Bin non : y’a plein pein de possibilités et situations pour que cela n’arrive pas :
Ce que j’essayais d’expliquer c’est que malgré le fait de réfléchir à la manière d’éviter les situations “de violence” il y aura toujours une part de compétitivité chez les enfants qui la cherchent. Le fait que la compétitivité n’est pas un élément qu’il faut chercher à contrôler chez les enfants mais simplement de ne pas la déclencher par ce que nous adultes mettons en place. Dans ton exemple de pêche aux canards la compétitivité est possible entre les enfants mais elle n’est pas violente et imposée, elle est naturelle.
Et même dans un jeu parfaitement coopératif il y a toujours la compétitivité des enfants qui rentre en jeu
Bin non : y’a plein pein de possibilités et situations pour que cela n’arrive pas :
– dans le cas d’une kermesse où les enfants d’habitude vont et viennent à leur rythme, seul ou avec leurs copains (et qui ici par exemple ne se connaissent pas) , et une pêche aux canards où il faut juste soulever une merdouille en plastique avec sa canne à pêche, t’as pas d’enfants mis en opposition. Mais là, tu induis un parcours : on commence donc avec ces cons de canards :
Tu prépares un grand bassin avec plein de ses sales bestioles, des dizaines de cannes à pêche, et chacun s’amuse… c’est tout. Sans limitation de temps, sans précisser si on peut attrapper plusieurs de ces merdouilles, si on peut se servir du manche, de ses mains pour choper la bestiole : sans enjeu, juste le jeu… Pas coopératif puisque seul ? Oui, t’as juste des gamins qu jouent côte à cote…
Mais rien ne t’empêche ensuite de penser d’autres épreuves qui vont obliger à trouver un copain, déplacements pensés avec un” gouleau d’étranglement” où peu à peu les enfants se retrouvent … sinon on est coincé… dans ce cas là, c’est l’enfant qui va créer cette coopération, par nécessité dans un premier temps… etc, etc… tout cela se pense par étapes.
Ca n’a aucun rapport mais cet été, avec ma collègue, nous mettions en place des ateliers maquillages (en soirée, les enfants maquillaient enfants et adultes, avec du bon matos, en nombre) Et il y avait une quarantaine de coiffeuses sur lesuqelles les enfants pouvvianet s’exprimer : une petite de 3 ou 4 ans a passé 1h30 à peindre, repeindre, laver ce visage de poupée. Dans un état de concentration un peu flippant… juste le temps qu’elle voulait, à sa façon, sans aucune consigne… juste pour le plaisir (et celui de sa maman, toute fière)
Juste pour dire : la collectivité ne doit pas nier l’individu : même dans un grand jeu en équipe, on peut faire une place à l’individu. Par exemple sur certaines “épreuves”.
et pour dire aussi au passage que les “les moins de six ans ne peuvent se concentrer plus d’un quart d’heure” façon Bafa, on peut s’en torcher le cul.
– tu deviens tout bêtement, toi l’adulte, l’adversaire à battre, et qui ne peut être battu que par le nombre (tir à la corde et autres jeux à la noix)
– tu mets en place une épreuve d’un labyrinthe où une personne seule ne peut gagner l’épreuve : la victoire ne s’obtient que par accumulation des parcours, chaque mètre ajouté rapproche de la sortie…
– tu mets en places des jeux sans enjeu,
– etc, etc…
Demain, j’ai grand jeu : et il n’y aura pas de situation de mise en concurence, parce que cela a été pensé ainsi. Et parce que le jeu arrive dans une logique, que les mots, la façon dont je jeu va être présenté sont pensés !
ne pas penser “équipe” quelque soit le nombre de mômes, ne pas séparer les copains et copines, en laissant CHAQUE participant faire les épreuves à son rythme, quand il veut, autant de fois qu’il veut, (et si il veut !!!) à sa manère, en permettant à l’enfant de ne pas suivre les règles des adultes, etc, etc…. bref, du basique de l’animation de grands jeux.
