$Alors en effet, il faut rassurer l’enfant et c’est comme ça a été dis ci-avant, parfois en écoutant simplement que ça se fait. Et pui, il y a en effet ces réponses comme celle que tu cite que l’on entend sortir de la bouche de illiers de personnes quand ça nous arrive, mais ce sont en quelque sorte des réponses qui font du bien. En gros, ce débat qu’on a ici, c’est de savoir si on se doit de donner son avis sur ce qu’il y a aprés la mort entre autre. Et Je vous lis, je refléchis, et je pense malgrés tout que si un enfant me le demande, si et seulement si je juge qu’il est assez grand et mure pour comprendre que mon avis n’est en aucun cas une vérité ou qu’il ne doit pas l’adopter pour le faire plaisir, je serai capable de lui dire, avec toutes les pincettes que je trouverai. Cela dis, il est clair que tout dépend de l’enfant qu’on a en face de nous, il y a une différence entre un petit de 7 ans et un pré-ados de 13 ans.
soit roke l’enfant va se construire au fil des gens qu’il va rencontrer mais là c’est un sujet sensible qui sera compris de la manière qu’il lui plaira ou qu’il le comprendra avec ce que sa famille lui aura apporté.
l’enfant fera sa construction plus sur du quotidien à notre contact qu’à ces sujets qui touchent la famille, à mon sens.
je pense que même si tu veux donner ta conviction il faut le faire avec de la retenue
il y a quelques années une petite venait de perdre sa grand mère, les parents ne lui ont rien cachés et ont partagés avec elle leur conception de la vie après la mort, l’enfant m’en parle et me dit: “moi ce qui me rends triste c’est que je ne la verrait plus…”
là’ “moi” un peu embarrassé je cherche mes mots et ne veut pas la perturber avec ma conception de la mort alors je lui réponds :” elle sera toujours dans ton cœur et dans tes souvenirs ”
ça l’a un peu soulagé et après tout c’est bien passé
cette anecdote pour dire qu’il faut avant tout rassurer l’enfant sans entraver le travail que les parents avant déjà fait dessus
A la lecture de ton post, j’essai de me metre en situation et je me dis, oui, il faut faire attention si l’on donne son avis. Déja, il est à mon avis important de ne pas le donner si l’enfant ne le demande pas. Mais s’il le demande, je ne crois pas qu’il faille parler la langue de bois. J’ai encore l’image de ce film dont je parlais tout à l’heure (magnifique film d’ailleur tant qu’on est dans le sujet: “papa” de maurice Bartelhimy avec alain chabat) où l’enfant demande à son père s’il croit qu’il y a une vie aprés la mort. Le père de lui répondre comme beaucou d’entre nous feraient : “certains croient … d’autres …” , mais le jeune louis lui réplique “oui, mais moi je veux savoir ce que toi tu penses?” , et je crois que lorsqu’un enfant me demande mon avis, il sait ce qu’il demande.
Maintenant, la reflexion me rappel aussi qu’en tant qu’adulte, qui plus est à qui l’enfant se confie, il y a risque que l’enfant calque ce qu’il pense sur ce que je pense, alors oui, faisons aussi attention que si on marchait sur des oeufs. Mais tu dis qu’un enfant (un adulte en devenir) va se construire ses idées, et c’est à mon avis grace à la rencontre de personnes différentes de sa famille qu”il construira sa personne et, éveiller un enfant à autre chose que ce qu’il a dans sa famille est à mon sens un devoir de l’animateur.
A la lecture de ton post, j’essai de me metre en situation et je me dis, oui, il faut faire attention si l’on donne son avis. Déja, il est à mon avis important de ne pas le donner si l’enfant ne le demande pas. Mais s’il le demande, je ne crois pas qu’il faille parler la langue de bois. J’ai encore l’image de ce film dont je parlais tout à l’heure (magnifique film d’ailleur tant qu’on est dans le sujet: “papa” de maurice Bartelhimy avec alain chabat) où l’enfant demande à son père s’il croit qu’il y a une vie aprés la mort. Le père de lui répondre comme beaucou d’entre nous feraient : “certains croient … d’autres …” , mais le jeune louis lui réplique “oui, mais moi je veux savoir ce que toi tu penses?” , et je crois que lorsqu’un enfant me demande mon avis, il sait ce qu’il demande.
Maintenant, la reflexion me rappel aussi qu’en tant qu’adulte, qui plus est à qui l’enfant se confie, il y a risque que l’enfant calque ce qu’il pense sur ce que je pense, alors oui, faisons aussi attention que si on march
roke85 a écrit:
…mais l’on ne doit me semble-t-il pas renier nos idéaux, nos convictions, que la famille soit catho, musulman, athé, … , nous on a notre opinion, et on se doit aussi (suivant les circonstance) de les présenter à un enfant qui nous en demande, le tout étant de prendre les mots en rappelant qu’il s’agît d’un point de vue, et que c’enfant peut avoir le sien.
