolitique pendant des temps d’éducation. C’est aussi sournois que se prétendre objectif en donnant son propre avis… Alors qu’on le sait, toute vérité est relative.
Se faire passer pour neutre, ça sous-entend souvent qu’on détient LA vérité.
(ça me fait penser à FoxNews avec son slogan “Juste et impartial”. Pure manipulation.)
On occulte ainsi des questions et des débats d’idées. Et ça permet de nier des pédagogies, des méthodes et des pratiques qui vont dans le sens de cette vieille éducation populaire qu’on oublie et même qu’on rejette.
Rapport à l’autorité, rapport à la liberté, place de l’enfant, place de l’adulte vis-à-vis des enfants, idées théoriques en cohérence avec des méthodes pratiques, conséquences psychologiques de ses actes d’adulte envers les enfants, …
Souvent (attention, je généralise!), , d’autant plus auprès des jeunes stagiaires, ça n’a rien a voir avec l’animation. Politique = partis politiques = décalés de nos vies = qui ne nous concerne pas ou peu = “on n’a pas à mêler les enfants à la politique” = …
Finalement, faudrait se rappeler que s’intéresser à la politique, c’est vouloir agir sur la vie de la cité, c’est à dire assumer ses responsabilités (=les conséquences de ses actes) dans le système actuel.
Se prétendre apolitique en éducation, c’est faire croire (illusion) que l’animation se cantonne à être du loisirs et rien de plus. Se couper de la dimension politique, c’est donc nier le fait qu’on ne fait qu’entretenir le système actuel sans chercher l’amélioration de celui-ci pour les générations futures.
Comme si notre métier était d’amuser les enfants sans ce désir de participer à leur formation de ‘citoyen-ne’ responsables de ses actes.
Un formateur-trice, c’est avant tout un animateur-trice. On ne peut pas faire de formation si on n’est pas sur le terrain le reste de l’année. Ca ne suffit pas d’avoir été anim’. Un formateur-trice, c’est quelqu’un-e qui prend le temps de réfléchir, de lire, de débattre, d’expérimenter, … Quelqu’un-e qui cherche à approfondir sa réflexion au bénéfice de ses pratiques.
Si les organismes étaient bien plus exigent sur le recrutement de leurs formateur-trice-s, si ils insistaient sur le devoir de réflexion (en demandant des comptes-rendu de ce qu’on a tiré de nos lectures ?), si ils payaient beaucoup mieux ce métier de hautes responsabilités, … peut-être aurions nous des formateur-trice-s investis dans leur métier… ? Mais on peut encore en douter… d’autant plus quand l’organisme lui même est encrassé…
Un débat sur les formations Bafa bafd qui a eu lieu sur différent fil me semble t il!
Un débat qui part sur un dénigrement et sur un apriori de ce qui se fait dans les formations…
Un point exact a soulever c est la relative jeunesse d’ une partie des formateurs qui effectivement n ont que peu d’ expérience… Un point sur lequel je me bat régulièrement au sein de ma fede sur le recrutement des formateurs… Phenomene lie aux manques de formateurs a certaines périodes…
Quand au reste… Jugement très partial… La formation Bafa/bafd n est pas la pour transfairer a de jeunes stagiaires sa vision de l animation a travers des discours politiques mais de les préparer au mieux a realiserleurs fonctions… ( dans le respect des textes entre autre…), a les emmener a une réflexion sur l enfant, sa place, ses besoins… Sur la place de l adulte… , a les amener a réfléchir sur les pratiques…
A leurs apporter des notions en terme d’ autorité, de sanction, de liberté et les amener a réfléchir sur la pratique, a leurs apporter des savoirs sur la réglementation, sur la connaissance de l enfant, du milieu institutionnel… Etc… Leurs apporter des savoirs faire… Etc… Les amener a réfléchir sur leurs rôles, sur comment gerer un groupe dans les différents moment, a gerer la vie quotidienne, a préparer, mettre en place, animer, conclure une activité et évaluer son action… Etc….
Le but n est pas d’ emmener les animateurs a être des clones de leurs formateurs…
Mais peut être faudrait il être acteur dans la formation, dans les formations de formateurs, dans les temps de réflexion interne aux équipes de formateurs pour se rendre compte de l évolution des formateurs…
Le but n est pas de faire des grands temps d’ apport sur ces personnages qui ont fait évoluer par leurs réflexions et leurs pratiques le monde de l éducation, la connaissance de l enfant… Mais de s appuyer sur lesdits discours, pratiques etc… Mais de nourrir une réflexion permettant a chacun d’ avoir une pratique adaptée… Et de proposer une large vision…
En restant objectif dans son discours…
Tu parles des théories freudiennes… Par exemple… Mais les théories freudiennes ne sont elles pas remises en questions par d’ autre courant…
La formation Bafa/bafd doit certes amener a une réflexion mais doit avant tout former en peu de temps des jeunes a être des acteurs dans les acm… ( aussi différents soient t il dans leurs fonctionnements et leurs valeures)…
Un philosophe contemporain a dit dernièrement qu en France l un des defaults des grands intellectuels ( dont vous êtes des représentants par vos discours pompeux, théoriques mettant en avant votre culture mais pas votre pratique), c est le pessimisme et le fatalisme de leurs discours… Mais ce qui fait avancer les choses, et permettent l évolution ce sont les optimistes qui croyent en la possibilité de faire évoluer les choses… Optimistes que l on traite souvent de naïf, d imbéciles mais qui part leurs actions font plus avancer les choses…
J ai peut être moins de lecture que toi… ( mais rien ne te permet de juger de mes connaissances: d’ ailleurs je n aime pas Harry Potter…), mais mes lecture sont plus diversifie… Et surtout elles me servent d’ appui pour alimenter une réflexion permettant de sortir de la théorie afin de revenir au terrain… Quand le savoir imprègne trop la réflexion au point de ne plus permettre une réflexion objective et personnelle… Elle ne sert pas a grand chose… L intérêt du savoir c est de savoir faire la part des choses et de savoir l ‘ utiliser tout ou en partie en fonction des besoins…
Tu veux entrer dans le débat de la formation… Mais qu en connais tu? Qu elle est ton implication au sein de ce secteur… Quelles réponses apportes tu a tes constats?en quoi contribue tu a faire évoluer ce secteur? Quelles sont tes pratiques sur le terrain a part ces grands discours et ces références de lecture? En quoi ton savoir est il réinvestit sur le terrain pour contribuer a faire évoluer…
Tu parles souvent de politique… Quel sens met tu a ce mot?
