Homophobie

  • Ce sujet contient 26 réponses, 8 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par jysrayz, le il y a 17 années et 5 mois.
20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 27)
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    Messages
  • #193312
    Lucie
      @lucie

      Tu restes sur ta position à dire qu’il faut absolument parler de l’homophobie à chaque séjour encadré. On a bien compris le message de pourquoi c’est important d’en parler, on a bien lu les arguments avancés.

      On te répond tous qu’il nous parrait plus judicieux d’adapter les sujets dont on parle au groupe d’ados qu’on a en face de nous… que l’on ne peut pas aborder tous les sujets, et qu’il faut bien faire un choix, et que ce choix n’est pas systématiquement l’homophobie.

      Bref, on tourne en rond…

      Pour répondre à ton argument selon lequel la prévention routière a déjà été faite par l’education nationale, j’espère bien qu’un animateur peut faire quelque chose de plus interessant et qui marquera bien plus les jeunes que ce que j’ai connu moi au collège avec la journée de prévention routière et le truc du BSR, parce que honnetement c’etait très chiant et j’en ai rien retenu… On a étudié un texte en francais sur le thème des calèches au moyen age (super le rapport à la prevention routière!), on a regardé une video mais je me rappelle pas s’il y avait des questions apres, et ca va pas plus loin! C’est donc peut etre pas si mal que ca d’en parler en colo!

      #193318
      jysrayz
        @jysrayz

        Qui a raison qui a tort, ça c un sujet plus large, d’autant plus en éducation….
        Moi je soulève simplement des arguments .

        A l’époque, De la Salle tapait sur les gamins pour faire sortir le mal qui était en eux.
        On lui donnait raison.

        G pas la prétention de dire que j’ai raison .

        #193369
        Anamunda
          @ana

          Continue a etre large d esprit on continuera a etre borné.. tu sais on ne peut faire entendre raison a un sourd….

          #193370
          jysrayz
            @jysrayz

            Je vois bien des ados dire ‘oui on veut parler de ce sujet là’ .
            C le principe des ados : ils veulent jamais rien faire mais quand ils font ils veulent plus s’arrêter ………

            Si tu lis bien l’enquête ci dessous, tu verras que c le fait d’en parler qui permet de limiter les suicides.
            Y’a une relation de cause a effet quasi directe.
            La prévention routière c très bien d’en parler mais ils en font tous au collège ou au lycée…
            Ce sujet là PERSONNE ne leur en parle vraiment .

            Et ben c pas pour demain que les mentalités évolueront …
            Dommage on dit que c’est par la jeunesse que la société évolue…En tous cas c pas par les parents qui sont rétrogrades… pas par l’éducation nationale qui est conservatrice…il reste les structres de loisir …

            Quand j’ai fait cette intervention, ça m’a procuré le même plaisir que quand j’achète un paquet de café équitable : je me sens citoyen ……..
            Je me contente pas de dire , je FAIS .

            #193386
            Lucie
              @lucie

              jysrayz a écrit:
              Salut

              Non c pas d’une importance primordiale mais d’une importance certaine quand même .
              Moi je pense que si ca permet d’eviter des morts, pourquoi ne pas être un peu engagé à ce nivo là…

              Il y a plein de choses d’une importance certaine, dont le fait d’en parler pourrait eventuellement eviter des morts, alors pourquoi specialement privilégier l’homosexualité, et pas les autres problèmes (conduites addictives, conduites à risque en voiture…)?

              Je ne vois pas pourquoi je privilégierai l’homosexualité… Tout dépend du centre, et des discussions qui s’engagent spontanément sur tel ou tel sujet (sur lesquelles on peu rebondir pour discuter), qui représentent les inquiétudes des jeunes que j’ai en face de moi. Si le thème de l’homosexualité ne parle à personne en particulier dans la colo, je préfère aborder un autre thème qui leur sera plus parlant.

