[BEIGNON Sonia]

[Import]

Alors en tant que ex stagiaire BAFA(et stagiare BEATEP),je dirai que au début y’a toujours une barrière entre nous tous!Avec un peu de temps on va souvent vers les gens avec qui on se sens le plus à l’aise (moi ce fut les quelques gars).Avec le temps on apprend à se découvrir,et pour certains à se confier,et se dévoiler.
Arriver à un moment c’est plus une relation de stagiaire,mais une relation qui rentre dans le cadre de l’affectif (amitié, voir plus pour certains).

La mort du groupe c’est plus la fin d’une superbe histoire pour certains (ce qui fut mon cas) que la fin d’une épreuve douloureuse.Mais on n’ai au courant et c’est pour ça que la dernière soirée est souvent celle d’une petite fête.

Ma place dans le groupe était celle d’une meneur,un élément dynamique,mais qui reste très simple,qui se fais pas remarquer.C’est juste au niveau des initaitives,des idées,de la participation que j’ai pris cette place,et aussi par mon aisance avec tout les stagaires.

Sinon les conflits,j’en n’ai peu eu,mais si il y’en avai,on n’as gèrer ça avec le groupe,ou en individuel!

Voilà

[pina_b]

Alors tout commença sous la pluie, par une mise en situation pédagogique : les petits jeux…
Désolée, je ne savais pas comment commencer…
Nous étions 28 à vouloir passer le bafa, et sur ces 18 personnes, il me semble que 17 venaient du même lycée…
Au début, c’était un peu dûr de s’intégrer dans ce groupe déjà assez soudé… Quoique ce début fût assez bref, parce que dès le premier topo du soir tout s’est vraiment bien passé…
le groupe a donc était hyper soudé, et c’était vraiment très agréable à vivre…
Ensuite, là où ça se gatte, c’est les groupes de travail : on était répartit par groupe de 7 pour préparer grands jeux et veillées…
Dans mon groupe, il a été très difficile de centrer certaines personnes qui sans doute étaient un peu imatures, ou trop dans le personnage de l’enfant qui est en colo (et non pas de l’animateur référent)…
Cela a donc provoqué des tensions durant le travail, et aussi une qualité moindre… Mais au fil du stage, grâce à nos formateurs, il y a eu plus d’organisation et de communication et donc ça s’est bien passé… Je pense que s’ils n’avaient pas été là, ça aurait été le fiasco complet !!!! 🙂

L’ambiance du grand groupe a toujours été géniale, nous avons tous appris à nous connaître, et à la fin, nous nous connaissions tous… Evidemment, quelques larmes pour les plus sensibles, et puis à mon avis un gros poids sur le coeur pour un peu tout le monde… Du moins c’est ce qu’il en ressort de conversation post-bafa… En somme on peut dire qu’on était tous un peu bloosy, tristes, perdus, que le retour chez nous avait été un peu difficile, mais qu’on gardait les bons souvenirs, et surtout que l’on gardait contact (pour ceux du lycée d’une manière très simple, pour les autres : msn, portable, mail… ect)…
Je crois que ce qui a été bien lors du départr, c’est qu’on s’est tous retrouvé autour d’une guitare et de deux accordéons et que l’on a chanté tous ensemble, c’était un grand moment de partage…

[Kevlensois]

Animateur CLSH
Tout d’abord, les stagiaires sont, pour la plupart, au début de leur carrière, une bonne partie n’ayant jamais eu d’expérience de terrain, comme ça peut être le cas chez les sans diplômes ou les bénévoles.

Pour ceux – ci la qualité de l’investisement réside dans deux choses :
– L’entourage, qu’il soit composé des formateurs ou des collègues.
– L’envie personnelle

Pour celui qui a besoin d’un petit coup de pouce et qui a besoin des autres pour se lancer, les relations entre tous sont primordiales.

C’est de cet effet de dépendance que survient ou non sa réussite, ainsi la mauvaise ambiance a un impact sur son aptitude à travailler.

Il est donc important que les stagiaires soient conciliants entre eux, chacun n’arrivant pas avec le même cursus.

