Grand jeux Sur la déclaration des droits de l’enfants

  • Ce sujet contient 30 réponses, 8 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Arnaud-19911, le il y a 14 années et 6 mois.
20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 31)
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  • #127108
    DIR-PTR
      @3-2

      GGGuiz a écrit:

      C’est même plus vaste que ça, puisque la pédagogie est la science de l’éducation, quand tu la limites à celle de l’instruction. Comme chacun sait (ou pas), l’éducation est plus générale, puisqu’elle désigne ce qui doit permettre à l’enfant le développement de ses facultés physiques, psychiques et intellectuelles.

      Techniquement, je relèverai que l’instruction (puisque c’est de cela dont tu parles) n’est pas de notre ressort à nous animateurs, mais de celui des professeurs.

      Et j’en conclus qu’avec les meilleures intentions du monde, tu défends donc une irruption de l’école dans les centres de loisirs.

      Ben voyons. Prendre le sens le plus restrictif, sans se soucier du fait que cela dénature le message, pour par une habille contorsion, tenter de vouloir me faire dire ce que je n’ai pas dit mais qui t’arrangerai que j’ai dit : voila qui ne me paraît pas des plus honnête.

      On pourrait aussi dire “jeux scolaires”

      et, à part ça c’est moi qui renvoie la pédagogie au domaine scolaire.

      Tu peux décréter que cela n’a pas de sens, que le jeu n’a pas de sens, qu’il n’apporte rien à l’enfant, qu’il n’est pas éducatif… ce n’est pas mon point de vue.

      De quelle(s) partie(s) de mes posts peux-tu conclure que je pense que le jeu n’a pas de sens ?

      Pour que le jeu ait un sens, faut-il le faire baigner dans une sauce pédagogique ? Est-ce qu’en jouant ensemble, en s’amusant avec les autres, en repoussant les limites de l’imaginaire et du rêve, on n’apprend rien ?

      C’est pas pédagogique au possible, de jouer à faire la guerre, hein ? Pourtant moi j’adore. Dans le seigneur des anneaux, ce que je préfère ce sont les superbes scènes de batailles. Dans les jeux vidéos de stratégie (Civilization et cie), c’est ce qui m’attire. Devrais-je juger qu’au nom d’objectifs pédagogiques, l’enfant n’a pas le droit d’avoir ni d’exprimer ni de vivre de passion similaire ?

      Toi tu adores, c’est ce qui t’attire…

      Pourquoi voudrais-tu que des objectifs pédagogiques aient pour ambition d’empêcher un enfant d’exprimer, voire de vivre, ses passions ? Est-ce ce que tu as retenu de mes posts précédents ?

      tu es libre de te ridiculiser en doutant encore de l’existence de ces droits de participation

      Je risque de me ridiculiser encore une fois, mais puis-je t’en demander quelques exemples concrets ? Qu’on juge ensemble de leur étendue, de la réalité de leur mise en place, de ce qu’ils offrent et apportent véritablement à l’enfant ?

      Dans le post auquel je fais allusion, tu doutais de l’existence, maintenant tu demandes des exemples : il y a déjà une évolution. Les conseils municipaux d’enfants et de jeunes, la place des élèves dans l’institution scolaire (délégués, conseil d’établissement…) la consultation de plus en plus fréquente, la mise en place de boîtes à idées et autres dispositifs… Tout cela, et rien n’est parfait et il y a encore beaucoup de boulot, relève entre autre de la reconnaissance de ce droit et de tentatives diverses de mises en application.

      Quand je parle de prison, je pense évidemment à la famille, à la “cellule familiale”, premier maillon de notre société… Pour résumer, je suis à titre personnel effaré par le tout-pouvoir actuel des parents sur leurs enfants , défendu par la loi avec le concept d'”autorité parentale et éducative”, et de l’usage immodéré et scandaleux qu’en ont leurs détenteurs, sur les enfants qu’ils “possèdent”.

      On ne doit pas vivre dans le même monde. “tout-pouvoir actuel des parents” dis-tu. Moi il me semble que de plus en plus (et parfois trop) la société a un droit de regard sur ce qui ce passe à l’intérieur de la cellule familiale.

      Il est sûr que pour permettre à un individu d’exercer ses droits il faut mieux le laisser dans l’ignorance de l’existence de ceux-ci. Voilà une dialectique qui me laisse coi.

      Voici une dialectique qui me laisse encore plus coi : tenter de convaincre que l’oppression est un droit, et parler de liberté en agissant par (et en défendant) la contrainte.

      Tu peux m’affirmer tant que tu veux que j’ai des droits, je ne te croirai que quand j’en aurai vu la couleur ![/quote]

      De quelle oppression parles-tu ? Qui est sensé agir et défendre la contraite ? Moi ? Ne serais-tu pas encore une fois dans le procès d’intention ? Comment veux-tu connaître la couleur de ce que tu refuses de voir ? Quant à en découvrir le goût…

      #127237
      Arnaud-19911
        @arnaud-19911

        BRAVO!

        Merci 🙂

        #127251
        XXYYZZ
          @xxyyzz

          Super Arnaud :jump2: :jump2:

          Tu nous dit que les enfants ont aimé et qu’ils ont appris des choses. Que veux tu de plus ?
          Ton jeux est un jeu pédagogique.

          BRAVO!

          #127253
          Arnaud-19911
            @arnaud-19911

            Bon sinon apart ça, retour sur l’activité, elle à bien plus a tout le monde, et je vais citer une phrase que l’on m’a dit :
            “J’aime bien faire des jeux comme ça, parce qu’on apprend des choses qu’on ne connaisait pas, en jouant en même temps ”
            Après c’est sur on peu faire des jeux “pédagogiques” et vehiculer n’importe qu’elle valeurs, c’est ça le revers de la médaille … Les enfants sont assez intelligents pour faire la part des choses, mais si sa devient du rabachement, sa devient dangereux ..