              #193388
              jysrayz
                @jysrayz

                Salut

                Non c pas d’une importance primordiale mais d’une importance certaine quand même .
                Moi je pense que si ca permet d’eviter des morts, pourquoi ne pas être un peu engagé à ce nivo là…

                #193389
                jysrayz
                  @jysrayz

                  Lesétudes sur l’homosexualité sont rares en Suisse et celle-ci, financée par le Fonds national de la recherche scientifique, est la première en Suisse romande à s’intéresser aux jeunes gays*. Cherchant d’éventuels liens entre l’acceptation de l’identité sexuelle et les comportements sexuels à risques, elle a permis de sonder l’état d’esprit de 123 homos de 16 à 25 ans. Question à l’un de ses trois auteurs, Pierre Cochand, psychiatre au Service de psychiatrie de liaison à Lausanne.
                  Le Temps: On a l’impression, en lisant votre étude, que l’homosexualité est bien acceptée socialement, mais que pour les personnes concernées, elle reste un problème.
                  Pierre Cochand: Il y a effectivement un paradoxe. Aujourd’hui, la tolérance de la société suisse aux homosexuels est plutôt bonne. La preuve: les homosexuels sont plus visibles. Des couples s’affichent le plus sereinement du monde, ce qui aurait été impensable il y a dix ans. Mais au niveau individuel, l’affaire est plus complexe. Les jeunes qui ont répondu à notre questionnaire se déclarent à 90% plutôt contents d’eux-mêmes. En réalité, plusieurs indices laissent supposer une certaine souffrance. Le signe le plus frappant, c’est qu’un quart de ces jeunes gays ont fait une tentative de suicide et que deux tiers de ces actes suicidaires sont relatifs à l’orientation sexuelle. C’est une proportion énorme, qui confirme d’ailleurs les chiffres d’autres enquêtes. La bienveillance de la société envers les gays n’est-elle pas, quant à elle, surestimée? Il est politiquement incorrect d’être contre, mais que pensent vraiment les gens?
                  Comment savoir? Ce qui est sûr, c’est que les gays ont autant à lutter contre le regard extérieur que contre l’intériorisation de ce regard: on est toujours le pire ennemi de soi-même.
                  L’aveu à la famille reste-t-il pour eux l’épreuve la plus redoutée?
                  Oui, et tout particulièrement l’aveu au père. Cette étape est en même temps considérée comme un critère majeur du processus d’acceptation de son homosexualité. En fait, toute personne différente peine à faire reconnaître sa particularité. Mais lorsqu’on est handicapé ou membre d’une minorité religieuse, on jouit en général du soutien de sa famille. Le jeune qui se découvre homosexuel se retrouve isolé parmi les siens, et sa plus grande crainte est de rompre l’équilibre familial.
                  Quel est le moment le plus critique dans le parcours de ces jeunes?
                  Vers 13 ans, ils commencent à ressentir une attirance pour les hommes, mais ce n’est que vers 17 ans qu’ils s’identifient comme homosexuels et ont leur premier rapport sexuel. Je dirais que la crise intervient entre ces deux moments. Ce qui est positif, c’est qu’il semble s’agir bel et bien d’une crise, qui laisse peu de séquelles. La comparaison avec des études plus anciennes nous amène à penser qu’il y a là un progrès: le réseau de solidarité s’est étoffé, le contexte est moins hostile, et tout cela semble produire son effet.
                  On dit que les rapports non protégés constituent un comportement suicidaire: l’avez-vous vérifié?
                  C’était un des propos de notre recherche. Mais nous n’avons pas trouvé de lien entre le comportement à risque et le processus de «coming out». C’est probablement dû en partie au fait que ceux qui acceptent le moins leur homosexualité ont tendance à s’abstenir. Mais il faudrait des enquêtes plus poussées pour en avoir le cœur net.
                  Vous prônez une sensibilisation dans les écoles: faut-il vraiment faire de la publicité à l’homosexualité?
                  Nous pensons qu’entre 13 et 17 ans, au moment où les jeunes gays sont le plus fragiles, ils seraient soulagés de s’entendre dire qu’on peut être homosexuel et avoir une vie acceptable. Certaines personnes craignent que plus on parle de l’homosexualité, plus il y aura d’homosexuels, un peu comme s’il s’agissait d’un état naturel dans lequel tous nos enfants vont tomber si on n’en verrouille pas l’accès. Ces gens peuvent être rassurés. En réalité, plus les mœurs se libéralisent, plus on parle des pratiques homosexuelles, plus elles diminuent. Une étude a montré qu’en Allemagne, entre les années 70 et 90, ces pratiques ont chuté de 18% à 2%.
                  Comment est-ce possible? Le pourcentage d’homosexuels dans une population n’est-il pas constant?
                  C’est difficile à dire, car la définition de l’homosexualité est très mouvante selon les cultures et les époques. Par exemple, les jeunes Thaïlandais qui ont des pratiques homosexuelles aujourd’hui vont tous se marier et avoir des enfants. De même, chez nous, les pères de famille qui vont draguer au parc n’accepteront jamais de se définir comme homosexuels. Ce qu’on sait, c’est que lorsque les hommes sont confinés entre eux, comme à l’armée ou dans une prison, les pratiques homosexuelles augmentent. Quand les femmes deviennent plus accessibles, ces pratiques diminuent. C’est probablement ce qui s’est passé en Allemagne. Il reste alors un noyau disons, de «vrais» homosexuels, que l’on estime de 2 à 5%.
                  Et les lesbiennes? Pourquoi votre étude ne porte-t-elle que sur les hommes?
                  Bien sûr, il faudrait faire des enquêtes sur le sujet, notamment sur le thème du suicide, qui est plus fréquent chez les filles. Mais on n’obtient l’argent pour des études sur l’homosexualité que si elles ont un rapport avec le sida, et les lesbiennes ne sont pas une population à risque!
                  Dans votre échantillon, les universitaires sont également surreprésentés. Les gays seraient-ils plus cultivés?
                  Les universitaires remplissent plus volontiers les questionnaires, on ne peut donc rien conclure de ce fort pourcentage. Mais personnellement, je tends à penser qu’il y a effectivement plus d’universitaires chez les homosexuels: faire des études, c’est une manière de s’en sortir par le haut.
                  * «Indice du développement de l’identité sexuelle sur les risques de contamination par le HIV chez les homosexuels et bisexuels de 25 ans et moins en Suisse romande», par Pierre Cochand, Pascal Moret, Pascal Singy. A paraître.