[beuuh]

le stage de base BAFA est un évènement pour un grand nombre de stagiaires.et cela pour de nombreuses raisons: ils sont souvent considéré pour la première fois comme des individu à part entière, acteurs de leur vie, ce stage met en valeur les individus, les relations entre stagiaires sont différentes de toutes les relations qu’ils ont pu connaitre et la relation pédagogique stagiaires-formateurs est souvent révolutionnaire face à la relation profs-élèves à laquelle ils sont abitués. je pense que le stage de base BAFA remet beaucoup de chose en question dans la tete des stagiaires, c’est ce qui en fait tout son intéret. de plus c’est le partage de cette expérience avec le groupe qui rend les relations si fortes. cela explique le déchirement lors du dernier jour.

en ce qui conserne les formateurs, les relations avec le groupe doivent restés maitrisées, c’est ce qui en fait un role frustrant. en effet, nous ne sommes ni amis, ni grands frere des stagiaires, la relation qui nous lie est proffessionnelle et nous devons accepter cette position. maintenant, la formation des formateurs étant alléatoire, un manque de préparation peut entrainer un trop fort attachement au groupe lors des premiers stages… merde, on reste humain quand même!…

[BEIGNON Sonia]

merci, c’est exactement ce type de témoignage que j’attendais.

n’hésites pas si d’autres réflexions ou idées te trottent dans la tête, c’est carrément réutilisable pour mon enquête d’appro.

D’ailleurs si , par rapport à ce que tu as écrit, tu avais des exemples précis de stagiaires, ce serait encore plus parlant.
:thx: :coucou:

[RANCHON]

tonia-tong a écrit :
J’aimerais savoir également si d’après vous, les stages BAFA permettent aux stagiaires de s’émanciper? De se construire leur identité propre?
Ou bien, au contraire, infantilisent-ils les personnes qui viennent en stage du fait d’être en groupe?

Y-a-t-il sur vos stages des stagiaires qui se sont vraiment révélés? Le groupe a-t-il été pour eux une phase initiatique vers l’âge adulte?

En effet la session de formation Générale BAFA a des effets sur les stagiaires… Positifs ou Négatifs d’ailleurs.

– POSITIFS : Je ne sais pas si les plus jeunes vont s’émanciper mais ils vont pour la plupart grandir dans une certaine maturité, ils vont avancer vers l’âge adulte, en ce posant des questions sur leurs responsabilités… Cette transformation est sûrement due à certains temps de travail, mais aussi parce qu’on leur demande un maximum d’autonomie que beaucoup n’ont pas encore, lové dans le foyer douillet de leurs parents. (Génération Tanguy).
Cette vie de groupe les aide beaucoup dans cette progression. Je dirais que la pression naturelle (pas celle imposée et négative) leur fait prendre conscience que leur fonction d’animateur n’est pas un jeu, il est souvent question de sécurité, il faut donc sortir de la chrysalide et être RESPONSABLE.
Beaucoup d’entre eux vont aussi se découvrir (souvent les plus timides). Car ils vont devoir se mettre en avant, prendre la parole, expliquer des règles, mener, tout simplement ANIMER (donner la vie à), alors que jusqu’à présent ils étaient animés, ils suivaient un groupe…
Il y a ceux aussi qui pensent tout savoir, trop sur d’eux et qui vont droit à l’échec… certain ne veulent pas sortir du mauvais sentier et d’autres font un sacré travail sur eux même, avec un sérieux travail de remise en question (encore) qui va les faire avancer et faire prendre la bonne trajectoire…
Cette remise en question est essentielle non pas seulement dans la vie d’un animateur, mais dans la vie d’un être humain en générale, cette remise en question est un moteur, un propulseur…

– NEGATIFS : Je n’ai personnellement pas eu ces cas sur mes formations, mais des amis les ont vécus.
Des personnes qui par le stage vont avoir soit une pression négative, soit se remettre en question ce qu’ils n’avaient alors encore jamais fait et qui vont se retrouver devant un miroir… Seul devant leur image… Image qui va paraître négative à leurs yeux soit parce qu’ils se sont trompés de chemin ou qu’on leur ait imposé ce dernier, soit parce qu’ils ne se sentent pas capable et se méprise (à tort ou non je ne rentre pas dans le sujet), soit par un simple manque de confiance.
Attention aussi au rythme car le rythme en Internat est souvent très soutenu, des personnes ne peuvent donc suivre est s’engouffre dans une spirale infernale négative. Plusieurs raisons font qu’ils ne peuvent plus suivre, soit parce que le rythme est trop soutenu, soit par ce qu’ils ne savent pas gérer leurs temps de repos et de sommeil… Souvent les personnes qui perdent pieds fasse à ce rythme sont des personnes très très jeunes non pas spécialement dans l’âge mais surtout dans leur maturité, soit au contraire des personnes plus âgé que la moyenne des stagiaires.

