Bonjour,
Il y a aussi une manière de trouver son bonheur. C’est privilégier les petites assos à taille humaine. Il y aura bien plus d’attention portée aux questionnements des parents. Et il y a plus de chance de tomber sur des personnes vraiment passionnées. Il y a plus de chances mais ce n’est pas non plus une garantie.
Ensuite, les mairies ont parfois des propositions de séjour. Et leur fonctionnement est bien plus souvent approfondi. Dans les deux cas, cela permet aussi de rencontrer a priori le premier interlocuteur pertinent d’un séjour, le directeur comme le souligne Al-batros. C’est vraiment lui qui met en oeuvre le séjour.
Je vais corroborer ce que Bourricot a écrit.
Il y a des directeurs qui rédigent une lettre aux parents et aux enfants.
De plus, une asso locale avec des clients locaux peut s’offrir le luxe de faire une réunion parents-équipe.
Il y a des directeurs qui donne aux parents un numéro de téléphone sur lequel il peut être joint n’importe quand.
Il y a des assos qui vont tout faire pour travailler à l’échelle humaine. Je pense que ce serais plutôt des assos locales qui oeuvrent pour les gens du coin et qui vont privilégier la fidélisation des parents pour en faire des “clients ” réguliers.
AL
Il y a aussi une manière de trouver son bonheur. C’est privilégier les petites assos à taille humaine. Il y aura bien plus d’attention portée aux questionnements des parents. Et il y a plus de chance de tomber sur des personnes vraiment passionnées. Il y a plus de chances mais ce n’est pas non plus une garantie.
Ensuite, les mairies ont parfois des propositions de séjour. Et leur fonctionnement est bien plus souvent approfondi. Dans les deux cas, cela permet aussi de rencontrer a priori le premier interlocuteur pertinent d’un séjour, le directeur comme le souligne Al-batros. C’est vraiment lui qui met en oeuvre le séjour.
Bonjour, Renceflog,
Si le directeur du séjour est “bof”, le séjour sera “bof”?
Je ne crois pas que ce soit aussi systématique. Toutefois, il est préférable que le directeur soit un élément fort du séour. Pour cela, il est préférable qu’il soit dans un contexte dans lequel il est à l’aise.
Il n’existe pas de structure qui compenseraient telle ou telle incompétence ou inexpérience?
Si, il y a des structures dans lesquelles on prend le temps de recruter ses directeurs. Il y a des weeks end de recrutement. Il y a des organisateurs qui fournissent à leurs directeurs des dossiers avec des outils de travail pour la gestion, l’économat, les tâches administratives, etc.
Et puis, il ne faut pas oublier que le directeur n’est pas le seul à avoir un cerveau. Les animateurs et les adjoints peuvent compenser l’incompétence ou l’inexpérience du directeur.
AL
mais qui ne sont évidemment pas le reflet fidèle d’un fonctionnement général.
effectivement, les “gros” accidents sur les colos, c’est pas ce qu’il y a de plus fréquent dans le “fonctionnement général”. Comme ce directeur qui a voulu cet été refaire un épisode de jackass avec le mini van de la colo… C’est pas moi qui vais lui jeter la pierre ; les gamins se sont certainement bien amusés. En tout cas, jusqu’à ce que le véhicule fasse des tonneaux… en même temps, ça fait des souvenirs… Et les enfants sont doute mieux dans un van qui fait des tonneaux qu’à Disneyland ou à faire de la pâte à sel… Et puis, ils auraient très bien pu faire ça avec papa… qui n’a jamais joué à faire peur aux gamins en roulant en zig-zag ?
