ben voilà, c’est ça la “logistique de l’ombre”, la “machinerie” : caler le fonctionnement, le cadre, la logique, les rouages qui vont permettre aux individus du groupe de vivre le séjour en fonction des objectifs qu’on s’est posé.
Et cette logistique, comme tu es en train de le faire, doit être réfléchie en amont.
Pour ne pas que les situations particulières (qui seront forcément présentes à un moment ou un autre du séjour) ne pètent le fonctionnement.
Pour que le fonctionnement apporte un confort au groupe et non pas une contrainte.
Je reviendrais en dire plus sur tes propositions/questions, mais déjà c’est bien que tu proposes et tatonnes, parce qu’il n’y a pas UNE bonne manière de faire universelle, mais il va te falloir trouver TA bonne manière de faire pour coller le mieux à tes valeurs (et contraintes – même si elles peuvent être adaptées, contournées, amoindries souvent).
Juste, par exemple :
> pourquoi George, Robert, Gérard, Ginette, Lucienne et Chantal seraient-ils dans de la proposition tous synchro ?
> pourquoi Julien aurait-il besoin d’un animateur dédié pour faire son tounoi de billes ?
enjoy 🙂
Un grand merci a tous de prendre une partie de votre temps pou répondre à mon questionnement ! même à toi moipala.
Il y a des choses très intéressantes à prendre en compte dans vos discours mais il y a encore des questionnements de ma part.
Admettons que dans le programme figure des activités qui ont été établi par l’équipe d’animation lors des réunions de préparation (oui malheureusement c’est le côté marketing mais c’est une étape par laquelle il faut obligatoirement passer choix de l’organisateur…)
Mais attention ! Ce ne sont que quelques activités pas le programme complet, pour laisser de la liberté aux enfants.
Comment prendre en compte le choix de “tous” les enfants lors de la semaine alsh? si chaque enfant a une autre envie ?
– Mattéo veut construire un bateau
– Noémie veut se promener dans le parc
– Julien veut faire un tournoi de bille
– Léa veut quelque chose autour des chevaux
– Evan veut faire du rugby
– Mathilde veut faire un spectacle de danse
– Mohamed veut faire des masques de super heros
– Juliette veut créer des vêtements
etc…
Bref quoiqu’il en soit c’est compliqué voir impossible de satisfaire tout le monde sur une semaine, si on part d’un effectif de 48 enfants? ou alors ils vont trouver un intérêt une fois dans la semaine et le reste du temps ça ne va pas leur plaire, non?
Comment intègreriez vous toutes ces idées, comment laisser la parole aux enfants pour s’exprimer? (forum? boîtes à idées?)
Car on peut très bien imaginer que les enfants aient des moments de temps libre dans la journée (ou ils feront ce qu’ils veulent : dessin, lecture, jeux, sport, danse…) sans pour autant abandonné l’idée que les animateurs aient des activités toutes faites préparé à l’avance lors des réunion de préparation pour les enfants?
exemple :
Une équipe de 6 animateurs qu’on va appeler : “George, Robert, Gérard, Ginette, Lucienne et Chantal…”
George propose un tournoi de foot
Robert propre de construire des voitures
Gérard propose un atelier cuisine
Ginette propose un spectacle de danse
Lucienne elle propose des jeux collectifs
pour finir Chantal propose de la peinture sur toîle
Avec toutes ces activités divers et variés, les enfants doivent bien pouvoir s’y retrouver non?
Après vient toujours la question de savoir si 19 enfants veulent faire des constructions de voiture alors Gérard n’a que 3 enfants pour la cuisine. Que fais t-on? on laisse Robert galérer avec ses 19 enfants pour construire ses voitures? ou on frustre les 3 enfants qui voulaient faire de la cuisine en leur expliquant que Gérard doit donner un coup de main chez les voitures…
N’est-il pas possible d’imaginer le même fonctionnement pour toutes les semaines en gardant une trame?
C’est a dire dans le fonctionnement de base définir :
– des moments type dans la journée qui seront consacré aux enfants (en jeu libre, sans la présence d’animateur uniquement pour les surveiller)
– des moments dans la semaine qui seront destiné aux choix des enfants (activités qu’ils auront proposé et la les anims font tout leur possible pour satisfaire les enfants)
– un moment dans la semaine qui sera consacré aux l’animateur (qui propose une activité celle qu’on aura trouvé au préalable dans le programme d’activité).
– Une journée à thème varié (2 thèmes proposés en scindant le groupe en 2 pour cette journée) avec deux thèmes totalement opposés pour diversifier les goûts et si vraiment un enfant n’accroche pas à ce thème il pourra toujours faire autre chose.
– Un grand jeu dans la semaine, une sortie.
Voila on avance et des solutions ressortent sans que ça ne soit forcément les bonnes, mais en attendant vos réponses merci
Non, on s’est pas bien compris XXYYZZ.
Je ne parle pas de laisser des temps de jeu, je parle de proposer des temps organisés par les adultes ponctuellement sans aucune obligation d’y participer. C’est donc bien l’inverse : du temps “libre” tout le temps, c’est tout le temps qu’il faut les laisser libres de se retrouver avec ses copains, aller lire un livre, etc… l’animation proposée par l’adulte c’est une possibilité.
Avé Ludou. Tu as raison
Lorque j’écris
Un enfant ne doit pas être obligé de pratiquer l’activité proposer par un animateur, je veux bien sur dire tout le temps. S’il veut participer à l’activité de l’animateur il peux bien sur le faire, mais il peux aussi faire autre chose.
Le coup de “faut prévoir un bus”, sur un séjour de 3 semaines ou un AL de 3 semaines, tu peux l’organiser pendant la première semaine pour la fin du séjour… tu as toute latitude pour intégrer cette sortie avec souplesse.
La je suis plus nuancé. en fait ,comme tu le laisse entendre à la fin de ton message tout dépend du fontionnement de l’oeuvre.
Il y a quelques années, dans la commune la plus australe des départements français, quelques jours avant le début de l’AL, j’ai du assister, en tant que dirlo, à une rencontre entre le responsable des bus de la commune, et plusieurs utilisateurs de ces bus. nous avons du faire un planning pour la période concerné et pas question de le modifier ensuite. Pour les lieux nous avions aussi un périmètre a ne pas dépasser.
Dans une autre commune le jour des sorties en bus il y avait aussi un problème avec la bouffe. En sortie le CCAS commandait les repas à un traiteur et annulait les repas pour la cantine de la commune. Il fallait donner le planning des sorties la veille du début du séjour.J’ai même failli me faire avoir, pour avoir modifier la date d’une sortie. j’ai du négocier dur.
Par contre il me souvient d’avoir pu obtenir un bus la veille d’une sortie, mais ce n’est pas toujours le cas.
Donc je pense que c’est au cas par cas en fonction des organisateurs..
Pour compléter un truc que je viens de lire plus haut et que je ne retrouve plus:
Les enfants sont toujours plus surprenants! Mettez leur à disposition dans la bibliothèque les bouquins d’activités sensés être destinés aux animateurs… et vous verrez qu’ils sont souvent plus curieux que les anims, et qu’ils auront l’audace (c’est pas le bon mot, mais bon… vocabulaire limité désolé) de proposer des activités en vous pointant la page sur laquelle reste la trace du doigt plein de bave qu’aura laisser l’adulte en la tournant…
Et pour revenir sur l’intergénérationnelle qui était évoquée plus haut: je travaille en EHPAD , je vois souvent débarquer des groupes d’enfants accompagnés d’animateurs qui pensent faire plaisir aux mamy parce qu’ils feront du coloriage ensemble… et comblés parce que ça remplira les cases du planning sans trop se fouler et que ça fera encore plus plaisir à M. le Maire de voir que son village n’est pas comme les autres, qu’il dirige une commune faisant preuve de solidarité parce qu’un jour les enfants auront fait du coloriage avec les anciens (en prime on aura une jolie photo dans le bulletin communal)
Sur, ça fera toujours plaisir aux anciens, mais pensez aussi aux enfants… Ya des enfants à qui cela plaira peut être, mais moi à 8 ans, qu’est ce que cela m’aurait fait ch@*$!!! d’aller voir des mamys….
