statut d’animateur volontaire.
Après la baisse significative du nombre de séjours organisés en 2012, les associations tirent de nouveau la sonnette d’alarme et réclament la création du statut d’animateur volontaire
Paris, le 17 juillet 2013 – Deux ans après l’évolution règlementaire du Contrat d’Engagement Educatif (CEE) assimilant les animateurs volontaires à des travailleurs salariés, les associations organisatrices des colonies, mini-camps et séjours* interpellent le gouvernement sur sa conséquence directe et prévisible : 2 170 séjours en moins en 2012, soit 70 000 enfants partis en moins. Aujourd’hui, en France, plus de 3 millions d’enfants ne partent déjà pas en vacances : combien seront-ils demain ?
“La règlementation actuelle rend quasiment impossible la mise en place des colonies, mini-camps et séjours adaptés” explique Anne Carayon, porte-parole de la plateforme du Volontariat de l’animation. “Les animateurs volontaires ne doivent pas être considérés comme des travailleurs salariés à part entière, ni comme des travailleurs bénévoles. Nous réclamons la création d’un nouveau statut spécifique, qui reconnaisse pleinement les particularités de leur activité de volontariat” poursuit-elle.
Reconnaître la mission éducative et sociale d’intérêt général des animateurs
En s’investissant dans les structures d’accueil, les animateurs contribuent bien, durant leur temps libre, à une mission éducative et sociale d’intérêt général. Une idée partagée par les parents, qui sont 80 % à penser que les colonies de vacances contribuent à l’éducation de leur enfant et à leur apprentissage de la vie**. En retour, les jeunes volontaires trouvent des possibilités de prises de responsabilités éducatives, sociales et citoyennes, qui leur permettent de passer une nouvelle étape dans l’accession au monde des adultes.
Autant de raisons qui justifient pleinement la création d’un véritable statut d’animateur volontaire. [/b]
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