Je ne suis pas d’accord avec ca… Pour moi, je pense qu’il ne faut pas étaler nos opinions à ce sujet. Si je dis à un gamin que je pense que son père qui vient de décéder n’ira pas au Paradis, alors que lui y croit, je croit que ca le choquera, et ce sera inutilement.
Si un enfant me demande ce que j’en pense, je lui réponderait que le plus important, c’est ce que lui pense….
Chacun a ses convictions… Peut etre que l’enfant n’aura que l’image que ses parents lui ont donnée, mais il évoluera ensuite, il changera peut-etre d’avis, ou non… Mais je pense que les avis des autres peuvent parfois être durs à comprendre, que ca se fait avec le temps, en murissant.
Une anecdote perso: j’étais en maternelle (dernière ou avant dernière année) quand mes parents ont emmené mon chien piquer chez le vétérinaire. Quand j’ai croisé mon père qui était revenu, j’ai cherché le chien, je ne l’ai pas trouvé… J’ai demandé à mon père, qui m’a dit que le chien était mort chez le vétérinaire. Je trouvais ca bizarre qu’il soit mort là-bas, alors que c’était l’endroit pour le soigner. J’ai été très triste de réaliser que je n’avais pas pu lui dire au revoir.
J’ai appris des années plus tard, par hasard, qu’ils l’avaient fait piquer. J’en ai voulu à mes parents, de ne pas m’avoir expliqué, de ne pas m’avoir dit, de ne pas m’avoir préparée au vide sans mon chien…
Ma mère m’a alors répondu que j’avais du mal à comprendre ce qu’était la mort: peu de temps avant, je lui avait demandé en passant devant un cimetière, comment les gens faisaient pour respirer si on les enterrait mais qu’on laissait pas la tête dépasser!
Maintenant, ca me fait sourire…
Tout ca pour dire que c’est pas toujours simple… D’un côté, la vérité n’est pas toujours très rose, et les enfants ne sont pas toujours prêts à tout entendre (comme l’histoire de la petite et son père alcoolique), mais de l’autre, le mensonge n’est pas une solution non plus…
Je pense qu’il faut laisser l’enfant croire en ce que lui a envie de croire, sans tenter de l’influencer.
Et puis petit à petit, il grandira, il posera d’autres questions au fur et à mesure que sa reflexion evoluera.
Mais donner à un enfant une version d’adulte, je ne suis pas sure que ce soit la meilleure solution. Chacun a son propre chemin à faire vis-à-vis de la mort, sa propre reflexion personnelle, sa propre évolution, et pas besoin de l’avis des autres pour cela. Ainsi, écouter parler l’enfant, voire reformuler ses phrases, lui dire que c’est normal d’être triste, accepter sa douleur, c’est tout ce qu’on peut faire en tant qu’anim, et notre rôle à mon avis, s’arrête là.
citation: <> extrait d’un film, paroles dites par alain chabat. Mais, mêmesi cette vision est très simpliste, elle n’est pas vraiment fausse, dans le sens où les adultes ont peur des mots, peur de la mort, les enfants peuvent l’entendre. De là à la comprendre, le chemin est grand, la mort fait poser tant de question dans la tête de ces petits jeunes.
J’ai été confronté à un gamin dont je frère venait juste d’avoir un accident de moto et qui ne remarcherait jamais, un soir, tout seul, juste comme ça, contre un poteau, et là, c’est pas facile non plus, alors, on écoute, et on répond avec ce qu’on peut, avec ce qu’on est, avec nos affects, notre vécu, notre histoire. Dans un autre cadre, j’ai été confronté à un jeune (16ans) et qui me parlait de la mort de son père, de tout ce parcour qui l’avait amenélà, de ses questions, sa culpabilités, … Et là, ça a été beaucoup plus dure pour moi avec le sentiment de m’entendre parlé il y a quelques années, le sentiment que ces questions, elle ne s’étaient pas résolus pour moi, alors là, que réponde, toujours pareil, on fait come on peut mais sans ce recul, mes réactions n’ons sans doute pas été très cohérente, bref,
Cette question est difficile, et le question n’est , je crois, pas de savoir si c’est à nous d’annoncer une tragique nouvelle, mais l’on ne doit me semble-t-il pas renier nos idéaux, nos convictions, que la famille soit catho, musulman, athé, … , nous on a notre opinion, et on se doit aussi (suivant les circonstance) de les présenter à un enfant qui nous en demande, le tout étant de prendre les mots en rappelant qu’il s’agît d’un point de vue, et que c’enfant peut avoir le sien.
oui d’accord avec l’écoute active, l’empathie…l’enfant ne cherche pas forcément une réponse d’adulte mais la compréhension de sa douleur…nous même avons des rapports trés différents et parfois trés tortueux avec la mort, alors quoi lui dire ? et pourquoi ? le rassurer ? l’apaiser ? le confirmer dans sa douleur ? c’est pourquoi je pense que simplement l’écouter, l’aider à formuler est important et sans risque de commettre un impair.
la semaine dernière une petite de 6 ans pleurait la mort de son arrière grand-mère : on a passé le repas à discuter de choses et d’autres puis de temps en temps, au milieu de la conversation elle m’en parlait avec ses mots ; ce qui la rendait la plus triste c’est de ne pas l’avoir connu jeune !