La routine d’une colo, c’est plus au quotidien des enfants que l’on a livré à des adultes sans imagination, sans créativité, incapables de comprendre et de répondre à ce que pourrait être les attentes de ces gamins. On pourrait penser qu’ils ont du culot d’appeler “animations” les merdes qu’ils vont imposés durant une, deux ou trois semaines. Mais non. Ils en ont finallement rien à secouer de tout ça, les questions sur ce que pourrait être les attentes des gamins, tout ça… Si on leur posait la question, une grande majorité serait incapable de dire ce qu’ils foutent là… ils font ce qu’on leur dit, font où on leur a dit. C’est un peu comme mon chien à qui j’ai fini par apprendre à aller chier dans le caniveau. Ils remplissent des plannings qu’un autre a appelé “animations”, en essayant d’artificiellement faire plus ou moins “coller” leur merde et le thème là aussi imposé par un autre qu’eux… Ni créativité, ni imagination, ni capacité à écouter l’autre, à comprendre.
Il n’y a qu’au moment de s’organiser pour savoir qui va aller acheter les bouteilles d’alcool pour le soir que l’on peut lire une once d’intérêt dans leurs regards…
Bof, ils sont sans doute mieux là qu’à vendre des beignets sur la plage…
Une fois que l’on sait ça, libre à chacun d’y envoyer ses marmots. Après tout, le but premier est certainement pour beaucoup de trouver quoi faire de leur gamin quand il n’y a pas école. Et comme le centre de loisirs est pire que la colo…
Dans le monde d’aujourd’hui, les colos n’ont plus aucun sens. Elles sont déjà remplacés par ces apprentissages à la consommation. Suite logique du reste de l’année. Entourés d’adultes totalement imprégnés par ce “je consomme donc je suis”. Et totalement incapables d’imaginer même que l’on puisse remettre en question cette idéologie. Et c’est bien. Cela fait de ces enfants des personnes un peu plus adaptées au monde dans lequel elles vivent. Et puis ça fait du fric pour le monde associatif…
On peut reconnaître au moins ça à toutes ces grosses asso qui vendent de la colo à la chaîne : le soucis du fric avant tout. J’en sais quelque chose. Je pourrais ici énumérer toutes ces boîtes où je suis passé (je l’ai déjà fait ? ) On vend à des clients du produit en essayant de faire un maximum de bénéfice… là aussi on est en parfait accord “au monde d’aujourd’hui”. C’est bien…
L’éducation aujourd’hui , n’est-ce pas cela : adapter au maximum ces futurs adultes à la société ? Et non penser bêtement faire évoluer d’une façon ou d’une autre cette société.
Alors pourquoi pas effectivement envoyer ses gosses en colo… Pour se donner bonne consicence, on bâclera vite fait un truc à la con du genre “développement durable” ou toute autre anerie à la mode si il y a besoin de se donner bonne consicence. Et puis les gamins se feront de bons souvenirs à faire la course sur leur quad au milieu d’un champs.
Mais ne dressons pas un tableau trop noir. Ils auront peut être au moins appris à chier en plein air.
renceflog a écrit :
J’ai déjà compris des choses : choisir un séjour avec les enfants, penser à distinguer les séjours “conso” (parc d’attraction…) et les séjours “animation”(coin du feu) puis se renseigner sur l’Oeuvre et son projet éducatif… C’est déjà pas mal !
Mais connaissant mes p’tits loups, je suis sûre qu’ils voudront le parc d’attraction et la soirée au coin du feu
Et c’est tant mieux ! Je reste persuadé que c’est ce fin dosage, ce mélange des genres qui va permettre a chaque enfant de se sentir acteur de son séjour et d’y construire ce qu’il est venu y chercher (des souvenirs, des copains, des bons moments ).
Ensuite, lors de ses prochains séjours il pourra affiner un peu plus sa demande et ses envies en fonction de son vécu passé.
Concernant les plannings : je crois que tu as pu voir les positions des uns et des autres sur ce forum; A toi de savoir si tu achète un produit fini comme dans ton super marché (et dans ce cas tu peux exiger une explication sur le moindre écart entre prévu et réalisé, tu peux aller au bout des procédures mises a ta disposition par les associations de consommateurs) ou bien tu a une approche plus pédagogique centrée sur la prise en compte de tes loustics comme “enfants ” et non pas comme “consommateurs”…
Dans ce dernier cas , il faut savoir doser ses exigences: opter pour le non négociable pour tout ce qui concerne la sécurité, l’encadrement et les principales activités du séjours; et ensuite choisir le séjour qui te propose le bon dosage qui va permettre a tes enfants de “vivre leur séjour”, improviser, s’adapter, construire, partager des moments informels qui seront sources d’enrichissements personnels.
