Je pense aussi et effectivement que l’amusement doit ĂȘtre l’objectif principal.

  • Ce sujet contient 74 réponses, 11 participants et a Ă©tĂ© mis Ă  jour pour la derniĂšre fois par Al-Batros, le il y a 14 annĂ©es et 4 mois.
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  • #123908
    Utilisateur anonyme 37304
      @utilisateur-anonyme-37304

      Moi aussi, j’ai toujours su. Mais pas parce que on me la dit.
      J’ai l’impression que tu fais, comme XXYYZZ, exprĂšs de ne pas comprendre.
      Je crie que cela doit ĂȘtre dit et pas Ă  deviner, et que les pouvoirs de dĂ©cisions ne sont pas Ă  arracher.

      J’ai bien compris… Et je te rĂ©ponds justement que moi, depuis 10 ans que je fais de la direction, j’ai toujours eu ces informations de façon claire et prĂ©cise, sans avoir besoin de les quĂ©mander.
      Ça ne veut pas dire que je n’ai jamais demandĂ© une prĂ©cision trĂšs pointue sur certains dĂ©tails bien entendu. Mais rien d’essentiel.

      —–

      Tu estimes que la prise de risque te reviens, pour moi, elle reviens aux parents.
      Si les parents ne veulent pas et moi si, c’est non.
      Si les parents veulent et moi non, je pars.

      Dans la mesure oĂč sur une colo il est impossible d’appeler les 30 familles avant le dĂ©part de la rando pour leur dĂ©crire l’Ă©tat des sentiers et la mĂ©tĂ©o prĂ©vue pour les 2 jours Ă  venir, il me semble Ă©vident que c’est au directeur d’Ă©valuer les risques et de prendre la dĂ©cision.

      Cela doit bien entendu se faire dans le cadre qui a été défini et présenté clairement aux parents.
      Si on leur a bien expliquĂ© les choses et qu’ils ont acceptĂ© de faire confiance Ă  ce directeur (en se basant sur son projet, le plus complet possible), je ne vois pas oĂč est le problĂšme.

      —–

      Ils disent tous ça, c’est pour cela que je t’ai invitĂ© Ă  lire l’exemple de ceux de que j’ai citĂ©s.
      Tu travailles Ă  Ă©viter les risques? Ca consiste Ă  quoi, ce travail?

      Je t’ai donnĂ© un rapide exemple, je le dĂ©veloppe un peu :

      – Des ados ont souhaitĂ© partir en randonnĂ©e.
      Je n’ai acceptĂ© de regarder la faisabilitĂ© de cette activitĂ© qu’aprĂšs quelques jours, le temps de connaĂźtre un peu mieux le groupe, de voir leur comportement sur les autres activitĂ©s sportives du sĂ©jour et de m’assurer que mes anims (que je connaissait dĂ©jĂ  pour la plupart) Ă©taient bien capable de gĂ©rer ces jeunes (ce qui ne posait aucun problĂšme).

      – Avant de laisser partir des ados en rando (Ă  leur demande) au-dessus de Chamonix en 2008, je suis allĂ© repĂ©rer avec mon adjoint le parcours qu’ils devaient emprunter (en clair : on a fait la rando au pas de course).

      – Avant mĂȘme ce repĂ©rage, j’avais demandĂ© l’avis d’un guide de haute montagne avec qui je travaillais pour savoir si ce parcours lui semblait adaptĂ© Ă  des ados encadrĂ©s par des BAFA.
      J’ai Ă©galement posĂ© la mĂȘme question au responsable du refuge oĂč les jeunes devaient passer la nuit.

      – Bien entendu le parcours Ă©tait prĂ©parĂ©, avec des Ă©chappatoires, des possibilitĂ©s de communication entre les anims et le centre et la possibilitĂ© d’organiser des rendez-vous entre un minibus et le groupe en cas de petit soucis (pour les gros soucis, le RDV se ferait plutĂŽt avec les services de secours).

      – Les jeunes Ă©tant mal Ă©quipĂ©s au niveau des chaussures, j’avais organisĂ© (et budgĂ©tĂ©) la location de chaussures de randonnĂ©es convenables.

      – J’ai consultĂ© la mĂ©tĂ©o plusieurs jours Ă  l’avance, tout en la vĂ©rifiant chaque jour.

      – J’ai contactĂ© le PGHM pour le prĂ©venir de ce projet de randonnĂ©e et recueillir les conseils et recommandation qu’il pouvait me donner.

      – J’ai signalĂ© ce projet de randonnĂ©e Ă  mon organisateur Ă  l’occasion d’un contact tĂ©lĂ©phonique “de routine”.

      => Finalement, j’ai annulĂ© la rando, avec le plein accord des ados (je l’aurai pas eu, j’aurai annulĂ© quand mĂȘme, mais je prĂ©fĂ©rai les associer Ă  cette dĂ©cision).
      L’annulation a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ©e Ă  cause de la mĂ©tĂ©o qui prĂ©voyait de forte rafale de vent et de la pluie sur le parcours envisagĂ©. Cela risquait d’entrainer une chute sur les crĂȘtes ou sur une dalle de pierre mouillĂ©e.

      —–

      Je pense qu’en m’y prenant ainsi, je me suis donnĂ© de bons moyens d’Ă©valuer les dangers et donc de les rĂ©duire.
      J’ai Ă©liminĂ© plusieurs options de parcours qui me semblaient trop risquĂ©s (accĂšs en minibus plus difficile par exemple, ou Ă©chappatoires trop peu nombreuses).

      Cependant, je suis bien conscient que si la mĂ©tĂ©o m’avait permis de laisser partir ce groupe, je n’aurai jamais pĂ» ĂȘtre Ă  l’abri d’un accident.
      Un membre de la rando peut toujours faire un faux pas au mauvais endroit.

      #123918
      c_o_k_84
        @c_o_k_84

        lasof a Ă©crit:
        salutations Ă  tous
        cok 84

        j’ai lu avec intĂ©rĂȘt les objectifs de ton assoc.
        c’ est trĂšs dĂ©taillĂ©.
        J’y ai vu des choses trĂšs positives Ă  mon sens comme le dĂ©veloppement du sens critique. ou identifier ses Ă©motions.
        Mais certaine partie ne sont pas pour moi de la pédagogie mais de la propagande.

        Sur la notion de propagande… je ne suis bien Ă©vidĂ©ment pas d’accord…

        Tiens, ca m’interesserait d’avoir les points qui te dĂ©rangent, que tu considĂšres comme de la propagande…

        Je tiens aussi a rappeller que les parents adherent au projet de l’association, en payant une adhĂ©sion Ă  l’association.
        Les animateurs, bĂ©nĂ©volles, eux aussi adhĂ©rent au projet, en payant leur adhĂ©sion Ă  l’association, et en demandant personnellement leur nomination Ă  leur fonction d’animateur…

        Comment ces “objectifs de dĂ©veloppement” sont ils atteint?

        Les objectifs sont atteinds grace Ă  des mĂ©thodes, des propositions pĂ©dagogiques faites par l’association aux animateurs.
        Ainsi, il y a 4 propositions distinctes, pour 4 tranches d’age.. qui traduisent pour chaque tranche, la mĂ©thode du scoutisme, et donnent des outils permettant d’atteindre les objectifs.

