Salut à toi, Fg63,
Tu as raison Al de rappeler quelques points concernant la délégation de pouvoir.
Je te confirme donc que là où j’ai été directeur, il m’a été clairement expliqué par oral avant mon embauche et confirmé par écrit après qu’il était de ma responsabilité de directeur d’organiser le travail (missions, conditions, formation éventuelle à l’usage des produits, etc.) et les horaires de tous le personnel de la colo, incluant donc le cuistot et son second.
Les conditions de validité d’une D de P sont cumulatives. S’il en manque, c’est toufu pour
le délégateur.
Un employé ne peut être responsable P ou C que s’il bosse mal.
Mais il est très désagréable de recevoir une remarque (même bienveillante) sur un point qui relevait de la responsabilité du cuisinier et qu’il ne pouvait ignorer (encore plus si on avait pris soin de lui rappeler ses obligations).
Oh là, c’est le dirlo qui exerce une action directe sur le travail du cuistot et pas le contraire.
C’est le dirlo qui doit savoir. Son ignorance est coupable.
C’est quoi ça “responsabilité du cuisinier”?
Comme l’a dit biquet, on est parfois ignorant de pas mal de choses quand on est un “jeune” directeur non professionnel… Mais là aussi je me rassure en me disant que quand même cela ne concerne pas de choses biens méchantes la plupart du temps, fort heureusement (ce qui ne veux pas dire qu’il ne faudrait pas se former, s’informer, contrôler et être rigoureux bien entendu).
Si le dirlo est ignorant, c’est la faute au délégateur, cad, L’au qui a recruté un gars (ou une garce) sans vérifier sa compétence.
Al, j’ai un sérieux problème… Je fais des centres où il n’y a pas de ronce et je trouve le sécateur un peu encombrant.
Pui-je faire l’impasse dessus ou alors est-ce-que je court un risque sérieux en ne l’amenant pas avec moi ?
Pô d’impasse, le sécateur à ronce ne sert pas qu’à couper les ronces.
Il faut aussi un ouvre boite à main. A mon dernier SV, S… chargée d’acheter des boîtes de thon, maïs …, a acheté des boîtes sans ouverture facile. On a fait le cinquième qu’avec les cornichons dans un sac plastique, on avait une paire de ciseaux.
Al
Quelques petites réactions en passant :
Tu as raison Al de rappeler quelques points concernant la délégation de pouvoir.
Je te confirme donc que là où j’ai été directeur, il m’a été clairement expliqué par oral avant mon embauche et confirmé par écrit après qu’il était de ma responsabilité de directeur d’organiser le travail (missions, conditions, formation éventuelle à l’usage des produits, etc.) et les horaires de tous le personnel de la colo, incluant donc le cuistot et son second.
—–
Pour la DSV, je rejoins largement Al et biquet.
La DSV a un réel rôle de conseil et elle ne sévit pas à la moindre défaillance.
Mais il est très désagréable de recevoir une remarque (même bienveillante) sur un point qui relevait de la responsabilité du cuisinier et qu’il ne pouvait ignorer (encore plus si on avait pris soin de lui rappeler ses obligations).
Comme l’a dit biquet, on est parfois ignorant de pas mal de choses quand on est un “jeune” directeur non professionnel… Mais là aussi je me rassure en me disant que quand même cela ne concerne pas de choses biens méchantes la plupart du temps, fort heureusement (ce qui ne veux pas dire qu’il ne faudrait pas se former, s’informer, contrôler et être rigoureux bien entendu).
—–
Al, j’ai un sérieux problème… Je fais des centres où il n’y a pas de ronce et je trouve le sécateur un peu encombrant.
Pui-je faire l’impasse dessus ou alors est-ce-que je court un risque sérieux en ne l’amenant pas avec moi ?
😉
—–
Pour les formateurs BAFD, j’ai eu la chance de faire mes stages théorique dans la dernière année ½ et nous avons eu des temps de travail sur la gestion d’équipe, la relation hiérarchique, la possibilité pour un directeur d’imposer des choses à son personnel (sous réserve que l’organisateur le permette et ne gère pas cela directement bien entendu).