Mais en règle générale, qu’un stagiaire est, ou n’est pas, une session satisfaisante, il est presque certain qu’il aura grandi, qu’un ou des changements auront né en lui ou vont bientôt naître… Souvent l’expérience reste très positive.

Ou bien les phénomènes de groupe ont-ils fait que les stagiaires ont eu un comportement vraiment de jeune?

Ce comportement de jeune, ils ont souvent, il ne faut pas oublier qu’ils ont pour la plupart entre 17 et 22 ans. Il ne faut pas non plus que le stage les fasse “vieillir”… “grandir” OUI mais pas “vieillir”…

Après il y a les comportements “gamin”, immatures, irresponsables mais le groupe étant fait de plusieurs élément si différent que je pense qu’il est très rare qu’un groupe va se détruire à cause de ce comportement… Le groupe est si riche qu’il va se porter lui-même, mais aussi avec l’aide des formateurs. Car ce sont tout de même les formateurs les navigateurs, c’est eux qui vont impulser les ondes positives, c’est eux qui vont pousser le groupe dans la bonne direction, c’est eux qui sont garant de la solidité des parapets. Car on a beau dire qu’un groupe doit être autonome, il faut bien lui montrer avant tout ce que l’autonomie, et puis de toute façon les formateurs doivent faire parti du groupe.

Je ne sais pas si c’est ce genre de réponse que tu attends… J’espère n’être pas trop parti dans tous les sens…

[BEIGNON Sonia]

merci pour vos réponses; je désespérait un peu toute seule avec mon enquête.

J’aimerais savoir également si d’après vous, les stages BAFA permettent aus stagiaires de s’émanciper? de se construire leur identité propre?
Oubien, au contraire, infantilisent-ils les personnes qui viennent en stage du fait d’être en groupe?

Y-a-t-il sur vos stages des stagiaires qui se sont vraiment révélés? Le groupe a-t-il été pour eux une phase initiatique vers l’âge adulte?

Oubien les phénomènes de groupe ont-ils fait que les stagiaires ont eu un comportement vraiment de jeune?

Voilà, merci à tout ceux qui voudront bien m’aider.

A+. Sonia

[RANCHON]

?? Je vois ce que vous appelez “la mort du groupe”, mais en revanche je ne comprends pas l’importance que vous lui portez…

En effet il y a des départs plus douloureux que d’autres, il peut y avoir des “dichirures” mais ça fait parti de la vie…
C’est comme quand on quitte un groupe d’enfants avec qui on a vécu 15 jours voir même un mois, la séparation est dure, très dire parfois… A mes débuts dans l’animation on m’avait dit qu’avec le temps je n’aurais plus ces mêmes sentiments, bla, bla, bla… J’ai l’impression que c’est de plus en plus dur, mais ça fait parti du jeu, je ne vois pas comment on peut préparer ça, je ne vais quand même pas faire en sorte que tout le monde se dispute le dernier jour pour qu’il n’y ait pas de “Mort de groupe” ???!!!

Pour moi ça fait parti de la vie tout simplement, c’est un sentiment que l’on apprend à appréhender, rien ne sert réellement de le préparer, on ne va tout de même pas tout prévoir, dévoiler aux stagiaires tous les sentiments, tout les ressentis, possitifs ou négatifs que l’on peut rencontrer sur un séjour en collectivité… Apprendre par soi même, découvrir, SE découvrir, est pour moi très important dans la construction ou dans l’évolution d’un être… Pourquoi à tout pris tout prévoir 😕 😕 Si vous continuez il me semble que vous allez créer un monde aseptisé !!!

Vive les surprises, vive les découvertes, vive l’imprévu, vive l’aventure, VIVE LA VIE….

[Lapin]

Effectivement, sujet passionnant :
En tant que formateur bafa, je trouve toujours les stages très fort affectivement. C’est normal, on rassemble un groupe de grands ados huit jours ensemble, on les mets en situation de stress, et on leur demande de se “lacher” :
Pour simplifier ma vision :
_ Au début, tout le monde fait un effort, prend sur soi pour être aimable : C’est “l’hypocrisie” que présente chebs78
_ Ensuite, l’éparpillement en petis groupes : Chacun reste avec les personnes avec qui il s’entend : Ca doit être la phase de “petit débat” décrite par chebs78.
_ Puis, ”la mort du groupe” (enfin) : Le groupe comprend qu’il n’existe plus, et chacun retrouve “son train train quotidien” comme l’a vécu chebs78.

