en effet, c’est possible aussi.
Juste, attention aussi à ne pas associer systématiquement à travail et douleur, dans la même idée.
@ludou
Tu veux rire! Il y a une façon très simple de montrer qu’elles se trompent, c’est de proposer un aménagement dont tu es convaincu qu’il améliorerait la situation. Dans mon cas, elles refusaient systématiquement.
Par exemple j’avais montré qu’en déplaçant les meubles, ça aurait été plus facile de servir/desservir, plus rapide, moins exigeant pour les enfants et donc moins besoin de leur gueuler dessus. Et les adultes qui n’étaient alors plus nécessaires là auraient pu aller s’occuper d’autres enfants.
Elles ont refusé, ces connes! Je ne sais pas tout à fait pourquoi, mais il y a un vieux fond d’éducation à l’ancienne : une action n’est un succès que si elle a demandé beaucoup de travail et donc de souffrance. En quelque sorte, le mérite serait proportionnel à la souffrance. Il n’y aurait donc aucun mérite à simplement déplacer les meubles, et elles ne pouvaient pas concevoir qu’une chose aussi facile puisse avoir du succès.
On retrouve parfois ça dans l’alimentation : pour grandir il faut souffrir, pour bien manger il faut souffrir, bref… l’alimentation serait “un travail”. Preuve en est : tous ces gens qui demandent aux enfants non pas de manger mais de “goûter” = de fournir un effort. Or manger n’est pas un effort ni un travail, c’est un plaisir. Du moins ça devrait l’être…
lejoueurfoux a écrit :
s’adresser aux enfants et travailler avec eux demande de réfléchir et d’évaluer ses actions et son comportement
ah, ouai… je comprends mieux pourquoi on fait des trucs avec les planètes pour que les enfants évaluent leur comportement… :-O
Bon, et sinon, moi j’crois que c’est pas avec “ton” équipe, vorgono38, qu’il faut travailler cette question. Car “ton” équipe (et sans doute toi-même) n’a aucune latitude, aucun moyen de changer les conditions de votre travail, et donc les conditions de repas des enfants.
Pouvez-vous modifier les horaires (temps d’un service) ? Pouvez-vous modifier le nombre de services ou le nombre d’enfants par service ? Pouvez-vous changer la disposition des pièces par exemple ?
Je ne dis pas que travailler sur soi ne sera pas utile, je pense juste que c’est absurde et inefficace de ne travailler que le “parler juste” si les conditions dans lesquelles se déroulent ces repas sont à la base des relations violentes avec les enfants (et entre les enfants), car temps speed, stressant…
Un mec qui est cloué sur son lit d’hopital et qui sait qu’il en a pour 6 mois, tu as beau travailler ta manière de lui parler, faire attention à tes interactions avec lui ou que sais-je encore, ce qui le déprime c’est pas toi, c’est qu’il est juste un légume pendant 6 mois.
Bin, si tu lis le post… la formation c’est lundi.
Vorgono38
comment s’est passé ta formation,
As tu eu en 1 h30 le temps de former les gens ?
pour ma part cela me semble bien court pour sensibiliser les gens sur le comportement et sur le fait qu’il y a une violence institutionnelle.
par exemple le temps de la restauration qui est important pour une personne devient en milieu scolaire un moment d’une grande violence
s’adresser aux enfants et travailler avec eux demande de réfléchir et d’évaluer ses actions et son comportement
d’ou ma question aprés ce temps de formation avez vous eu des changements ?