Demain, il y aura une série “d’épreuves” que les enfants parcouront comme ils le veulent (un tunnel dans le noir, des parcours de moquettes, …)
A chaque fois qu’ils auront fini (décidé qu’ils ont fini) une épreuve, ils iront voir l’anmatrice chercher leur petite carte (des merdouilles que je suis en train d’imprimer et de plastfier) : l’animatrice ne demandera rien : si l’enfant vient demander un des dessins (un canon, un tonneau d’eau, une carte, une boussole, un navier… tout le nécessaire pour partir à la chasse au trésor) l’animatrice lui donne : aucune vérification si l’enfant a bien fait l’épreuve (et encore moins réussie)
Puisque l’enfant utilise le “stand” à sa façon : le tunnel peut être parcouru n’importe comment, les épreuves des moquettes interprétés à la sauce de chacun, en respectant ou non les consignes…
Puisque le but défini (par moi) est de s’amuser !
Et dans cette espace de jeu, les enfants vont d’eux-mêmes se regrouper par affinités : comme ils le feraient autour d’un tobbogan : peu à peu, d’un chaos premier (des jeux ! des jeux ! Ouais ! chacun pour sa peau !) pour que finalement une queue se forme, on finie par attendre son tour, même si on veut tout de suite le jeu, jouir soit du tobbogan…
quand les enfants auront réuni suffisamment de petites cartes (ils jouent tous les uns pour les autres : pas besoin de faire des scénarii ultra élaboré dans ce but de coopération) , retour dans l’école et ils pourront partir à la chasse au trésor dans la cour.
Il n’y a pas à proprement parlé coopération, au sens où l’un aiderait l’autre à grimper en lui fiasant la courte échelle, mais c’est quand même l’idée que par le jeu de chacun on ajoute une carte et on s’approche de la chasse au trésor…
Et là, comment on fait pour qu’il n’y ait pas un seul enfant qui trouve et puisse s’enorguillir ? Même si tout le monde aura gagné ? bin, là, vous vous creusez un peu et vous inventez… , en profitant justement de l’occasion pour mettre en avant un enfant, en faisant que jamais on ne trouve le trésor, juste des traces, en faisant apparaître le trésor dans les mains d’un personnage (le fantôme d’un pirate) que l’on suprend en s’étant tous cachés…
Et surtout : cette idée de non mise en situation d’affrontement n’est pas une lubie qui tombe du ciel, qui a lieu tel jour comme ça (parce que trouvé dans un bouquin, parce que commande d’un crétin de la direction) sans logique, avec un discours et un comportement adultes en amont ! Qui ne nécéssite pas au delà du “moteur” du jeu lui même, une approche, des mots, une façon d’être de l’adulte !
encore une fois : c’est soi-même que l’on interroge quand on prétend oeuvrer dans cette direction : sans en amont des années de réflexion sur soi, son rapport aux autres, une vision de la société, du vivre ensemble, votre “jeu de coopératon” ne sera qu’une ligne de plus dans l’Histoire de la bêtise sociocul…
et il n’y aura que vous, à croire que le jeu ait été un temps de coopération.
si j’y pense, demain je fais des photos…
Stratus, ton jeu n’est coopératif. C’est un jeu de compétition étant donné que tu différencies les récompenses en fonction de la position des joueurs. Dès qu’il y a classement entre les différents joueurs le jeu perd sa dimension coopérative. Un jeu coopératif c’est ou tout le monde perd ou tout le monde gagne. Et même dans un jeu parfaitement coopératif il y a toujours la compétitivité des enfants qui rentre en jeu. L’enfant il va peut être pas jouer pour retrouver le trésor – gouter commun mais simplement pour montrer qu’il domine les autres dans les jeux.
Certain jeux coopératifs sont d’autant plus difficiles à vivre pour les perdants car étant présent dans une équipe dans laquelle ils étaient sensé contribuer à la victoire, ils se retrouvent, en plus de la situation d’échec, à porter une part (voir la totalité …) de la responsabilité de l’échec du groupe.
Carineka pareil ton jeu n’a rien de coopératif (peut être était-ce volontaire ?) mais à ce moment là cela n’a aucun intérêt de demander au gagnant de partager son trésor. Ça emmerde les gagnants de partager après avoir donné un effort pour gagner, et ça fait passer les perdants pour des billes “parce que l’animateur pense qu’on va être content d’avoir un bout du cadeau et que ça va nous faire oublier l’échec”.