            PS : On organise un concours interne d’affiches 🙂

            #127275
            Import
              @import

              C’est gentil de me comparer à un ado rebelle ! Ca me fait penser au clip “Jeune et limité” que m’ont montré les petits voisins l’autre jour : http://www.youtube.com/watch?v=F-xeENeoJ_A

              Devine où je suis sur le clip ! 😉

              Plus sérieusement, je n’ai pas dit qu’il était facile d’être parent.

              Ce qui me dérange, c’est l’assignation à domicile que subissent souvent les enfants contre leur gré, ou le fait de devoir suivre leurs parents comme des animaux domestiques, ou de devoir subir leurs choix éducatifs absurdes (être obligé de porter le pull tricoté par mémé, ne pas avoir le droit de choisir ses vêtements, être forcé d’aller au catéchisme, se voir imposer des cours de latin dont on n’a rien à fiche, ne pas pouvoir fréquenter tel ou tel copain parce que maman a décidé que ce n’était pas une bonne fréquentation, etc, etc, etc).

              Ce qui me heurte, c’est que les enfants n’ont aujourd’hui quasiment aucune liberté, qu’ils sont à la merci de leurs géniteurs et de leur choix éducatifs, aussi absurdes soient-ils.

              Le règne de l’hypersécurité jouant un rôle considérable dans cela : il est aujourd’hui inconcevable de “laisser un enfant sans surveillance”, c’est-à-dire de lui permettre d’échapper au regard de l’adulte, d’avoir une quelconque indépendance, une quelconque liberté ou autonomie hors de ce regard.
              Combien d’enfants ont encore le droit de sortir seuls de chez eux ? C’est que les dangers sont partout : voitures, détraqués qui courent les rues, mauvaises fréquentations…

              Et après on vient se plaindre que les enfants passent leur temps seuls dans leur chambre à jouer à la Wii Fit ou à la PSP ! Ils ont pourtant bien raison, je ferais pareil à leur place.

              En tout cas, non, je n’ai jamais nié que la réflexion précédait tes propos, ni que ceux-ci la suppléaient. J’ai simplement parlé d’un courant de pensée qui empêche qu’on soit capable de piocher, dans la réflexion de chacun, ce qu’il y a de bon et de mauvais, au motif que cette réflexion est portée par des opinions qu’on désapprouve. Par exemple, être capable de dire que même Sarkozy dit des choses intéressantes, que même Ségolène ne dit pas que des conneries, et que même Le Pen a raison sur certains points.
              Mais j’ai peut-être mal choisi mes exemples, parce que je ne saurais pas les justifier 😀

              #127283
              Ggamer
                @ggamer

                GGGuiz a écrit:
                J’ai toujours regretté qu’on s’abstienne de réfléchir (et, le cas échéant, d’argumenter) face à certains propos, au motif qu’ils sont tenus par une personne dont certains points de vue nous paraissent aberrants.

                😀
                C’est juste qu’il ne me semblait pas nécessaire d’argumenter. Je pensais qu’une simple phrase était suffisamment explicite.

                Pour développer, je te disais juste cela (avec le sourire je précise) parce que ton propos me rappelle ce que je pouvais dire quand j’étais un jeune animateur (bref après ma crise d’ado) et que je croyais qu’il était super facile d’être parent…

                Dire que la cellule familiale est une prison est un raccourci car autant un enfant a besoin, en effet, d’en sortir pour prendre son envol, autant il en a besoin pour y gagner la confiance nécessaire à son envol. L’un ne va pas sans l’autre. CQFD.

                Alors merci de considérer le fait que je prends tout de même le temps de réfléchir quelques secondes avant de pondre un post (et même si c’est une ânerie, c’est une ânerie réfléchie)…

                Non mais 😀

                #127286
                Import
                  @import

                  Ggamer a écrit:
                  Au secours…

                  Je suppose que tu n’es pas parent…

                  C’est curieux ce “au secours”, je te fais peur ?
                  Car on a souvent peur de ce qu’on ne connaît pas 😉

                  Plus prosaïquement, je sais que la manière dont j’ai amené la chose (sans prendre de pincettes et sans explications) ne convaincra personne sur ce point précis, alors si ce point de vue te heurte, oublie-le et concentre-toi sur le reste.

                  J’ai toujours regretté qu’on s’abstienne de réfléchir (et, le cas échéant, d’argumenter) face à certains propos, au motif qu’ils sont tenus par une personne dont certains points de vue nous paraissent aberrants.

                  #127293
                  Ggamer
                    @ggamer

                    GGGuiz a écrit:
                    Quand je parle de prison, je pense évidemment à la famille […] Pour résumer, je suis à titre personnel effaré par le tout-pouvoir actuel des parents sur leurs enfants…

                    Au secours…

                    Je suppose que tu n’es pas parent…

                    #127294
                    Import
                      @import

                      Pour moi, et pour quelques autres, la pédagogie est un ensemble de méthodes permettant de transmettre un savoir.

                      C’est même plus vaste que ça, puisque la pédagogie est la science de l’éducation, quand tu la limites à celle de l’instruction. Comme chacun sait (ou pas), l’éducation est plus générale, puisqu’elle désigne ce qui doit permettre à l’enfant le développement de ses facultés physiques, psychiques et intellectuelles.

                      Techniquement, je relèverai que l’instruction (puisque c’est de cela dont tu parles) n’est pas de notre ressort à nous animateurs, mais de celui des professeurs.