Bon alors :
à partir de :
Et quand on s occupe d’enfants on prononce des mots qui constituent des phrases qui ont en principe un sens…
des pistes dans le désordre de “pensées” qui n’appartiennent qu’à moi, ne sont en rien des
outils ou des méthodes prétendant “dire” :
Quel est le sens de ces interventions des adultes, dans cette situation de cantine ? (l’atmosphère “qui fait que”) Faire baisser
le niveau sonore. Parce que le bruit (cette lutte contre le bruit qui fait en grande partie le contexte d’où naissent ces phrases
violentes, l’idée que les adultes sont “contre” les enfants dans cette volonté de “silence”) est cyclique dans les conditions qui nous
intéressent ici : il monte petite à petit, il y a une intervention des adultes, le son
baisse brusquement, puis finira par repartir petit à petit. C’est globalement le schéma de ce qu’il se passe
dans les restaurants enfants gérés par des adultes.
Et ce sur quoi on peut réfléchir : ces interventions, quelles qu’elles soient, ont un même résultat.
Donc : que ces interventions soient agressives ou positifs, cela aura le même effet du point de vue “opérationnelle”
(et évidemment pas le même sens si l’on prend le partie de penser aux enfants)
Que donc quelqu’un qui va raconter une anecdote qui lui est arrivé la veille, va en profiter
pour dire aux enfants qu’elle activité il va proposer aujourd’hui, qui va raconter une blague,
lire un livre, présenter un numéro de grande illusion, lire un livre, chanter une chanson etc (on a compris
l’idée) arrivera au même résultat.
Et là, la question n’est peut être plus d’imposer le silence aux enfants mais d’arriver
à obtenir leur attention (là aussi avec tout ce qui va avec s’agissant du sens)
Mais qu’évidemment, la solution violente (menaces, punitions collectives,
ce qui se fait dans toute cantine) est la solution la plus efficace immédiatement, la plus
facile à mettre en place… Est-ce que cela en fait la seule solution à mettre en place pour autant ?
On parle bien ici de ce que l’on dit aux enfants : le choix des mots, les
intonations, les volontés “entendables” dans toutes paroles, vont d’elles mêmes “glisser” vers une
autre “couleur” : parce que automatiquement on n’utilises pas le même “champ lexical” quand on s’adresse
à quelqu’un pour le menacer que quand on a l’idée de partager quelque chose avec lui…
(je sais pas si je suis très clair ?)
Tout autre piste : il existe un film où le réalisateur (sociologue) a mis en scène
deux couples : l’un qui reçoit l’autre chez soi. Et celui qui reçoit ‘adresse à l’autre couple exactement comme
si il s’adressait à des enfants. (je suis à la recherche de ces scènes qui ne sont qu’un bout
de film fait dans les années 70, dont je parle ailleurs sur le forum)
Le but : aider les personnes à se rendre compte de la violence avec laquelle elles-mêmes elles
s’adressent aux enfants, avec quelle violence (sans même en avoir conscience) ils traitent
“tout naturellement” les enfants)
‘facilement imaginable sous forme de “théâtre”, de petites scénettes à jouer, ou bien
d’autres formes…
(On est de telle façon que les violences auxquelles nous sommes les plus sensibles, ce sont celles
que l’on subit, qu’il est souvent très difficile de seulement se rendre compte des violences que l’on exerce :
en devenant à tour de rôle la victime (l’enfant) on peut commencer à comprendre que…
(autre piste possible : dans la rue, on peut entendre quelqu’un gueuler après quelqu’un d’autre : si on ne les voit pas,
on peut difficilement dire si c’est un adulte qui s’adresse à un enfant ou un adulte qui s’adresse à un chien…)
Autre piste de travail : demander aux personnes ce qu’est un enfant
(ça parait bête mais ce n’est absolument pas anodin comme on pourrait le croire)
Et là, l’utilisation de cet “exercice” est a utiliser ensuite en équipe selon un lieu, une équipe, les réponses…
Ex : un maximum de personne qui vont mettre en avant l’enfant comme ce qu’il sera (futur citoyen, futur adulte,
etc…) : et de poser la question : mais à qui a t-on affaire là ? Maintenant ? Dans le quotidien de notre travail ? Dans
cette cantine ?, etc… tu vois où je veux en venir… sur la prise en compte de l’Autre, le
respect que l’on peut avoir pour lui (toujours avec cette idée d’éviter un frontal :
de fait de votre vécu, votre culture, votre enfance, votre éducation, vous parlez à des enfants comme à des merdes… pour
simplifier le propos…
en gros : si l’on pense l’enfant comme un être pas fini, qui n’est pas encore… il sera bien plus facile de lui faire subir des violences
(quelles qu’elles soient) , notamment en prétextant son bien (futur) , son éducation, etc…
Dis autrement : plus ces animatrices aimeront ces mômes, les prendront en compte tels qu’ils sont, là,
maintenant, plus il sera difficile d’utiliser ces mots violents qui eux nient la personne, ces personnes qui
ressentes et éprouvent… et ça, c’est quand même un travail qui va bien au delà de la simple question
d’une formation sur les mots, d’une réflexion sur quelques jours….