Pour moi, il est évident que le rôle du formateur est de préparer les stagiaires à cette fin, pour qu’elle ne soit pas trop douloureuse. Tel l’animateur qui prépare les enfants à la fin du centre, il peut :
_ Eviter de placer la veillée “boom” ou “méga-cabaret-topcool” le dernier soir.
_ Parler avec les stagiaires de leur retourd : “Comment ça, t’es pas impatient de retrouver tes potes ?”
_ et pourquoi pas, faire un temp de travail ”la mort du groupe”, en se basant sur le vécu du stage pour préparer les futurs anims à terminer leurs centres. Et aussi, les préparer eux…

[Import]

J’aimerais savoir comment se sont passées les relations au sein de votre groupe de stagiaires au fur et à mesure du stage.
Coincés au début, rétissant face à quelques questions style “tu veux être mon ami?” lol

Quelles évolutions ont eu lieu?
Les affinités se sont creusé d’elles mêmes, les plus coincés du début s’avérent les plus surprenants ! En régle général c’est bénéfique pour le relationel (ors du premier stage). Quand il s’agit de l’appro, j’en ai fait qu’un seul, et même si pendant la stage ils se disaient “tu me tel, c’est sur hein apré ons e voi?”, au final le train train quotidien prend le dessus, donc l’evolution au niveau social reste néante. Malgré mes rudes efforts.

Y-a-t-il eu des conflits?
Aucun, si ce n’est un petit débat sur la Laïcité (comme par hasard avec moi), mais l’hypocrisie des jeunes parisiens reprend trés vite le dessus ! Donc pas de conflits majeur, ni mineur d’ailleurs…

Quelle place aviez-vous au sein de ce groupe?
Un vraix moteur au début, une fois les coincés décoincés, je ne faisai que parti des stagiaires, je sai m’éffacer heuresement !

Comment s’est passée la séparation du groupe le dernier jour?
-Stage Théorique:
Sympa, aurevoir solanéle, bises à bonne escient, etc.

-Stage Appro:
Pour une seule fille, ça été dur, elle n’a pas pleurée mais elle aurai pue! C’était la plus timide, la plus petite d’age en plus.
Une moitié sans foutai complétement, un quart était content car nous alions nous retrouvé avec nos nouvelles ou nouveau partenaires, l’autre quart était content car ils n’en pouvai plus de géré leur paquet de clope qui été fini depuis 2jours.

Un petit plusCe sont certains de mes collégues stagiaires qui m’ont déçu aprés le stage, pendant ils etaient super, mais ils ont plus de facilité de se séparé d’une personne qu’ils ont cotoyé non-stop pendant 7jours que moi… je ne suis pas spéciallement affectif, ou emotif, mais je m’atache trés facillement !

[BEIGNON Sonia]

Salut à tous!

Voilà! Je suis en cours de formation D.E.F.A. et je prépare mon sujet d’appro. Il s’agit de travailler sur un thème et de l’alimenter par des lectures, des rencontres et des enquêtes de terrain.

Voici mon sujet:
Pourquoi la “mort du groupe” peut-elle représenter une étape douloureuse pour des stagiaires et en quoi le formateur peut-il les aider à l’appréhender?

Vaste programme!

J’ai besoin de vous, de votre expérience soit en tant que stagiaire B.A.F.A., soit en tant que formateur.

J’aimerais savoir comment se sont passées les relations au sein de votre groupe de stagiaires au fur et à mesure du stage. Quelles évolutions ont eu lieu? Y-a-t-il eu des conflits? Quelle place aviez-vous au sein de ce groupe? Comment s’est passée la séparation du groupe le dernier jour? … , , ,

Pour ceux qui sont formateurs, j’aimerais connaître votre ressenti sur la vie des groupes que vous encadrez. Avez-vous eu parfois des fins de stage difficiles à gérer émotionnellement par les stagaires? Et vous, en tant que formateurs, comment vivez-vous la semaine et la fin du stage dans vos relations au groupe de stagiaires et à l’équipe de formation?

Merci d’avance à tous ceux qui pourront témoigner.
Dans votre message, dites moi aussi si vous accepter que j’utilise votre témoignage sous forme de citation dans mon écrit (je n’utiliserai que les prénoms ou de façon anonyme).

Merci encore. A+.
Sonia

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