                      Et j’en conclus qu’avec les meilleures intentions du monde, tu défends donc une irruption de l’école dans les centres de loisirs.

                      Pourquoi pas ? On pourrait aller au bout de la logique, et donner des cours en CLSH, le tout pour le plus grand bien de l’enfant, en vertu de son “droit au savoir”, de son “droit à l’éducation”. Et je suis sûr qu’on en trouverait pour le défendre.

                      Donc, pour répondre à ta question, ce que je désigne par “jeux pédagogiques” (je suis d’accord, le terme est impropre), ce sont les jeux et activités qui s’enveloppent d’un discours, d’un but, d’objectifs et de moyens dits “pédagogiques”. Mais j’entends cette fois-ci “pédagogique” au sens où tu sembles l’entendre, et dans lequel il est compris par beaucoup : celui de l’instruction, qui, par référence, est celle de l’école actuelle.
                      On pourrait aussi dire “jeux scolaires”, “activités scolaires”.

                      On peut, encore une fois, se poser la question de savoir si il suffit de répondre aux attentes où si l’on peut essayer d’aller plus loin et d’essayer de répondre à des besoins, voire de faire émerger de nouvelles attentes. Il faudrait alors être capable de mettre en oeuvre la(les) bonne(s) pédagogie(s).

                      Je suis totalement d’accord avec cette phrase. Le sujet a été abordé par moilapa mieux que je ne saurai le faire, dans les limbes du forum : les enfants ne réfléchissent souvent que par rapport à ce qu’ils ont déjà vu en animation, et il faut être capable de leur présenter aussi et surtout des choses qu’ils n’ont jamais vues, auxquelles ils n’auraient pas pensé…

                      Finalement, quand je dis répondre à leurs attentes, je pense aussi aux attentes cachées, inexprimées… Répondre à leurs attentes, ne serait-ce pas principalement leur proposer de l’inattendu ?

                      toi, tu fais quoi ? Tu te contentes de mettre en place des “jeux qui déchirent” où tu cherches en plus à y mettre un peu de sens ? Tu te contentes d’amuser les enfants où tu cherches en plus à leur apporter quelque chose, à faire acte d’éducation en quelque sorte ?

                      Je me contente d’amuser les enfants.
                      Je me contente de chercher à mettre en place des “jeux qui déchirent”, des activités qui plaisent, qui surprennent.

                      Tu peux décréter que cela n’a pas de sens, que le jeu n’a pas de sens, qu’il n’apporte rien à l’enfant, qu’il n’est pas éducatif… ce n’est pas mon point de vue.

                      Pour que le jeu ait un sens, faut-il le faire baigner dans une sauce pédagogique ? Est-ce qu’en jouant ensemble, en s’amusant avec les autres, en repoussant les limites de l’imaginaire et du rêve, on n’apprend rien ?

                      Exemple pratique : hier, avec la quarantaine de “grands” de 8-10 ans de mon CLSH, on a joué à “faire la guerre”. L’armée du bien contre l’armée du mal, chacune avec son général en chef, commandant ses unités spéciales : chevaliers, sorciers, assassins, et son armée de puissants guerriers.
                      Une des différentes versions du Zagamore.
                      Et il fallait se cacher dans les bois ou dans les fourrés, tendre des embuscades, élaborer des stratégies, défendre le général, débusquer l’ennemi, espionner, survivre, parvenir à ressusciter…

                      C’est pas pédagogique au possible, de jouer à faire la guerre, hein ? Pourtant moi j’adore. Dans le seigneur des anneaux, ce que je préfère ce sont les superbes scènes de batailles. Dans les jeux vidéos de stratégie (Civilization et cie), c’est ce qui m’attire. Devrais-je juger qu’au nom d’objectifs pédagogiques, l’enfant n’a pas le droit d’avoir ni d’exprimer ni de vivre de passion similaire ?

                      Bref…

                      tu es libre de te ridiculiser en doutant encore de l’existence de ces droits de participation

                      Je risque de me ridiculiser encore une fois, mais puis-je t’en demander quelques exemples concrets ? Qu’on juge ensemble de leur étendue, de la réalité de leur mise en place, de ce qu’ils offrent et apportent véritablement à l’enfant ?

                      “Autorité parentale” et “droit à la famille” sont deux choses totalement différentes. La comparaison avec la prison, c’est par rapport aux structures où tu oeuvres ? Tu te compares à un maton ?

                      Au-delà de ta pique certes très mordante, j’aimerais que tu réfutes les éléments de comparaison que j’ai donnés.

                      Bon, ici on sort de la réflexion sur le rôle et les capacités d’un animateur. Quand je parle de prison, je pense évidemment à la famille, à la “cellule familiale”, premier maillon de notre société… Je ne suis ni le premier ni le dernier à faire cette comparaison, qui n’a rien d’original et qui a été défendue par de grands auteurs.
                      Je regrette de ne pas avoir le temps (ou les capacités) d’expliquer un peu tout cela. Pour résumer, je suis à titre personnel effaré par le tout-pouvoir actuel des parents sur leurs enfants , défendu par la loi avec le concept d'”autorité parentale et éducative”, et de l’usage immodéré et scandaleux qu’en ont leurs détenteurs, sur les enfants qu’ils “possèdent”.

                      Il est sûr que pour permettre à un individu d’exercer ses droits il faut mieux le laisser dans l’ignorance de l’existence de ceux-ci. Voilà une dialectique qui me laisse coi.

                      Voici une dialectique qui me laisse encore plus coi : tenter de convaincre que l’oppression est un droit, et parler de liberté en agissant par (et en défendant) la contrainte.