Enfin (surtout ?) il faut savoir prendre du recul par rapport aux faits divers relatés par certains , qui marquent toujours les esprits (c’est souvent le but recherché) mais qui ne sont évidemment pas le reflet fidèle d’un fonctionnement général.
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Nous aussi on aime bien le terme de “colonie”, même si l’administration ne l’utilise plus depuis très longtemps maintenant… 😉
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Je ne crois pas qu’il existe de solution magique pour déceler un bon organisme, un bon séjour ou un bon directeur.
Disons qu’un organisme sérieux offre quand même plus de garantie que celui qui a mauvaise réputation a priori : on peut imaginer qu’il encadre mieux ses directeurs. Mais rien n’est infaillible en ce domaine.
Pour le directeur, surtout s’il s’agit d’un p’tit nouveau, il ‘est pas simple de “faire le tri”.
Ce qui est rassurant, c’est que globalement les gens ne sont pas des inconscients et des crétins finis. Les accidents sont rarissimes (ils ne le seraient sans doute pas si on trouvait tant de branquignoles que ça) et un directeur incompétent a des chances de ne pas être pleinement suivi par son équipe d’animation (heureusement d’ailleurs !).
Il est clair que s’attacher en priorité au respect d’un programme millimétré n’est pas une bonne solution : pour garantir cela, il faudrait que le séjour soit largement dénué de tout intérêt pédagogique et pour les enfants.
Ça ne veut pas dire qu’il faut renoncer à tout programme bien entendu. Il est normal de s’attendre à ce que toutes les séances d’équitation promises soient honorées, alors qu’on comprendra que des séances de surf ou de randonnée soient annulées en raison de la météo.
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Concernant tes bambins Florence, c’est dommage de ne pas leur avoir donné ces si jolis et illustres prénoms ! ;-p
Bonjour chacun,
Heureusement que je ne suis pas à la maison en ce moment, je n’aurai jamais le temps de lire tous vos commentaires !
Un grand merci en tout cas de toutes ces pistes, … Je suis sûre que cela me sera d’un grand recours au moment où nous ferons notre choix !
Matim, je ne veux surtout pas que le séjour de mes enfants soit formaté ni qu’un programme soit spécialement respecté à la lettre … J’ai bien conscience que ce doit être leur “petit monde à eux”, mais je ne souhaite pas non plus qu’ils soient livrés à eux-mêmes… Il doit bien y avoir un “entre les deux raisonnable” et surtout, une manière de le savoir par “l’oeuvre” avant la fin du séjour… Doit-on jouer chaque séjour à pile ou face ?
Sosvoyages : merci de votre lien. J’ai parcouru avec grande attention votre site mais s’il y a des choses intéressantes, je ne crois pas qu’il réponde mieux que “xxxyyzzz” ou que “fg63”, ou que les autres à mes attentes. Je ne suis pas en train de lancer un SOS, je ne suis “que” venue m’informer un peu et comprendre ce monde des séjours de vacances (… je ne dit plus “colonie”, comme quoi, j’apprends 😆 ) dans un but unique : d’aider mes enfants à bien choisir leur prochain séjour et de leur offrir le maximum de chance de ne pas se tromper.
J’ai déjà compris des choses : choisir un séjour avec les enfants, penser à distinguer les séjours “conso” (parc d’attraction…) et les séjours “animation”(coin du feu) puis se renseigner sur l’Oeuvre et son projet éducatif… C’est déjà pas mal !
Mais connaissant mes p’tits loups, je suis sûre qu’ils voudront le parc d’attraction et la soirée au coin du feu 😕
… On va y arriver !
