salut,
les enfants sont très méchants entre eux. c est un petit peuple à l’état brut..les sentiments sont crus. du style “celle là je l aime pas” ” suilà il est moche”…
j’ai déjà ete face à des groupes d’enfants qui avaient décidé d’en “mettre un de côté” : “on joue pas avec lui, on lui parle pas”, sous pretexte que il ou elle était différent (pour X raisons).
même si l’enfant mis de côté n’en dit rien il y a tout de même une souffrance car les autres le lui font bien sentir en le lui rappelant à la moindre occasion haut et fort “aah nan jme mets pas à côté de lui” etc..
en partageant des moments avec un de ces enfants mis à l’écart, j’ai amorcé le sujet, j’ai tenté de faire exprimé les sentiments et voir si il y avait un mal-être (car certains préfèrent rester seuls…) pour ensuite proposer de régler la situation.
l’autre partie était l’immersion dans le groupe, seule avec eux, et les faire parler jusqu’à tenter de faire accepter que les differences nous entourent…trouver quelques exemples qui les touchent..parfois eux-mm en donnent..et que cela ne vaut pas ce rejet.
ensuite mettre les “2 parties ensemble” et les faire se parler, rigoler ensemble, jusqu’à dédramatiser l’atmosphère.
la plupart du temps j’ai vu tous ces enfants jouer ensemble, et s’ ente-aider, par la suite et parfois les voir venir vers moi bras-dessus bras-dessous, en disant avec un grand sourire “et bien lui, elle c est mon copain (e)..
ça peut fonctionner. c’est le rôle de l’adulte de déceler, d’agir, d’informer les autres anim et de suivre la situation..
voilà une expérience..
Shaaa a écrit :
D’un côté, je retrouve les “joies” du BAFA mais cela m’interpelle sur votre lecture ! D’un autre, pour la communication non violente, je reviens plus tard. 😀
Je pressens que la communication non violente n’est pas si non violente que ça? 😀
Hâte de lire ce que tu as à dire la-dessus…
matw25 a écrit :
un outil intéressant pour développer l’autonomie les cartes étant juste un support supplémentaire que je trouve intéressant
D’après ton expérience, les enfants arrivent à mieux exprimer leur ressenti, des émotions complexes par le biais des cartes?
Je ne sais pas, il y a quelque chose qui m’embête mais je n’arrive pas à bien mettre le doigt dessus : la simplification des émotions, la perte du sens donné à l’émotion. Mais pas que…
Pendant le Bafa, on nous a souvent demandé de nous positionner sur un sujet (le contenu de la journée, l’état de fatigue…) via ce genre d’émoticones. Certes en tant qu’adultes, c’est encore moins pertinents. Mais au delà, c’est comme si il n’y avait plus aucun échanges possibles, que tout avait déjà été dit et qu’il n’y avait plus de place pour ses petites bafouilles imparfaites et incomplètes. On ne ne se positionne plus que sur des émotions bien définies et pré-existantes.
Mais peut-être l’enfant a t-il besoin de cela? Peut-être est-ce déculpabilisant pour lui?
XXYYZZ a écrit :
Tu parles de quoi exactement dans le coté vie de groupe ?
C’est juste l’expression de mon vécu, donc tout à fait subjectif, par rapport à cette semaine de formation. Nul doute que chacun de mes petits camarades aura vécu différemment son Bafa ou qu’avec d’autres formateurs l’expérience aurait été autre.
Pour ma part, je me suis retrouvée dans une position d’élève-enfant qui doit apprendre des gens “qui savent mieux”, respecter le cadre (on mange tous ensemble, les pauses se font à telle heure etc…) et absorber du contenu (un animateur est un éducateur, faire un projet d’animation donne du sens à l’animation etc…).
Bref, j’étais là pour être “formée” et apprendre à reproduire ce schéma sur des enfants, pas pour débattre, me confronter ou construire une réflexion entre adultes.
La méthode que tu décris, peux être efficace dans certains cas , mais pas toujours.
Il faudra peux être chercher autre chose.De plus qu’entends tu par :” Le lissement des interventions? interventions de qui ?
Lissement dans le sens où la parole des enfants n’est plus spontanée puisqu’ils doivent suivre (ainsi que les médiateurs) des étapes précises et des règles comme celle de ne pas dire “Tu”.
Je comprends que cette méthode cherche à désamorcer le conflit et “dé-violenter” le langage, mais du coup elle le dirige et le lisse. Et je ne sais pas bien quoi en penser…
Enfin je pense que les conflits entre enfants sont plus faciles à régler que ceux entre adultes. / animateurs et personnel technique entre plusieurs anims, entre directeur et autres membres de l’équipe etc.
Ça je suis vraiment pas sure. Peut-être que les adultes perçoivent moins facilement les conflits et leurs répercussions quand il s’agit d’enfants?
Les adultes se focalisent sur la violence des enfants (et la punissent violemment :roll:) mais ont tendance à nier ou minimiser les souffrances, découlant parfois de longs conflits, vécues par les enfants.
Quand il s’agit d’adultes, ils sont plus attentifs.
Contents ? Je ne dois pas lire la même chose… 😀
Comme prévu, le côté théorique avec la méthodologie de projet, l’importance de l’éducation dans les loisirs (créer des “influences” éducatives pour façonner la personnalité de l’enfant!!), l’évaluation (auto et celle des mômes)… tout ça, parfaitement inintéressant. Fort heureusement très court.
Le côté vie de groupe est à la fois stimulant, enthousiasmant et complétement infantilisant et régressif… On se laisse guider par les formateurs, faut pas trop se démarquer, on s’auto-censure pour ne pas casser l’esprit du groupe (ambiance fascisante quoi). Je dois dire que je l’ai joué à la bonne élève, en situation de crise c’est souvent là-dedans que je me réfugie quand le débat est pas prévu au programme.
