La raison ? La voici :
Il y a 25 ans, la catastrophe de Beaune
L’horreur de l’accident reste vive dans les mémoires (photo archives BP-LD)
L’horreur de l’accident reste vive dans les mémoires (photo archives BP-LD)
C’est le pire drame de la route jamais survenu en France : on commémorera à la fin du mois, au mémorial érigé sur l’aire de Curney, comme chaque année depuis un quart de siècle, la tragédie survenue en 1982 sur l’A6, près de Beaune. Dans la nuit du 31 juillet au 1er août de cette année-là, vers 1 h 45 du matin, à 12 kilomètres du grand carrefour autoroutier de Beaune, alors que la circulation est dense (2 000 véhicules/heure) et la chaussée humide, deux autocars transportant des enfants de l’Oise, qui se rendent en colonie de vacances en Savoie, et trois voitures entrent en collision. Les deux bus et un véhicule s’embrasent immédiatement. Dans le premier autocar, les enfants parviennent à s’enfuir par la porte avant. Mais la sortie du second autocar est bloquée par une voiture en feu. Seuls 14 enfants et une monitrice parviendront à s’enfuir par la porte arrière. Le chauffeur, son assistant, deux moniteurs et 44 enfants périront brûlés vifs dans l’engin. La catastrophe fera au total 53 morts (cinq personnes avaient été tuées dans les voitures impliquées), dont 44 enfants âgés de 6 à 15 ans, tous originaires de Creil et Crépy-en-Valois. Le drame de Beaune avait causé un immense émoi en France. Et quelque peu éveillé les consciences : une commission d’enquête avait rendu un rapport de 98 pages de recommandations. Parmi elles, certaines sont en vigueur aujourd’hui, comme les exercices d’évacuation de bus menés chaque année avec les enfants, les visites techniques plus fréquentes pour les autobus, la réduction du temps de conduite des chauffeurs, l’interdiction de transporter des enfants par la route les jours de grands départs l’obligation d’utiliser des matériaux à tenue au feu renforcée.
G. D.
Je m’en souviens comme si c’était hier.
J’étais dans un bus avec ma futur épouse animatrice elle aussi qui lui remontait de la Savoie avec une colo également.
Nous sommes passés à la hauteur de l’endroit de l’accident quelques heures auparavant et devions y passer le lendemain avec la nouvelle colo qui repartait.
Je ne vous explique pas l’état d’angoisse de ma famille et future belle famille, tant que nous n’avons pas donné de nouvelles (éh oui, les téléphones portables ce n’est pas de cette époque)
Pascal