J’ai notamment eu une formation accès sur chacune des 5 fonctions du directeur, ce qui inclus donc la gestion des équipes.
Mais je constate que ce point ne peut pas obtenir de réponse universelle.
Il est clair que la personnalité de chacun va jouer un rôle, et nombreux sont ceux qui se lancent en formation BAFD (et réussissent) sans avoir forcément des compétences “manageriales” (ho le vilain mot) suffisantes.
C’est dommage… Mais dans le cadre d’un diplôme non professionnel ça ne me catastrophe pas… Je suis bien plu sinquiet quand ces gens se retrouvent en situation professionnelles sur la seule base de leur BAFD et sans aucun contrôle préalable de leurs aptitudes.
—–
Pour revenir à l’organisation de Biquet : j’ai rappelé que de faire une sorte d’échange entre jours de congés non pris et arrivée ou départ décalé du séjour n’est pas une pratique légale.
Mais dans les faits je ne la trouve pas, moi non plus, bien méchante.
Il m’est aussi arrivé de laisser partir mon personnel un ou deux jours plus tôt en échange d’un travail impeccablement fait grâce à des heures supplémentaires.
Mais cela doit se faire avec le plein accord de tout le monde (je ne l’impose pas) et en n’oubliant pas le fait que l’organisateur et/ou l’inspection du travail risque de ne pas apprécier du tout (je fais confiance à Al pour nous préciser les “risques” concrets).
biquet a écrit:
“”crevette elle a dit “Ce qui va être légalement nécessaire, c’est de respecter une bonne hygiène en mettant en place des méthodes (en général c’est HACCP). En tout cas à ma connaissance.””Ou la la , t’as déja eu la dsv qui débarquent ? t’as plutôt intérêt à respecter la méthode ….sinon tu te fais casser en deux .
Ca mériterait un fil . histoire d’informer les gens.
Ben voui, j’ai pas dit qu’on devait prendre l’hygiène à la légère, j’ai dit que la méthode employée en général c’est HACCP. En vrai j’crois pas que CETTE méthode soit obligatoire, ce qui est obligatoire c’est de mettre en place UNE méthode qui limite les risques et permette hygiène et traçabilité.
Et dans 99,9% des cas ça se traduit par HACCP.
A savoir pour info que dans des locaux/organisation idéaux, la marche en avant est plus simple à mettre en place car le circuit livraison>déconditionnement>stockage>nettoyage>préparation>service>plonge/déchets est naturel ; mais que dans des locaux moins idéaux on est souvent contraints de mettre en place une marche en avant non seulement dans l’espace mais aussi dans le temps pour éviter que les circuits se croisent.
Pour l’histoire des non pros qui dirigent des pros, c’est encore une des conséquence du système pas clair des diplômes et brevets tout mélangés et tout pas pareil…
Sinon effectivement un petit fil sur des conseils pour être dans les clous de HACCP ça peut être une bonne idée.
Al-Batros a écrit:
Salut à toi, Biquet,Je lui en veux car lui savait , et moi non , j’étais niais , je lui ai fait confiance …je m’en veux car je ne me suis peut etre pas assez auto-formé avant .
Tu n’étais pas niais, ce n’était pas ça.
Remarque, c’est pô ta faute, ce sont ces formateurs incapables qui bassinent les formés BAFD en leur apprenant comment rédiger un PP, comment développer la démarche de projet et autres c…
Ils doivent maintenant, et ça dixit le Règlement, préparer aux fonctions:
– situer son engagement dans le contexte social, culturel et éducatif;
– conduire un projet pédagogique en référence au projet éducatif;
– diriger les personnels;
– assurer la gestion de l’accueil;
– développer les partenariats et la communication.Tu as pu constater que ce n’est pas ça qu’ils font.
S’pas, XXYYZZ?