En quoi la politique doit il avoir sa place dans la formation…?
Je n ai jamais nie le cote politique et le contexte politique ayant amene freinet a sa réflexion… Mais outre ses combats politiques sur d’ autre terrain, freinet lui même a voulu sortir cette réflexion sur la pédagogie du champs politique..:En 1935 il ouvre une école à lui, il a trop de difficultés avec l’Education Nationale.
Crée une organisation très militante: le “Front de l’enfance” qui cherche à rassembler ceux qui sont au delà de la politique ou de la religion, intéressés par l’enfant….
Et aujourd’hui en son nom, ( reprochant a ceux qui s axent sur ce principe d’ ouverture de trahir freinet… Qui le trahis le plus?), certains tentent de réintroduire la notion politique ( du sens politike donc restrictif) dans cette pédagogie …. Le savoir c est bien, mais mal utilise c est pas un mieux…
“10 intellectuels assis iront toujours moins loin qu un imbécile qui marche et avance…” a méditer par les grands intellectuels du forum qui aiment a s écouter parler… Enfin dans ce cas qui aime a se lire…
Quand le savoir met des oeilleres… Peut être vaut il mieux en avoir un peu moins…
Des fois il vaut mieux avoir a faire avec des gens qui n’ont rien lu plutôt qu’avec ceux qui ont lu (survoler ?) et pense du coup détenir la science infuse.
Je suis bien d’accord avec toi, la majorité des animateurs n’ont fait que survoler…
Maintenant, si cela s’adressait à nous, il va falloir argumenter plus solidement que cela… et surtout comme tu le dis rien ne sert de lire, vive le terrain, terrain, terrain, terrain
Des fois il vaut mieux avoir a faire avec des gens qui n’ont rien lu plutôt qu’avec ceux qui ont lu (survoler ?) et pense du coup détenir la science infuse.
Pas faux ce que tu écris là..
et donc que proposes-tu ?
toi, comment as tu fait pour éviter cet écueil de la médiocrité ?
Tu as lu ? tu t’es documenté ? Tu as cherché à en savoir(faire) plus ?
qui t’as permis de pousser plus loin ta réflexion ? toi même ? un formateur zêlé ?
La réponse à la dernière question devrait apporter un embryon de réponse à ton post. Et peut être terminer sur une note un peu plus enthousiasmante.
Ce sujet est évidemment abordé en filigrane de nombreuses discussions mais je ne sais s’il a déjà fait l’objet d’un sujet à part entière.
En effet, après la lecture particulièrement dramatique d’une réponse d’un formateur UFCV quant au caractère apolitique des pédagogies et notamment de la pédagogie Freinet, cela me semble être le révélateur d’une incompétence notoire de ceux-ci.
Sur quels points se porte cette incompétence:
-Une incompétence théorique profonde puisque rares sont ceux ayant lu plus de 3 livres durant la même année (à l’exception d’HArry Potter et de BD) et rares sont ceux capables de théoriser de façon profonde sur l’éducation. Il existe bon nombre de formateurs BAFA ayant fait à peine une ou deux colos et qui sont supposés apprendre quelque chose aux stagiaires.
On imagine bien que ce qu’ils leur enseigne c’est évidemment leur incompétence et le fait que la promotion dans le monde de l’animation se fait essentiellement à la médiocrité maitrisée.
Cette méconnaissance des théories de l’éducation qui ne se limite pas aux théories pédagogique est assez large. Quel formateur est capable de parler de Dolto aujourdhui avec un peu de profondeur, qui connait Piaget, les théories freudiennes.
Qui connait et présente la pédagogie institutionnelle?
-Une incompétence technique puisque nombreux sont incapables de réaliser des objets, des jouets, réfléchir à l’utilisation de tel ou tel matériel, de tel ou tel matériau, de tel ou tel outil
-Une incompétence discursive, le passage à l’écrit ou à l’oral est on le sait un véritable calvaire pour tous les fumistes de l’animation.
Ils professent en général des banalités stylisées du genre on travaille pour le sourire des enfants, l’animation doit rendre l’enfant acteur de ses loisirs, les ACM respectent les rythmes de l’enfant…
– Une incompétence politique: le politique est de plus en plus banni ou moins assumé par les formations et ses organismes au nom de la pluralité et de la démocratie alors qu’il s’agit d’une régression infantile au stade du consensus généralisé et à l’absence de position. Le formateur doit être un type neutre, son engagement politique se résume à la défense du réveil échelonné
…