XXYYZZ a écrit :
N’y a-t-il pas une 3ème, une 4ème solution ? Pourquoi ces extrêmes ? N’est-il pas possible de proposer des activités régulièrement (par exemple un grand jeu et une acti manuelle par jour, ou 2, peu importe) et de laisser tout le reste incertain ?
Avé Guigou
Je suis assez d’accord avec cela.
Certes il y a des moments qui doivent être prévus longtemps à l’avance: par exemple s’il faut réserver un bus,faire appel à un intervenant, acquérir du matériel un peu particulier.
Mais je suis partisan de laisser les enfants choisirs eux m^me, une grande partie de leurs activités et m^me de l’organisation du séjour.
Un enfant ne doit pas être obligé de pratiquer l’activité proposer par un animateur. Il y a des moments où il faut laisser l’enfant libre de se retrouver avec ses copains, aller lire un livre dans un coin aménagé à cet effet, jouer librement dans la cour, ou simplement ne rien faire. Bien entendu tout cela demande une organisation à mettre en place.
Non, on s’est pas bien compris XXYYZZ.
Je ne parle pas de laisser des temps de jeu, je parle de proposer des temps organisés par les adultes ponctuellement sans aucune obligation d’y participer. C’est donc bien l’inverse : du temps “libre” tout le temps, c’est tout le temps qu’il faut les laisser libres de se retrouver avec ses copains, aller lire un livre, etc… l’animation proposée par l’adulte c’est une possibilité. A côté, des activités peuvent se monter avec les enfant (et par les enfants), mais si certains ne veulent rien prévoir, alors il n’y aura rien de prévu pour eux, seulement un animateur disponible s’ils le souhaitent.
Le coup de “faut prévoir un bus”, sur un séjour de 3 semaines ou un AL de 3 semaines, tu peux l’organiser pendant la première semaine pour la fin du séjour… c’est encore (et souvent) une fausse excuse pour caler les plannings à l’avance (“ah mais oui, mais tel prestataire n’aura plus de place…” -> c’est très souvent faux, si le reste de ton planning n’est pas figé dans le marbre du contrat avec l’organisateurs et les parents, alors tu as toute latitude pour intégrer cette sortie avec souplesse).
Crevette a déjà pas mal répondu, soulevé nombre de questions…
2) On ne propose rien à l’avance, les réunions de préparation sont écourtés pas de thème, pas d’activités… RIEN et on attend l’ouverture du centre pour demander l’avis des enfants sur ce qu’ils ont réelement envie de faire. La on se retrouve avec un programme du type “choix des enfants” c’est a dire que pour le public exterieur on a rien fait on vient les bras croisés et la ceux qui ont le choix d’inscrire leurs enfants seront peut-être refroidi. En plus la je parle de facilité c’est vrai et je l’assume s’il y a des activités proposés par les enfants qui nécéssitent beaucoup de matériel etc… il va falloir tout organiser dans la semaine les animateurs devront faire leur préparation le soir (et n’auront peut-être pas forcément l’envie faut les comprendre) alors que dans la première situation on a 1 bon mois pour préparer tout ça au mieux.
Je pense que tu commences à poser les bonnes questions. Et effectivement il est bien plus difficile de prendre en compte les enfants que de tout quadriller avant même de les avoir rencontrés.
Alors bienvenue dans le monde de l’animation (et non du gavage abruti mis en place à peu près partout)
D’abord cela ne peut se faire que par étape. Pour toi et pour les anim’.
Et la conviction qu’il faut demander aux enfants leur avis (et surtout ensuite mettre en vie ces demandes) n’empêche pas qu’en tant qu’adulte professionnel dans mon métier je connais quelques pistes qui vont répondre aux demandes des enfants, certaines même non exprimées.
Je ne prendrais que l’exemple de la construction des cabanes (si il n’est pas proposé par les enfants, ce qui serait quand même étonnant), projet qui va résonner chez les enfants pour plein de raisons, que l’on peut appréhender en tant qu’animateur avec cette simple idée “une fois la cabane construite avec l’aide de l’adulte, l’adulte n’a plus rien à faire dans la cabane”…
autour de cette “simple” cabane, mille activités peuvent naître : la construction d’un village avec des boulangers, la nécessité de construire une “loi”, d’avoir une maîtresse d’école, de jouer à faire un pont pour traverser le ruisseau, etc…
Par contre je vais devoir sortir un tract faire des affiches.. et c’est vrai que c’est plus accrocheur lorsqu’il y a un thème proposé ! Exemple je suis un parent je veux inscrire mon enfant à l’accueil de loisirs je viens voir le programme et je vois qu’il n’y a rien de proposé je n’aurais peut-être pas envie d’inscrire mon enfant? Alors quel est la meilleur méthode à adopter pour que les enfants aient envie de venir s’inscrire? Parce qu’on se retrouve face à deux types de situations.
Les enfants ou les parents ??? Ce n’est pas la même problématique.
Ce dont les parents ont besoin avant tout, c’est d’un endroit où laisser leur gosse pendant qu’ils travaillent. Et leur choix d’un centre de loisirs se porte pratiquement toujours sur celui qui est le plus proche : je n’ai jamais vu un seul parent qui faisait son choix après avoir comparé les programmes de deux centres ! (et le choix de l’enfant dans tout ça, je ne pense pas qu’il est le moindre poids… quand il a l’âge où sont avis peu enfin compter, l’enfant fuira le centre de loisirs…)
C’est le cas pour les colos, mais dans ce cas-là, c’est sur les activités “extérieurs” (quad, poney…) que ce fait principalement le choix.
Sinon : rien ne t’empêche de proposer avec ton équipe un planning d’activités (avec trous) (et non un thème : c’est pas vrai de dire que le thème va influencer le choix des parents) en précisant que ce planning n’est qu’une base, qu’il va changer selon les propositions des enfants.
Et des “accroches” si tu en sens le besoin : la sortie immanquable ou l’animation qui va assurément cartonner…
Pas besoin de thème : tu as toi même déjà fait ressortir des animations qui plaieront (parce que répondant aux attentes des enfants) sans trop se tromper aux enfants. (plus la possibilité d’envoyer un courrier directement à l’enfant !!! Et lui demander ce qu’il peut attendre de ce séjour !!! Joli surprise pour l’enfant que de recevoir une carte à son nom ! Et d’pêtre impliqué dans la prépa du séjour)
Des “cabanes”, “grand jeu aventure”, construction de jouets”… tout bêtement parce que l’une des limites de cette façon de penser l’animation, c’est l’animateur ! non pas “est-ce que les enfants sont en mesure de dire ce qu’ils attendent ?” Mais “est-ce que les animateurs sont en mesure d’amener les enfants à réellement exprimer ce qu’il pourrait attendre ?” Et d’ensuite faire vivre ces demandes !!!
C’est le problème : les animateurs et leurs capacités. Il faut en tenir compte quand on envisage de demander leur avis aux enfants, sinon effectivement :
1) Lors des réunions de préparation chaque anim propose des idées “Collier de perle, tournois de foot, construction de bateaux, déguisement de pirate, mini potager…” la on ne prend pas en compte le choix des enfants puisqu’ils devront se plier à des propositions certes variés mais qui auront été établi à l’avance.
Mais avec un thème, c’est exactement la même chose !!! Le choix de l’enfant n’est pas plus pris en compte !!! Et l’animateur proposera les mêmes choses qu’il y ait thème ou pas : genre le poule renards vipères à toutes les sauces.
Ce travail il se fait avec toi !!! C’est toi qui va guider l’équipe, leur dire “non, perles, c’est pas possible parce que… Chercher autre chose”… Et n’oubliez pas : ce ne sont que des propositions : toute animation n’est que proposition et ne devient animation qu’une fois confrontée au choix des enfants.
Ce choix de prendre en compte les enfants ne peut se faire que par étape. Parce que les animateurs (même si on ne les connait pas encore) ne sont pas préparés à ça : leur formation, le Bafa, leur expérience, rien ne les a préparés à prendre en compte le choix de l’enfant.