D’un côté, je retrouve les “joies” du BAFA mais cela m’interpelle sur votre lecture ! D’un autre, pour la communication non violente, je reviens plus tard. 😀
Avé Végéteuse
Content pour toi que finalement tu ai apprécié ton stage de formation générale BAFA.
deux points de ton message ont attiré mon attention.
Le côté vie de groupe est à la fois stimulant, enthousiasmant et complétement infantilisant et régressif… On se laisse guider par les formateurs, faut pas trop se démarquer, on s’auto-censure pour ne pas casser l’esprit du groupe (ambiance fascisante quoi).
Tu parles de quoi exactement dans le coté vie de groupe ?
1) Des moments informels où les stagiaires vous vous retrouviez en dehors de l’encadrement.
Dans ce cas là, il est préférable de régler la chose entre vous, bien sur
2), des moments institués dans le cadre du stage où vous débattiez,quelque soit la forme, sur la vie de groupe?
Chacun doit être libre de donner ses avis.
3) De l’attitude générale de chaque stagiaire?
la aussi, en stage BAFA et encore plus BAFD, il est bon de s’exprimer librement, en n’oubliant pas que nous ne sommes pas infaillible et que les avis des autres sont aussi intéressants. Y compris ceux de l’encadrement
Citation :
On s’autocensure, on se laisse guider par les formateurs.
A mon humble avis cela dépend de la personnalité, du vécu, de l’expérience de chacun.
Au sujet de la gestion des conflits entre enfants ?qui semble être ta principale préoccupation.
Je ne penses pas qu’il y ai une seule façon de tenter de supprimer ou de réduire les conflits entre enfants. Chaque cas est un cas particulier . Cela dépend de la nature du conflit, de sa gravité, du nombre d’enfants impliqués, de l’âge et de la personnalité de ces enfants.
La méthode que tu décris, peux être efficace dans certains cas , mais pas toujours.
Il faudra peux être chercher autre chose.
De plus qu’entends tu par :” Le lissement des interventions? interventions de qui ?
D’autres parts dans le cas d’un conflit entre deux enfants seulement( ou un tout petit groupe), je pense qu’il est inutile de réunir tout le monde.
Au sujet du médiateur, il faut mieux que l’adulte n’intervienne que dans un deuxième temps. Mais réduire son intervention ne veux pas dire la supprimer totalement.
Il ne faut pas confondre “laisser faire ” et laxisme.
Enfin je pense que les conflits entre enfants sont plus faciles à régler que ceux entre adultes. / animateurs et personnel technique entre plusieurs anims, entre directeur et autres membres de l’équipe etc. Mais là c’est plutôt à voir dans la stages BAFD ?je crois?
Salut Végéteuse,
Content que ta formation se soit bien passée. Concernant cet outil de régulation, comme tu le dis c’est un outil tout dépend de la situation utilisée et de voir la situation dans laquelle cela peut fonctionner et où ça peut ne pas fonctionner.
La médiation directe comme tu l’exprimes avec cet outil peut résoudre des petits conflits du quotidien je pense avec un médiateur qui soit un autre enfant qui peut être intéressant pour favoriser l’entre enfants.
Après comme pour toute médiation il faut une volonté de chaque côté de résoudre le conflit donc à voir selon les situations et les éléments du conflits mais un outil intéressant pour développer l’autonomie les cartes étant juste un support supplémentaire que je trouve intéressant
Salut !
Je lance un nouveau sujet car je viens de finir mon stage de base Bafa. J’étais vraiment pas enthousiaste à l’idée de le passer mais finalement j’ai plutôt apprécié.
Comme prévu, le côté théorique avec la méthodologie de projet, l’importance de l’éducation dans les loisirs (créer des “influences” éducatives pour façonner la personnalité de l’enfant!!), l’évaluation (auto et celle des mômes)… tout ça, parfaitement inintéressant. Fort heureusement très court.
Le côté vie de groupe est à la fois stimulant, enthousiasmant et complétement infantilisant et régressif… On se laisse guider par les formateurs, faut pas trop se démarquer, on s’auto-censure pour ne pas casser l’esprit du groupe (ambiance fascisante quoi). Je dois dire que je l’ai joué à la bonne élève, en situation de crise c’est souvent là-dedans que je me réfugie quand le débat est pas prévu au programme.
Bref, ce qui m’a le plus intéressée ce sont les jeux ; jouer toute la semaine à plein de sortes de jeux, menés seul ou en groupe, je ne peux nier que ça m’a beaucoup appris.
D’autre part, on nous a présenté une méthode de gestion des conflits entre enfants qui se base sur la communication non violente.
Je ne sais pas quoi en penser.
De ce que j’ai compris, il y a des règles et un déroulement très précis à suivre : faire assoir les enfants, se mettre au milieu, utiliser “Je” et non “tu”, exprimer ses sentiments à l’aide d’images etc… Apparemment un cadre très rigide mais qui “semblerait” rassurer les enfants.
Je suis assez inquiétée par l’utilisation des images pour exprimer les sentiments (pourtant il parait que les enfants s’y retrouvent mieux), par l’utilisation unique du “Je”, par le lissement des interventions, par le cadre très rigide pour le médiateur qui disparait derrière la méthode à suivre. Est-ce un bien ou un mal? puisque finalement le médiateur devenant inutile, l’outil peut être utilisé en autonomie par les enfants qui peuvent ainsi se passer de l’adulte.
Qu’en pensez-vous? Utilisez-vous (ou inspirez-vous de) ce genre de méthode? Qu’en pensent les enfants?