En gros (pour répondre à fg63), il me reste à déterminer comment déceler qu’un organisme ou un directeur est “défaillant”… Et si je pouvais le savoir avant l’inscription de Laurel et Hardi, ça m’irait mieux ! (ce ne sont pas leur vrais prénoms 😉 ) …
C’est pas mal pour un seul soir !
Encore merci à vous tous,
Florence
Il ne faut pas oublier que les parents qui veulent se rassurer derrières des réflexes consommateurs , derrière des “plannings respectés a la lettre” peuvent se tourner vers des structures commerciales pour qui le but est la satisfaction des parents (donc des payeurs…). L’enfant on l’oubli.
Pour les autres on peut commencer à parler pédagogie, développement humain, partage, notion du “vivre ensemble” etc…
Chacun est libre mais il ne faut pas vouloir imposer un fonctionnement formaté et lissé dans un vivier qui reste riche de sa singularité..
Ce qui fera le bon souvenir d’une “colo”pour un gamin, ce qui participera à son développement personnel c’est pas forcément la demie journée passée au parc d’attraction (ça , ca rassure les parents) mais peut être la soirée au coin du feu ou la bataille de boue. C’est con hein…
Pas le même monde…
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sosvoyages a écrit :
bjrrenceflog a écrit :… le minimum n’est-il pas qu’au moins tout ce qui est “vendu” sur la brochure soit proposé aux enfants ? (pour imager ce que je pense, je dirais que quand j’achète une baguette chez le boulanger, il ne lui est jamais venu à l’esprit de ne m’en servir qu’une demi ….) (j’ai plus l’habitude des courses que des colonies de vacances… excuse-moi 😆 )
c’est exactement le reproche que notre association spécialisé dans la défense des consommateurs de produits touristique fait a de nombreux organisateurs associatifs ou commerciaux.
pour alimenter le debat sur les colos tu trouvera a l’adresse http://www.associationsosvoyages.com/sommaire.htm 4 articles qui y sont consacrés
cordialement
alexis Selinger
Bon, passons sur la qualité et l’objectivité des articles d’Alexis qui sont truffés d’erreurs factuelles amenant à une forte suspicion sur leur objectif réel.
—–
Cependant, il ne faut pas occulter que certains organismes et/ou certains directeurs sont défaillants.
Pour ma part, je suis assez méfiant avec ceux qui promettent en effet un programme empli d’activités faisant appel à des prestataires (tout ce qui demande du matériel ou des diplômes très spécifiques en général).
Quand on tombe dans l’activisme, ça n’est pas bon pour la pédagogie, et ça occasionne bien des désillusions.
Encore une fois, le mieux reste de bien se renseigner, ne pas hésiter à demander et lire le projet éducatif et le projet pédagogique, à participer aux éventuelles réunions d’information ou à se mettre en relation avec l’organisme sans se fier uniquement à son catalogue.
bjr
renceflog a écrit :… le minimum n’est-il pas qu’au moins tout ce qui est “vendu” sur la brochure soit proposé aux enfants ? (pour imager ce que je pense, je dirais que quand j’achète une baguette chez le boulanger, il ne lui est jamais venu à l’esprit de ne m’en servir qu’une demi ….) (j’ai plus l’habitude des courses que des colonies de vacances… excuse-moi 😆 )
c’est exactement le reproche que notre association spécialisé dans la défense des consommateurs de produits touristique fait a de nombreux organisateurs associatifs ou commerciaux.
pour alimenter le debat sur les colos tu trouvera a l’adresse http://www.associationsosvoyages.com/sommaire.htm 4 articles qui y sont consacrés
cordialement
alexis Selinger
Avé renceflog
D’abord merci pour ton message plein de bon sens.
Je vais essayer de donner mon avis sur quelques points
Si ton fils n’a pas envie de repartir, bien sur ne le force pas. Par contre il est aussi vrai que la motivation vient souvent :” parce que un ou des copains partent aussi”.
Je trouive tres vrai ta remarque :” l’essentiel repose sur l’humain et sur l’équipe”. Dans l’équipe le directeur joue un rôle prépondérant.