Ce planning, même si juste proposition, va rassurer l’équipe dans un premier temps. Mais à toi de faire en sorte que ce choix des enfants deviennent une réalité : en étant présent : sinon, comme je le vois où je suis ici, passé l’étape où les animateurs ont réellement la conviction qu’il est primordiale que l’enfant ait droit au chapitre, on en arrive à la réalité du terrain : comment mettre en vie les propositions des enfants ? Ici, il y a eu une liste établie : et aucun animateur pour mettre en animation ces demandes des enfants !!!
on peut s’amuser juste pour s’amuser mais ça n’est pas mieux de s’amuser en apprenant des choses de la vie?
Là, tu en reviens à débiter le bourrage de crâne reçu dieu sait où… Qu’y a t-il “au dessus” de la situation où des enfants jouent ensemble, en parfaite harmonie ?
Est-ce qu’en s’amusant les enfants n’apprennent pas ce qui est de primordial : le vivre ensemble ????
Je ne peux que t’inciter à lire des ouvrages sur le jeu, dont ceux cités sur le forum…
je souhaiterais leur transmettre du “savoir” mais actuellement je ne sais pas vers quoi me tourner car il y a des sujet sensible comme ” la différence ” qui me semble importante pour un enfant et je voudrais bien leur faire transmettre ce savoir mais c’est difficile à aborder.
En dehors du fait que ce type de projet n’a pas besoin d’animations pour vivre, que tout temps du séjour est une possibilité, ce n’est qu’en y croyant toi que tu réusssiras à le partager avec ton équipe d’abord, avec les enfants ensuite : ce n’est pas en demandant à d’autres que tu réussiras à cerner ce qui te “parle” à TOI.
Clairife déjà les choses avec toi-même… Quelles sont les (la ?) valeurs auxquels tu tien, toi, directeur de ce séjour ?
Il faut savoir que d’après des témoignages ici, sur le forum, des équipes qui ont mis en place cette idée ce sont plantées : parce qu’une telle façon de penser l’animation, ça se prépare ! On ne devient pas réellement animateur du jour au lendemain !
Admettons… donc faisons des colliers de nouilles, des cocottes en papiers, jouons au cartes… bref laissons la liberté aux enfants qu’ils fassent des choses qui leur fassent plaisir mais qui au final ne servent à rien? Au BAFA on m’a appris tout le contraire… a quoi ça sert de faire un collier de nouille juste pour faire un collier de nouille? Si y a rien derrière. Après assez d’accord sur le fait que l’enfant vient pour passer des VACANCES qu’il n’est pas a l’école mais pourquoi ne pas lui transmettre un savoir surtout si l’adulte en question est capable de lui apprendre quelque chose qu’il connait bien. C’est un petit + de rentrer chez sois le soir avec une connaissance particulière dans un domaine que l’enfant a découvert.
Ca devient décidemment plus agréable de te lire…
Eh bien empêche tes anims de proposer colier de nouilles et cocotte ! Tu es bien le directeur… Que ces idées viennent des enfants m’étonne un peu : si c’est le cas, c’est parce qu’ils proposent selon ce qu’ils savent des animateurs : de leurs limites !!! Parce que quand les enfants ont réellement compris que leur demander leur avis n’est pas juste une façon de dire, leurs demandes sont bien plus complexe à mettre en vie !!! “Poney” “police” “je veux un zhu-zhu pet parce qu’à Noêm maman m’a dit que c’était top cher”, “je veux être une star”, tyrolienne, être dans une île déserte et me débrouiller comme dans ko lanta, je veux être un super héros, j’aimerais être une princesse, je veux jouer avec mes copines, …. après vient le temps de la discussion avec les enfants pour partir de “rêves” à des animations concrètes (ou une organisation du séjour)
Sinon : que des enfants aient pris du plaisir, “ça ne sett à rien” ? qu’ils aient jouer ensemble, qu’ils aient expérimenté ce “vivre ensemble”, cela ne suffit pas ???? Ce n’est pas la raison d’être de ces lieux d’accueil ?????
Et si ce “savoir” que tu veux transmettre, c’était le fait de vivre avec l’Autre en harmonie, de partager du temps… et si ce “vivre ensemble” était (devrait être) le but de TOUT acceuil enfant ?
Que le grand jeu où l’on s’est éclaboussé avec l’eau, tous ensemble, était LE temps fort de ce séjour ? Plutôt que le diaporama chiant où très sérieusement un animateur limité tentait d’expliquer que “le rascisme c’est pas bien”…
Et si cette idée les enfants l’avaient tout bonnement vécu au lieu de l’entendre façon cours de civisme très chiant ?
mais aussi en grandissant être plus responsable, autonome, savoir prendre des décisions, apprendre à vivre en collectivité tout ce qui a déjà été cité un peu plus haut concernant le savoir être.
tout çca peut surgir d’une activité où les enfants s’éclatent : la construction d’une cabane, le fait de s’entendre pour… tout ce que tu énumères se retrouve dans ce projet, forcément.
Il ne faut pas opposer “tant d’éclate” et temps “qui apprendrait quelque chose aux enfants !!!!! C’est absurde !!!
Et ça ne m’étonne pas que cette façon de penser l’animation t’ais été apporté lors du Bafa !!!! Dis-toi que les “formateurs” auxquels tu as eu affaire, n’avaient très certainement qu’une ou deux colos de plus que toi dans les pattes !!!!!!!!!
XXYYZZ : crois-tu que cette discution est possible avec un pauvre vieux con comme toi, inerte, inutile, vide ??? Mou, lâche toute sa vie… A quoi tu sers ? Qu’est-ce qui fait qu’un parasite comme toi s’accroche encore à la vie ?
N’y a-t-il pas une 3ème, une 4ème solution ? Pourquoi ces extrêmes ? N’est-il pas possible de proposer des activités régulièrement (par exemple un grand jeu et une acti manuelle par jour, ou 2, peu importe) et de laisser tout le reste incertain ?
Avé Guigou
Je suis assez d’accord avec cela.
Certes il y a des moments qui doivent être prévus longtemps à l’avance: par exemple s’il faut réserver un bus,faire appel à un intervenant, acquérir du matériel un peu particulier.
Mais je suis partisan de laisser les enfants choisirs eux m^me, une grande partie de leurs activités et m^me de l’organisation du séjour.
Un enfant ne doit pas être obligé de pratiquer l’activité proposer par un animateur. Il y a des moments où il faut laisser l’enfant libre de se retrouver avec ses copains, aller lire un livre dans un coin aménagé à cet effet, jouer librement dans la cour, ou simplement ne rien faire. Bien entendu tout cela demande une organisation à mettre en place.
Tu as écris
Oui il y a effectivement des choses en commun dans les deux posts, mais c’est la forme qui me choque. Il y a d’autres façons pour s’adresser aux gens.
Ne t’en fait pas pour les propos de Moilapa; il croit être plus persuasifs en s’adressant aux autres de façons agressives. A plusieurs reprises j’ai eu droit à divers qualificatifs. Il y a longtemps que je ne tiens plus compte de sa façon de s’exprimer. C’est un aigri. Il est plus à plaindre qu’autre chose.
C’est dommage car sur le fond il tiens des idées sensées.
Au sujet du thème.
Je pense qu’un thème est réducteur, il bride les idées du directeur, (si c’est l’oeuvre qui l’impose) ,des animateurs et des enfants. En farfouillant un peu le forum, tu verras le nombre de message d’animateurs ennuyés car on leur impose un thème.
Ceci dit dit il n’y a pas d’extrème.
A mon humble avis un thème peux se concevoir à plusieurs conditions.
1) Qu’il ai été décidé en commun par l’équipe.
2 ) Prévu, au moins dans les grandes lignes, suffisament à l’avance, pour qu’a l’inscription, les mineurs savent que plusieurs activités tourneront autour du dit thème.
3) Prévoir de temps en temps autre chose.ne pas se cantonner au thème quelqu’il soit.
4) Ne pas être esclave du dit thème. si, en cours de séjour, l’équipe se rend compte que le thème n’interesse pas les enfants, ne pas hésiter à en sortir.
Pour les parents, je pense qu’il faut mettre dans le pp, que certaines activités seront pratiquées en fonction des demandes des jeunes; si c’est possible bien sur.