                      Tu peux m’affirmer tant que tu veux que j’ai des droits, je ne te croirai que quand j’en aurai vu la couleur !

                      #127295
                      XXYYZZ
                        @xxyyzz

                        GGGuiz a écrit:

                        Je crois qu’il faut ici distinguer deux choses : l’intérêt des “jeux pédagogiques”, et la valeur portée par la pédagogie en question (ici le droit des enfants).

                        Avé GGuiz
                        Merci de me donner un exemple de jeu pédagogique et un exemple de jeu qui n’est pas pédagogique. Cela sera plus clair pour moi;
                        Il ne s’agit pas, bien sur, du titre d’un jeu, mais de la façon de le faire pratiquer.

                        Or je pense que la base de réflexion principale sur un jeu devrait être sa réussite. La question principale à se poser serait plutôt “comment ce jeu peut-il répondre aux attentes de ce public d’enfants ?”, “comment faire pour qu’ils entrent tous dans ce jeu et soient à fond dedans ?”

                        On pourrait m’objecter que rien n’empêche d’accorder une réflexion suffisante à la qualité du jeu, en plus des valeurs pédagogiques qu’on souhaite le voir véhiculer.

                        A mon humble avis, si le jeu répond aux attentes des enfants et s’ils entrent tous à fond dedans, alors le jeu est une réussite.

                        D’ailleurs j’attends qu’Arnaud-19911 nous donne la liste des occupations qu’il a prévues sur son thème, pour qu’on puisse juger de la recherche, de l’originalité et de l’intelligence de ces jeux. D’avance, je suis sceptique.

                        Comment pourra t-on apres croire à ton objectivité si des le départ tu dis que tu es sceptique.?

                        Mais quand bien même on trouverait un jeu qui déchire sur un thème dit pédagogique… Que serait ce jeu sinon la reprise d’un autre jeu, mis à la sauce du thème en question ?

                        Enfin, GGuiz, il faut savoir. Si un jeu a plu aux enfants , tu ne le recommence jamais ? Moi oui. Pas tous les jours, bien sur.
                        Et puis dans un jeu tu peux proposer aux enfants d’autres façons de jouer non? Les enfants peuvent eux aussi proposer. En tout cas c’est mon avis.

                        Quoi qu’il en soit, en pratique on s’en garde, le trop grand succès d’un jeu risquerait sans doute d’éclipser la sauce à laquelle il est mis !

                        Que veux tu dire par là ? j’avoue ne pas comprendre?
                        Tu penses vraiment que certains animateurs veulent limiter “le succes’ de leur jeu ? Bizzarre, bizzarre.

                        Si au fond je dis n’avoir jamais vu de bon jeu pédagogique, c’est parce que je pense que si on a des valeurs à véhiculer, c’est par l’action, et non par le discours, qu’il faut le faire. Mettre un jeu à la sauce écolo, ça n’apprend rien, c’est en vivant ces valeurs qu’on les comprend. Par exemple, en faisant des activités basées sur le recyclage (constructions à partir d’emballages alimentaires, par exemple), en limitant au maximum le gaspillage dans la vie quotidienne (je pense à la cantine, aux activités…), en profitant de telle ou telle sortie pour ramasser sur son chemin les déchets qui traînent et les mettre à la poubelle…

                        Sincérement, tu penses qu’un jeu est un discours, et pas une action? Moi non.Un jeu est une action.
                        Tout ce que tu décris est souhaitable bien sur, mais d’une part rien n’empêche personne de le faire sous forme de jeu et puis surtout, pour que les enfants adhèrent à fond il faut variér les activités et la forme de ces activités.

                        Si l’on dit défendre les droits des enfants, on peut de la même manière essayer de répondre à leurs attentes par des vrais jeux qui déchirent, on peut essayer de les écouter et de répondre à leurs demandes, leur donner plus de liberté dans le choix des activités, plus d’autonomie, leur donner le droit de refuser une activité, etc.

                        Tout à fait. Un enfant à parfaitement le droit de ne pas pratiquer l’activité proposé. Bien sur il ne faut pas que “rien faire” soit l’activité dominante du séjour. N’oiblions pas non plus que le séjour de vacances doit être, pour un jeune, l’ocasion de découvrir et de pratiquer des activités qu’il ne pourra pratiquer chez lui.

                        Car Arnaud-19911 peut-il simplement nous dire que la participation à son jeu sera non forcée, qu’on aura le droit d’aller jouer dehors plutôt que d’écouter son discours préalable sur la CIDE, qu’on pourra faire un ping-pong basket à la place de son débat sur le droit à manger, et qu’on pourra aller jouer à Docteur Maboul et à Pic’pirate dans la salle d’à côté pendant son pictionnary sur le droit à la famille ? Qu’on aura le droit de jouer au foot plutôt que de rédiger des affiches ?

                        Ici encore tu fais un procés d’intention. Attends aux moins de savoir ce que veut faire Arnaud. Je te rappelle qu’il demande simplement des conseils .

                        Donc non, l’enfant n’a quasiment aucun droit, et affirmer le contraire s’inscrit dans un projet politique pour le faire rester à sa place, pour s’assurer de sa soumission. On veut sans doute lui faire croire qu’il est libre pour qu’il cesse un peu de prétendre le devenir ?

                        La encore, je suis peut être simple, mais je ne vois pas en quoi affirmer à un enfant qu’il a des droits, peut le faire rester à sa place .
                        Je ne vois pas, non plus, comment; dire à un enfant qu’il a des libertés lui empêche d’en avoir. Tu penses vraiment qu’en disant à un enfant qu’il n’est pas libre tu vas l’aider à le devenir davantage? Moi non.