                  #193440
                  Simon
                  Administrateur
                    @simon

                    vassrohm a écrit:

                    en expliquant que je n’ai pas une connaissance approfondie de l’homosexualité

                    J’aimerai quand même qu’on m’explique ce que c’est qu’une connaissance approfondie de l’homosexualité, ça me paraît toujours étrange!
                    L’homosexualité jusqu’à preuve du contraire est juste un orientation sexuelle comparable à l’hétérosexualité non?
                    Si l’homosexualité est à ce point problématique ou demande une connaissance approfondie alors l’hétérosexualité aussi non?
                    L’homosexualité ce n’est pas un autre monde, une autre culture!

                    Evidemment il faut s’en sentir capable pour aborder le sujet avec les jeunes mais de là à demander l’intervention d’un spécialiste, il y a une stigmatisation encore plus forte à mon avis! On peut parler d’hétérosexualité mais quand on aborde l’homosexualité oh là là il faudrait un spcécialiste comme si c’était une espèce spéciale!

                    On doit être plus que d’accord, peut être n’ai je pas été encore assez explicite. Dans mon post, je tente d’expliquer insidieusement que je ne suis pas plus spécialiste dans l’hétérosexualité que l’homosexualité donc qu’il n’y a pas de différence de traitement à faire. Et que si une différence de jusgement est observée de la part de jeunes bah on se doit d’intervenir justement.

                    Je pense que les propos de Crevette, Vassh, Crevette, tatanne , rugby, se recoupent totalement. Peut être qu’on le dit d’une manière différente…

                    #193447
                    tatanne33
                      @tatanne33

                      jysrayz,
                      Il y a t il un post ici qui ne parle de rien faire?

                      Je n’ai jamis parlé de battre en retraite de choisir la facilité ni quoique ce soit d’autre dans le genre.

                      C’est ton intervention et ta façon d’en parler qui m’ont fait réagir, j’ai peut-être mal interprété.

                      Tu as l’air d’y donner une importance primordiale, dans un centre, ce n’est pas mon cas. C’est pas pr ça que ça ne m’ “intéresse” pas, et bien sur si une difficulté pr 1 jeune se manifestait il y aurait discussion.

                      Tu me diras qu’il ne faut pas attendre, je suis d’accord, mais la liste des sujets est alors longue, et ça a déjà été dit ici

                      ps Mathu,
                      je crois que tu as tilté sur la même chose que moi au départ, “leur fréquence diminue”, j’avais compris celle des personnes homosexuelles, en fait ça doit être celle des “crises profondes”, sinon oui, ce serait de la pathologie (vision inquiétante)
                      Jysrayz si tu peux éclairer ma lanterne….. :thx:

                      #193448
                      Import
                        @import

                        Pour ma part je ne vois pas l’intérêt de parler spécifiquement d’homophobie à moins que la situation ne m’y amène. Soyons clair je n’ai pas de tabou sur ce sujet mais pour moi il ne fait partie que d’un vaste ensemble sur lequel j’essaie de travailler: la tolérance et le respect de l’autre.