Effectivement .Je ne pense même pas que ce chapitre soit abrodé en DEFA .
C’est aussi la rencontre d’un monde de jeunes engagés , peu formés ,mal payés , “non professionnels ” comme aiment à le répéter de grands orateurs …
Et du monde de l’hôtellerie , restauration , même collective qui lui, le chanceux est “professionnel” .
Mais c’est quoi ce bordel ? des non pro qui dirigent des pros ?
Merci pour les liens , je compulse cela demain et viendrai confirmer , car la je suis en clé 3G …et ça coute trop de blé !!!
PS : mon téléphone n’a pas de pointeur laser , toi si ?
avant pour les réceptions des denrées ,j’utilisais le thermo rectal de L’AS , mais je sais pas …on a fermé le centre juste après …je sais plus pourquoi ….
Salut à toi, Biquet,
Je lui en veux car lui savait , et moi non , j’étais niais , je lui ai fait confiance …je m’en veux car je ne me suis peut etre pas assez auto-formé avant .
Tu n’étais pas niais, ce n’était pas ça.
La confiance, c’est un truc entre copains ou dans la famille, puisque, en faisant confiance, tu t’engages à réparer la c… éventuelle d’un autre.
Si tu diriges des personnels, tu dois savoir ce que doit faire ceux-ci et ce que t’as le droit d’EXIGER d’eux.
Remarque, c’est pô ta faute, ce sont ces formateurs incapables qui bassinent les formés BAFD en leur apprenant comment rédiger un PP, comment développer la démarche de projet et autres c…
Ils doivent maintenant, et ça dixit le Règlement, préparer aux fonctions:
– situer son engagement dans le contexte social, culturel et éducatif;
– conduire un projet pédagogique en référence au projet éducatif;
– diriger les personnels;
– assurer la gestion de l’accueil;
– développer les partenariats et la communication.
Tu as pu constater que ce n’est pas ça qu’ils font.
S’pas, XXYYZZ?
C’t’année , j’ai même le thermomètre laser pour les températures à réceptions …on m’aura plus .
Mais je m’engage encore dans des contrats ou l’un ou l’autre ne sera pas la et se rattrapera sur ses jours de congés .
Qu’en penses tu ?
Le thermomètre laser, le GPS et le sécateur à ronces sont des outils indispensables à tout bon dirlo qui veut faire du bon boulot. Le hic, c’est que les deux premiers se trouveront sur un bon télépone portable et le troisième, il faudra un truc à part.
Un contrat de travail est une convention qui nait de la rencontre des volontés. Cad, si les 2 parties, toi et le cuistot, sont d’accord, c’est bon.
On n’est pas dans le domaine des clauses interdites du contrat de travail.
Al the Vicious
Al-Batros a écrit:
C’est ce qui permet de vérifier si l’obligation est correctement exécutée, ces fautes sont assez graves.
T’en veux à ton cuistot?
Est ce que tu lui avais demandé de le faire.
Ben ouais, on ne peut pas repprocher à un employé de ne pas avoir fait ce qu’on ne lui a pas demandé.Al the Vicious
Je lui en veux car lui savait , et moi non , j’étais niais , je lui ai fait confiance …je m’en veux car je ne me suis peut etre pas assez auto-formé avant .
C’t’année , j’ai même le thermomètre laser pour les températures à réceptions …on m’aura plus .
Mais je m’engage encore dans des contrats ou l’un ou l’autre ne sera pas la et se rattrapera sur ses jours de congés .
Qu’en penses tu ?
Salut à toi, Biquet,
Et, puis il y a la dimension contractuelle de l’obligation d’alimention, donc, le principe de la liberté contractuelle.
Pour le reste , j’ai du mal à traduire …
Nourrir les gosses est un engagement de la personne morale envers les familles. Cet engagement est donc modulable par convention et la nature de l’obligation l’est aussi.
j’ai oublié d’afficher un feuille de contrôle des températures à réception , que le grammage des repas témoins était insuffisant , et qu’il manquait les fiches de protocole de nettoyage .