        Les outils sont décrits ici :
        Pour les 8-11 : http://peuplade.sgdf.fr/gps.php
        Pour les 12-14 : http://tribu.sgdf.fr/pdf/gps/GPS-Scouts-Guides.pdf
        Pour les 14-17 : http://caravane.sgdf.fr/gps
        Pour les 17-20 : http://compagnons.sgdf.fr/gps.php

        A partir de ces outils, et du projet pĂ©dagogique spĂ©cifique Ă  chaque directeur, un programme est mis en place…
        Chaque Ă©quipe d’animateur, avec son directeur Ă©crit lui mĂȘme son projet pĂ©dagogique et son projet d’activitĂ©, accompagnĂ© par l’organisateur (ca c’est mon boulot).

        Quelques questions (bĂȘtes ?)
        Les autres organisateurs ou assoc se fixe t ils aussi de tels objectifs ? Ou est ce spécifiques aux scouts ?
        Qu’est ce qu’un PE ?

        Je ne sais pas si les autres associations sont allĂ©es aussi loin… Nous, Scouts et Guides de France avons eu besoin d’aller aussi loin, en 2005, lorsque nous avons remis Ă  plat l’ensemble de nos propositions pĂ©dagogiques, c’est Ă  dire la traduction par tranche d’age de la mĂ©thode du scoutisme…

        #123920
        Matim
          @matim

          Echange multi-pistes mais trĂšs interessant oui.

          Al-Batros a Ă©crit:

          Tu travailles Ă  Ă©viter les risques? Ça consiste Ă  quoi, ce travail?
          Al

          Etonnant cette question. N’est ce pas ce qu’on appelle basiquement la prĂ©vention ? Qui fait partie du travail de toute personne un minimum responsable..

          Quand on est parent, on rĂ©alise que les enfants sont ce qu’on a (Cad, “possĂšde”) de plus beau dans ce monde. Donc, il parait juste Ă  Al, que cette “porcelaine” prĂ©cieuse soit confiĂ©e Ă  ceux qui en feront que qu’ils (Ceux qui la possĂšdent) dĂ©cideront.

          OĂč l’on reparle pĂ©dagogie ..
          Je comprend cette position mais c’est impossible. Un seul exemple, 25 enfants, 25 parents avec 25 avis potentiellement differents..? comment fais-tu dans ce cas pour contenter tout le monde ? Tu tranches, tu fais des choix=> tu fais ton PP inclus dans un PE qui tiens compte en gĂ©nĂ©ral de la majoritĂ© des parents sans pour autant stigmatiser ceux qui ne serait pas d’accord! (tien tiens..) . Ensuite les parents adhĂšrent , ou pas > choix !

          Quand Ă  ta position du parent tout puissant, tu opposes une nouvelle fois, Ă©ducation et droit. Vas dire a l’Ă©ducation nationale q’elle doit faire comme chacun des parents lui dit et mesure un peu les consĂ©quences de ces propos… je ne te pose mĂȘme pas la question de la mise en place technique d’une telle propostion (combien de millions de parents avec des avis differents ?).

          La 1Ăšre partie de notre vie est gachĂ©e par nos parents, ça, c’est clair. La seconde par nos enfants

          Ha…. 2 possibilitĂ©s :
          1-Tu as eu une enfance malheureuse, tu as des enfants , ta vie est gĂąchĂ©e par eux (c’est possible)et comme ça se passe mal tu gĂ©nĂ©ralise en croyant que tous les enfants et parents vivent la mĂȘme chose.. Rassure toi ce n’est pas le cas.
          2-Tu n’as pas vĂ©cu ces “traumatismes” , tu n’as pas d’enfants et dans ce cas ton affirmation est basĂ©e sur des suppositions plus qu’alĂ©atoires..
          Dans les 2 cas c’est psychologiquement intĂ©ressant ton analyse de “la vie” !! mais quelque peu intriguant…

          Non, non et non, Al, il ne prĂŽne pas pas l’hypersĂ©curitĂ© absolue, mais l’acceptation totale par les parents du risque que vont courir leurs gosses.

          IntĂ©ressant, mais dans la pratique tu ne peux pas connaitre prĂ©cisĂ©ment TOUS les risques encourus par les enfants Ă  l’avance ! tu peux les suppposer, en prĂ©venir certains mais pas tous. Ou alors tu as rĂ©ussi a inventer la “colo risque zĂ©ro” Supposons que tu rĂ©ussisses a dĂ©cortiquer chaque moment de ta journĂ©e , une fois que tu auras drĂ©ssĂ© tous les risque possibles, crois tu que les parents vont encore avoir envie de te laisser leur “porcelaine” comme tu dis …?. Faut ĂȘtre lucide et surtout faut sortir de cette logique contractuelle et lĂ©gislative Ă©touffante.

          Une fois sorti de ces petites remarques, je comprend bien que pour toi les parents sont posĂ©s en touts-puissants, et c’est Ă  mon sens extrĂȘmement dĂ©rangeant.
          Selon toi, ils doivent avoir tout pouvoir de dĂ©cision, ils doivent pouvoir choisir les mĂ©thodes Ă©ducatives et les activitĂ©s, ils doivent connaitre TOUS les risques encourus et doivent en avoir une liste qu’ils valident et enfin, ils peuvent a tout moment et pour n’importe quoi attaquer un organisateur au civil ou au pĂ©nal… sans que ça ne te choque.

          C’est une conception de l’animation que j’entends, que j’essaye de comprendre mais que je dĂ©nonce . Elle n’est pas rĂ©alisable, elle n’est pas crĂ©dible, elle n’est pas pĂ©dagogique (et mĂȘme dĂ©magogique par moments) et elle est surtout malsaine.
          Avec cette vision, au nom du droit et du “risque “on va voir disparaitre toute notion pĂ©dagogique intĂ©ressante (la dĂ©couverte, l’expĂ©rimentation, le dĂ©veloppement, la prise de conscience de ses capacitĂ©s individuelles etc..)

          Je confirme que le droit et la pĂ©dagogie ne partagent vraiment pas la mĂȘme cour de rĂ©crĂ©… Faut sortir la tĂȘte du code pĂ©nal !

          Pour terminer je t’invite a mĂ©diter sur une les “30 invariantes” de la pĂ©dagogie FREINET, et plus particuliĂšrement sur l’une d’entre elles:
          Invariant n° 13: Les acquisitions ne se font pas comme l’on croit parfois, par l’Ă©tude des rĂšgles et des lois, mais par l’expĂ©rience. Étudier d’abord ces rĂšgles et ces lois, en français, en art, en mathĂ©matiques, en sciences, c’est placer la charrue devant les boeufs.

          A+

          #123928
          Al-Batros
            @al-batros

            Salut Ă  toi, GGGuiz,

            Intéressant, ce fil.

            Le directeur et les animateurs sont responsables légalement des enfants qui leur sont confiés, non ?

            Oui, mais est ce que cela veux dire qu’ils font ce qu’ils en veulent?
            Cette acquisition est par contrat.
            Certains vont rĂ©torquer: “Le droit contractuel est ici inutile pour comprendre des notions pĂ©dagogiques de base…. c’est pas la mĂȘme cour de rĂ©crĂ©.”
            Al n’est pas d’accord.

            La question que tu soulĂšves alors est : “faut-il retirer au directeur et aux animateurs la capacitĂ© Ă  juger de la dangerositĂ© d’une activitĂ© ou de son adĂ©quation vis-Ă -vis de certaines mĂ©thodes Ă©ducatives ?”, question Ă  laquelle tu rĂ©ponds par l’affirmative.