                        Alors oui si le sujet se présente j’en parlerai mais au même titre que pour le racisme, le sexisme, et toutes les discriminations…

                        Jysrayz, je ne sais pas qui est ton psychiatre lausannois mais j’avoue qu’au premier abord son discours (et par la même le tien ) me fait peur. Le but est il de “guérir” les jeunes de cette homosexualité “sale” ou bien de leur permettre d’assumer des choix et de les faire respecter aux autres?

                        Pour la statistique du suicide des jeune homos je te laisse réfléchir si elle est liée à leur homosexualité ou à la vie que la sociét leur fait mener et à l’image qu’elle leur renvoie…

                        #193450
                        jysrayz
                          @jysrayz

                          C sûr vaut mieux laisser faire plutot que de ne rien faire….

                          J’ai connu des éducateurs un peu plus téméraire . C’est vrai que c’est pas un sujet facile mais battre en retraite aussi facilement c décevant pour des centres qui ont justement une vocation culturelle et émancipatrice.

                          Moi si je bosse avec des jeunes, c avant tout pour des idées et même si ça bouscule un peu les mentalités.

                          Je fais des interventions sur l’environnement, je pourrais me dire que finalement ca changera rien, les grosses boites polluront toujours.

                          Et bien non car pour la même raison que j’ai fait un débat avec els ados sur le sujet de l’homosexualité sans pour autant être très calé là dessus, je sais que le fait d’en parler crée un effet boule de neige…

                          Plutôt que de tenir une position défaitiste, j’ai décidé d’oser et de soulever la question, au moins pour susciter un brin de réflexion . C’est ce qui c produit ….
                          Et mine de rien pour els jeunes c’est une question angoissante à leur âge . Si c’est une question qui les intéresse, pourquoi ca intersserait pas leurs monos et leurs dirlo?

                          #193452
                          tatanne33
                            @tatanne33

                            jysrayz a écrit:
                            les garçons âgés entre 13 et 17 ans qui aiment les garçons traversent une crise profonde. Le psychiatre (…) note que plus on parle des comportements homosexuels, plus leur fréquence diminue.
                            Un jeune gay sur quatre a tenté de se suicider

                            que les garçons? c’est déjà ça 😀

                            une crise profonde certes, ça fait de toute façon partie de l’adolescence…recherche d’identité et d’autonomie, émancipation, entrer dans le monde des adultes et le changer…
                            Ton psychiatre te dira aussi que les enfants de mère dépressive ont besoin d’aide dès la 1° année, que les schizo ont aussi un taux de suicide très élevé….

                            #193461
                            Anamunda
                              @ana

                              il est prouvé aussi que les personnes se suicidant le plus sont les hommes vivant dans le sud agé de 30 ans..

                              est ce suffisant pour en parler..

                              il ne faut pas stigmatiser tout ce que l on fait mais le faire de maniere naturelle
                              pour que personne ne se sente visé “ah je suis homo je vais me suicider?” “ah je suis homo c est un probleme?”

                              Des persones vont bien les vivre ces temps informels ou formel d autre pas du tout, ne croyons pas au modele unique de l etre humain mais agissons avec discernement etr eflexion car a ce compte là tout vaut debat t plus rien ne vaut animation

                              #193466
                              jysrayz
                                @jysrayz

                                selon une étude suisse, les garçons âgés entre 13 et 17 ans qui aiment les garçons traversent une crise profonde. Le psychiatre lausannois Pierre Cochand propose d’aborder le sujet dans les écoles. Il note que plus on parle des comportements homosexuels, plus leur fréquence diminue.
                                Un jeune gay sur quatre a tenté de se suicider

                                C SUFFISANT POUR EN PARLER DANS un CENTRE OU PAS ?

                                #193470
                                jysrayz
                                  @jysrayz

                                  chui dac . Il faut qu’on donne UN COUP DE POUCE

                                  #193473
                                  crevette76
                                  Administrateur
                                    @crevette76

                                    vassrohm a écrit:

                                    Par ailleurs, je ne sais pas si le fait de n’en parler que caché ou qu’en informel ça ne participe pas du développement caché de l’homosexualité qui est le plus vicieux!

                                    (…)

                                    On peut parler d’hétérosexualité mais quand on aborde l’homosexualité oh là là il faudrait un spcécialiste comme si c’était une espèce spéciale!

                                    En fait je crois qu’on est plutôt d’accord : quand je dis en informel, il ne s’agit pas d’en parler de manière cachée ! Il s’agit plutot d’en parler parce que le groupe ou une partie du groupe réagit à un vécu, une situation ou un média etc… plutot que d’arriver avec ses gros sabots en disant “bon alors cet aprem on fait un temps pour parler homosexualité” (ce qui là quand même pose le point comme s’il s’agissait d’un problème justement ; en tout cas il me semble…).