J’en veux à mon cuistot de l’époque ,pourtant au fait de ces procédures (car de l’EN) , mais je l’ai pris aussi pour moi en tant que responsable technique .
C’est ce qui permet de vérifier si l’obligation est correctement exécutée, ces fautes sont assez graves.
T’en veux à ton cuistot?
Est ce que tu lui avais demandé de le faire.
Ben ouais, on ne peut pas repprocher à un employé de ne pas avoir fait ce qu’on ne lui a pas demandé.
Al the Vicious
biquet a écrit:
Salut exwhyzed , effectivement , c’est plus dans le sujet , mais ça mérite d’en parler … j’ai connu les repas livrés ..prix ok mais qualité pas ok …
Pour info c’était quoi les conséquences négatives ?
Les conséquences négatives des traiteurs ?
D’abord la DSV, :tresfache: , oblige que les repas soient livrés en barquettes, avec bien sur thermomètre, norvégienne et tout le bataclan.
Ceci nuit, bien sur, à la convivialité. Plus de plat de service, plus de service où chaque enfant sert ses camarades etc.
Ensuite les quantités sont toutes les mêmes, d’où gaspillage ou “pas assez”.
Les cas particuliers sont plus difficiles à gérer; même chose pour les imprévues (invités au dernier moment etc).
La qualité est souvent moins bonne.
J’en oublie surement.
Al-Batros a écrit:
Salut à toi, Biquet,Ou la la , t’as déja eu la dsv qui débarquent ? t’as plutôt intérêt à respecter la méthode ….sinon tu te fais casser en deux .
J’ai déjà eu affaire à la DSV, ce ne sont ni des fauves à jeun, ni des vrais cons.
S’il y a des malveillances graves, des fautes intentionnelles, ils font leur job. Mais, s’il y a des maladresses, ils conseillent.
On n’est pas des sauvages tout de même.Et, puis il y a la dimension contractuelle de l’obligation d’alimention, donc, le principe de la liberté contractuelle.
Al the Vicious
Je suis d’accord , dans mon cas on a été loin de sanctions , mais j’aime pas me faire disputer (conseiller) parce que j’ai oublié d’afficher un feuille de contrôle des températures à réception , que le grammage des repas témoins était insuffisant , et qu’il manquait les fiches de protocole de nettoyage .
J’en veux à mon cuistot de l’époque ,pourtant au fait de ces procédures (car de l’EN) , mais je l’ai pris aussi pour moi en tant que responsable technique .
Mais t’as raison c’est formateur .
Pour le reste , j’ai du mal à traduire …
Salut à toi, Fg63,
Si je détermine les horaires des cuistots, c’est bien parce-que mon employeur (l’organisateur) m’en a chargé… Ça fait clairement partie de mes missions de directeur et je dispose d’une totale liberté dans ce cadre, avec quand même la contrainte de devoir respecter le code du travail et nourrir convenablement tout le monde sur le séjour.
Ce n’est donc pas un droit ou un pouvoir que je m’arroge, mais bien une obligation.
Attention, l’organisateur n’est pas l’employeur, mais un représentant de celui-ci du fait de sa délégation de pouvoir.
Concernant la responsabilité vis-à-vis du code du travail, je suis bien d’accord que l’employeur reste le principal responsable… Mais cet employeur est une personne morale qui agit à travers des personnes physiques.
Hors en l’occurrence, c’est moi le signataire du contrat au nom de l’organisateur (dans la case “employeur”). C’est donc à l’évidence moi le premier responsable, sur le terrain, du respect du code du travail.
En ce qui concerne le respect du Code du Travail, il y a en effet une personne qui en est responsable.
Mais, cette personne n’est pas tacitement le directeur.
C’est le cas si celui-ci a vraiment les moyens, l’autorité, la compétence pour exercer ce contrôle et prendre les dispositions nécessaires.