            Non, non et non, Al, il ne prĂŽne pas pas l’hypersĂ©curitĂ© absolue, mais l’acceptation totale par les parents du risque que vont courir leurs gosses.

            Tu ne piges pas?

            La capacitĂ© dont tu causes, ils la gardent, s’ils l’ont.
            Et s’il y a pas cette adĂ©quation, ils vont zailleurs.

            C’est un peu une irruption des parents dans les colos et centre de loisirs que tu dĂ©fends, oĂč ils rĂ©glementeront par le menu les activitĂ©s, les temps libres, les couchers et levers, les repas…

            Irruption n’est pas le mot idoine, mais c’est un peu ça.

            Dommage, un des attraits majeurs du centre de loisirs c’est que les enfants ont enfin LA PAIX. Qu’ils sont dĂ©barrassĂ©s de ces parents encombrants qui les considĂšrent comme de la porcelaine, cherchent Ă  rĂ©ussir leur vie Ă  travers eux, et les Ă©touffent de leur amour.

            Ah lĂ , t’as une touche. Les colos ont l’avantage de permettre aux minĂŽts de se dĂ©barasser de l’Ă©touffement de leurs vieux. La 1Ăšre partie de notre vie est gachĂ©e par nos parents, ça, c’est clair. La seconde par nos enfants, mais, ça, c’est une autre histoire.
            La vocation d’Al n’est pas de dĂ©barasser les enfants de leurs parents. Il accepte toutefois que chacun fait comme il veut et prĂ©cise bien qu’il gardera les oranges.

            D’un cĂŽtĂ© il y a la loi, certes; mais Ă  trop mĂȘler son raisonnement Ă  la lĂ©gislation on oublie parfois le bon sens.
            Les parents sont-ils plus responsables que les directeurs et animateurs ? Sont-ils de meilleurs garants de leur sécurité physique ?

            LĂ  t’as une deuxiĂšme touche.
            Plus responsable, ils le sont. Meilleurs garants, aie …

            Et surtout : leurs enfants leur appartiennent-ils ?

            LĂ  t’as une troisiĂšme touche.
            C’est non, mais ils leur appartiennent plus qu’Ă  nous en tout cas.

            Al

            #123929
            Import
              @import

              Le directeur et les animateurs sont responsables légalement des enfants qui leur sont confiés, non ?

              La question que tu soulĂšves alors est : “faut-il retirer au directeur et aux animateurs la capacitĂ© Ă  juger de la dangerositĂ© d’une activitĂ© ou de son adĂ©quation vis-Ă -vis de certaines mĂ©thodes Ă©ducatives ?”, question Ă  laquelle tu rĂ©ponds par l’affirmative.

              C’est un peu une irruption des parents dans les colos et centre de loisirs que tu dĂ©fends, oĂč ils rĂ©glementeront par le menu les activitĂ©s, les temps libres, les couchers et levers, les repas…

              Dommage, un des attraits majeurs du centre de loisirs c’est que les enfants ont enfin LA PAIX. Qu’ils sont dĂ©barrassĂ©s de ces parents encombrants qui les considĂšrent comme de la porcelaine, cherchent Ă  rĂ©ussir leur vie Ă  travers eux, et les Ă©touffent de leur amour.

              D’un cĂŽtĂ© il y a la loi, certes; mais Ă  trop mĂȘler son raisonnement Ă  la lĂ©gislation on oublie parfois le bon sens.
              Les parents sont-ils plus responsables que les directeurs et animateurs ? Sont-ils de meilleurs garants de leur sécurité physique ?

              Et surtout : leurs enfants leur appartiennent-ils ?

              #123931
              Al-Batros
                @al-batros

                Salut la Foule,

                fg63 a Ă©crit:
                Personnellement, en tant que directeur, je prĂ©fĂšre rester libre de dĂ©finir comment le linge sera lavĂ©, si les draps devront ĂȘtre changĂ©s toute les semaines ou faire le mois.
                Je rĂ©clame aussi le droit (avec les devoirs y affĂ©rents du coup)de dĂ©finir moi-mĂȘme les dĂ©tails de la plupart des choses concernant la sĂ©curitĂ©. Je veux pouvoir dĂ©cider si je laisse les enfants faire une rando sur un chemin un peu escarpĂ© que j’aurai personnellement repĂ©rĂ© (ou repĂ©rĂ© par un animateur en qui je place ma confiance) et que je jugerai suffisament sĂ»re en fonction des Ă©lĂ©ments que j’ai (mĂ©tĂ©o, caractĂšre des gamins, capacitĂ© Ă  s’adapter de mes anims, etc.).

                Un directeur a t’il le droit de vouloir tout ça?

                Analysez bien:
                Au dĂ©but, c’est: “je prĂ©fĂšre rester libre de …”
                AprrĂšs, c’est: “Je rĂ©clame aussi le droit …”
                Ensuite, c’est: “Je veux pouvoir dĂ©cider si …”

                Z’avez vu la gradation, …
                Y’a que deux paliers. J’aurais bien voulu savoir ce qu’il y en aurait eu en 4iĂšme. Je suis sĂ»r qu’il y aurait eu plein de “@#!!!”.

                Al

                #123932
                Al-Batros
                  @al-batros

                  Salut la Foule,

                  XXYYZZ a Ă©crit:
                  Je suis partisan de laisser le plus de décision possible aux directeurs.
                  Au fait d’apres toi qui doit recruter l’Ă©quipe d’animateurs le directeur ou l’oeuvre?
                  Je suis partisan de laisser le plus de décision possible aux directeurs.

                  Y’en a qui le disent haut et fort et qui le rĂ©pĂšte pour mieux en convaincre l’humanitĂ© tout entiĂšre:
                  “Il faut laisser le plus de dĂ©cisions possibles aux directeurs.”

                  Al n’est pas d’accord. Mais, Al estime que chacun peut faire comme il l’entend. Al n’apportera pas des oranges dans la luxueuse prison oĂč pourrait aller le diseur de la chose.

                  Al

                  #123933
                  Al-Batros
                    @al-batros

                    Salut Ă  toi, GGGuiz,

                    Dites-moi si je comprends bien.

                    C’est parti.

                    Al veut transformer les animateurs en les exĂ©cutants amorphes et irrĂ©flĂ©chis d’une volontĂ© parentale toute-puissante appuyĂ©e par un contrat ultra-dĂ©taillĂ© avec l’organisateur.

                    Non, Al veut transformer les animateurs en les exĂ©cutants obsĂ©quieux d’une volontĂ© parentale toute-puissante, en ce qui concerne leurs enfants, appuyĂ©e par un contrat ultra-dĂ©taillĂ© avec l’organisateur.

                    Il appuie cette volontĂ© en surenchĂ©rissant sur le rĂšgne de l’hypersĂ©curitĂ©, avec les arguments habituels (qui ne souscrit pas Ă  l’hypersĂ©curitĂ© est un monstre qui risque la vie des enfants et se propose de les rendre aux parents dans un cercueil), ainsi qu’en s’appuyant sur mille textes officiels qui rendent son discours, disons, assez insipide.

                    Son discours n’a pas Ă  ĂȘtre sipide. Il doit ĂȘtre juste.
                    Il ne prĂŽne pas pour l’hypersĂ©curitĂ© absolue, mais l’acceptation totale par les parents du risque que vont courir leurs gosses.

                    A quand l’interdiction de courir dans les cours d’Ă©cole ?

                    Et bĂ©, ça sera quand les parents l’exigeront parce qu’ils le voudront.