Mais si tu le peux évite les thèmes. Ou alors le thème : les enfants en vacances. C’est pas un thème super, ça ?
dans ce cas la voila ma réponse. Le savoir-être c’est que l’enfant puisse ressortir du centre après deux semaines en ayant appris de choses sur la vie quotidienne et la vie en collectivité comme le respect, la politesse ou encore la socialisation apprendre à coopérer, prêter, le partage etc… il y a plein de choses qui rentre dans ce cadre. Ce sont des choses qui figureront dans le projet pédagogique et qui sont importante pour l’enfant
Je partage cela. Je rajoute en plus ; que l’enfant s’amuse, s’éclate, qui découvre, peux être des activités qu’il ne connaît pas, qu’il se fasse des amis.
Ben, comme j’suis une grande fille j’vais prendre en compte l’avis de qui je veux, je devrais réussir à savoir où je m’y retrouve ou pas :titille:
Et puis si tu relis un peu les divers messages, tu verras que si la forme de ses messages est tout à fait différente des miens, les points que relèvent moilapa ne sont pas à l’extrême opposé de ce sur quoi je te questionne, y’a même pas mal de choses qui sont compatibles 🙄
Oui il y a effectivement des choses en commun dans les deux postes, mais c’est la forme qui me choque. Il y a d’autres façons pour s’adresser aux gens.
Bon, y’a plein de choses là dedans…
Déjà des arguments convaincants contre les thèmes, y’en a plein dans les fils que j’ai mis en lien, et les premiers sont pour moi très simple : il est souvent très difficile aux gens d’apporter des arguments POUR qui tiennent la route, pour les mômes et/ou pour les anims.
La lecture est commencé et assez d’accord avec ce que tu dis.
Le tract, les affiches, le marketing aux parents (tu vas raler parce que je dis “marketing”, or dans ta manière d’aborder le problème il s’agit bien de ça)…
Donc sans thème l’accueil ne serait plus vendeur – plus attrayant si tu préfères ? Pourquoi ???
Il s’agit donc d’offrir un produit conforme à ce que les consommateurs s’attendent, à coller à la loi du marché ?
Honnêtement, le programme en amont n’est pas forcément plus que ça dans les impératifs des parents ; en général les impératifs sont plus des histoires d’horaires, de jour, de cout et de sécurité (en gros faire garder son môme et le récupérer entier).
Par contre, la “valeur ajoutée” auprès des parents, c’est pendant et/ou après l’animation qu’elle s’installe s’il y a lieu. Parce que le môme qui peut trouver sa place et faire un truc qui lui plait en se sentant pris en compte, en général ça se voit, en général ça s’observe, en général il en parle.
Quant au marketing auprès des mômes, méfiance : soit ils connaissent bien le trip et se doutent que sous ton appellation flamboyante se cache un PRV, soit le risque est grand de les blaser direct si l’animation ne tient pas les promesses de l’intitulé.
En fait mon organisateur me demande de faire un tract qui soit assez vendeur donc ça me parait évident d’y mettre quelque chose d’accrocheur pas forcément un thème mais quelque chose qui donne envie à l’enfant de venir sans pour autant le mener en bateau et respecter son choix.
N’est-il pas possible de communiquer simplement sur le fonctionnement de l’accueil ?
Si on met en place un accueil où on choisit de laisser sa place au choix de l’enfant, où on laisse émerger des projets d’enfants, alors forcément c’est lié à des valeurs et à une globalité que l’on peut expliquer…
Oui c’est la meilleur des solutions pour que l’enfant s’amuse mais c’est la que votre aide peut-être précieux. Comment mettre ca en place pour que l’enfant puisse se sentir acteur? qu’il soit force de proposition et que l’animateur puisse s’y retrouver également dans ce fonctionnement. Pour ça la lecture est en cours, on verra quand mon cerveau aura imprégné tout ça.
à part les animateurs qui peuvent s’en trouver effrayés j’ai rarement vu des gens me dire que ça ne sera pas bien pour l’enfant…
La encore tout à fait d’accord avec toi, les enfants ne se sentiront pas lésés avec un fonctionnement de la sorte.
hormis ceux qui -comme toi- s’imaginent que laisser ne serait-ce qu’un peu de marge de manoeuvre aux mômes revient à ne jamais rien préparer, à ne rien penser, et à ne rien faire en présence des mômes…
C’est peut être un peu mal interprété mais dans l’ensemble c’est assez vrai ce que tu dis tu semble avoir compris le fond de ma pensée et sur ce point que ton aide peut être précieux.
et à laisser une espèce d’anarchie s’installer en glandouillant ailleurs.
Et pourtant, en particulier pour le directeur que tu es, faire ce choix implique de penser les choses, de se taper toute la “logistique de l’ombre”
Logistique de l’ombre?
pour que les choses se déroulent naturellement, que l’équipe ne se retrouve pas en galère ou dans une situation “d’impasse pédagogique”, pour que le séjour ait été pensé à niveau d’enfant (et accessoirement d’animateur).
C’est certain que si tu réfléchis juste par ce qui te fait plaisir à TOI sur les séjours, y’a des chances pour que tu passes à côté de l’essentiel… sont-ce tes vacances où celles des mômes ?
Ce n’est pas du tout le cas, aucun plaisir personnel simplement le plaisir des enfants avant tout sinon cette discussion serait terminé depuis bien longtemps.
si vous avez des temps de prépa, c’est très bien : c’est le moment de caler les lieux, le fonctionnement, les choses possibles ou pas possibles, la technique, la machinerie.
Machinerie? Au risque de passer pour un inculte…
Si ce cadre est judicieusement posé, si tu sais quelles choses sont importantes sur le séjour et quelles choses sont accessoires ; si tu as clairement défini la politique du séjour, alors ton rôle sera de maintenir cette machinerie pour qu’elle soit confort de vie du groupe et non pas contrainte ; de donner des solutions aux cas particuliers pour que l’anim n’ait pas ce souci à avoir en tête et puisse se concentrer lui sur son job (à savoir sa présence auprès des mômes, sa force de proposition d’activités, son positionnement pour écouter et aider les gamins sans s’accaparer le beau rôle systématiquement, son coup de main technique sur de l’activité et/ou de la vie quot).
Voir notamment des pistes pratiques sur ces fils :
c’est quoi un séjour qui rend l’enfant auteur et acteur ?
Merci pour les liens
Ben là je ne sais pas trop quoi te répondre…
retourne sur “le jeu libre a-t-il un avenir” peut-être…
Pourquoi te semble-t-il important de transmettre un savoir si tu ne sais même pas lequel ??? J’avoue que là ça m’échappe vraiment 😕
“la différence” te semble importante… sans vouloir te vexer ça ne veut pas dire grand chose. Que ce soit difficile à aborder, peut-être… mais peut-être aussi parce que tu ne sais pas quel message tu aimerais passer, que du coup tu as peur de perdre la maitrise, que tu poses en fait toi même un espèce de tabou sur un truc que tu voudrais aborder “thématiquement” alors que rien ne t’y contraint… n’est-ce pas un peu capillotracté comme situation ?
Faut-il un jeu ou un thème pour aborder “la différence” avec les mômes ?
Moi j’ai l’impression – et ça ne va peut-être pas trop te plaire, mais bon allons-y – que les enfants n’ont pas forcément besoin de ta sensibilisation, qu’ils sont bien plus à l’aise naturellement que toi pour parler et vivre autour de ce “savoir” là au jour le jour dans la vraie vie sans tabou ou peur de je ne sais quoi.Et puis juste une ou deux questions comme ça :
> en quoi serait-il judicieux de placer l’enfant en position d’apprentissage (et qui plus est d’apprentissage avec l’adulte sachant et l’enfant apprenant systématiquement) lors de son temps de loisirs, alors même que ce temps est censé être la pause entre les périodes scolaires (par définition périodes d’apprentissage) ?> en quoi l’enfant se sentira-t-il en vacances si on veut lui transmettre un savoir, alors même que les locaux du centre de loisirs sont souvent des écoles ?