Si tu disposes d’un vrai pouvoir de décision pour empêcher ces infractions et s’il y a une infraction commise, voulue ou acceptée par toi, tu peux en être responsable, même si tu n’as pas participé à la commission, cela, parce que tu devais empêcher celle-ci.
Pour ce qui est de ta 3ème question, je n’ai pas très bien compris… Peux-tu préciser STP Al ?
La 3ème question était: “Tu négocies les horaires avec les cuistots parce que t’as reçu une délégation de pouvoir te le permettant, ou parce que t’arraches ce pouvoir de décision?”
Un pouvoir de décision se transmet par une délégation de pouvoir qui est une procédure officielle relevant non du Règlement, mais de la Jurisprudence. Elle peut est orale ou écrite, mais elle doit être certaine et sans ambiguïté. Tu dois être au courant, cad l’organisateur doit te faire part des risques que tu encours. Ce n’est pas une simple formalité.
De manière générale, j’essaye de na pas avoir peur de la réalité, mais plutôt de faire avec elle, en m’adaptant et en essayant de concilier au mieux mes obligations, mes valeurs et cette réalité.
Si la délégation est faite en bonne et due forme, tu peut toujours éviter toute faute en faisant ton travail correctement. La réalité montre que ces délégations ne sont pas tout le temps faites correctement.
C’est le délégateur qui en fera les frais, le cas échéant. (Explicat la Cour de Cass)
Al the Vicious
Salut à toi, Biquet,
Ou la la , t’as déja eu la dsv qui débarquent ? t’as plutôt intérêt à respecter la méthode ….sinon tu te fais casser en deux .
J’ai déjà eu affaire à la DSV, ce ne sont ni des fauves à jeun, ni des vrais cons.
S’il y a des malveillances graves, des fautes intentionnelles, ils font leur job. Mais, s’il y a des maladresses, ils conseillent.
On n’est pas des sauvages tout de même.
Et, puis il y a la dimension contractuelle de l’obligation d’alimention, donc, le principe de la liberté contractuelle.
Al the Vicious
Si je détermine les horaires des cuistots, c’est bien parce-que mon employeur (l’organisateur) m’en a chargé… Ça fait clairement partie de mes missions de directeur et je dispose d’une totale liberté dans ce cadre, avec quand même la contrainte de devoir respecter le code du travail et nourrir convenablement tout le monde sur le séjour.
Ce n’est donc pas un droit ou un pouvoir que je m’arroge, mais bien une obligation.
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Concernant la responsabilité vis-à-vis du code du travail, je suis bien d’accord que l’employeur reste le principal responsable… Mais cet employeur est une personne morale qui agit à travers des personnes physiques.
Hors en l’occurrence, c’est moi le signataire du contrat au nom de l’organisateur (dans la case “employeur”). C’est donc à l’évidence moi le premier responsable, sur le terrain, du respect du code du travail.
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Pour ce qui est de ta 3ème question, je n’ai pas très bien compris… Peux-tu préciser STP Al ?
De manière générale, j’essaye de na pas avoir peur de la réalité, mais plutôt de faire avec elle, en m’adaptant et en essayant de concilier au mieux mes obligations, mes valeurs et cette réalité.
Salut à toi, Fg63,
Si c’est bien cela, ça me semble une pratique illégale.
Le repos hebdomadaire est une obligation du code du travail et en tant que directeur (employeur ou représentant de celui-ci) tu es responsable du respect du droit du travail.Personnellement je négocie les horaires avec les cuistots.
Es-tu sûr d’être responsable du respect du droit du travail?
Tu est directeur et non l’employeur.
Si tu es sûr, sais-tu en vertu de quoi, il en est ainsi?
Moi, je suis sûr du contraire, car la Cour de Cass a décidé, il y a des lustres, que c’était l’employeur qui devait “exercer une action directe sur le travail des auxilliaires ou préposés”. Habet Dixere, elle, déjà au siècle d’avant, guère après la construction de l’Arc de Tiomphe.