Perso ça me pose problème ces récompenses. Surtout quand il s’agit de boissons … Perso j’ai de nombreux souvenirs d’animations où une fois arrivé à la fin du jeu les enfants se dispersaient sans vouloir connaître le résultat du jeu car ils avaient juste passé un bon moment. La récompense ça fait un peu “prix pour avoir accepté de participer à mon jeu pendant une heure”. Le jeu perd clairement de sa gratuité avec ça. J’ai même eu une situation d’un groupe qui décide à l’unanimité de ne pas vouloir révéler les scores, mais ça reste très rare j’en conviens.
Je vais partititonner pour pas être trop indigeste…
De la même façon que l’on est bien plus apte à décerner de la violence quand on est victime (l’exemple de ces animateurs qui s’offusquent des violences que je leur réserve, quand ils sont juste incapables d’imaginer en quoi leurs pratiques quotidiennes sont violences pour les enfants)
on retrouve ici le phénomène.
donc sur ce sujet de la mise en compétition : vous prenez une équipe d’animateurs, vous mettez en place une succession d’animations qui annihile rapidement toute mise en place des collègues, volontairement, en utilisant l’acumulation de savoirs et savoirs faire de plus de deux décennies d’animations, en ciblant le public concerné par les animateurs que vous voulez remettre en cause, vous exarcerbé chez les enfants la parole du genre “Avec X c’est trop bien et Y est nul… “vous en profitez, lors de la réunion-briefing une fois les enfants retournés en classe, pour faire remarquer que vous aviez une soixantaine d’enfants sur tel grand jeu, et toi, tu avais combien de mômes, toi ?
Puisque mes activités intéressent les mômes et que les tiennent non, la prochaine fois, quand tu as personne, au lieu de rien faire, tu pourrais me donner un coup de main ?
De ma faute d’avoir mis en place une chasse au trésor le jour de tes olympiades ? bin non : c’est le jeu : à celui qui rassemble le plus de mômes.
Je t’ai foutu une tranche ! Et demain rebelote ! Et après-demain…
et là, discution sur cette notion de mise en concurence : pourquoi ne pourrais-je mettre les animateurs en concurence, eux à qui ça ne pose aucun problème philosophique de faire se fritter les gamins, faire s’affronter des copains qui ne demandaient rien à ces demeurés ? Assumons notre pervertion…
Mais bien sûr : dans la “vraie vie”, personne n’en viendrait à ce genre de manipulation malsaine…
Bon, je vous laisse : demain j’ai grand jeu…
Oui : t’as raison : bien fait pour leur gueule, aux loozers : ‘faut leur apprendre la vie.
Coopération ? Mon cul : c’est chacun pour soi : le jour où il y aura une guerre nucléaire, où que les zombies envahiront la Terre, seuls les plus forts survivront : on verra bien quand les zombies seront là si y’en a qui ont envie de jouer à un jeu de coopération !
donc des carambars pour les gagnants et rien pour les autres merdes. ‘Chuis d’accord avec toi : j’irais plus en profondeur dans l’idée, par exemple en cherchant une cérémonie d’humiliation pour les perdants…
Plus vite on apprendra aux mômes à marcher sur la gueule des autres merdes, mieux ils seront préparés.
Ah ! Quel beau métier nous partageons…
sinon : Bon j’avoue qu’avec des récompenses comme ça ça aide à motiver les enfants
Oui ; ‘faut quand même partir du principe que notre jeu est tellement pourri qu’il faut ajouter une carotte pour que les enfants daignent participer…
Ou alors : on fait juste son métier en mettant en place un jeu auquel les enfants ont super envie de participer, et pendant lequel ils s’éclatent : le plaisir est dans le jeu lui-même !!!
ah j’ai oublié par contre l’equipe qui a retrouvé le tresor etait plus recompensé quand meme!!