Cela passe notamment par un vécu commun qui se fait dans le plaisir, le réel échange, etc… je ne vais pas redire ce que l’on
dit depuis dix ans sur le forum sur la prise en compte de l’enfant.
Un maximum de réponses où l’on décrit l’enfant comme ce qu’il a en moins, etc….
Réfléchir à ce que la violence entraîne la violence, que l’on crée une “routine” violente en
partie en reflet à ce que l’on voit faire des autres, ce que l’on entend, que l’on répète, accentue,
la question “qui est responsable du bruit ?
– Ces connards d’enfants !
– Qui a décidé de réunir 80 personnes dans une même salle pour manger ? Que se passerait-il
si 80 adultes mangeaient ici ?
Est-ce que de ce “stress” ne découle pas ensuite de l’énervement (voir pire) et de là une difficulté à contrôler
alors nos mots, nos actes ?
Sur les logiques “systématisme”, “conditionnement’ (on gueule après tout le monde, on punie tout le monde)
pourquoi ne pas essayer plutôt de cibler les actions, façon par exemple les ceintures de Oury, avec des enfants
qui accèdent à des droits de par la confiance qu’ils ont su créer chez les adultes, au lieu de se limiter juste
au côté “les droits en moins”, les “trucs à perdre”, la punition, la menace, la seule répression….
Quelques sont les mots utilisés qui posent problème (à lister de la part
des anim’ : ça peut paraître tout con là (je ne suis pas sur place) mais a t-on réfléchi à quels mots on peut
utiliser à leur place ? Où qu’Est-ce que dans le choix de termes est de violent, agressif (les personnes sont-elles
seulement consciente de cela ?)
etc, etc…
Ensuite, il faut vraiment interroger le fonctionnement même des lieux, la
façon dont les animatrices sont elles aussi traités (comment attendre quoi que ce soit d’elles sinon ?) , des discours qui “n amont” de leurs actions portent déjà cette violence,
comme des “on ne doit pas prendre des enfants dans les bras” et autres insupportables conneries que l’on
retrouve aisément dans tout lieu d’accueil enfant…
Cette violence verbale ne vient pas d’une “génération spontanée” : elle prend sa source dans une façon
de penser, de gérer du bétail, de penser ce bétail-enfants, au fil du temps…
Pourquoi ne pas faire appel à l’enfance de chacun, dans le mesure où l’on
se sent capable de fleurter avec ces directions possiblement dangereuses,
et si l’on a d’abord crée au sein de l’équipe cette “atmosphère” de confiance qui fait qu’alors…
Bonne chance pour lundi.
Bonjour…
Alors déjà merci pour ces axes de réflexions…
Je n’ai absolument pas pour prétention de die “yohé les copines, je vais vous montrer comment il faut faire, suivez-moi!”
Je souhaiterais vraiment que nous avancions ensemble sur la réflexion, comme on l’a déjà fait par le passé sur le fonctionnement de la cantine. J’ai certes ma vision du travail avec l’enfant qui a évolué en 25 ans et je ne peux pas demander à des collègues de bouleverser leurs propres codes en 1 seule réunion d’1h30.