Tu négocies les horaires avec les cuistots parce que t’as reçu une délégation de pouvoir te le permettant, ou parce que t’arraches ce pouvoir de décision?
Je gages que la réponse est la seconde possibilité.
D’où la quatrième et dernière question: N’as-tu pas peur d’être confronté à la réalité de Slem 41?
Dans l’espoir d’avoir une question à ces réponses, je t’adresse tout plein de cordiales salutations.
Al the Vicious
XXYYZZ a écrit:
D’apres elles le rapport qualité prix est meilleurs.
Ceci dit cela entraîne des répercutions négatives sur le fonctionnement du centre. Mais la je ne suis plus dans ta question.
Salut exwhyzed , effectivement , c’est plus dans le sujet , mais ça mérite d’en parler … j’ai connu les repas livrés ..prix ok mais qualité pas ok …
Pour info c’était quoi les conséquences négatives ?
“”crevette elle a dit “Ce qui va être légalement nécessaire, c’est de respecter une bonne hygiène en mettant en place des méthodes (en général c’est HACCP). En tout cas à ma connaissance.””
Ou la la , t’as déja eu la dsv qui débarquent ? t’as plutôt intérêt à respecter la méthode ….sinon tu te fais casser en deux .
Ca mériterait un fil . histoire d’informer les gens .
.[/quote]
tu veux dire que tu leur file leurs jours de repos de manière groupée en une seule fois ?[/quote]
Ben , je fait un contrat d’un date à une date , et s’il y a absence , on s’arrange avec les jours de con gés (CTSF) .
Je suis illégal?
Je penses que oui .
Bisous dans ton corps crevette .
Il y a t’il des gens dans la meme situation ?
Avé Biquet
Il ya fort longtemps que je n’ai pas recruté de cuistot en ACM ou en stage BAFA BAFD.
Un diplome n’est pas neccessaire, mais bien sur il doit connaître certains principes (normes HACCP ou la marche en avant).
Dans les trois communes où j’ai des contacts, à chaque vacances , ce sont des cantinières de l’école qui officient.
Elles ont donc un certificat médical.
Mais il est aussi vrai que de plus en plus d’organisme ( pastous heureusement) se font livrer des repas par des traiteurs professionnels.
D’apres elles le rapport qualité prix est meilleurs.
Ceci dit cela entraîne des répercutions négatives sur le fonctionnement du centre. Mais la je ne suis plus dans ta question.
@ Biquet :
Si je t’ai bien compris, tu permet à ton cuistot de venir ou partir avec une semaine de décallage sur son contrat en lui demandant en échange de ne pas prendre certains congés, histoire de compenser les heures.
Si c’est bien cela, ça me semble une pratique illégale.
Le repos hebdomadaire est une obligation du code du travail et en tant que directeur (employeur ou représentant de celui-ci) tu es responsable du respect du droit du travail.
—–
Personnellement je négocie les horaires avec les cuistots.
Je leur fixe mes exigences (nombre de repas à préparer à chaque service, répartition éventuelle entre repas chauds et piques-niques, obligation d’utiliser des produits frais exigeant une préparation plus longue).
Je vois ensuite avec eux l’organisation qui leur semble la plus pertinente, en sachant que l’organisateur m’impose un planning de 39 H par semaine, avec un repos + un repos compensatoire pour le 14/07 ou le 15/08 s’il a été travaillé.
Jamais vu de problème (pas avec du personnel de cuisine).
Ne soyons pas dupes, dans la pratique j’ai eu affaire à un chef qui ne voulait pas entendre parler du planning et refusait tout net de prendre des repos d’une journée, préférant s’octroyer des demi-journées de repos, en alternance avec sa seconde, quand il y avait des services plus légers à assurer. Mais bon, le planning respectant la loi existait bien, et au moindre problème je n’hésiterai pas à le faire respecter en imposant mon autorité hiérarchique.
—–
Pour ce qui concerne les relations avec les CG ou CR, il n’existe pas de réponse toute faite.