                    Et jusqu’oĂč doit-on, en tant qu’animateurs, se soumettre aux choix Ă©ducatifs des parents ? Doit-on s’y soumettre tout court ? (voir la discussion sur le mensonge du pĂšre noĂ«l…)

                    Al dit: Soumission totale, sans réserve.

                    Le vĂ©ritable danger n’est-il pas qu’Ă  force de vouloir tout rĂ©glementer, on prive progressivement les animateurs du plus Ă©lĂ©mentaire bon sens ?

                    Ce n’est pas du bon sens le plus Ă©lĂ©mentaire qu’on les prive, c’est du droit de faire ce qu’ils veulent des enfants. Ils n’ont Ă  avoir peur d’ĂȘtre privĂ©s de ce droit, puisqu’ils ne l’ont pas.

                    Si Ă  chacune de leurs actions ils doivent, non pas chercher Ă  savoir si cette action est intĂ©ressante et sĂ»re, mais si elle correspond aux mĂ©thodes Ă©ducatives et Ă  la rĂ©glementation qu’on lui a imposĂ©es ?

                    Selon Al, ils ne doivent que chercher Ă  savoir si cette action correspond aux mĂ©thodes Ă©ducatives et Ă  la rĂ©glementation qu’on leur a imposĂ©es.
                    Al pense aussi que les autres font comme ils veulent et qu’il ne soutiendra jamais ceux qui font pas comme lui.

                    Et enfin : faut-il raisonner en considĂ©rant que les enfants sont des ĂȘtres Ă  part entiĂšre, ou bien seulement les possessions de leurs parents, qui nous seraient confiĂ©es gracieusement et qu’il nous faudrait rendre telles quelles en les ayant gardĂ©es de la maniĂšre dont on nous aura dit qu’il faut le faire ?

                    Quand on est parent, on rĂ©alise que les enfants sont ce qu’on a (Cad, “possĂšde”) de plus beau dans ce monde. Donc, il parait juste Ă  Al, que cette “porcelaine” prĂ©cieuse soit confiĂ©e Ă  ceux qui en feront que qu’ils (Ceux qui la possĂšdent) dĂ©cideront.

                    L’animation est-elle du baby-sitting collectif ?

                    Quel clairvoyance!
                    Je te reconnais pas, lĂ !

                    Al

                    #123934
                    Import
                      @import

                      Dites-moi si je comprends bien.

                      Al veut transformer les animateurs en les exĂ©cutants amorphes et irrĂ©flĂ©chis d’une volontĂ© parentale toute-puissante appuyĂ©e par un contrat ultra-dĂ©taillĂ© avec l’organisateur.

                      Il appuie cette volontĂ© en surenchĂ©rissant sur le rĂšgne de l’hypersĂ©curitĂ©, avec les arguments habituels (qui ne souscrit pas Ă  l’hypersĂ©curitĂ© est un monstre qui risque la vie des enfants et se propose de les rendre aux parents dans un cercueil), ainsi qu’en s’appuyant sur mille textes officiels qui rendent son discours, disons, assez insipide.

                      A quand l’interdiction de courir dans les cours d’Ă©cole ? (“et si il dĂ©rape et qu’il se fracasse la tĂȘte sur la marche du perron, et qu’un autre enfant qui courait au mĂȘme moment lui Ă©crase la tĂȘte en marchant dessus, et que manque de bol c’est le gros qui pĂšse 70 kg Ă  10 ans et qu’il lui dĂ©fonce le la mĂąchoire et lui enfonce jusque dans le cortex, tu dis quoi aux parents le soir ? Votre fils est dans le coma, mais le mien va bien, je vous remercie”)

                      Et jusqu’oĂč doit-on, en tant qu’animateurs, se soumettre aux choix Ă©ducatifs des parents ? Doit-on s’y soumettre tout court ? (voir la discussion sur le mensonge du pĂšre noĂ«l…)

                      Le vĂ©ritable danger n’est-il pas qu’Ă  force de vouloir tout rĂ©glementer, on prive progressivement les animateurs du plus Ă©lĂ©mentaire bon sens ? Si Ă  chacune de leurs actions ils doivent, non pas chercher Ă  savoir si cette action est intĂ©ressante et sĂ»re, mais si elle correspond aux mĂ©thodes Ă©ducatives et Ă  la rĂ©glementation qu’on lui a imposĂ©es ?

                      Et enfin : faut-il raisonner en considĂ©rant que les enfants sont des ĂȘtres Ă  part entiĂšre, ou bien seulement les possessions de leurs parents, qui nous seraient confiĂ©es gracieusement et qu’il nous faudrait rendre telles quelles en les ayant gardĂ©es de la maniĂšre dont on nous aura dit qu’il faut le faire ?

                      L’animation est-elle du baby-sitting collectif ?

                      #123936
                      Al-Batros
                        @al-batros

                        Salut Ă  toi, Fg63,

                        Mais moi, dpeuis que je fais de la direction (comme adjoint ou comme directeur), j’ai toujours su trĂšs clairement oĂč Ă©tait la limite entre ce qui ressortait de l’organisme organisateur et ce qui ressortait de mon pouvoir de dĂ©cision, effectivement octroyĂ© par celui-ci.

                        Moi aussi, j’ai toujours su. Mais pas parce que on me la dit.
                        J’ai l’impression que tu fais, comme XXYYZZ, exprĂšs de ne pas comprendre.
                        Je crie que cela doit ĂȘtre dit et pas Ă  deviner, et que les pouvoirs de dĂ©cisions ne sont pas Ă  arracher.

                        Pour l’exemple de la randonnĂ©e : je me donne tous les moyens pour ne pas prendre de risque inconsidĂ©rĂ©, dans le respect des consignes de l’organisateur et des limites fixĂ©es par lui et dans le respect de la loi ET des recommandations locales bien entendu.
                        Le risque d’accident ne peut jamais disparaĂźtre, je le sais et je cherche donc Ă  le rĂ©duire sans me faire non plus d’illusions bĂ©ates.

                        Tu estimes que la prise de risque te reviens, pour moi, elle reviens aux parents.
                        Si les parents ne veulent pas et moi si, c’est non.
                        Si les parents veulent et moi non, je pars.

                        S’il y a de la casse, j’assumerai mes responsabilitĂ©s devant la famille et la justice. J’espĂšre que j’arriverai Ă  le faire dignement (en fait j’espĂšre surtout ne jamais avoir Ă  le faire, et je travaille donc Ă  Ă©viter les risques).

                        Ils disent tous ça, c’est pour cela que je t’ai invitĂ© Ă  lire l’exemple de ceux de que j’ai citĂ©s.
                        Tu travailles Ă  Ă©viter les risques? Ca consiste Ă  quoi, ce travail?

                        Al

                        #123937
                        Al-Batros
                          @al-batros

                          Salut Ă  toi, Lau,

                          Mais alors, exceptĂ© l’amusement, quels sont pour toi les objectifs d’un ACM ?

                          Cette discution m’intĂ©resse beaucoup, j’y vois apparaĂźtre des choses dont la rĂ©alitĂ© me parait plus proche.

                          Pour moi, un ACM doit, entre autre: “- Permettre aux familles de pouvoir offrir Ă  leurs enfants des loisirs dans un ACM sĂ©curisĂ© et sĂ©curisant proposant des conditions adaptĂ©es aux besoins et convenance de ces familles, assurant les besoins d’hygiĂšne et de santĂ© de leurs enfants et convergeant vers le choix Ă©ducatif qu’ils ont fait pour ceux-ci.”