Je ne souhaite pas que vous me pondiez un truc tout fait, puisque l’objectif c’est évidemment que je me l’approprie pour être le plus efficace possible en fonction de mon équipe, du contexte et de mon objectif.
Oui je suis investie, dynamique, pleine d’énergie et je demande de ‘laide parce que je ne veux pas faire n’importe quoi e que je n’ai jamais fait de formation… Et que bien entendu, je ne veux absolument pas que les choses soient perçues comme : “salut les filles, vous faites de la merde mais moi qui sait mieux que vous je vais vous montrer ce que j’attends de vous”… Parce qu’évidemment, il ne s’agit pas de cela.
Je m’adresse à des inconnus parce que c’est parfois des expériences que l ‘on tire les meilleures formations et informations.
Donc si je vous suis bien dans vos propositions, je pars d’éléments vécus ou de silences et j’attends que l’une réagisse pour construire mes échanges.
Partir un brainstorming d’idée à partir d’un mot clé pour construire l’échange.
Ok je vais déjà me penchez là dessus.
Merci à tous.
Salut.
Tel quel, je ne vois pas grand intérêt :
allez ! Vissa lundi je Dois pondre une Formation sur…
Tu as l’air tellement investie ici que finalement tu arrives
ici pour demander à des inconnus qui ne connaissent rien de
la situation de te pondre une formation “clef à main” (puisqu’il
semble clair que tu arrives les mains vides)
je vais prendre un exemple “imagé” comme je les aime :
je trouve que dans le cadre de mon boulot -imaginons
une prison – les détenus ont une façon très violente de parler
aux pédophiles…
Et là je vais travailler sur le langage…
La question n’est pas le langage : le “langage” viendra
après la réflexion sur le respect des enfants, soit travailler
sur la façon dont ces adultes conçoivent les enfants, l’enfance,
le rapport adulte-enfants…
Les efforts que feront ces animateurs (quand tu seras là) ne
changeront rien à l’intention, l’intonation, le profond mérpis
qu’on la majorité des adultes pour les enfants, particulièrement ceux qui
travaillent dans les métiers de l’enfance.
On parle là de travailler sur soi, sur son éducation, son enfance, sa vision
du monde, de notre société… de remise en cause, de questionnements profonds…
et là on a une joyeuse directrice qui seule sans équipe prétend dire
ce que sera ce temps de travail, non comme un échange, quelque chose à
construire petit à petit ensemble, mais une “formation pour ces animateurs”…
Tu voudrais chercher leur non implication que…
De quelle réflexion déjà toi tu pars, de quel regard sur
l’enfance, la place de l’enfant dans la société, dans cette mini société
qu’est l’école, qu’as-tu mis en place TOI qui “disent” déjà cette direction,
aux enfants, aux adultes…
Mais si le crêpis te convient…
Vorgono38 a écrit :
Voilà c’est là dessus qu’il faut que je planche pour lundi. Partir de situations existantes me parait indélicat comme amorce de réunion…
Mais je peux les introduire après une fois les choses engagées en emmenant le groupe à énoncer eux même des situations vécues, par exemple.
Pourtant si tu as constaté que le ton, l’attitude et le vocabulaire n’était pas agréable, arriver en leur faisant la même chose pourrait être instructif. L’accepteront-ils sans broncher ? Si ils réagissent tu peux embrayer que si ça ne leur plait pas à eux, ça ne plait pas aux enfants non plus. Et ta discussion est lancée.
salut,
je reviens, quitte à m’en prendre encore une…
Vu le contexte (urgence, stress), je réitère ma première idée : ne pas parler.
Quand le souci est en grande partie le contexte (vitesse du service, nombre d’enfants regroupés, éventuellement architecture des cantines…), l’environnement de travail, pourquoi s’évertuer à “changer” les gens et les comportements ?