C’est au cas par cas qu’il faut voir le statut du cuisinieret les contraintes éventuellement fixées par son employeur principal. Soit en lui demandant les infos (et en lui faisant confiance), soit en contactant directement la collectivité concernée.
Et oui, j’ai déjà eu à recruter et gérer un cuistot et son second… Et qui plus est une personne venant de l’éducaiton nationale.
Comment ça se passe quand la personne n’est pas libre dès le début du séjour à cause de ses astreintes ?
Et bien tout simplement, son contrat commence plus tard et le second supplée totalement au chef (il le fait bien quand il est en congé).
Quid de la préparation des menus et des commandes ?
Ben pour ça en général j’ai un économe, sinon je suis censsé être capable d’en assumer le rôle si je suis directeur d’une petite structure… Et puis rien n’interdit au chef de donner quelques consignes par téléphone, en échange de quoi on lui négociera un emploi du temps agréable, tout en restant dans la légalité.
—–
Je persiste sur quelques affirmations que j’ai exposées plus haut, en précisant mes propos qui étaient en effet un peu rapides, provoquant des réactions pour le moins modérées et calmes. 😉
– J’ai parlé trop vite en parlant du “diplôme” mais je n’ai pas écrit qu’il y en avait un d’obligatoire en ACM…
Il s’agissait plus de parler de vérifier les compétences du cuistot, qui sont le plus souvent jugées en fonction d’un diplôme professionnel par la plupart des organismes (ce n’est pas parce-que c’est généralisé que c’est obligatoire, c’est vrai).
– J’ai parlé de “certificat de non contagion” en allant là aussi trop vite.
Il s’agit en effet du document permettant la manipulation des denrées alimentaires.
Il me semble bien qu’un certificat médical reste obligatoire pour le personnel de cuisine, mais cela reste à vérifier et là je n’ai pas trouvé de texte de référence (il est tard et je n’ai pas le temps).
Reste que comme tous les personnels de l’ACM le cuistot doit justifier être à jour de ses vaccins obligatoires.
– J’ai dit que le cuistot est en CDD sur un ACM… C’est vrai que ce n’est pas toujours le cas, il peut être aussi en CDI, mais c’est rarissime, surtout en SV (ce qui est le cas ici).
Le CEE ne peut par contre en aucun cas s’appliquer à un cuisinier qui n’est pas un personnel pédagogique (on peut toutefois confier la cuisine aux personnes pédagogiques, mais dans ce cas la préparation des repas n’est pas leur activités principale).
– J’ai dit que le cuistot est en général bien payé en ACM…
Et oui !
Je n’ai encore jamais vu un cuistot payé au SMIC… Le minimum que j’ai vu était de 1500 € pour un mois (brut) et le maximum devait approcher les 2500 €.
Oui, je trouve que c’est bien payé, surtout si on considère que le cuistot est bien souvent nourri et logé par son employeur dans le cadre des colos.
– J’ai parlé d’un salaire variable en fonction de la CCN et de l’employeur…
Je ne connais pas par cœur la CCN, mais j’imagine qu’elle prévoit un salaire minimum pour le personnel de cuisine, qui est certainement au-dessus du SMIC (ce qui fait que le cuistot est bien souvent le plus gros salaire de la colo).
Rien n’empêche l’employeur d’aller plus haut que le minimum (qu’il soit le SMIC ou fixé par une CC), et cela pour tous les employeurs et tous les métiers… Donc oui, il y a forcément une part de variabilité.
– J’ai parlé d’un temps de travail de 35 H… C’est une obligation légale.
J’ai aussi parlé d’une pratique permettant de faire travailler 39 H en “annualisant” le temps de travail. Cela est légal, même si une annualisation sur un mois peut paraître coquasse. C’est une pratique courante… Je n’ai personnellement jamais signé ou vu signer un seul CDD en 35 H sans qu’il soit prévu un temps de travail de 39 H en réalité, compensé par des congés supplémentaires et/ou un salaire plus élevé.
