[anne_julie]

[Glon]

je susi entierement d’acord avec toi , on a pa le droti de metre des personne handicapé dans des centre à l’écart de la société et souvent perdu au milieu des champs pour être sur que ça gène pa les voisins !!!! c’est honteux … on est au 21ème siecle et ça existe encore …
Dans ma ville on develloppe jours après jours pour le handicape et ça je trouve ça magnifique car les handicapé phisyke sont integrer dans les classe ordinaire et les ecole et collège sont adaptés, il y aussi des CLISS à l’interieur des collèges et des écoles ce qui fait que même si ils sont pas dans nos classes il sont quand même avec nous dans la cours de récré et toute la journée et ils nosu proposent des activités ( jardinage, théatre, etc …) et on y es donc sensibilisé même si auprès de certains jeune ça passe mal et ils comprennent pas je trouvent que c’est des actiosn comme ça qui devraient être fait dans chaque commune qui en à les moyen afin de les sortir de ses structure je dirais mieu ” prison”.
En colo c’est pareil moi je trouve qu’au lieu de les faire partir dans des vacances entre eux il faudrais les integrer dans des séjour de jeunes car moi ‘jai fait l’experience en tant que collons plusieurs fois et c’est très enrichissant pour les jeunes et ça se passe très bien. Pourquoi les faire partir ensemble ? pourquoi pas leur faire oublier leur handicape ? ils attendent que ça alors donnons leur les moyens de réaliser leurs rêves comme nosu réalisons nos rêves.
faire faire du canoé a un jeune handicapé en grande dependance ki é en foteuil coke et ki s’exprime presk pu , on la fait nous ! même si pendant une semaine ona reflechi a comment faire on la fait car c’été sa volonté de venir sur l’o avec les autres jeunes.
Je pense que on peux leurs faire faire presque tout si on s’en donnent les moyens et si on les integre dans d’autre séjour, ça les motive.
Grace à ce genre de séjour ona reussi a faire faire d’enorme progrès à uen jeuen fille handicapé moteur et à la fin elle commencer à remarcher de elle même, c’est des moments de joie total et pour tous
Alors pourquoi les diferencier de nous? on est tous Normal et on et tous handicapé par raport a quelque chose ne serais-ce un petit trouble c’est un handicape.
AIDONS-LES A VIVRE AVEC NOUS

j’espère que ce msg passera auprès de certaine personne

Emilie ( j’ai 17ans !)

[Import]

Ce qui est sûr c’est que si l’intégration est réussie c’est alors une expérience formidable pour l’handicapé mais aussi pour les autres enfants.
Parallèlement au soutien que je porte aux actions en faveur de l’intégration des publics spécifiques, je condamne le fait que les instituts existent encore, ca me désespère de voir qu’on arrive encore aujourd’hui à concentrer des publics spécifiques à l’écart de la société.
Il faut qu’on aille encore plus loin dans l’intégration et l’accompagnement des handicapés.

:thx:

[angelik86]

salut

je peux te faire de mon expérience au sujet de l’intégration d’handicapés dans le centre ou je boss.
Nous acceuillons une fille de 10 ans atteinte de la trisomie 21, et bien je peux te dire que c’est l’enfant la plus attachante que j’ai j’amais vu!
Tout au début, j’ai eu un peu peur mais comme il a était dit il instaurer des régles simples: rester dans le centre et ne pas frapper les autres. Il faut savoir que les trisomique sont des personnes qui ont une force particulièrement developpée.
Sinon ,ce que je peux te dire, c’est que sa se passe super bien elle est très bien intégrée, évidemment elle ne fait pas les même activités que les enfants de son age mais elle essaye.
si tu apréhende un peu, je te rassur ce sont des enfants super!!

[Menguy]

D’abord ca n’a duré qu’une semaine et il ne venait que els après-midi. Ensuite, il a réussi à jouer avec les autres sans le taper et il ne sortait plus seul de la structure. On s’était ficé de petits objectifs ou des objectifs réalisable (c’est comme on veut). On les a atteint. je pense que si on l’avait eu plus longtemps on aurait essayé de faire plus mais on n’a pas eu le temps.