Admettons… donc faisons des colliers de nouilles, des cocottes en papiers, jouons au cartes… bref laissons la liberté aux enfants qu’ils fassent des choses qui leur fassent plaisir mais qui au final ne servent à rien? Au BAFA on m’a appris tout le contraire… a quoi ça sert de faire un collier de nouille juste pour faire un collier de nouille? Si y a rien derrière. Après assez d’accord sur le fait que l’enfant vient pour passer des VACANCES qu’il n’est pas a l’école mais pourquoi ne pas lui transmettre un savoir surtout si l’adulte en question est capable de lui apprendre quelque chose qu’il connait bien. C’est un petit + de rentrer chez sois le soir avec une connaissance particulière dans un domaine que l’enfant a découvert.
et bonus > faut-il toujours avoir l’objectif d’enseigner/apprendre pour apprendre des choses ?
bonus de bonus > jouer pour jouer n’est-il source d’aucun apprentissage ?
Pour le premier bonus “pas forcément” mais cela peut être un plus si l’enfant arrive à s’amuser tout autant. Après ca ne doit pas être mis en place sur toutes les activités mais sur l’ensemble des vacances il peut bien y avoir une activité qui consiste à apprendre? Sans pour autant que l’enfant se sente frustré parce qu’il est en vacances
Pour le second bonus “quelques soit l’activité il y a toujours une source d’apprentissage comme responsabiliser l’enfant” c’est juste au niveau de la découverte culturelle ou ça peut changer.
Et si tu commençais par te demander ce que peut être le “savoir-être” lorsqu’on accueille des enfants en vacances ?
c’était ma question : tu n’y as pas répondu 🙄
C’était une question? dans ce cas la voila ma réponse. Le savoir-être c’est que l’enfant puisse ressortir du centre après deux semaines en ayant appris de choses sur la vie quotidienne et la vie en collectivité comme le respect, la politesse ou encore la socialisation apprendre à coopérer, prêter, le partage etc… il y a plein de choses qui rentre dans ce cadre. Ce sont des choses qui figureront dans le projet pédagogique et qui sont importante pour l’enfant
Noble chose.
Il me semble par contre essentiel que tu saches te situer dans ce que tu souhaites ou ne souhaites pas pour les mômes ; de dessiner tes valeurs et tes objectifs pour savoir sur quelles bases vous allez pouvoir travailler…
Plus on avance dans la conversation, plus ta démarche me semble pertinente et effectivement comme tu le dis si bien ce sont des choses qui seront posé avant.
Tu ne sembles pas comprendre pourquoi je te posais cette question : qu’est-ce que ça implique de ton point de vue pour l’enfant que ce soit ses vacances ?
Qu’est-ce que ça représente ?
Qu’est-ce que du coup tu veux ou ne veux pas pour les mômes accueillis sur ton séjour ?
Comme tu l’a dis ce sont SES VACANCES, donc il doit être la pour s’amuser, passer un bon moment, se détendre, oublier la pression de l’école…
L’enfant doit pouvoir s’amuser et ne pas venir à contre coeur, revenir chez lui après un mois de vacances en ayant réussi à s’épanouïr mais aussi en grandissant être plus responsable, autonome, savoir prendre des décisions, apprendre à vivre en collectivité tout ce qui a déjà été cité un peu plus haut concernant le savoir être.
Le “je” est juste révélateur de ta manière de penser le séjour : on dirait non pas que tu le réfléchit pour les mômes, mais pour toi.
C’est soit fonctionner à l’envers, soit se moquer de son public, soit être très égocentrique… ou peut-être un peu de tout ça à la fois :titille:
Sérieusement, c’est drôle, je vois émerger des prises en compte de confort de travail, des prises en compte de ton plaisir, mais pas de prise en compte des mômes, c’est spé…
C’est ” FAUX ” ou alors mal interprété peut-être est-ce de ma faute dans la facon de formuler mes phrases en tout cas tu remarqueras que dans aucun des paragraphes ci-dessus ne figure le fameux pronom sujet. Par contre pour cloturer tout ça je vais l’utiliser en te remerciant et “JE” comprend ou tu veux en venir et ou tu souhaites m’amener, d’ailleurs tu l’a fait de fort belle manière.
MERCI
Guigou91 a écrit :
Exemple je suis un parent je veux inscrire mon enfant à l’accueil de loisirs je viens voir le programme et je vois qu’il n’y a rien de proposé je n’aurais peut-être pas envie d’inscrire mon enfant? Alors quel est la meilleur méthode à adopter pour que les enfants aient envie de venir s’inscrire? Parce qu’on se retrouve face à deux types de situations.
1) Lors des réunions de préparation chaque anim propose des idées “Collier de perle, tournois de foot, construction de bateaux, déguisement de pirate, mini potager…” la on ne prend pas en compte le choix des enfants puisqu’ils devront se plier à des propositions certes variés mais qui auront été établi à l’avance.
tu fais donc de la vente d’activité, tu commercialises un produit. Tu n’es pas animateur (ou alors au sens du club med’), tu es vendeur, ou ici, directeur marketing. Les enfants choisissent et consomment (ça sera pas difficile pour eux, ils ont l’habitude).
ou alors deuxième solution,
2) On ne propose rien à l’avance, les réunions de préparation sont écourtés pas de thème, pas d’activités… RIEN et on attend l’ouverture du centre pour demander l’avis des enfants sur ce qu’ils ont réelement envie de faire. La on se retrouve avec un programme du type “choix des enfants” c’est a dire que pour le public exterieur on a rien fait on vient les bras croisés et la ceux qui ont le choix d’inscrire leurs enfants seront peut-être refroidi. En plus la je parle de facilité c’est vrai et je l’assume s’il y a des activités proposés par les enfants qui nécéssitent beaucoup de matériel etc… il va falloir tout organiser dans la semaine les animateurs devront faire leur préparation le soir (et n’auront peut-être pas forcément l’envie faut les comprendre) alors que dans la première situation on a 1 bon mois pour préparer tout ça au mieux.
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“peur du vide” et “volonté de rentabiliser le temps”. On peut aussi le résumer comme ça, non ?
N’y a-t-il pas une 3ème, une 4ème solution ? Pourquoi ces extrêmes ? N’est-il pas possible de proposer des activités régulièrement (par exemple un grand jeu et une acti manuelle par jour, ou 2, peu importe) et de laisser tout le reste incertain ?
mais en même temps je ne souhaite pas non plus obligé l’équipe d’animation a faire des heures supp alors qu’on a tout le temps pour préparer notre alsh avant. Donc je suis à l’écoute de toutes proposition.[/color]
tu peux préparer des activités à l’avance, c’est même une très bonne idée. Mais tu peux aussi profiter de ce temps pour former ton équipe, pour apprendre à les connaître et voir avec eux ce qu’ils pensent de cette question des thèmes par exemple.
Pour les heures supp’, il est très facile de s’en passer. Il suffit de réaliser les animations avec les enfants plutôt que pour les enfants. L’exemple des grands jeux est évident : préparation du matos, confection des costumes, organisation du jeu (pas appelé “jeu”, mais en cohérence avec l’histoire du jeu), tout peut se faire avec eux. Le boulot de l’anim est alors d’accompagner, de faire avec eux, de montrer parfois et d’aider. Il peut aussi inclure des surprises, des éléments non prévus dans le jeu. Il est garant du bon déroulement parce qu’il aura vérifié que tout a été pensé (rôle d’accompagnateur).
Après la ou tu dis vrai c’est vrai que je souhaiterais leur transmettre du “savoir” mais actuellement je ne sais pas vers quoi me tourner car il y a des sujet sensible comme ” la différence ” qui me semble importante pour un enfant et je voudrais bien leur faire transmettre ce savoir mais c’est difficile à aborder.
“qui me semble important”. Tu n’en es pas sûr, donc pourquoi t’obstiner à dépenser de l’énergie sur quelque chose qui n’a probablement aucun intérêt pour les enfants ?
salut,
je reviendrai un peu plus tard (la semaine prochaine si possible), mais juste, sur ce que vous dites du jeu et de son but, je suis un peu choqué.