Salut.
Pour les cuistôt, en ACM et ailleurs, je ne pense pas qu’on n’ait à leur demander obligatoirement et légalement un diplôme ; après c’est comme pour d’autres métiers : choisir quelqu’un de diplômé donne quand même certaines garanties par rapport aux savoirs faire de la personne en principe.
Ce qui va être légalement nécessaire, c’est de respecter une bonne hygiène en mettant en place des méthodes (en général c’est HACCP). En tout cas à ma connaissance.
Perso pas encore recruté vraiment moi même de cuistot, mais j’assiste à un truc étonnant cette saison : des attitudes de candidats franchement pas sérieuses du même style que pour des postes de moins “vrais” boulots ; entendez par là des gens qui postulent, viennent en entretien, visitent les lieux, discutent avec l’équipe en place… et disparaissent dans la nature sans donner de news alors qu’a priori les conditions leur allaient !
Bon là je ne parle pas d’ACM, m’enfin c’est une cuisine de collectivité, donc au niveau de ce poste, ça ne change pas grand chose à la donne.
C’est chiant . il est difficile de trouver des cuistots pour les colos , ils sont exigeants , donc j’ai l’habitude de négocier une semaine d’absence en échange de jours de congés …
tu veux dire que tu leur file leurs jours de repos de manière groupée en une seule fois ?
slem41 a écrit:
C’est sympa de vouloir apporter de l’aide (et son avis)partout, tout le temps,… mais bon comment dire de manière diplomatique… c’est pas en remplissant le post dès l’intervention n°2 avec des affirmations sans intérêt qu’on est très utile…Pour répondre à la question j’ai déjà recruté des cuisiniers, mais j’ai pas compris l’histoire des “régions” et “permanences”…
Merci Slem , tu as bien compris pourquoi ma question n’était pas directe .
Merci Fg de ta contribution , as tu déja directement recruté et géré un cuisinier pour un centre de vacances ?
J’ai saisi ton objectif de rendre planet’anim’ un temple de la connaissance en terme d’animation , mais comme le dit Slem , ca pourrait être intéressant de s’assurer de la nécessité d’un diplôme pour gérer une cuisine en CVL . (il me semble que non mais on va vérifier )
Le certificat de non contagion …c’est à vérifier aussi .
Certificat d’aptitude à manipuler des denrées alimentaires, oui ça j’en suis sur , il le faut , tout comme pour le second , et éventuellement le troisième de cuisine .
Ta contribution assez niaise FG peut au final nous amener des interrogations et des connaissances si on recherche un peu .
Lolotte , la question arrive , mais je voulais solliciter des contributeurs “concernés ” histoire de gagner du temps .
Bon voila , il est très intéressant de recruter des cuisiniers de l’EN pour les centres , cependant ils doivent assurer des permanences dans leur propre établissement , ce qui fait que l’on démarre un centre , on doit se débrouiller avec le second …pareil fin aout ou le cuistot doit retrouver son établissement .
C’est chiant . il est difficile de trouver des cuistots pour les colos , ils sont exigeants , donc j’ai l’habitude de négocier une semaine d’absence en échange de jours de congés …
DONC , comment vous faites vous qui gérez les cuistots , sur deux mois pleins , législation , code du travail , planning horaire ?
Régions ? beaucoup de cuistots de l’EN dépendent maintenant du conseil régional et non plus de l’EN , autorisation de la région ? du rectorat ? de l’intendant ?
C’est la merde , dans 5 ans , on ne se cassera plus la tete et on fera du repas livré et réchauffé .(c’est déja en cours ) .
Fg , bravo , a priori c’est assez simple pour toi , peut etre vas tu pouvoir m’enrichir ?
Crevette ? Lau ? lolotte ? AL ? xwz? mathu ? Salti ? vous qui avez je pense cette expérience … quelques contrib’ ?
Merci d’avance .
c est quoi la question 😕