                        #127305
                        DIR-PTR
                          @3-2

                          GGGuiz a écrit:
                          Content d’avoir au moins initié le débat, et invité quelques-uns à réfléchir, quoi qu’en dise DIR-PTR 😉

                          Je crois qu’il faut ici distinguer deux choses : l’intérêt des “jeux pédagogiques”, et la valeur portée par la pédagogie en question (ici le droit des enfants). Il se trouve que je suis en désaccord avec les deux, mais il s’agit bien de deux débats séparés.

                          Pour moi, et pour quelques autres, la pédagogie est un ensemble de méthodes permettant de transmettre un savoir. Je ne comprends donc pas très bien de quoi tu parles ci-dessus.

                          – En ce qui concerne le premier, je dirai que je n’ai jamais vu de bon “jeu pédagogique”. Puisque la base de la réflexion ici n’est pas le jeu, la réponse aux attentes des enfants : au contraire, elle est par définition “pédagogique”. Elle se base sur les connaissances qu’elle veut imposer aux enfants.

                          On peut, encore une fois, se poser la question de savoir si il suffit de répondre aux attentes où si l’on peut essayer d’aller plus loin et d’essayer de répondre à des besoins, voire de faire émerger de nouvelles attentes. Il faudrait alors être capable de mettre en oeuvre la(les) bonne(s) pédagogie(s).

                          Or je pense que la base de réflexion principale sur un jeu devrait être sa réussite. La question principale à se poser serait plutôt “comment ce jeu peut-il répondre aux attentes de ce public d’enfants ?”, “comment faire pour qu’ils entrent tous dans ce jeu et soient à fond dedans ?”
                          J’ai bien quelques autres pistes de réflexions annexes, quand j’élabore et que je propose un jeu, mais celle-ci reste pour moi principale et capitale.

                          On pourrait m’objecter que rien n’empêche d’accorder une réflexion suffisante à la qualité du jeu, en plus des valeurs pédagogiques qu’on souhaite le voir véhiculer.

                          Ce qui n’est pas faux, sauf qu’en réalité, ce n’est jamais le cas. Les anims ont le thème, après ils cherchent des jeux bidons pour l’occuper pendant une heure (ouaiiis, un pendu sur le développement durable, un mémory sur les droits de l’enfant, un dessin à faire sur la planète !).
                          D’ailleurs j’attends qu’Arnaud-19911 nous donne la liste des occupations qu’il a prévues sur son thème, pour qu’on puisse juger de la recherche, de l’originalité et de l’intelligence de ces jeux. D’avance, je suis sceptique.

                          On pourrait effectivement te l’objecter. Pour ma part, j’ajouterais l’interrogation suivante : toi, tu fais quoi ? Tu te contentes de mettre en place des “jeux qui déchirent” où tu cherches en plus à y mettre un peu de sens ? Tu te contentes d’amuser les enfants où tu cherches en plus à leur apporter quelque chose, à faire acte d’éducation en quelque sorte ?

                          Mais quand bien même on trouverait un jeu qui déchire sur un thème dit pédagogique… Que serait ce jeu sinon la reprise d’un autre jeu, mis à la sauce du thème en question ?

                          Parce que dans tes “jeux non pédagogiques” (concept que j’avoue ne pas très bien maîtriser), tu es toujours dans la nouveauté, l’invention et non dans la reproduction, adaptation ?

                          Quoi qu’il en soit, en pratique on s’en garde, le trop grand succès d’un jeu risquerait sans doute d’éclipser la sauce à laquelle il est mis !

                          Supposition des plus étrange.

                          Si au fond je dis n’avoir jamais vu de bon jeu pédagogique, c’est parce que je pense que si on a des valeurs à véhiculer, c’est par l’action, et non par le discours, qu’il faut le faire. Mettre un jeu à la sauce écolo, ça n’apprend rien, c’est en vivant ces valeurs qu’on les comprend. Par exemple, en faisant des activités basées sur le recyclage (constructions à partir d’emballages alimentaires, par exemple), en limitant au maximum le gaspillage dans la vie quotidienne (je pense à la cantine, aux activités…), en profitant de telle ou telle sortie pour ramasser sur son chemin les déchets qui traînent et les mettre à la poubelle…

                          Il me semble avoir dit précédemment que en matière de droits de l’enfant il me paraissait indispensable que les structures de loisirs soient des lieux où les enfants puissent les exercer. Nous nous rejoignons donc sur ce point. Sur le premier exemple proposé, je suis un peu plus dubitatif.

                          Si l’on dit défendre les droits des enfants, on peut de la même manière essayer de répondre à leurs attentes par des vrais jeux qui déchirent, on peut essayer de les écouter et de répondre à leurs demandes, leur donner plus de liberté dans le choix des activités, plus d’autonomie, leur donner le droit de refuser une activité, etc.

                          Non, on DOIT. D’une part parce que en matière d’éducation, le minimum de cohérence entre le discours et la pratique est souhaitable, d’autre part parce que la CIDE a force de loi et que chaque citoyen est tenu de la respecter (d’où l’intérêt de la connaître…).

                          Cessons de croire que l’enfant est un être de droits, il ne l’est pas. Oui, il a le droit de manger, de boire, de pas être cogné et de subir l’autorité parentale (désolé, c’est les seuls droits que j’ai retenus de ma participation au jeu… encore que l’autorité parentale, on appelait ça “le droit à la famille”, faut avouer que c’est beaucoup plus beau…). Et oui, dans une prison on a les mêmes droits.

                          Tu peux effectivement être désolé, moi en tout cas je le suis face à un tel discours. “Autorité parentale” et “droit à la famille” sont deux choses totalement différentes. La comparaison avec la prison, c’est par rapport aux structures où tu oeuvres ? Tu te compares à un maton ?