Mais ,toute médaille a son revers, si le directeur est incompétant ou ” s”en moque”, il est difficile de compenser ses incompétences. Le ministère de tutelle ne fait que des inspections brèves et rares, l’oeuvre pourrait avoir un peu plus de pouvoir, mais c’est souvent difficile car elle n’est pas constament sur le terrain. Elle a cependant une responsabilité en cas de problèmes.
Les brochures qui prévoient monts et merveilles au niveau des activités? Eternel problème qui, à mon avis, c’est accentué ses dernières années. Pour appater leclient certains organismes promettent beaucoup de choses et sont parfois incapables de tout réaliser.
Les causes sont multiples : manquent de moyens, de sérieux, les intervenants ont fait faux bond, certains organisateurs ont “les yeux plus gros que le ventre” ?
Par contre il m’est aussi arrivé de faire faire des activites non prévues au départ.
Reste que si le thème du séjour était : multi activité, il est certain que les dites activités auraient du être nombreuses et variés. Encore un problème du au thème, comme par hasard.
Enfin au sujet des temps calmes à rallonge.
Les temps calmes sont, à mon avis nécessaires. Reste à définir leurs durée et surtout ce que l’on y fait.
Dans les nombreuses colonies que j’ai diriger ( maintenant on dit séjour de vacances, plus colonies) il y avait environ 3/4 d’heures apres chaque repas. Mais cest la que le gamin pouvait se retrouver avec son ou ses copains, qu’il pouvait discuter avec un animateur ou le directeur ou un autre adulte. Ceratis petits jeux pouvaient être organisés. L’enfant pouvait aller à l’atelier permanent mis à sa disposition etc. Cela dépend aussi, bien sur, de son âge.
Reste àvoir l’aspect éducatif des séjours de vacances : apprendre à vivre avec les autres, commencer à devenir un peu plus autonome, à se débrouiller sans les parents, découvrir des activités, des lieux nouveaux, faire de nouvelles connaissances etc. Tout cela aussi est important.
Pour conclure il existe 2 documents que les parents peuvent consulter à l’inscription.
Le projet éducatif de l’oeuvre . Il definit les objectifs principaux de l’oeuvre qui organise le séjour.
Le projet pédagogique écrit par le directeur et son équipe. Il explique l’organisation du séjour, son fonctionnement, décline les principales activités, la mise en place de la vie quotidienne etc.
Voila: ce ne sont que des avis personnels d ‘un vieux dinosaure des colonies de vacances. J’ai du diriger entre 40 et 45 séjours. J’ai passé mon BAFD en 1980.
Mais, comme tout avis personnel , il est forcément discutable.Je ne pretends pas détenir la vérité absolue. Qui peut la détenir d’ailleurs.
J’ai été long, mille excuses.
bye :jump2:
editer : faire les courses n’est pas toujours facile. Il m’est arrivéà moi ou à ma femme, d’être déçu par le produit acheté. 😆
Bonjour fg63 et matw25,
Ce n’est pas de l’accueil que vous me réservez, c’est une inondation d’informations utiles !
Je savais déjà quelques bribes de ce que vous exposez mais je mesure à quel point l’essentiel repose sur l’humain et sur l’équipe dans ce métier…
Autrement dit (en réponse à fg63) et pour grandement simplifier ton propos, si le directeur du séjour est “bof”, le séjour sera “bof” ? … il n’existe pas de structure qui compenseraient telle ou telle incompétence ou inexpérience ?
D’accord, on peut sans doute prendre ça dans l’autre sens : j’imagine qu’il y a plein de directeurs volontaires et engagés et que du coup, bien des séjours sont “mieux que prévus” …
Merci Matw25 pour ces précisions. Je rebondis sur ta dernière phrase : “beaucoup de promesse et peu de moyens, …”
Je ne suis pas très regardante si mes enfants passent un bon séjour, mais le minimum n’est-il pas qu’au moins tout ce qui est “vendu” sur la brochure soit proposé aux enfants ? (pour imager ce que je pense, je dirais que quand j’achète une baguette chez le boulanger, il ne lui est jamais venu à l’esprit de ne m’en servir qu’une demi ….) (j’ai plus l’habitude des courses que des colonies de vacances… excuse-moi 😆 )
En tout cas merci à vous de prendre tout ce temps pour moi !