En quoi ce ne serait pas une forme d’in(v/c)itation à se conformer aux situations organisées par “en haut” ? Sans le savoir (quoi que ?), tu participes à cette horreur que sont les accueils d’enfants.
Bonjour
Merci d’avoir pris le temps de me répondre.
“Leur sujet de préoccupation à midi, c’était l’urgence du repas, de servir, de desservir, de laver les tables entre les services. D’où leur constance à gueuler pour le moindre bout de pain de travers. A gueuler pour l’eau renversée, la nourriture éparpillée, etc.” c’est clair qu’on est dans une situation similaire.
Partir de leur fiche de poste semble être effectivement une bonne direction.
Je vais me pencher là dessus.
merci beaucoup en tout cas.
Vorgono
D’anciennes collègues ont vécu une formation similaire. Avant la formation elles hurlaient sur les enfants pour leur demander le calme. Elles ont trouvé la formation très intéressante, je me souviens en particulier qu’elles ont eu l’air de comprendre qu’en parlant avec les enfants elles pouvaient les comprendre.
Puis, un quart d’heure plus tard, elles hurlaient sur les enfants pour leur demander de se taire.
La conclusion n’est pas simple. Pour moi c’est quelque chose comme une interprétation de leurs missions. Elles sont ok pour essayer de comprendre les enfants avant de gueuler dessus, mais elles ne le font pas parce qu’elles sont convaincues que leur rôle professionnel est “d’obtenir le calme”.
Leur sujet de préoccupation à midi, c’était l’urgence du repas, de servir, de desservir, de laver les tables entre les services. D’où leur constance à gueuler pour le moindre bout de pain de travers. A gueuler pour l’eau renversée, la nourriture éparpillée, etc.
A chacune sa façon d’interpréter la nécessité de calme, mais en gros ça tournait autour d’une exigence absolue de silence et de droiture. Biensûr l’impression que “si tu cèdes, ils en voudront dix fois plus” qui lance une sorte de compétition de la brutalité vis à vis des collègues… car naturellement celle qui dit “oui” à un enfant est celle qui cède, et à qui toutes les autres en veulent.
Mésinterprétation de leurs missions en groupe. Je ne sais pas ce que ça peut valoir, mais propose-leur de dire quelles sont leurs missions, ou quel est leur rôle selon elles, en général ou auprès des enfants.
Je n’ai pas le temps de continuer.
Salut Vorgono.
Merci de tes précisions. Pour être sûr de bien suivre: tu ne constates plus les hurlements depuis quelques temps ? Comment cela s’est il arrêté ? Par une intervention de ta part ? une prise de conscience personnelle du personnel ?
Auquel cas il me semble tout à fait approprié de partir d’évènements concrets pour poser les bases du pourquoi de cette réunion.
Me parler de quelque chose que je ne fais plus, là, c’est de la perte de temps matériel.
Quelle a été ta posture depuis 5 ans, ton message ? Ta réponse est peut être là…
Bonjour
Alors je vais reprendre précisément :
Il y a une formation qui s’intitule “parler juste à l’enfant” , dispensée par le CNFPT.
Mon poste était rapide et peu précis car je me suis dit que si l’un d’entre vous avais suivi cette formation, l’intitulé coulerait de source et la réaction serait immédiate.
Et je voulais (pardon d’insister) éviter les discussions justement du type “parler c’est se taire”… Non que je ne trouve pas le sujet intéressant, bien au contraire mais sincèrement, je n’ai pas le temps matériel pour cela.
Donc maintenant que je vois que mon intitulé ne résonne chez personne, alors je vais donner des précisions :
Déjà pour commencement : je discute beaucoup avec les enfants, je questionne et je me remets souvent en question (justement). Avec mon équipe c’est pareil : je questionne, j’amène chacun à trouver sa propre solution etc etc…
Là, j’ai un problème.
Parmi les 7 animateurs que je coordonne, 1 seul est de la profession “animation”. les autres sont des adultes qui n’ont jamais travailler avec des enfants auparavant.