                          Pour ce qui est du “droit de participation” dont j’apprends la supposée existence par DIR-PTR, ah, bon, participation… participation à quoi ? A un débat à la Fnac de Lyon ? A des enquêtes publicitaires ? A une parodie politique de conseil des jeunes? A voter pour des délégués en 6ème ?

                          Tu es libre de ne pas prendre ce que je dis pour une vérité révélée, tu es libre de te ridiculiser en doutant encore de l’existence de ces droits de participation, tu es libre de les réduire à tes exemples. Tu es aussi libre de lire le texte de la convention, te t’informer sur son histoire, l’évolution du concept et de réfléchir sur ton rôle d’animateur.

                          Oui, je trouve hypocrite d’avancer à l’enfant qu’il est empli de droits, de libertés, alors qu’il est entièrement assujetti à l’autorité et au bon vouloir de ses parents, professeurs, et autres.

                          Et bien non, justement, l’enfant n’est pas entièrement assujetti et la CIDE est une des concrétisations juridiques de la reconnaissance aux mineurs de cette qualité d’individus titulaires de droits.

                          Et d’utiliser pour cela des méthodes coercitives, ce qui est d’une ironie mordante. ..

                          Voila un joli procès d’intention. Il me semble que Arnaud venait ici demander de l’aide sur la mise en place de sa journée. Pour ma part, je ne me permets pas de préjuger de ce qu’il va construire.

                          Donc non, l’enfant n’a quasiment aucun droit, et affirmer le contraire s’inscrit dans un projet politique pour le faire rester à sa place, pour s’assurer de sa soumission. On veut sans doute lui faire croire qu’il est libre pour qu’il cesse un peu de prétendre le devenir ?

                          Il est sûr que pour permettre à un individu d’exercer ses droits il faut mieux le laisser dans l’ignorance de l’existence de ceux-ci. Voilà une dialectique qui me laisse coi. Ca me rappelle vaguement des notions d’avant-garde éclairée que je croyais quasiment disparues depuis la transformation de la LCR en NPA.

                          Pour ce qui est d’inscrire mon action dans un projet politique, je l’ai déjà revendiqué ici et n’hésite donc pas à le refaire et à l’assumer. Un petit résumé, pas trop compliqué :

                          On permet à un individu de découvrir ses droits ;
                          On lui permet d’apprendre à les exercer, dans un cadre adapté où le droit à l’erreur est reconnu ;
                          On lui permet de découvrir et comprendre le mode de construction de ces droits et de la société en général ;
                          On se dit que l’individu en question à quelques billes pour participer à la construction de la société qu’il souhaite.

                          #127316
                          Shaaa
                            @shaaa

                            Au moins, tu n’y vas pas par quatre chemins. 😀

                            Je te rejoinds sur certains points. Vouloir enrober le jeu de tout u tas d’artifices divers et variés, c’est risquer de dénaturer l’essence même du jeu et du coup, de ne plus jouer.

                            Sinon, pour le droit des enfants. Je crois que le travail à faire est du côté de l’institution et des politiques. Comment on peut s’organiser et fonctionner pour respecter ces droits inhérents à n’importe qui et n’importe quel enfant.

                            Mais c’est un autre débat.

                            #127370
                            Import
                              @import

                              Content d’avoir au moins initié le débat, et invité quelques-uns à réfléchir, quoi qu’en dise DIR-PTR 😉

                              Je crois qu’il faut ici distinguer deux choses : l’intérêt des “jeux pédagogiques”, et la valeur portée par la pédagogie en question (ici le droit des enfants). Il se trouve que je suis en désaccord avec les deux, mais il s’agit bien de deux débats séparés.

                              – En ce qui concerne le premier, je dirai que je n’ai jamais vu de bon “jeu pédagogique”. Puisque la base de la réflexion ici n’est pas le jeu, la réponse aux attentes des enfants : au contraire, elle est par définition “pédagogique”. Elle se base sur les connaissances qu’elle veut imposer aux enfants.

                              Or je pense que la base de réflexion principale sur un jeu devrait être sa réussite. La question principale à se poser serait plutôt “comment ce jeu peut-il répondre aux attentes de ce public d’enfants ?”, “comment faire pour qu’ils entrent tous dans ce jeu et soient à fond dedans ?”
                              J’ai bien quelques autres pistes de réflexions annexes, quand j’élabore et que je propose un jeu, mais celle-ci reste pour moi principale et capitale.

                              On pourrait m’objecter que rien n’empêche d’accorder une réflexion suffisante à la qualité du jeu, en plus des valeurs pédagogiques qu’on souhaite le voir véhiculer.

                              Ce qui n’est pas faux, sauf qu’en réalité, ce n’est jamais le cas. Les anims ont le thème, après ils cherchent des jeux bidons pour l’occuper pendant une heure (ouaiiis, un pendu sur le développement durable, un mémory sur les droits de l’enfant, un dessin à faire sur la planète !).
                              D’ailleurs j’attends qu’Arnaud-19911 nous donne la liste des occupations qu’il a prévues sur son thème, pour qu’on puisse juger de la recherche, de l’originalité et de l’intelligence de ces jeux. D’avance, je suis sceptique.

                              Mais quand bien même on trouverait un jeu qui déchire sur un thème dit pédagogique… Que serait ce jeu sinon la reprise d’un autre jeu, mis à la sauce du thème en question ?
                              Quoi qu’il en soit, en pratique on s’en garde, le trop grand succès d’un jeu risquerait sans doute d’éclipser la sauce à laquelle il est mis !