A bientôt,
Florence
Bonsoir Florence
Je vais commencer à essayer de répondre et ensuite je me laisserai compléter par mes différents acolytes qui ont peut être plus d’expériences que moi.
Il existe pour moi 2 types de colo:
_ les séjours à dominante sous traitées et les séjours où les activités sont toutes construites: attention je ne dis pas que dans la premier cas aucune activité n’est construite.
Sur la base d’un séjour multi activité comme j’en ai déja encadrer, il est souvent fait appel à des intervenants extérieurs pour animer des activités spécifiques qui nécessitent des compétences spécifiques.
Pour le fait de ne pas avoir fait grand chose, cela dépend de l’organisation de l’asociation, de la fréquence donnée aux activités proposées là ici ça manque de détails pour pouvoir donner une réponse plus construite.
Sur ce que vous dîtes, les temps calmes décrits comme à rallonge sont bien surs à déplorer sauf si bien sur ils sont necessaires ce qui n’a pas l’air le cas ici. Il existe effectivement des animateurs qui si on ne les pousse pas laisse les enfants sans rien faire.
J’en viens donc à votre question pour connaître ceux qui s’occupent des enfants en colonie de vacances. Tout d’abord, ce qui est reconnu en France est le BAFA qui est selon moi un diplôme pauvre au niveau de la formation courte et avec des apports peu approfondis par manque de temps même si ce qui y est enseigné est le plus important et de qualité.
La France est il me semble un des seuls pays ont un diplôme comme celui ci existe. Néanmoins, la qualité des personnes encadrantes ne correspond pas forcément au diplôme bien sur. Pour vous rassurer, de façon générale je parle, les animateurs sont responsables et il y a surtout une équipe d’animation c’est à dire pour faire bouger l’animateur un peu flemmard quitte à prendre sa place.
Pour terminer, je dirai qu’effectivement d’après mon expérience, certains séjours sont mis en avant avec beaucoup de promesses mais sans les moyens pour les réaliser sur place d’où la distinction entre l’organisme et l’équipe présente sur place qui n’ont rien à voir dans les grosses associations. Si vous avez des questions plus précises, n’hésitez pas à les poser.
renceflog a écrit :
Il existe peut-être un forum plus adapté à une maman comme moi, … (j’ai l’impression de ne pas être au bon endroit !) … (d’un autre côté, je me dis que de n’avoir que des avis de parents n’est pas forcément objectif.. Je ne sais pas encore.)
Je ne sais pas s’il existe un forum spécifiquement consacré aux parents sur ce sujet.
Mais tu as ta place ici, bien entendu. 😉
Et puis tu pourras discuter directement avec celles et ceux qui encadrent les enfants et/ou conçoivent des séjours.
renceflog a écrit :
Pour te répondre, Lau, il est parti en août 2009 avec une association dans un séjour “multi-activités”. Le thème lui allait bien, il devait faire plein de choses, mais en fait, il avait le sentiment à son retour de ne pas avoir fait “grand chose”.
A discuter avec lui, j’ai eu l’impression d’un certain “laxisme”. Rien de grave, je pense, mais les “temps calmes à rallonge” l’ont un peu démotivés.
Le ressenti sur un même séjour varie pas mal d’un enfant à l’autre, et les colos ne peuvent pas convenir à tout le monde.
Il est également possible que le séjour de ton fils n’est pas été très exemplaire, mais je ne me permettrait pas un jugement sur une colo que je n’ai pas vue et avec peu d’éléments somme tout.
Ce que je retient, c’est que s’il n’a pas aimé cela, il faut respecter son avis : après tout il s’agit de ses vacances.