                          La formation BAFD prĂ©pare le candidat Ă , entre autres: – situer son engagement dans le contexte social, culturel et Ă©ducatif;

                          Je vois alors 2 extrĂȘmes, celui que je dĂ©fend, sans le mettre en application car ça revient Ă  s’opposer au reste de l’humanitĂ©.
                          1er, le fonctionnement de l’ACM est totalement conçu pour les parents, tout est fait en fonction de ce qu’ils veulent. Le PE est un vrai contrat qui prĂ©cise tout. Le PP explique comment est fait ce que le PE prĂ©voit.
                          2Ăšme, le fonctionnement de l’ACM est totalement conçu par le directeur dans son PP, avec un PE ocĂ©an qui permet toutes les directions possibles. Les parents n’ont qu’Ă  accepter le PE ou chercher ailleurs ce qui n’existent pas et Ă  payer.

                          La frĂ©quentation des ACM par les enfnts baissent. Les parents mettent leurs enfants ailleurs. Cherchez l’erreur.

                          Le lĂ©gislateur ne tranche pas, donc, les deux extrĂȘmes et les intermĂ©diaires sont possibles.

                          Al

                          #123959
                          Utilisateur anonyme 37304
                            @utilisateur-anonyme-37304

                            Al, je ne sais pas aavec qui tu as dĂ©jĂ  travaillĂ©… Mais moi, dpeuis que je fais de la direction (comme adjoint ou comme directeur), j’ai toujours su trĂšs clairement oĂč Ă©tait la limite entre ce qui ressortait de l’organisme organisateur et ce qui ressortait de mon pouvoir de dĂ©cision, effectivement octroyĂ© par celui-ci.

                            En plus du contrat de travail, il y a les “circulaires” et notes internes, les protocoles Ă  suivre, les rĂ©unions d’information et les contrĂŽles de l’organisateur pour dĂ©finir et prĂ©ciser cette rĂ©partition des tĂąches.
                            Quand un CCE me donne des contrats vierges avec une note me prĂ©cisant dans quel cadre et comment je dois les remplir si je recrute quelqu’un, il est trĂšs cllair qu’il m’a dĂ©lĂ©guĂ© ce pouvoir et en a fixĂ© les limites.

                            Si tu travailles avec des branlots, je comprend que tu sois si aigri contre les organisateurs. 😉

                            —–

                            A la limite, peu importe le partage des responsabilitĂ©s, du moment qu’il est clair et acceptĂ© par tous… Et lĂ -dessus, je ne doute pas que tu vas trouver des irrĂ©gularitĂ©s dans la clartĂ©, et il est fort probable que je partage souvent ton avis sur ce point.

                            Non, le partage des responsabilitĂ©s DOIT ĂȘtre connu de tous. On doit toujours pouvoir savoir qui a fautĂ©, cad, qui va payer.

                            T’as pas l’impression qu’on a dit la mĂȘme chose lĂ  ?
                            “du moment qu’il est clair et acceptĂ© par tous” ça ressemble un peu Ă  “le partage des responsabilitĂ©s DOIT ĂȘtre connu de tous.”. Si c’est clair, c’est forcĂ©ment que c’est connu…

                            —–

                            Pour le PP; on sait que sa rĂ©daction est du ressort du directeur, qui doit y associer les animateurs… Tous ces gens sont connus, facilement identifiables, pas reprĂ©sentĂ©s par d’autres. Le directeur est le “responsable” du PP, de son Ă©laboration, de son contenu et de sa mise en Ɠuvre. S’il est clair que les textes sont assez flous sur tout cela (c’est sans doute regrettable dans un sens), il est tout aussi clair que les “rĂšgles de l’art” hĂ©ritĂ©s de dĂ©cennies de pratiques (re)connues et qui ont un poids certain, y compris devant la justice le cas Ă©chĂ©ant.

                            Quel sens tu donnes Ă  responsable dans ce paragraphe.

                            S’il y a de l’argent de poche perdu, c’est le dirlo qui paye?

                            Al[/quote] Moi je confie l’argent de poche Ă  la direction. Chaque fois que j’ai mal fait les comptes et qu’il manquait de l’argent Ă  la fin, je l’ai mis de ma poche.
                            Ça me semble effectivement normal : je prend une responsabilitĂ© (que j’ai choisi de prendre moi-mĂȘme, ce que mes prĂ©rogative de directeur me permettent), je l’assume et je rĂ©pare en cas de dĂ©faillance.
                            Y’a pas d’assurance contre les erreurs de gestion.

                            —–

                            Pour l’exemple de la randonnĂ©e : je me donne tous les moyens pour ne pas prendre de risque inconsidĂ©rĂ©, dans le respect des consignes de l’organisateur et des limites fixĂ©es par lui et dans le respect de la loi ET des recommandations locales bien entendu.

                            Le risque d’accident ne peut jamais disparaĂźtre, je le sais et je cherche donc Ă  le rĂ©duire sans me faire non plus d’illusions bĂ©ates.
                            S’il y a de la casse, j’assumerai mes responsabilitĂ©s devant la famille et la justice. J’espĂšre que j’arriverai Ă  le faire dignement (en fait j’espĂšre surtout ne jamais avoir Ă  le faire, et je travaille donc Ă  Ă©viter les risques).

                            AprĂšs, assumer mes responsabilitĂ©s, ça ne veut pas dire non plus couvrir un animateur qui aurait changĂ© l’itinĂ©raire sans m’en avertir avant (chose que j’exigerai de lui clairement) pour partir sur un sentier trop dangereux ou que je couvrirai un enfant qui aurait poussĂ© son camarade dans le vide pour “voir s’il sait voler”… Et lĂ  ce sera le rĂŽle de la justice de dĂ©terminer les responsabilitĂ©s EXACTES des uns et des autres.

                            #123961
                            Lau
                            Modérateur
                              @lau

                              Salut Ă  toi, Al-Batros, :coucou:

                              Mais alors, exceptĂ© l’amusement, quels sont pour toi les objectifs d’un ACM ? 😕

                              #123968
                              Al-Batros
                                @al-batros

                                Salut Ă  toi, XXYYZZ,

                                Au fait d’apres toi qui doit recruter l’Ă©quipe d’animateurs le directeur ou l’oeuvre?

                                C’est l’organisateur qui dĂ©cide. Si le recrutement est mal fait, c’est celui qui l’a mal fait qui paye les cots passĂ©s

                                Je suis partisan de laisser le plus de dĂ©cision possible aux directeurs. J’ai l’impression que pour toi, le dirlo, doit lever le doigt aupres de l’organisateur, pour prendre la moindre dĂ©cision. Certe te ne l’as pas dit explicitement mais c’est ce que tes propos laissent entendre. C’est du moins ce que je perçois. Je peux me tromper.

                                J’ai l’impression que tu ne cherches pas Ă  comprendre ce que j’Ă©crit.
                                J’ai Ă©crit: “C’est pas ça, moi, ce que je veux, c’est de la certitude. Cad, si c’est moi qui dĂ©cide, l’organisateur doit le dĂ©cider sans laisser de doute sur l’Ă©tendue, sur la portĂ©e et mĂȘme sur la rĂ©alitĂ© de la subdĂ©lĂ©gation de pouvoir.”
                                L’organisateur dĂ©cide tout ou dĂ©cide de me laisse dĂ©cider certaines choses, il doit dire quoi.
                                Tu ne comprends pas?