Je ne veux pas nous jeter des fleur en nous défendant comme ça mais il se trouve que notre technique des objectifs réalisable à bien fonctionné c’est pour ça que j’en ai fait part aux autres…

[Import]

J’avais posté ce témoignage car il me semblait intéressant dans son contenu.
Je pense que ce que cette personne a vécu avec ce trisomique est similaire à beaucoup d’autres expériences où les anims se retrouvent confrontés à une réalité:intégrer un handicapé dans leur structure et que ils doivent bien se cacher souvent qu’ils ont échoué. Et ce n’est pas de leur faute. Souvent la situation est similaire à celle de ce témoignage, un manque de préparation, un manque d’infos, un manque de recul et ca que ce soit animateur spécialisé ou non.
MatMat tu disais que t’avais l’impression d’avoir réussi pourtant comme tu dis, vous étiez tout de même subordonnés à ses pulsions, à ses crises. Et donc je pense pas que ce soit signe de réussite qu’un animateur est dû rester avec lui tout le long du séjour.

[Menguy]

On ne peut pas dire que j’étais formé mais je connais des gens au sein des francas qui le sont et donc ils ont pu m’apporter leurs connaissances. Ils disent que l’enfant doit avoir quelqu’un avec lui tout le temps mais tout dépend du handicap : pour les autistes par exemple, il faut éviter les changements à répétition. En fait, ça dépend de tellement de choses mais on m’a raconté qu’il fallait mieux partir du principe qu’une personne resterait avec lui tout le temps et que si l’on pouvait, on changerait.

[Import]

Tout le problème de l’intégration. Faut-il que l’enfant s’adapte à la structure ou que la structure s’adapte à l’enfant. Pas si simple.

Témoignage extrait des Cahiers de l’Animation numéro 51

Damien a quinze ans, il est trisomique. Il m’est présenté par sa mère à la fin de la réunion d’informations des parents. Notre première entrevue durera à peine quelque minutes. Il sera présent sur le centre que je dirige cette année là. C’est une colo “classique” accueillant des enfants de huit à douze ans. Damien part en centre de vacances depuis plusieurs années et tout s’est toujours bien passé. Oui mais…

Cet été là, Damien semble avoir plus de difficultés que les années précédentes. Il ne communique peu ou pas. Il insulte à longueur de journée les adultes de l’équipe. Il refuse de se coucher le soir. Il a des manies: il ramasse le linge sale des autres enfants dont il fait des tas bien pliés dans un coin de la chambre. Il dépoussière. Ce type de rituel peut durer presque une heure avant que Damien n’accepte de se coucher. Il est souvent agressif et coléreux, ce qui peut le conduire à des actes de violence sur du matériel. Il montre le poing aux adultes qui essaient de le raisonner. Il ne s’intègre pas aux activités. Bref la présence de Damien sur le centre nous est difficile à gérer. Nous sommes perplexes, et nous nous sentons impuissants. Parfois il nous fait peur. Seul un enfant de la colo, son seul copain parvient à le calmer dans les moments de crise. Et nous, adultes, sommes bien embêtés de devoir le laisser faire, faute de mieux. On tient comme ça jusqu’à la fin du séjour. C’est tendu. Damien, on a de plus en plus de mal à la supporter. A la fin du centre on se dit : “Plus jamais ça!” A ce moment là, je n’ai plus envie, plus jamais, d’accueillir un adolescent trisomique en centre de vacances. Ce sont l’émotionnel et le sentiment d’échec relatifs à cet accueil qui parlent.

Avec le temps, je peux aujourd’hui porter un regard plus réfléchi sur cette expérience d’accueil d’un enfant handicapé en colo. Pourquoi a-t-on échoué? Quels moyens auraient-ils été nécessaires à son intégration sur le centre?

Sans doute aurait-il fallu mieux préparer l’arrivée de ce jeune sur le centre. Une entrevue de quelques minutes n’a pas suffi pour pouvoir connaître les besoins spécifiques de Damien, ses habitudes de vie. Dans un souci de traiter Damien comme les autres, nous avons négligé le fait qu’il était différent. Car une intégration réussie passe certainement par la prise en compte des spécificités du handicap, puis à une réflexion concernant les moyens à mettre en oeuvre pour que le fonctionnement du centre s’adapte à cette problématique et non le contraire. Nous avons pensé que Damien s’adapterait…
Mais sans doute fallait-il prendre le problème dans l’autre sens.