L’émergence de l’éducation nouvelle au début du siècle dernier va amener cette idée somme toute assez nouvelle de “jeu éducatif”. Depuis (enfin depuis les années 1950), les colos se sont approprié ce jeu éducatif créé pour l’école, et l’animation ne jure plus que par lui. C’est pour cela qu’en BAFA on apprend à pondre des objectifs pour chaque activité qu’on fait, comme si, si on ne justifiait pas le fait de jouer, celui-ci serait considéré comme inutile, perte de temps, voire même néfaste. Houssaye y consacre notamment plusieurs pages dans “c’est beau comme une colo“, mais Brougère également, et puis tous les auteurs cités sur le fil dont parle Crevette (l’avenir du jeu libre).
C’est un jeu de manipulation et de ruse, on veut donner la forme que l’on a envie de voir (“je veux que ces enfants aient une conscience écologique”, “je veux que ces enfants soient solidaires”), comme si les valeurs pouvaient se bourrer de force dans le crâne des enfants. Tout ce qu’on peut y rentrer de force, ce sont des principes moralisateurs, les valeurs que l’on porte, on ne peut qu’en parler et les partager, les expliquer. Autrement, c’est du bourrage de crâne du même ordre que les méthodes de manipulation des masses. Il suffit de se poser soi-même la question “pourquoi je pense ça”, est-ce que ce n’est pas la télé qui nous fait croire qu’on va avoir un cancer si on ne mange pas 5 fruits et légumes par jour ? Est-ce que les publicités ne nous incitent pas à penser que si on accepte pas l’autre on est les plus gros salauds de la terre ? Et nous on reproduit bêtement le conditionnement qui nous a fait. Si on pouvait juste leur épargner ça et les laisser découvrir le sens du beau, du juste et de l’injustice, du don et de l’égoïsme sans plaquer sur leurs comportement un regard moralisateur.
Pas facile, hein !
Dernière chose. Je lis que ça serait pour leur enseigner des choses, leur apprendre. Il ne manque que l’évaluation et ton accueil de loisirs sera une école pendant les vacances. Pourquoi ne pas changer de vocation si tel est ton désir ? Pourquoi ne pas devenir prof ? Il n’y a rien de mal à être prof (en soi…), mais c’est juste un métier bien différent que celui d’animateur.
La question, c’est est-on capable d’imaginer un modèle qui ne soit pas centré sur l’activité ? La réponse est oui. C’est extrêmement difficile, ça change les repères, ça fout le bordel (impression qui peut se vérifier d’ailleurs), mais c’est possible.
Si on arrive à se décentrer de l’activité, on aura plus jamais besoin de thème (ce qui ne veut pas dire qu’il n’y aura jamais de tribu d’indiens qui partiront pendant 3 jours vivre au milieu de la forêt à chasser le bison et faire la guerre au peuple ennemi).
Comme le dit Moilapa, nos accueils et colos ne sont pas centrés sur les enfants, on ne se préoccupe pas d’eux en premier lieu. Je crois qu’on a surtout peur pour l’activité, car s’il n’y en a pas ou si elle ne fonctionne pas, notre vie (sur le centre) n’a plus de sens, la raison d’être du groupe s’envole, la raison d’être de l’animateur disparaît à jamais dans les oubliettes.
Sans conscience de l’injustice, le concept de justice ne peut pénétrer dans mon âme, ni sans souffrances produites par l’injustice, le sentiment de justice… (JHP)
Autrement dit, si tu penses qu’il faut aborder la question du racisme ou de l’agonie écologique de la planète, tu ne pourras le faire qu’à partir de ce que tu vis et de ce qu’ils vivent. Et tu ne pourras le faire qu’avec leur accord ou à leur demande. Sinon, tout ce que tu pourras faire sera vain (et chiant).
Le jeu n’est pas un support pour les combats des adultes, les enfants partiront pour leurs combats et ne feront pas la croisade pour les adultes.
Pour satisfaire ta moralité personnelle, engage-toi en politique, pars en mission humanitaire ou deviens prof.
(Et encore merci de rester discuter)
Guigou91 a écrit :
je te demande juste une chose, de ne pas prendre en compte les remarques de moipala qui essaye de me faire passer pour ce que je ne suis pas alors que je suis ici pour apprendre et faire en sorte que mon ALSH se passe le mieux possible tout ça dans l’interet des enfants.
Ben, comme j’suis une grande fille j’vais prendre en compte l’avis de qui je veux, je devrais réussir à savoir où je m’y retrouve ou pas :titille:
Et puis si tu relis un peu les divers messages, tu verras que si la forme de ses messages est tout à fait différente des miens, les points que relèvent moilapa ne sont pas à l’extrême opposé de ce sur quoi je te questionne, y’a même pas mal de choses qui sont compatibles 🙄
Pourquoi dis tu ça ? Il me semble avoir répondu à ton post non? en tout cas j’ai vu les articles que tu as mis et je vais prendre le temps de m’y pencher dessus
ouais, lu trop vite…
Je suis partie dans l’idée de mettre un thème c’est vrai, mais après rien ne m’empeche de changer si vous avez les arguments convaincants. Les animateurs peuvent être force de propositon c’est vrai tu as tout à fait raison maintenant avec le recul et vos posts je me demande effectivement si c’est pas mieux de laisser un peu de liberté à l’équipe d’animation sur leur choix de proposition. Par contre je vais devoir sortir un tract faire des affiches.. et c’est vrai que c’est plus accrocheur lorsqu’il y a un thème proposé ! Exemple je suis un parent je veux inscrire mon enfant à l’accueil de loisirs je viens voir le programme et je vois qu’il n’y a rien de proposé je n’aurais peut-être pas envie d’inscrire mon enfant? Alors quel est la meilleur méthode à adopter pour que les enfants aient envie de venir s’inscrire? Parce qu’on se retrouve face à deux types de situations.1) Lors des réunions de préparation chaque anim propose des idées “Collier de perle, tournois de foot, construction de bateaux, déguisement de pirate, mini potager…” la on ne prend pas en compte le choix des enfants puisqu’ils devront se plier à des propositions certes variés mais qui auront été établi à l’avance.
ou alors deuxième solution,
2) On ne propose rien à l’avance, les réunions de préparation sont écourtés pas de thème, pas d’activités… RIEN et on attend l’ouverture du centre pour demander l’avis des enfants sur ce qu’ils ont réelement envie de faire. La on se retrouve avec un programme du type “choix des enfants” c’est a dire que pour le public exterieur on a rien fait on vient les bras croisés et la ceux qui ont le choix d’inscrire leurs enfants seront peut-être refroidi. En plus la je parle de facilité c’est vrai et je l’assume s’il y a des activités proposés par les enfants qui nécéssitent beaucoup de matériel etc… il va falloir tout organiser dans la semaine les animateurs devront faire leur préparation le soir (et n’auront peut-être pas forcément l’envie faut les comprendre) alors que dans la première situation on a 1 bon mois pour préparer tout ça au mieux.
Bon, y’a plein de choses là dedans…
Déjà des arguments convaincants contre les thèmes, y’en a plein dans les fils que j’ai mis en lien, et les premiers sont pour moi très simple : il est souvent très difficile aux gens d’apporter des arguments POUR qui tiennent la route, pour les mômes et/ou pour les anims.
Le tract, les affiches, le marketing aux parents (tu vas raler parce que je dis “marketing”, or dans ta manière d’aborder le problème il s’agit bien de ça)…
Donc sans thème l’accueil ne serait plus vendeur – plus attrayant si tu préfères ? Pourquoi ???
Il s’agit donc d’offrir un produit conforme à ce que les consommateurs s’attendent, à coller à la loi du marché ?
Honnêtement, le programme en amont n’est pas forcément plus que ça dans les impératifs des parents ; en général les impératifs sont plus des histoires d’horaires, de jour, de cout et de sécurité (en gros faire garder son môme et le récupérer entier).
Par contre, la “valeur ajoutée” auprès des parents, c’est pendant et/ou après l’animation qu’elle s’installe s’il y a lieu. Parce que le môme qui peut trouver sa place et faire un truc qui lui plait en se sentant pris en compte, en général ça se voit, en général ça s’observe, en général il en parle.
Quant au marketing auprès des mômes, méfiance : soit ils connaissent bien le trip et se doutent que sous ton appellation flamboyante se cache un PRV, soit le risque est grand de les blaser direct si l’animation ne tient pas les promesses de l’intitulé.
N’est-il pas possible de communiquer simplement sur le fonctionnement de l’accueil ?