                                Al

                                #123969
                                Al-Batros
                                  @al-batros

                                  Salut Ă  toi, XXYYZZ,

                                  Pour moi le PE est ecrit par l’oeuvre organisatrice, (personne morale, sauf le cas ou l’organisateur est une personne physique, M ou Madame un tel).
                                  Il contient : les propositions Ă©ducatives de l’oeuvre, les grandes orientations les objectifs gĂ©nĂ©raux [/color] de l’organisateur.

                                  Le RĂšglement dit:
                                  “Le projet Ă©ducatif mentionnĂ© au deuxiĂšme alinĂ©a de l’art L. 227-4 est dĂ©crit dans un document Ă©laborĂ© par la personne physique ou morale organisant un des accueils mentionnĂ©s Ă  l’art R. 227-1.

                                  Le projet Ă©ducatif dĂ©finit les objectifs de l’action Ă©ducative des personnes qui assurent la direction ou l’animation des accueils mentionnĂ©s Ă  l’art R. 227-1 et prĂ©cise les mesures prises par la personne physique ou morale organisant l’accueil pour ĂȘtre informĂ©e des conditions de dĂ©roulement de celui-ci.”

                                  Alors, je dis que pour moi, le PE devrait traduire les engagements que l’organisateur prend pour les parents en terme de sĂ©curitĂ©, hygiĂšne-santĂ©, alimentation, hĂ©bergement, transport, activitĂ©s, etc.
                                  L’organisateur est le maĂźtre d’oeuvre du contrat avec les familles. Ces engagements gagneraient Ă  ĂȘtre prĂ©cisĂ© dans le Pe, et bĂ© non.

                                  En fait, c’est le dirlo qui, parfois, aprĂšs signature des contrats dĂ©cident comment ils vont ĂȘtre exĂ©cutĂ©s. Les parents sont comme des c…, ils payent.
                                  Des fois y’en a qui gueulent, mais pas beaucoup, …, enfin, pour l’instant.

                                  En plus, le PE engage l’Ă©quipe Ă  favoriser la mixitĂ© sociale, le dĂ©veloppement de l’autonomie individuelle, l’accĂšs Ă  la citoyennetĂ©, l’apprentissage du dĂ©veloppement durable, la dĂ©couverte du pluralisme culturel, l’ouverture vers le post modernisme, la l’entraide intercommunautaire ou intergĂ©nĂ©rationnelle, …, il n’engage aucunement l’organisateur puisque ces trucs lĂ  sont presque automatiquement faits.

                                  Le PP Ă©crit par le dirlo et son Ă©quipe ou une partie, (bien identifiĂ©) contient : Les objectifs gĂ©nĂ©raux issus du PE, les activitĂ©s, la dĂ©marche et les choix pĂ©dagogiques, l’organisation (amĂ©nagement des locaux, planning, repas, coucher, linge ,douche, argent de poche), la rĂ©partition des moyens humains matĂ©riels, financier dans une certaine mesure, les rĂ©unions du soir etc etc.
                                  Je ne suis pas le seul Ă  penser cela, tous mes collĂšgues directeurs, les fonctionnaires de la JS, la majoritĂ© des oeuvres organisatrices. j’assistĂ© fin 2008 Ă  une rencontre avec le directeur de cabinet du ministĂšre de la JS, qui a indiquĂ© ce point de vue.Il a mĂȘme rajoutĂ© que pour le PE, une feuille A4 (recto verso suffisait).

                                  Presque tout le monde pense ça. Pour moi, c’est ça le problĂšme. La loi 2001-624 voulait un PE qui servait Ă  quelque chose. Avant cette loi, il Ă©tait souvent inexistant, maintenant il ne sert Ă  rien puisqu’il n’engage pas avec les parents.
                                  C’est la bĂ©rĂ©sina.

                                  Je préfére avoir un PE, assz général pour me donner, à moi et à mon équipe, plus de liberté. Plus de responsabilité, aussi , mais je pense que les deux vont de pair.

                                  Quel sens tu donnes Ă  “responsabilitĂ©” sur ce coup lĂ , plus de truc Ă  payer? Non, ça doit pas ĂȘtre ça! Ha,ha,ha!

                                  Al

                                  #123970
                                  XXYYZZ
                                    @xxyyzz

                                    Avé Al-Batros, fg et Matim.
                                    J’approuve le message 32 de matim et le message 35 de fg.

                                    Pour moi le PE est ecrit par l’oeuvre organisatrice, (personne morale, sauf le cas ou l’organisateur est une personne physique, M ou Madame un tel).
                                    Il contient : les propositions Ă©ducatives de l’oeuvre, les grandes orientations les objectifs gĂ©nĂ©raux [/color] de l’organisateur.

                                    Le PP Ă©crit par le dirlo et son Ă©quipe ou une partie, (bien identifiĂ©) contient : Les objectifs gĂ©nĂ©raux issus du PE, les activitĂ©s, la dĂ©marche et les choix pĂ©dagogiques, l’organisation (amĂ©nagement des locaux, planning, repas, coucher, linge ,douche, argent de poche), la rĂ©partition des moyens humains matĂ©riels, financier dans une certaine mesure, les rĂ©unions du soir etc etc.
                                    Je ne suis pas le seul Ă  penser cela, tous mes collĂšgues directeurs, les fonctionnaires de la JS, la majoritĂ© des oeuvres organisatrices. j’assistĂ© fin 2008 Ă  une rencontre avec le directeur de cabinet du ministĂšre de la JS, qui a indiquĂ© ce point de vue.Il a mĂȘme rajoutĂ© que pour le PE, une feuille A4 (recto verso suffisait).

                                    Je préfére avoir un PE, assz général pour me donner, à moi et à mon équipe, plus de liberté. Plus de responsabilité, aussi , mais je pense que les deux vont de pair.
                                    šPour Al-Batros seul :
                                    Tu m’as dit plusieurs fois que tu me connaissais, mais larĂ©ciproque est vrai (le contraire serait grave), il est clair que nous n’interprĂ©tons pas de la mĂȘme façon les textes de lois.Il est donc inutile de ma les ressortir encore, je les connais. Je suis partisan de laisser le plus de dĂ©cision possible aux directeurs.
                                    Au fait d’apres toi qui doit recruter l’Ă©quipe d’animateurs le directeur ou l’oeuvre?
                                    Je suis partisan de laisser le plus de dĂ©cision possible aux directeurs. J’ai l’impression que pour toi, le dirlo, doit lever le doigt aupres de l’organisateur, pour prendre la moindre dĂ©cision. Certe te ne l’as pas dit explicitement mais c’est ce que tes propos laissent entendre. C’est du moins ce que je perçois. Je peux me tromper.
                                    Voila, nous n’avons pas le mĂȘme avis la dessus. C’est tout. Cela aurait Ă©tĂ© amusant si nous avions Ă©tĂ©, tous deux, dans la mĂȘme Ă©qipe de direction.
                                    Allez bye bye 😆 😡 :jump2:

                                    #123971
                                    Al-Batros
                                      @al-batros

                                      Salut Ă  toi, Fg63,

                                      – Tu trouves que que les organisateurs se dĂ©chargent (ou au moins tentent de le faire) de nombre de responsabilitĂ©s sur les directeurs en exigeant un PP.