Pourquoi pas voir avec lui s’il souhaite faire une autre colo en lui permettant de participer à son choix.
renceflog a écrit :
Il n’a pas voulu repartir cette année mais, comme son frère, est partant pour l’été prochain (son “meilleur copain” devrant partir en colonie de vacances…)
Je redis mon avis que le mieux est de faire le choix du séjour en prenant en compte les désirs des enfants, en les associant autant que possible à la décision.
Il est aussi important je pense que les parents se renseignent bien sur l’organisme, ses valeurs, la pédagogie qu’il propose… Pourquoi pas en recherchant des témoignages de personne connaissant bien le séjour.
renceflog a écrit :
Je n’attends surtout pas en venant ici à entendre des louanges sur untel ou des blâmes sur d’autres, mais à vrais dire, je cherche à connaître mieux “qui” sont les gens qui s’occupent de nos enfants, comment est faite une colonie, ou encore qui sont ces “associations”…
Des critiques sur des organismes, tu en auras certainement… Parfois très bien renseignées, parfois peu objectives… Il va falloir faire le tri, assurément. 😉
—–
Concernant tes questions :
Les organisateurs de séjours peuvent être des associations (toutes petites, ou très grosses), des collectivités (mairies souvent), des comités d’entreprises (surtout les plus gros, mais pas seulement), des sociétés commerciales ou même des particuliers !
La liste serait longue à établir !!!
Tous sont soumis aux mêmes obligations légales, sous l’autorité du ministère de la jeunesse et des sports (via ses représentations départementales te régionales).
Par contre, la pédagogie peut varier largement d’un organisme à l’autre, avec plus ou moins de valeurs.
Par endroit une vision politique forte (pas politicienne hein…) conduira à un projet très élaboré, alors qu’ailleurs les activités de consommation seront reines. Plus ou moins d’éducatif et de loisirs, donc.
Concernant les adultes qui encadrent les enfants, la plupart sont titulaires du BAFA ou du BAFD (brevets des animateurs et directeurs). Il s’agit de formations non professionnelles, pour des personnes qui font de l’animation occasionnellement, sans que cela soit leur métier (souvent des étudiants, des enseignants ou des personnes qui s’invertissent durant leurs congés).
Tous les personnels font l’objet d’un contrôle de leur casier judiciaire (pas seulement les animateurs) pour limiter les dangers pour les enfants (les anims sont contrôlés désormais par l’administration, le personnel technique l’ai par l’employeur).
Au final, sur un séjour, je dirai que c’est quand même le directeur qui “donne le ton”… Il est plus ou moins “libre” selon l’organisateur.
—–
Si tu as des questions plus précises, n’hésite pas à nous les poser. 😉
Je créé ce message pour répondre à des questions posées par Florence suite à sa présentation.
Voici donc son message :
renceflog a écrit :
Bonjour fg63 et Lau,
Merci d’abord de vos réponses !
J’ai fait un tour sur le forum, effectivement, c’est “un peu technique” parfois mais je vais m’y habituer !
Il existe peut-être un forum plus adapté à une maman comme moi, … (j’ai l’impression de ne pas être au bon endroit !) … (d’un autre côté, je me dis que de n’avoir que des avis de parents n’est pas forcément objectif.. Je ne sais pas encore.)
Pour te répondre, Lau, il est parti en août 2009 avec une association dans un séjour “multi-activités”. Le thème lui allait bien, il devait faire plein de choses, mais en fait, il avait le sentiment à son retour de ne pas avoir fait “grand chose”.
A discuter avec lui, j’ai eu l’impression d’un certain “laxisme”. Rien de grave, je pense, mais les “temps calmes à rallonge” l’ont un peu démotivés.
Il n’a pas voulu repartir cette année mais, comme son frère, est partant pour l’été prochain (son “meilleur copain” devrant partir en colonie de vacances…)
Je n’attends surtout pas en venant ici à entendre des louanges sur untel ou des blâmes sur d’autres, mais à vrais dire, je cherche à connaître mieux “qui” sont les gens qui s’occupent de nos enfants, comment est faite une colonie, ou encore qui sont ces “associations”…
Voilà…
Merci encore,
Florence