                              Si au fond je dis n’avoir jamais vu de bon jeu pédagogique, c’est parce que je pense que si on a des valeurs à véhiculer, c’est par l’action, et non par le discours, qu’il faut le faire. Mettre un jeu à la sauce écolo, ça n’apprend rien, c’est en vivant ces valeurs qu’on les comprend. Par exemple, en faisant des activités basées sur le recyclage (constructions à partir d’emballages alimentaires, par exemple), en limitant au maximum le gaspillage dans la vie quotidienne (je pense à la cantine, aux activités…), en profitant de telle ou telle sortie pour ramasser sur son chemin les déchets qui traînent et les mettre à la poubelle…

                              Là ça peut être intéressant et efficace, plus qu’un jeu de l’oie sur la pollution ou un mémory sur le développement durable.

                              Si l’on dit défendre les droits des enfants, on peut de la même manière essayer de répondre à leurs attentes par des vrais jeux qui déchirent, on peut essayer de les écouter et de répondre à leurs demandes, leur donner plus de liberté dans le choix des activités, plus d’autonomie, leur donner le droit de refuser une activité, etc.

                              – Deuxième sujet du débat : les droits des enfants. Non, je n’ai pas lu la “CIDE”, et je ne compte pas la lire : il me suffit de savoir que cette convention a été ratifiée.

                              Cessons de croire que l’enfant est un être de droits, il ne l’est pas. Oui, il a le droit de manger, de boire, de pas être cogné et de subir l’autorité parentale (désolé, c’est les seuls droits que j’ai retenus de ma participation au jeu… encore que l’autorité parentale, on appelait ça “le droit à la famille”, faut avouer que c’est beaucoup plus beau…). Et oui, dans une prison on a les mêmes droits.

                              Pour ce qui est du “droit de participation” dont j’apprends la supposée existence par DIR-PTR, ah, bon, participation… participation à quoi ? A un débat à la Fnac de Lyon ? A des enquêtes publicitaires ? A une parodie politique de conseil des jeunes? A voter pour des délégués en 6ème ?

                              Oui, je trouve hypocrite d’avancer à l’enfant qu’il est empli de droits, de libertés, alors qu’il est entièrement assujetti à l’autorité et au bon vouloir de ses parents, professeurs, et autres.

                              Et d’utiliser pour cela des méthodes coercitives, ce qui est d’une ironie mordante. Car Arnaud-19911 peut-il simplement nous dire que la participation à son jeu sera non forcée, qu’on aura le droit d’aller jouer dehors plutôt que d’écouter son discours préalable sur la CIDE, qu’on pourra faire un ping-pong basket à la place de son débat sur le droit à manger, et qu’on pourra aller jouer à Docteur Maboul et à Pic’pirate dans la salle d’à côté pendant son pictionnary sur le droit à la famille ? Qu’on aura le droit de jouer au foot plutôt que de rédiger des affiches ?

                              Donc non, l’enfant n’a quasiment aucun droit, et affirmer le contraire s’inscrit dans un projet politique pour le faire rester à sa place, pour s’assurer de sa soumission. On veut sans doute lui faire croire qu’il est libre pour qu’il cesse un peu de prétendre le devenir ?

                              #127381
                              Arnaud-19911
                                @arnaud-19911

                                Merci à tous pour vos suggestions, et critiques constructives (ou pas ^^ )

                                PS: Par la suite la convention et des affiches fait par les enfants (Pour le concours “Agis pour tes droits” ) seront affichées 🙂

                                #127383
                                Simon
                                Administrateur
                                  @simon

                                  Sur le débat, faire un jeu ou non sur le thème des enfants, je suis personnellement très partagé.

                                  Objectivement, à partir du moment où l’on intègre une autre finalité au jeu que le simple fait de jouer, il ne s’agit plus de jouer… On parle de jeu éducatif, pédagogique ou autre mais sûrement pas de jeu. Un jeu est par essence jubilatoire. C’est pour ça que je rejoins la critique de GGGuiz sur l’hypocrisie d’un tel jeu.

                                  Parlons des droits de l’enfant parce que c’est les 20 ans de la CIDE, jouons-en, cool ça remplit une aprem, mais après? Quelles sont les applications pédagogiques du projet de la structure. Sont-elles toutes en adéquation avec l’esprit de la CIDE? Il s’agit d’un vrai combat quotidien. Il ne suffit pas de signer un texte, pour qu’il soit réellement appliqué … (Seuls 2 pays n’ont pas signé la CIDE, pourtant, bien plus nombreux sont les pays à faire travailler des gosses par exemple ou à avoir des enfants soldats sur leur sol).

                                  En revanche, je rejoins les autres et me désolidarise de GGGuiz sur l’intérêt des enfants pour cette question. Leurs droits, ça les intéresse au plus haut point, au même titre que la politique, l’art, l’histoire, la philosophie, etc… Tout dépend de comment on leur amène cela et comment on les associe à la discussion ou à l’activité. D’ailleurs, l’éducation populaire devrait revenir à sa vocation première, celle de l’éducation au politique, à une éducation émancipatrice des individus, mais il s’agit d’un autre débat.

                                  Sinon, pour ce “jeu” et le nom des équipes, je proposerais :

                                  -Les Communards
                                  -Les Républicains

                                  #127390
                                  DIR-PTR
                                    @3-2

                                    Arnaud-19911 a écrit:
                                    GGGuiz, si je comprend bien, tu n’aurais jamais fait un jeu sur ce thème ?
                                    Il me paraissait important d’en parler car à ma connaissance les écoles qui en parlent sont très rares … malheureusement

                                    Moi aussi, il me paraît intéressant de faire connaître la CIDE aux enfants. Pour ce faire, il me semble que l’on peut imaginer une découverte des lieux de la ville où ces droits sont défendus et/ou mis en oeuvre. Un aspect essentiel est aussi l’application concrète et quotidienne de cette convention dans la vie de la structure, et notamment pour tout ce qui concerne les droits de participation (expression, recherche et diffusion de l’information…).