                                      Oui, s’ils ne dĂ©cident pas. Ils ont LA dĂ©lĂ©gation de pouvoir, c’est Ă  eux de dĂ©cider. Alors, ils dĂ©cident de dĂ©cider, cad, ils gardent le pouvoir de dĂ©cision, ou il dĂ©cident de laisser dĂ©cider, c’est Ă  dire ils subdĂ©lĂšguent.
                                      Il FAUT que la subdĂ©lĂ©gation soit certaine ou ne soit pas, elle ne doit pas ĂȘtre supposĂ©e. C’est tout.

                                      Moi je trouves que c’est toi qui aimerait bien renvoyer aux organisateurs des responsabilitĂ©s que tu n’as peut-ĂȘtre pas envie d’avoir en tant que directeur.

                                      C’est pas ça, moi, ce que je veux, c’est de la certitude. Cad, si c’est moi qui dĂ©cide, l’organisateur doit le dĂ©cider sans laisser de doute sur l’Ă©tendue, sur la portĂ©e et mĂȘme sur la rĂ©alitĂ© de la subdĂ©lĂ©gation de pouvoir.

                                      A la limite, peu importe le partage des responsabilitĂ©s, du moment qu’il est clair et acceptĂ© par tous… Et lĂ -dessus, je ne doute pas que tu vas trouver des irrĂ©gularitĂ©s dans la clartĂ©, et il est fort probable que je partage souvent ton avis sur ce point.

                                      Non, le partage des responsabilitĂ©s DOIT ĂȘtre connu de tous. On doit toujours pouvoir savoir qui a fautĂ©, cad, qui va payer.

                                      – Tu dis que l’auteur du PP n’est pas identifiĂ© alors que celui du PE l’est.
                                      Je trouve que c’est justement tout le contraire !
                                      Le PE est Ă©crit par l’organisateur. Si c’est le brave curĂ© un peu vieux-jeu du village, on voit bien qui tenait le stylo… Mais si c’est le CCE, on ne saura pas quel salariĂ© a Ă©tĂ© chargĂ© de noircir du papier. On devra alors se retourner vers le reprĂ©sentant du CCE (un Ă©lu syndical Ă  priori).

                                      Non, le PE est l’oeuvre du DECIDEUR.

                                      Pour le PP, le RĂšglement n’a pas dĂ©cidĂ©. Et, le texte de mise en oeuvre du PE est Ă©crit en CONCERTATION, pas en collaboration.

                                      Pour le PP; on sait que sa rĂ©daction est du ressort du directeur, qui doit y associer les animateurs… Tous ces gens sont connus, facilement identifiables, pas reprĂ©sentĂ©s par d’autres. Le directeur est le “responsable” du PP, de son Ă©laboration, de son contenu et de sa mise en Ɠuvre. S’il est clair que les textes sont assez flous sur tout cela (c’est sans doute regrettable dans un sens), il est tout aussi clair que les “rĂšgles de l’art” hĂ©ritĂ©s de dĂ©cennies de pratiques (re)connues et qui ont un poids certain, y compris devant la justice le cas Ă©chĂ©ant.

                                      Quel sens tu donnes Ă  responsable dans ce paragraphe.

                                      S’il y a de l’argent de poche perdu, c’est le dirlo qui paye?

                                      Al

                                      #123973
                                      Al-Batros
                                        @al-batros

                                        Salut Ă  toi, Fg63,

                                        – Un organisateur, toi tu penses que c’est forcĂ©ment une personne physique… Moi je pense que ça peut trĂšs bien ĂȘtre une personne morale.
                                        Le curĂ© de la paroisse peut ĂȘtre l’organisateur d’un sĂ©jour. Le CCE d’une grosse entreprise peut ĂȘtre l’organisateur d’un accueil de loisirs.
                                        Le curĂ©, c’est un individu que j’identifie bien. Le CCE c’est un organisme, que j’identifie tout aussi bien, et qui a des reprĂ©sentants physiques.

                                        Non, je l’ai dĂ©jĂ  dit. Celui que j’appelle l’organisateur c’est la personne physique qui dĂ©cide parce qu’elle dĂ©tient une dĂ©lĂ©gation de pouvoir qui en fait un reprĂ©sentant de la personne morale qu’est l’association. (Cf, Cour de Cass)
                                        Dans ton cas du curĂ©, il y a les 2, l’asso paroissiale, une personne morale reprĂ©sentĂ©e par le curĂ©, dans le cas du CCE, aussi, une personne morale reprĂ©sentĂ©e par son reprĂ©sentant par dĂ©lĂ©gation de pouvoir du CA.

                                        – Tu estimes que le PE devrait prĂ©voir le lavage du linge ou toutes les conditions permettant d ‘assurer la sĂ©curitĂ© des enfants.

                                        Oui, linge, objets confiĂ©s, hĂ©bergement, transport ….itou.

                                        Personnellement, en tant que directeur, je prĂ©fĂšre rester libre de dĂ©finir comment le linge sera lavĂ©, si les draps devront ĂȘtre changĂ©s toute les semaines ou faire le mois.

                                        Et s’il y a un dommage causĂ© au linge ou par le linge, alors que l’organisateur ne voulait pas qu’on fasse cela et n’a donc pas souscrit une clause dans le contrat d’assurance pour les dommages causĂ©s au et par, les objets confiĂ©, tu payes?

                                        Je rĂ©clame aussi le droit (avec les devoirs y affĂ©rents du coup)de dĂ©finir moi-mĂȘme les dĂ©tails de la plupart des choses concernant la sĂ©curitĂ©. Je veux pouvoir dĂ©cider si je laisse les enfants faire une rando sur un chemin un peu escarpĂ© que j’aurai personnellement repĂ©rĂ© (ou repĂ©rĂ© par un animateur en qui je place ma confiance) et que je jugerai suffisament sĂ»re en fonction des Ă©lĂ©ments que j’ai (mĂ©tĂ©o, caractĂšre des gamins, capacitĂ© Ă  s’adapter de mes anims, etc.).

                                        Et si la randonnĂ©e devient mortelle randonnĂ©e et que la cause adĂ©quate de la mort s’avĂšre ĂȘtre ce choix? Tu diras: “C’est ma faute, je mĂ©rites d’ĂȘtre condamnĂ©? Ou, tu feras comme les autres, tu chercheras un bouc et mystĂšre?
                                        Je t’invites Ă  lire ce qu’on dit les protagonistes du moment aprĂšs la tragique randonnĂ©e en raquuette sur la crĂȘte de Lauzet. C’est trop mortel, j’adore ce qu’a dit l’un d’eux Ă  la maman sur le quai de la gare avant le drame et ce qu’il a dit aprĂšs le drame.

                                        Je ne suis pas ocntre les consignes, le contrĂŽle et mĂȘme une certaine ingĂ©rence de l’organisateur… Avoir un garde-fou est une bonne chose, un regard extĂ©rieur aussi et un rappel aux rĂšgles prĂ©-Ă©tablies Ă©galement.

                                        C’est pas une simple bonne chose, c’est une obligation qui rĂ©sulte du fait qu’il (Il c’est l’O) a reçu une dĂ©lĂ©gation de pouvoir et du coup, a acquis la responsabilitĂ© du chef d’entreprise:
                                        Le chef d’entreprise doit veiller personnellement au respect des dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires, notamment Ă  celles prescrites par le droit du travail, parce qu’il est lĂ©galement prĂ©sumĂ© en avoir le pouvoir.