La Mort que dire vaste sujet….
Je la cotoie tous les jours je suis aide soignante…
pas evident surtout pour ceux qui restent, l attitude a adopter ecouter (mais aps en se passant la chanson du moment dans la tete) une ecoute active sans forcement de paroles, qui sont toujours banales et inutiles une présence.
Ca me fait penser qu il ya deux semaines j ai été a un enterrement avec mon neveu, de 5 ans (il y avait tout le monde grande fete) il en est ressorti decomposé…. le temps d echange que nous avons eu dans la voiture sur le retour etait benefique, il a pu mettre des mots sur son ressenti sur comment il voyait tout ça..
La Mort fai partie integrante de la vie. Dans notre société c’est tabou ben oui culte de la jeunesse eternelle oblige.. n en parlons pas taisons la…..
ronan pour en revenir a ce que tu dis dans la mort de l autre c est sa mort que l on voit…
” Les vieux doivent mourrir les jeunes peuvent mourrir” j aime bien cette phrase car ça resume assez bien ce phenomene
sinon il a la comme livre “La Mort et moi” de kitty Crowther
bonne journée
Il y a ce site (qu’il faudrait peut-être ajouter dans les liens ) qui parlent du sujet de la mort avec les enfants
http://www.dialogueetsolidarite.asso.fr/Parler-de-la-mort.html
Il y a aussi des références de livres.
Je crois qu’avant de parler de la mort avec les enfants, il faut déjà réfléchir à ce que cela représente pour nous : le plus dur c’est souvent que le sujet nous peur à nous, nous met mal à l’aise et c’est aussi ce qui rend difficile le fait de l’aborder avec d’autres personnes (pas forcément des enfants d’ailleurs)
ce n’est jamais facile et à part faire de l’écoute on ne peut pas trop s’impliquer sur ce genre de chose car on ne connait jamais les convictions de la famille et il serait dommage de faire un impair avec ces choses là.
l’idée de la mort d’une personne proche je crois sincèrement que c’est à la famille de l’expliquer à l’enfant c’est un rôle pédagogique majeur qu’une personne extérieur ne peut pas faire.
en ce qui concerne les animaux c’est moins délicat je trouve mais c’est à chacun de voir
Salut Cycyr et bravo pour le dossier !
Joli travail !!!
Je crois que les enfants sont beaucoup moins naïfs qu’on le croit concernant la mort.
Des échanges que j’ai eu avec des enfants sur le sujet, je me rappelle que c’est beaucoup eux qui ont parlé.
Je n’ai pas eu à me demander “quels mots choisir en pareille circonstance”. C’est l’enfant qui parlait. C’est l’enfant qui avait besoin de parler.
Dans un cas, on ne parlait pas de ce qui s’était passé dans leurs familles, par peur de faire du mal à l’enfant, de réouvrir des plaies…
Je ne crois pas qu’il y ait des mots plus appropriés que d’autres.
Ecouter l’enfant déjà, si il a besoin de parler.
Parfois ses mots sont très crus, on se dit que l’enfant n’aurait pas dû connaître tous les détails d’un décés.
Une petite fille me racontait que son père, militaire, était mort en sortant d’un bistrot. Tombé au sol, sur la tête. Parce que trop ivre…
Que dire dans de telles circonstances ?
Qu’ai-je dit ce jour là ?
Certainement des banalités, mais ce n’était pas là le plus important…
Bonjour a tous,
Suite à la publication du Dossier “spécial Halloween” sur Planet’Anim, je me demande ce que vous pensez de parler de la mort en CVL ou CLSH avec des enfants ?
N’avez-vous jamais été confronté à la mort avec un jeune qui venait de perdre un animal, ou pire, un proche ?
Que lui avez-vous répondu ? Qu’il est parti “au ciel”, en voyage, loin d’ici…?
Pour annoncer à de jeunes enfants la mort d’un des grands-parents (d’un parent parfois) ou de toute autre personne proche, les euphémismes et vérités en demi-teinte sont souvent de mise.
Et quand l’enfant découvre que l’être cher ne reviendra pas et qu’il vous pose des questions sur la mort, que doit faire l’animateur ?
Comment parler de la mort avec les enfants, en tenant compte de leur âge et des circonstances du décès ? Que comprennent-ils de l’idée de la mort ?
J’aimerais avoir votre avis sur le sujet et/ou vos expériences. Merci.