                                    quelques liens :

                                    http://www.dei-france.org
                                    http://www.secourspopulaire.fr
                                    http://www.educationsansfrontieres.org
                                    http://www.defenseurdesenfants.fr
                                    http://www.droits-et-enfants.com
                                    http://www.droitsenfant.com
                                    http://www.anacej.asso.fr

                                    et d’autres que tu ne manqueras pas de nous indiquer.

                                    #127391
                                    DIR-PTR
                                      @3-2

                                      GGGuiz a écrit:
                                      Quelle utilité au juste ?

                                      On va apprendre aux enfants qu’ils ont le droit de manger, de boire, et de subir leurs parents. Ah bon, ils le savaient pas ?

                                      En plus de la protection et des prestations spécifiques, la CIDE reconnait aux mineurs un droit de participation. Pour ce qui est de “subir leurs parents”, c’est la CIDE qui a posé le droit pour un mineur d’être entendu dans toute affaire le concernant, procédure de divorce par exemple.

                                      On va les réunir, les faire s’asseoir, les faire taire (SILEEEEEEENCE !), leur faire subir un exposé ennuyeux au possible sur la déclaration des droits de l’enfant dont ils n’ont rien à ficher (et ils ont raison), et toi au fond tu te tais, TAIS-TOI ! Je te parle de tes droits alors tu te tais tu écoutes et tu arrêtes de bouger ! Nomdidjû.

                                      Si tu n’es pas capable d’essayer d’imaginer d’autres formes pédagogiques, cela ne regarde que toi (et les enfants qui te subissent).

                                      Ensuite on va leur proposer un débat (ça c’est répondre aux attentes des enfants ! Quand je discute avec les jeunes de 8-10 ans et que je leur demande ce qu’ils aimeraient faire, comme jeu/activité, ils me répondent tous “un débat sur la CIDE”!!! Ce serait trop coooool ! ” (d’ailleurs je ne sais pas plus qu’eux ce qu’est la CIDE) (en tout cas, y a sûrement pas dans la CIDE le droit d’avoir de vraies animations en CLSH, et de pas y subir une intrusion bis de l’école avec toutes ses bonnes intentions pédagogiques).

                                      A la FNAC de Lyon, il y a depuis des années des débats organisés pour et par des enfants sur des sujets de société tout aussi ardus que celui-là. Et ceux qui ont la chance d’y aller une fois sont largement majoritaires à vouloir y retourner.

                                      Et après on va faire un mémory, un pictionnary et un dessiner c’est gagner sur les droits de l’enfant, ça va être pédagogique au possible, chiant à mourir, mais bon, les enfants vont être sages et gentils, pour un coup qu’ils font un jeu, et puis c’est quand même mieux qu’écouter l’autre déblater sur nos droits, donc ils vont être contents…

                                      Dans ton bagage de clichés, il manque le PRV. Ah mais oui, j’oubliais que tu préférais jouer plutôt que d’essayer de réfléchir.

                                      #127392
                                      DIR-PTR
                                        @3-2

                                        GGGuiz a écrit:
                                        Je suis très sceptique sur l’utilité de ces nouveaux grands jeux “pédagogiques”… A force de réfléchir aux valeurs de nos actions, on privilégie l’expression de ces valeurs au détriment du jeu !

                                        C’est sûr que réfléchir, c’est plus compliqué.

                                        J’ai déjà vécu un jeu exactement de ce type en colo. J’ai trouvé ça nul.

                                        tu l’as vécu comme colon, et t’as pas aimé ou tu l’as vécu comme animateur et tu n’as pas participé à la création ?

                                        Faut dire que je suis pas vraiment d’accord avec le message véhiculé, les droits de l’enfant… Un enfant ça a le droit de fermer sa gueule, de subir ses parents, de subir ses maîtres, et de rester assis 6h par jour en salle de classe…

                                        Peut-être que tu pourrais lire cette convention, te renseigner sur le travail et la réflexion qui ont abouti à son écriture et revenir discuter intelligemment ?

                                        Car au fond, que vas-tu lui apprendre à l’enfant ? Qu’il a le droit de pas être cogné, de manger, de boire… et tu vas lui faire croire qu’aller à l’école c’est un droit pour lui ?

                                        Voila un exemple flagrant de méconnaissance totale du contenu de la convention. La participation, le droit à l’expression… ça te dit quelque chose ?
                                        Petit rappel : le I de CIDE veut dire internationnal. Hors il semble qu’il y ait quelques endroits dans le monde où l’accès à l’éducation (et à l’école, lieu d’émancipation) soit encore un combat quotidien.

                                        #127395
                                        Shaaa
                                          @shaaa

                                          Il me paraît autrement intéressant de travailler sur la CIDE avec son équipe d’animation voir les “institutionels”.

                                          Comment on les met en pratique ou comment on ne les respecte pas.

                                          Dans certains cas, montrer aux enfants qu’ils ont des droits et qu’on les respecte pas, c’est un peu se tirer une balle dans le pied. 😀

                                          #127404
                                          Arnaud-19911
                                            @arnaud-19911

                                            GGGuiz, si je comprend bien, tu n’aurais jamais fait un jeu sur ce thème ?
                                            Il me paraissait important d’en parler car à ma connaissance les écoles qui en parlent sont très rares … malheureusement

                                          20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 31)
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