                                    moi je vois plutôt l’approche suite à une discussion, ou dans le fil d’un point sur la sexualité en général ou sur un topo de prévention capote etc…
                                    Pour que d’accord ce soit parlé et pas tabou mais aussi pour que ce soit pas isolé comme si c’était un souci et stigmatisé.

                                    Informel ne veut pas dire caché.

                                    #193476
                                    au84972
                                      @au84972

                                      en expliquant que je n’ai pas une connaissance approfondie de l’homosexualité

                                      J’aimerai quand même qu’on m’explique ce que c’est qu’une connaissance approfondie de l’homosexualité, ça me paraît toujours étrange!
                                      L’homosexualité jusqu’à preuve du contraire est juste un orientation sexuelle comparable à l’hétérosexualité non?
                                      Si l’homosexualité est à ce point problématique ou demande une connaissance approfondie alors l’hétérosexualité aussi non?
                                      L’homosexualité ce n’est pas un autre monde, une autre culture!

                                      Evidemment il faut s’en sentir capable pour aborder le sujet avec les jeunes mais de là à demander l’intervention d’un spécialiste, il y a une stigmatisation encore plus forte à mon avis! On peut parler d’hétérosexualité mais quand on aborde l’homosexualité oh là là il faudrait un spcécialiste comme si c’était une espèce spéciale!

                                      #193478
                                      Simon
                                      Administrateur
                                        @simon

                                        Je serais en accord avec Rugbywoman et Crevette, en expliquant que je n’ai pas une connaissance approfondie de l’homosexualité, mais je rejoindrais Vassh en précisant aussi que l’hétérosexualité est un sujet bien vaste aussi. On arrive à parler de sexualité concernant la capote pour prévenir le SIDA, pourquoi ne pourrait-on pas parler de l’homosexualité pour mettre fin justement à des interrogations qui face à une absence d’éclairements amènenet indéniablement à des préjugés hâtifs et parfois qui basculent vers une exlcusion. Surtout que le sens des mots chez les mômes ca ne leur évoque vraiment pas grand chose parfois. Je ne citerais qu’un seul exemple en reprenant une anecdote où plusieurs enfants définissaient un pédophile comme quelqu’un qui bat les enfants. Et voilà où des pensées simplistes sans explication peuvent mener à des situations absurdes qui n’ont pas lieu d’être. D’autant plus qu’ici je pense qu’on ait dans une société suffisament évoluée maintenant pour que l’homosexualité ne soit plus un sujet tabou, du moins je l’espère.

                                        #193479
                                        tatanne33
                                          @tatanne33

                                          Je ne pense pas qu’il faille des “pros” , mais quelqu’un qui se sente à l’aise pour répondre à des questions, pour guider et modérer la discussion d’un groupe de jeunes avec ses peurs ses aprioris ses refus . Est ce que tout anim en est capable ( d’autant que l’homosexualité reste un gros tabou )?

                                          Ensuite les jeunes osent plus aborder des sujets pesants ( quels qu’ils soient) lorsqu’ils sont en petits groupes ( c’est ce que je pense et ce que j’ai vu ). C’est déjà un premier pas, + évident pr eux et qui peut déjà apporter qq chose.

                                          Et en effet, sans problème majeur sur le centre ni demande (explicite ou implicite ) du groupe, je ne calerait pas ça dans du formel. Je crois qu’il y a suffisament d’autres moments dans un centre où l’on peut aborder ce type de sujets, parce que ça vient seul et non parce que c’est programmé, plus facilement.

                                          #193482
                                          au84972
                                            @au84972

                                            Je ne sais pas s’il y a besoin de “pros” pour parler d’homosexualité ou d’homophobie. C’est quoi un pro de l’homosexualité et de l’homophobie, il me semble que nous sommes tous capables de parler de cela non? Ca ne demande aucune psychologisation comme si cela était une maladie ou une dérive psy, on ne fait pas appel à un spécialiste pour parler d’hétérosexualité…
                                            Par ailleurs, je ne sais pas si le fait de n’en parler que caché ou qu’en informel ça ne participe pas du développement caché de l’homosexualité qui est le plus vicieux! On demande toujours aux homos de rester caché, de ne pas trop l’ébruiter alors que ce n’est ni une maladie, ni une tare!

                                          20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 27)
                                          • Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.
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