Les repères posés sur le centre en terme de vie quotidienne, d’adulte référent, n’étaient sûrement pas suffisants pour sécuriser Damien. Il avait sans doute besoin plus qu’un autre de rituels rassurants, de repères dans le temps et les espaces de vie. Peut être cela explique t-il ses colères et ses manies que nous n’avons pas su décoder. L’équipe n’a pas été préparée à cet accueil et n’a pas réfléchi avant le début du centre aux conditions de celui-ci. Les adultes n’ont pas non plus travaillé sur la place de Damien dans le groupe d’enfants, ni à son intégration dans les activités. Par manque de recul, chacun a donc fonctionné avec son effectif, retranché derrière ses peurs, ses angoisses. Parce que le handicap fait peur! Il aurait fallu pouvoir poser tout cela sur la table avant l’accueil de Damien. Se dire les choses, puis passer au concret : qu’est-ce qu’on fait pour accueillir ce jeune dans les meilleures conditions? Qui souhaite être l’adulte référent de Damien? Son interlocuteur privilégié et celui de la famille aussi. Famille sur laquelle nous ne sommes que trop peu appuyés pour avoir les informations nécessaires à la prise en charge de Damien.

Damien a dû se sentir bien seul. Cette expérience n’a pas dû l’aider à vivre des choses positives et constructives dans le milieu dit “ordinaire”. Il a dû se sentir vraiment différent, vraiment en difficulté. En somme, tout le contraire des objectifs classiquement visés par l’intégration.

Aujourd’hui, j’aimerai pouvoir contribuer à l’accueil d’un enfant handicapé en centre de vacances, mais c’est sûr, je ferais les choses différemment. Parce que l’intégration nécessite une réflexion préalable en appui sur le projet pédagogique. Parce que l’intégration “sauvage” génère plus de dégâts que de bienfaits. Permettre à un enfant ou à un jeune de vivre une expérience d’intégration en milieu ordinaire en centre de vacances, oui! Mais pas à n’importe quel prix.

Mélanie L.

[anne_julie]

Crois-tu qu’il faille vraiment un anim’auxiliaire de vie ?
Cela le mettrait plus à part qu’autre chose, tu ne crois pas ?
Il est certain que cela demande plus d’attention que d’habitude, mais faut-il pour autant une personne, dédiée à lui ?
Avais-tu été formé au handicap ?

Quelle a été la réaction des enfants ?

[Menguy]

En même temps, c’est bien de faire partager aux autres les expérience. je fais donc e choix de te répondre sur el forum. C’est un topic qui a été utilisé plusieurs fois mais cela ne me dérange pas d’en parler encore.

Une fois, j’ai animer un groupe composé d’un enfant atteint de trisomie 21. C’était pas facile, il fallait toujours être derrière lui. Il donc fallut que l’on mette les points sur les “i”. On a donner deux règles : ne pas sortir du centre et ne pas taper els autres. C’est tout, pour el reste on a tout laisser parce que c’était déjà difficile; on lui disait que dès qu’il voulait sortir ou taper quelqu’un, il fallait qu’il en parle à un “grand” pour l’aider. Et ça a marché. Je ne dit pas qu’il n’y avait jamais d’entorses aux règles mais le bilan était positif. On avait prévenu les autres enfants avant. on en avait parlé avec eux pour leur expliquer qu’avec ce petit graçon on allait être moins dur qu’avec eux dans l’application des règles de vie parce qu’il était malade et qu’il n’allait donc pas pouvoir toutes les respecter mais que ce n’était pas de sa faute et donc qu’on ne pouvait pas le rouspéter comme on le faisait avec les autres enfants.

Voilà ce que je peux dire mais en même temps il n’est resté qu’une semaine donc ce cours pour une véritable intégration. Dans l’idéal, il faut une personne qui s’occupe de lui tout le temps mais ça les employeur n’embauchent pas toujours d’animateur-auxiliaire de vie.

[anne_julie]

Re-bonjour,

Certains anim’s ont-ils déjà eu à intégrer un ou plusieurs enfants dans leurs structures ?

Si oui, comment ?

Ca serait bien de me raconter comment ça s’est passé.

Je laisse mon mail : sylvie.marchal@ufcv.asso.fr

[Auteur]

Messages