Si on met en place un accueil où on choisit de laisser sa place au choix de l’enfant, où on laisse émerger des projets d’enfants, alors forcément c’est lié à des valeurs et à une globalité que l’on peut expliquer…
à part les animateurs qui peuvent s’en trouver effrayés j’ai rarement vu des gens me dire que ça ne sera pas bien pour l’enfant… hormis ceux qui -comme toi- s’imaginent que laisser ne serait-ce qu’un peu de marge de manoeuvre aux mômes revient à ne jamais rien préparer, à ne rien penser, et à ne rien faire en présence des mômes… et à laisser une espèce d’anarchie s’installer en glandouillant ailleurs.
Et pourtant, en particulier pour le directeur que tu es, faire ce choix implique de penser les choses, de se taper toute la “logistique de l’ombre” pour que les choses se déroulent naturellement, que l’équipe ne se retrouve pas en galère ou dans une situation “d’impasse pédagogique”, pour que le séjour ait été pensé à niveau d’enfant (et accessoirement d’animateur).
C’est certain que si tu réfléchis juste par ce qui te fait plaisir à TOI sur les séjours, y’a des chances pour que tu passes à côté de l’essentiel… sont-ce tes vacances où celles des mômes ?
J’ai un peu répondu à cette question au dessus et j’accepte ton aide volontier car “oui” je souhaite que les enfants puissent passer de très bonnes vacances qu’il y en ai pour tout le monde mais en même temps je ne souhaite pas non plus obligé l’équipe d’animation a faire des heures supp alors qu’on a tout le temps pour préparer notre alsh avant. Donc je suis à l’écoute de toutes proposition.
si vous avez des temps de prépa, c’est très bien : c’est le moment de caler les lieux, le fonctionnement, les choses possibles ou pas possibles, la technique, la machinerie.
Si ce cadre est judicieusement posé, si tu sais quelles choses sont importantes sur le séjour et quelles choses sont accessoires ; si tu as clairement défini la politique du séjour, alors ton rôle sera de maintenir cette machinerie pour qu’elle soit confort de vie du groupe et non pas contrainte ; de donner des solutions aux cas particuliers pour que l’anim n’ait pas ce souci à avoir en tête et puisse se concentrer lui sur son job (à savoir sa présence auprès des mômes, sa force de proposition d’activités, son positionnement pour écouter et aider les gamins sans s’accaparer le beau rôle systématiquement, son coup de main technique sur de l’activité et/ou de la vie quot).
Voir notamment des pistes pratiques sur ces fils :
c’est quoi un séjour qui rend l’enfant auteur et acteur ?
la qualité des activités proposées
Non ce n’est pas vraiment une espèce d’arnaque, le but ultime étant de s’amuser tout en apprenant des choses c’est quand même différent, on peut s’amuser juste pour s’amuser mais ça n’est pas mieux de s’amuser en apprenant des choses de la vie? même nous en tant qu’adulte on aime s’amuser mais aime aussi s’instruire alors pourquoi ne pas mixer les deux? Après la ou tu dis vrai c’est vrai que je souhaiterais leur transmettre du “savoir” mais actuellement je ne sais pas vers quoi me tourner car il y a des sujet sensible comme ” la différence ” qui me semble importante pour un enfant et je voudrais bien leur faire transmettre ce savoir mais c’est difficile à aborder.
Ben là je ne sais pas trop quoi te répondre…
retourne sur “le jeu libre a-t-il un avenir” peut-être…
Pourquoi te semble-t-il important de transmettre un savoir si tu ne sais même pas lequel ??? J’avoue que là ça m’échappe vraiment 😕
“la différence” te semble importante… sans vouloir te vexer ça ne veut pas dire grand chose. Que ce soit difficile à aborder, peut-être… mais peut-être aussi parce que tu ne sais pas quel message tu aimerais passer, que du coup tu as peur de perdre la maitrise, que tu poses en fait toi même un espèce de tabou sur un truc que tu voudrais aborder “thématiquement” alors que rien ne t’y contraint… n’est-ce pas un peu capillotracté comme situation ?
Faut-il un jeu ou un thème pour aborder “la différence” avec les mômes ?
Moi j’ai l’impression – et ça ne va peut-être pas trop te plaire, mais bon allons-y – que les enfants n’ont pas forcément besoin de ta sensibilisation, qu’ils sont bien plus à l’aise naturellement que toi pour parler et vivre autour de ce “savoir” là au jour le jour dans la vraie vie sans tabou ou peur de je ne sais quoi.
Et puis juste une ou deux questions comme ça :
> en quoi serait-il judicieux de placer l’enfant en position d’apprentissage (et qui plus est d’apprentissage avec l’adulte sachant et l’enfant apprenant systématiquement) lors de son temps de loisirs, alors même que ce temps est censé être la pause entre les périodes scolaires (par définition périodes d’apprentissage) ?
> en quoi l’enfant se sentira-t-il en vacances si on veut lui transmettre un savoir, alors même que les locaux du centre de loisirs sont souvent des écoles ?
et bonus > faut-il toujours avoir l’objectif d’enseigner/apprendre pour apprendre des choses ?
bonus de bonus > jouer pour jouer n’est-il source d’aucun apprentissage ?
Et si tu commençais par te demander ce que peut être le “savoir-être” lorsqu’on accueille des enfants en vacances ?
c’était ma question : tu n’y as pas répondu 🙄
Mon projet péda n’est pas écrit, je souhaiterais avant tout en discuter avec l’équipe.
Noble chose.
Il me semble par contre essentiel que tu saches te situer dans ce que tu souhaites ou ne souhaites pas pour les mômes ; de dessiner tes valeurs et tes objectifs pour savoir sur quelles bases vous allez pouvoir travailler…
Tu n’y mentionnes pas que les enfants sont en vacances ?
Si bien sûr que ce sera précisé
Tu ne sembles pas comprendre pourquoi je te posais cette question : qu’est-ce que ça implique de ton point de vue pour l’enfant que ce soit ses vacances ?
Qu’est-ce que ça représente ?
Qu’est-ce que du coup tu veux ou ne veux pas pour les mômes accueillis sur ton séjour ?
Pourquoi insistez vous tant sur le “je” vous avez réelement l’impression que je met en avant? en tout ca ssi c’est le cas c’est vraiment pas volontaire c’est juste dans la facon d’aborder mes phrases. Maintenant je ferais en sorte qu’il apparaisse le moins possible et les objectifs ce sont justement la socialisation, rendre l’enfant autonome, la découverte.
Le “je” est juste révélateur de ta manière de penser le séjour : on dirait non pas que tu le réfléchit pour les mômes, mais pour toi.
C’est soit fonctionner à l’envers, soit se moquer de son public, soit être très égocentrique… ou peut-être un peu de tout ça à la fois :titille:
Sérieusement, c’est drôle, je vois émerger des prises en compte de confort de travail, des prises en compte de ton plaisir, mais pas de prise en compte des mômes, c’est spé…
Merci encore pour tes réponses, je vais maintenant me mettre à la lecture.
Bonne lecture donc 🙄
(juste j’me suis permis d’ajouter des balises de citation parce que sinon c’était fouilli en lecture… j’te répond plus tard)
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Oups j’avais pas vu que Routard c’était pas un pseudo 😀
crevette76 déjà merci pout ton aide “précieux” je te demande juste une chose, de ne pas prendre en compte les remarques de moipala qui essaye de me faire passer pour ce que je ne suis pas alors que je suis ici pour apprendre et faire en sorte que mon ALSH se passe le mieux possible tout ça dans l’interet des enfants. A présent je prend le temps de te répondre !
crevette76 a écrit :
bon, ben j’vous laisse, mes posts sentent des pieds c’est ça ? :titille:
Pourquoi dis tu ça ? Il me semble avoir répondu à ton post non? en tout cas j’ai vu les articles que tu as mis et je vais prendre le temps de m’y pencher dessus
sinon j’pige pas :
> pourquoi le fait de travailler sans thème ne permettrait pas aux animateurs d’être force de proposition ?
