soirée thema
première partie de soirée : “possédé par la violence”
Comment expliquer l’augmentation des actes de violence commis par des jeunes ? Et surtout, comment la prévenir ? Exemples en France et en Allemagne.
De chaque côté du Rhin, les cas de violence émanant de jeunes adolescents et conduisant souvent à la mort des victimes sont de plus en plus fréquents. La plupart du temps, les jeunes criminels qui comparaissent devant les tribunaux sont incapables d’expliquer ce qui a déclenché en eux une telle brutalité. Des criminologues, des sociologues et des juges analysent les causes possibles de cette évolution qui touche tous les pays de l’Union européenne. Le renforcement des peines est-il une solution ? A partir de 13 ans, les jeunes condamnés en France peuvent être internés dans des centres éducatifs fermés. Le documentaire donne la parole à certains d’entre eux. Leurs témoignages sont souvent surprenants.
Deuxième partie : “quand adolescence rime avec violence”
Rapport sur la situation à Londres, où la violence des jeunes semble à son paroxysme.
“Tu quittes ton quartier le moins souvent possible. Et sinon, tu rabats ta capuche pour que personne ne te reconnaisse.” Telle est la stratégie de survie d’un jeune Londonien de 15 ans. Avec quelque cent quatre-vingts bandes rivales qui s’affrontent régulièrement, la capitale est le centre principal de la violence des jeunes. Dans les centres d’accueil comme le Waltham Forest College, qui propose des cours aux adolescents en rupture de scolarité, le constat est unanime : les délits de violence sont le symptôme d’une société où la misère s’accroît de manière dramatique. La plupart des jeunes violents ont un profil identique : le père a abandonné la famille, la mère a été débordée par la charge de travail et ils ont passé leur enfance dans la rue…
3eme partie : “un juge pas comme les autres”
Emilio Calatayud, juge pour enfants à Grenade, imagine des méthodes peu conventionnelles pour responsabiliser les jeunes qu’il doit condamner.
À un jeune qui a “foutu sur la gueule” à un autre adolescent, Emilio Calatayud inflige un service de nettoyage des toilettes dans des institutions publiques, pour qu’il ait l’occasion, dit-il, “de regarder sa propre gueule en permanence”. Un autre qui conduit une moto sans permis se retrouve dans un service de traumatologie où il doit s’occuper de handicapés. Mais l’action du juge pour enfants le plus célèbre d’Espagne ne se borne pas à susciter une prise de conscience de la portée de leurs actes chez les délinquants. Il continue de les suivre après le verdict et jusqu’à leur réinsertion, secondé par une équipe de trente psychologues et travailleurs sociaux. Celui qu’à Grenade on appelle “Padrazo”, le superpère, a ainsi fait chuter à moins de 30 % le taux de récidive des jeunes détenus après leur libération.
suivi d’un débat.
, le il y a 15 années et 3 mois.
@crevette76