bonjour j’avais deja organiser une chasse au tresor avec des enfants de 4 a 12 ans chose qui n’ai pas facile pour trouver des epreuves, c’est sur le theme pirates des caraibes.tu devrais deja choisir un theme a ta chasse au tresor (un fil rouge) on avait fait un plateaux de jeux, on a pris des photos de quelques endroit du parc c’etait a eu de retrouver l’endroit de chaque photos .a chaque endroits il y avait une enigme, rebus ou une epreuve comme des jeux de relais a effectuer.il y avait 4 equipes.la premiere equipe qui trouvé le tresor devait partager le tresor avec les autres équipes.aucun enfant n’ a ralé pour partager le tresor ils ont tous étaient solidaire.
dans la colo que je vais faire il on organise un jeu simpa:
il faut faire un nombre d’equipe pair a regl en fonction du nombre de participant …
disont que tu fait 4 equipe (c’est le minimum):
– equipe A
– equipe B
– C
– D
l’equipe A joue contre l’equipe B
l’equipe C joue contre l’equipe D
les equipes A et B pourons donc s’assossier au equipe C et/ou D pour se battre
les equipe C et D pourrons faire de même avec les equipe A et B pour se battre
se seras donc a eu de se debrouiller pour gagner
je ne sait pas si c’est claire, sinon dit le moi…
maintenant c’est a toi de trouver quand il gagne
peut etre qu’il devrais s’attraper
ou pe etre se jeu ou il faut prendre le drapeau de l’autre…
Une précisions stp : ils sont combien d’enfants ?
Et tu souhaites qu’ils fassent tous la même épreuve en même temps ou qu’ils soient en équipe ?
En fait ce que je recherche c’est plutot des épreuves qu’ils devront faire ensemble pour gagner un bout de la carte au tresor pour trouver en fin le fameux trésor.
Merci pour tes suggestions je vais creuser dans ton sens.
Une fois j’ai organisé une olympiade… au premier abord ça n’a aucun rapport avec un jeu de coopération j’en conviens mais j’avais trouvé l’idée de donner un but commun à toutes les équipes pour faire en sorte que ça ne soit pas une compétition pure et dure mais une coopération de masse, je m’explique :
Nous avons fais les équipes et les épreuves normales, mais chaque épreuve rapportait plus ou moins de mesures de riz selon la réussite. A la fin de toutes les équipes ont mise le riz qu’elles avait en leur possession dans un sac que nous avons pesé et selon le poids que la balance désignait ils avait la récompense correspondante. Les barrêmes de récompenses avaient été donnés en début de jeu pour motiver les troupes ainsi que les différentes récompenses.
Nous avions prévu trois récompenses :
– 1 : une boom simple => musique et 1 boisson par personne
– 2 : une boom sympa => musique + lumières +2 boissons
– 3 : la super boom => musique + lumières + machine à fumée + “open bar” + cartons d’invitation, etc… enfin la totale quoi !!!
Bon j’avoue qu’avec des récompenses comme ça ça aide à motiver les enfants mais tu peux le faire avec d’autres récompenses ou même sans récompense physique dans le sans ou tous les enfants ne repartirons pas avec quelque chose mais ça peut être les faire arriver à la fin du jeu à un super feu de camp avec chamalos grillés en regardant le coucher de soleil sur l’océan… A toi de voir.
Bonjour à tous c’est encore moi,
suite à mon premier message et à toutes vos idées, je voudrai mettre en place un grand jeu pour remobiliser les troupes ( les anim et les enfants de 8 à 12 ans)
Je voudrai un grand jeu qui fasse appel à la solidarité, la coopération,d’entraide en fait vous l’appelez comme vous voulez.
Je suis donc à la recherche d’épreuve pour trouver le trésor caché. J’ai déja quelques idées mais je ne sais pas si elles sont cohérentes avec ce que je recherche. Ils seront par équipe de 4
ex : remettre dans l’ordre un grand puzzle( chaque piece sera peinte sur un carton, chaque coté du carton correspondra à un dessin) avec 12 pieces
toile d’araignée: attaché deux l’un à l’autre et le but est de retrouver la sortie.
Je cherche encore d’autres épreuves d’ailleurs je ne suis pas satisfaite de celles que j’ai déjà trouvé.
Merci à tous de me faire part de vos suggestions.