>> on voit régulièrement plutôt l’effet inverse ici (l’animateur bloqué, bridé par son thème, ne trouvant rien “entrant dedans”)
Je suis partie dans l’idée de mettre un thème c’est vrai, mais après rien ne m’empeche de changer si vous avez les arguments convaincants. Les animateurs peuvent être force de propositon c’est vrai tu as tout à fait raison maintenant avec le recul et vos posts je me demande effectivement si c’est pas mieux de laisser un peu de liberté à l’équipe d’animation sur leur choix de proposition. Par contre je vais devoir sortir un tract faire des affiches.. et c’est vrai que c’est plus accrocheur lorsqu’il y a un thème proposé ! Exemple je suis un parent je veux inscrire mon enfant à l’accueil de loisirs je viens voir le programme et je vois qu’il n’y a rien de proposé je n’aurais peut-être pas envie d’inscrire mon enfant? Alors quel est la meilleur méthode à adopter pour que les enfants aient envie de venir s’inscrire? Parce qu’on se retrouve face à deux types de situations.
1) Lors des réunions de préparation chaque anim propose des idées “Collier de perle, tournois de foot, construction de bateaux, déguisement de pirate, mini potager…” la on ne prend pas en compte le choix des enfants puisqu’ils devront se plier à des propositions certes variés mais qui auront été établi à l’avance.
ou alors deuxième solution,
2) On ne propose rien à l’avance, les réunions de préparation sont écourtés pas de thème, pas d’activités… RIEN et on attend l’ouverture du centre pour demander l’avis des enfants sur ce qu’ils ont réelement envie de faire. La on se retrouve avec un programme du type “choix des enfants” c’est a dire que pour le public exterieur on a rien fait on vient les bras croisés et la ceux qui ont le choix d’inscrire leurs enfants seront peut-être refroidi. En plus la je parle de facilité c’est vrai et je l’assume s’il y a des activités proposés par les enfants qui nécéssitent beaucoup de matériel etc… il va falloir tout organiser dans la semaine les animateurs devront faire leur préparation le soir (et n’auront peut-être pas forcément l’envie faut les comprendre) alors que dans la première situation on a 1 bon mois pour préparer tout ça au mieux.
> en quoi il serait impossible de prendre en compte les idées des enfants aussi multiples soient-elles ?
>> tu es directeur, c’est à toi de penser la logistique, la mécanique du séjour pour rendre cela possible si c’est ton objectif. Si tu as besoin d’aide sur le comment permettre à l’enfant un réel choix, y’a des discussions fort intéressantes là dessus sur planetanim, et LA j’veux bien te filer un coup de main. Pour trouver un thème à imposer aux mômes et à l’équipe, j’ai pas trop bien envie par contre.
Ce qui est inquiétant c’est que tu sembles réfléchir UNIQUEMENT en terme de confort de travail pour l’équipe : ça te semble plus simple pour toi et les anims alors tu fais comme ça… bon déjà pas convaincue que ce soit vrai : si c’était si simple pourquoi aurais-tu besoin de venir demander de l’aide ici ; en plus, à quel moment prends-tu en compte l’enfant dans ta réflexion ? (tu dis toi même que les idées et envies des enfants sont potentiellement toutes différentes, que ceux qui n’accrochent pas à un thème seront lésés, et tu décides de leur imposer un thème malgré tout… y’a un truc dans ta logique qui m’échappe)
J’ai un peu répondu à cette question au dessus et j’accepte ton aide volontier car “oui” je souhaite que les enfants puissent passer de très bonnes vacances qu’il y en ai pour tout le monde mais en même temps je ne souhaite pas non plus obligé l’équipe d’animation a faire des heures supp alors qu’on a tout le temps pour préparer notre alsh avant. Donc je suis à l’écoute de toutes proposition.
crevette76 a écrit :
Guigou91 a écrit :
pourquoi on ne pourrait pas sensibiliser les enfants sur un thème qu’on a pas forcément abordé? exemple je suis pas “écolo” enfin si je fais le tri des déchets comme tout le monde mais perso je ne connais pas grand chose à l’écologie mais je trouve que c’est quelque chose d’important pour notre planète. Donc comme je n’y connais pas assez je ne devrais pas aborder ce thème c’est ça ?Je ne vais jamais en maison de retraite (car je n’ai plus de grand parent) donc je ne devrais pas emmener les enfants partir à la rencontre des personnes âgés? Pareil en ce qui concerne les enfants handicapés?
Ce n’est pas du tout mon propos, t’as pas pigé ce que je dis.
C’est une histoire de valeur, de sensibilité : si je ne sensibilise personne au sport automobile, ce n’est pas tant parce que mes compétences dans le domaine sont moindres que parce que philosophiquement je n’ai pas spécialement envie d’emmener des gens (et encore moins des enfants somme toute quoi qu’on en dise assez manipulables en particulier par les adultes référents) à aller vers de la pratique sportive (avec tout ce que ça suppose en corolaire en terme de compétition, de classement, de mode de réflexion, de prise en compte de l’être humain etc), et encore moins motorisée (avec tout ce que ça suppose en corolaire en terme d’environnement, de consommation bête et méchante, de danger associé, de respect des lieux utilisés lors des courses etc, etc).Donc, comme je ne connais pas tes convictions, ta philosophie, les valeurs que tu portes, je ne vois pas comment je pourrais te suggérer des choses auxquelles sensibiliser les enfants…
Par ailleurs, passer par un thème pour donner une couleur éducative aux animations, pour que les enfants “apprennent autre chose que la socialisation” sur leur temps de loisirs me semble plus que discutable.
Tu veux leur imposer un thème, ça déjà ça me gène ; mais en plus c’est une espèce d’arnaque intellectuelle : “venez jouer !” alors q’uen fait ton objectif est de les enrôler dans de la transmission de “savoirs” (et quels savoirs !!! Tu ne sais pas toi-même lesquels aborder, lesquels te semblent important pour ces mômes)…
Non ce n’est pas vraiment une espèce d’arnaque, le but ultime étant de s’amuser tout en apprenant des choses c’est quand même différent, on peut s’amuser juste pour s’amuser mais ça n’est pas mieux de s’amuser en apprenant des choses de la vie? même nous en tant qu’adulte on aime s’amuser mais aime aussi s’instruire alors pourquoi ne pas mixer les deux? Après la ou tu dis vrai c’est vrai que je souhaiterais leur transmettre du “savoir” mais actuellement je ne sais pas vers quoi me tourner car il y a des sujet sensible comme ” la différence ” qui me semble importante pour un enfant et je voudrais bien leur faire transmettre ce savoir mais c’est difficile à aborder.
Et si tu commençais par te demander ce que peut être le “savoir-être” lorsqu’on accueille des enfants en vacances ?
Tu as écris ton projet péda ?
Mon projet péda n’est pas écrit, je souhaiterais avant tout en discuter avec l’équipe.
Tu n’y mentionnes pas que les enfants sont en vacances ?
Si bien sûr que ce sera précisé
Quels sont les objectifs que tu y déclines ? 🙄
(bonus : est-ce que le “je” y est aussi présent que dans tes écrits ici ?:titille:)
Pourquoi insistez vous tant sur le “je” vous avez réelement l’impression que je met en avant? en tout ca ssi c’est le cas c’est vraiment pas volontaire c’est juste dans la facon d’aborder mes phrases. Maintenant je ferais en sorte qu’il apparaisse le moins possible et les objectifs ce sont justement la socialisation, rendre l’enfant autonome, la découverte.
et pour te donner du grain à moudre : le jeu libre a-t-il un avenir ?
Je vais me pencher la dessus
Enjoy 🙂
Merci encore pour tes réponses, je vais maintenant me mettre à la lecture.
Guigou91 a écrit :
Pour crevette et routard je prendrais le soin de vous répondre correctement ce soir, je passe en coup de vent j’ai lu vos réponses merci à tous les deux.
salut
c est qui routard ??? 😕 😀
Moipala, tu dois avoir un sérieux problème avec toi même pour répondre façon aussi agressive et transformer chacune de mes phrases à ta manière. Ne t’inquiètes pas je n’ai pas perdu mon temps à tout lire puisque ça n’a aucun sens.
Pour crevette et routard je prendrais le soin de vous répondre correctement ce soir, je passe en coup de vent j’ai lu vos réponses merci à tous les deux.