Certaines sont là depuis 7 ans et, au début, elles en étaient encore à taper avec la cuillère sur le chariot et à hurler “vos gueules” pour obtenir le silence. Elles ont hurlé pendant 5 ans jusqu’à ce que (nous réfléchissions ensembles et elles réfléchissent sur le travail qu’elles faisaient et qu’elles mettent du sens derrière leurs actions.
Voilà, aujourd’hui elles ne hurlent plus pour demander le silence aux enfants (absurdité par excellence) mais quand on n’a jamais été invité à mettre du sens sur ce que l’on fait, forcément, y a des bugs.
En revanche, il y maintenant des questions à se poser concernant le vocabulaire, le ton et l’attitude.
Voilà c’est là dessus qu’il faut que je planche pour lundi. Partir de situations existantes me parait indélicat comme amorce de réunion…
Mais je peux les introduire après une fois les choses engagées en emmenant le groupe à énoncer eux même des situations vécues, par exemple.
Donc si vous avez une idée pour commencer soft, je veux bien.
Sachant que, bien entendu, l’objectif est d’emmener chaque membre du groupe à s’interroger (d’où l’importance des questions) sur ses propres pratiques.
Si vous avez donc une piste pour m’aider à démarrer, je veux bien.
Merci beaucoup.
Vorgono38 a écrit :
D’accord mais en fait animer c’est communiquer …
Salut All,
moi j’ai peut être plusieurs pistes mais tu ne vas surement pas aimer … 😀
alors tout d’abord communiquer c’est échanger un message avec une personne ou un groupe de personne. Ensuite c’est accepter le retour de la personne, un non retour peut être aussi considérer comme un retour ! mais l’émetteur est il prêt à recevoir ce retour ?
Tu reproches aux animateur leur façon de communiquer, mais toi tu communique comment avec eux ?
Si ton approche est la même que sur ce post, où “tu demande”, “tu veux”, “tu n ‘as pas le temps de “, et que toi tu n’apporte rien, tu n’échange pas, je pense que tu vas droit au mur …
Enfin, est ce que les enfants veulent communiquer avec vous, et pourquoi ils le font ?
Pourquoi devons nous adapter notre langage en fonction du destinataire ?…
En répondant à ces questions tu aura matière pour ta réunion …. 🙂
Vorgono38 a écrit :
j’ai un sérieux problème d’équipe
ce qui explique probablement que tu DOIVES animer cette formation, mais le souci c’est que tu ne nous dis rien de ce problème, de ce qui implique la nécessité de cette formation si rapide…
et je souhaite du concret pour avancer
sans concret de ta part il est difficile de t’en donner.
Tes animateurs ont un mode de communication que tu trouves injuste envers les enfants ?
Si oui, pars des situations, des exemples que tu as relevés, non ?
ludou a écrit :
autant travailler le comment s’excuser
ce conseil te semble vraiment vain et “philosophique” ? 🙄
D’accord mais en fait animer c’est communiquer … Et quand on s occupe d’enfants on prononce des mots qui constituent des phrases qui ont en principe un sens… Voilà donc si quelqu’un comprend ce que j attends et veut bien m’aider, merci d’avance.
Veuillez m’excuser mais je n’ai pas le temps matériel de faire de la philo car j’ai un sérieux problème d’équipe et je souhaite du concret pour avancer.
Bonne soirée
génial ça !
parler juste, je crois que ça sera juste ne pas parler. Donc autant travailler le comment s’excuser (voir exemplea récent de moilapa).
Bonjour
Je dois former mon équipe au “parler juste à l’enfant “. Cest à dire travailler et réfléchir sur toutes ces petites choses qu’on dit qui sont blessantes pour les enfants…
Deux questions : avez vous des idées sur ce comment mener ma réunion
Et deux, l’un plan concret.
Durée de la reu : 1h30…
Merci… J’ai tout à construire pour lundi…
Vorgono38