                                        Al

                                        #123974
                                        Al-Batros
                                          @al-batros

                                          Salut Ă  toi, Matim,

                                          Si je ne m’abuse le texte ci rĂ©fĂ©rencĂ© est toujours en vigueur > L227-4 de la loi du 17 juillet 2001

                                          Le projet Ă©ducatif traduit l’engagement de l’organisateur,ses prioritĂ©s, ses principes. Il dĂ©finit le sens de ses actions.
                                          Il fixe des orientations et les moyens à mobiliser pour sa mise en oeuvre. Il est formalisé par un document.
                                          Il s’agit le plus souvent d’un projet pluriannuel qui vise Ă  favoriser la continuitĂ© de l’action.
                                          L’organisateur indique de quelle façon il fait le lien avec les accueils qu’il organise.
                                          Ce projet permet :
                                          aux familles de mieux connaĂźtre les objectifs de l’organisateur Ă  qui elles confient leurs enfants et de confronter ces objectifs Ă  leurs propres valeurs et/ou attentes, aux Ă©quipes pĂ©dagogiques de connaĂźtre les prioritĂ©s de l’organisateur et les moyens que celui-ci met Ă  leur disposition pour mettre en oeuvre ses objectifs … etc etc..

                                          Tu ne t’abuses pas, tu te trompes:
                                          Art L227-4
                                          (Loi nÂș 2001-624 du 17 juillet 2001 art 13 V J.O. du 18 juillet 2001)
                                          (Ordonnance nÂș 2005-1092 du 1 septembre 2005 art 2 J.O. du 2 septembre 2005)
                                          La protection des mineurs, dĂšs leur inscription dans un Ă©tablissement scolaire en application de l’art L113-1 du Code de l’Education, qui bĂ©nĂ©ficient hors du domicile parental, Ă  l’occasion des vacances scolaires, des congĂ©s professionnels ou des loisirs, d’un mode d’accueil collectif Ă  caractĂšre Ă©ducatif entrant dans une des catĂ©gories fixĂ©es par dĂ©cret en Conseil d’Etat, est confiĂ©e au reprĂ©sentant de l’Etat dans le dĂ©partement.
                                          Ce dĂ©cret dĂ©finit, pour chaque catĂ©gorie d’accueil, la rĂ©glementation qui lui est applicable, et les conditions dans lesquelles un projet Ă©ducatif doit ĂȘtre Ă©tabli.
                                          Les dispositions du prĂ©sent art ne sont pas applicables Ă  l’accueil organisĂ© par des Ă©tablissements d’enseignement scolaire.

                                          Pas complĂštement. Tu dis: “Le projet Ă©ducatif traduit l’engagement de l’organisateur,…”
                                          Bin oui, c’est l’organisateur qui engage, cad, qui dĂ©cide, donc, devra payer s’il a pris une mauvaise dĂ©cision.

                                          Al

                                          #123977
                                          Utilisateur anonyme 37304
                                            @utilisateur-anonyme-37304

                                            Al-Batros a Ă©crit:
                                            Je me mĂ©prend sur ce qu’est un PE ou ce qu’il devrait ĂȘtre?
                                            Le PE est écrit par une personne identifiable, donc responsabilité identifible.
                                            Le PP est Ă©crit par on ne sait qui, donc responsabilitĂ© collective, de tout le monde, c’est Ă  dire de personne.
                                            Les organisateurs ne veulent pas lĂącher cette notion PP car ça leur permet d’opĂ©rer le transfĂšrement de leur responsabilitĂ©, ils se dĂ©barassent de leur responsabilitĂ© sur ceux qui prennent les dĂ©cisions dans le PP.
                                            Pourtant, c’est bien l’organisateur qui est maĂźtre d’oeuvre du contrat avec les familles. C’est lui qui dĂ©cide comment la sĂ©curitĂ© des gosses sera assurĂ©e, ainsi que le lavage du linge et le reste.

                                            Al

                                            – Un organisateur, toi tu penses que c’est forcĂ©ment une personne physique… Moi je pense que ça peut trĂšs bien ĂȘtre une personne morale.
                                            Le curĂ© de la paroisse peut ĂȘtre l’organisateur d’un sĂ©jour. Le CCE d’une grosse entreprise peut ĂȘtre l’organisateur d’un accueil de loisirs.
                                            Le curĂ©, c’est un individu que j’identifie bien. Le CCE c’est un organisme, que j’identifie tout aussi bien, et qui a des reprĂ©sentants physiques.

                                            – Tu estimes que le PE devrait prĂ©voir le lavage du linge ou toutes les conditions permettant d ‘assurer la sĂ©curitĂ© des enfants.
                                            Personnellement, en tant que directeur, je prĂ©fĂšre rester libre de dĂ©finir comment le linge sera lavĂ©, si les draps devront ĂȘtre changĂ©s toute les semaines ou faire le mois.
                                            Je rĂ©clame aussi le droit (avec les devoirs y affĂ©rents du coup)de dĂ©finir moi-mĂȘme les dĂ©tails de la plupart des choses concernant la sĂ©curitĂ©. Je veux pouvoir dĂ©cider si je laisse les enfants faire une rando sur un chemin un peu escarpĂ© que j’aurai personnellement repĂ©rĂ© (ou repĂ©rĂ© par un animateur en qui je place ma confiance) et que je jugerai suffisament sĂ»re en fonction des Ă©lĂ©ments que j’ai (mĂ©tĂ©o, caractĂšre des gamins, capacitĂ© Ă  s’adapter de mes anims, etc.).
                                            Je ne suis pas ocntre les consignes, le contrĂŽle et mĂȘme une certaine ingĂ©rence de l’organisateur… Avoir un garde-fou est une bonne chose, un regard extĂ©rieur aussi et un rappel aux rĂšgles prĂ©-Ă©tablies Ă©galement.

                                            – Tu trouves que que les organisateurs se dĂ©chargent (ou au moins tentent de le faire) de nombre de responsabilitĂ©s sur les directeurs en exigeant un PP.
                                            Moi je trouves que c’est toi qui aimerait bien renvoyer aux organisateurs des responsabilitĂ©s que tu n’as peut-ĂȘtre pas envie d’avoir en tant que directeur.
                                            A la limite, peu importe le partage des responsabilitĂ©s, du moment qu’il est clair et acceptĂ© par tous… Et lĂ -dessus, je ne doute pas que tu vas trouver des irrĂ©gularitĂ©s dans la clartĂ©, et il est fort probable que je partage souvent ton avis sur ce point.

                                            – Tu dis que l’auteur du PP n’est pas identifiĂ© alors que celui du PE l’est.
                                            Je trouve que c’est justement tout le contraire !
                                            Le PE est Ă©crit par l’organisateur. Si c’est le brave curĂ© un peu vieux-jeu du village, on voit bien qui tenait le stylo… Mais si c’est le CCE, on ne saura pas quel salariĂ© a Ă©tĂ© chargĂ© de noircir du papier. On devra alors se retourner vers le reprĂ©sentant du CCE (un Ă©lu syndical Ă  priori).
                                            Pour le PP; on sait que sa rĂ©daction est du ressort du directeur, qui doit y associer les animateurs… Tous ces gens sont connus, facilement identifiables, pas reprĂ©sentĂ©s par d’autres. Le directeur est le “responsable” du PP, de son Ă©laboration, de son contenu et de sa mise en Ɠuvre. S’il est clair que les textes sont assez flous sur tout cela (c’est sans doute regrettable dans un sens), il est tout aussi clair que les “rĂšgles de l’art” hĂ©ritĂ©s de dĂ©cennies de pratiques (re)connues et qui ont un poids certain, y compris devant la justice le cas Ă©chĂ©ant.

                                          20 sujets de 21 à 40 (sur un total de 75)
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