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Ca va les gars? Vous vous ennuyez pas trop?
Je serai bien intéressé pour avoir le texte de Dominique Ottavi concernant l’autonomie, ça m’intéresse bien…
Connaissez vous ce petit passage de Le Goff (que je n’apprécie pas particulièrement) lui aussi au sujet de l’autonomie…
Sinon, il y aurait quand matière à débattre autour de la notion de socialisation notamment telle qu’elle est appréhendée par Houssaye… Les colos serviraient donc à cela, à socialiser? Et pourquoi en colo plus qu’ailleurs? Et la socialisation envisagée comme un ensemble de diagramme que pose Houssaye n’est-ce pas un brin voire un max réducteur… Est-ce que la socialisation se mesure? Si oui, comment?
Sinon, pour Yonnet, non merci! On peut pas prendre au sérieux un mec qui écrit sur la main de Thierry Henry franchement…
Le loisir qui stimule l’imaginaire social et personnel, non vraiment faut être sérieux… c’est encore du ni oui-ni non, le loisir c’est bien un peu mais attention aux dérives capitalistes…
Il faudrait vraiment réussir à comprendre que le loisir est absolument indissociable du capitalisme, il en est son pendant obligatoire et nécessaire dans nos sociétés industrielles pour s’assurer la paix sociale, créer l’illusion du bien être dans un monde aliéné et fétichisé… Vraiment il vaut mieux lire du Baudrillard ou du Marcuse
Le sujet qui est quand même pile-poil dans le ton reste celui-ci : sur les repas
Comment peut-on agir sans penser sauf à reproduire en permanence les modèles passés… Mais peut être que la réponse est dans ma question…
Ce qui me questionne d’autant plus, c’est à quel moment (ou suite à quel événement), il y a eu un changement de position que ce soit dans ma “formation” ou dans la tienne. Ensuite, il serait d’autant plus “aisé” d’imaginer des confrontations sur des sujets “sensibles”.
(je vais commencer à regretter de ne pas avoir fait de récits de vie – et pour l’instant m’en réduire à chercher le texte de D. Ottavi, auteure très appréciable au demeurant)
crevette76 a écrit :
michmuch a écrit :
Il faudrait lancer une file de discussion : “cherche activités pour séjour sans thème et sans activité, sans alternance de période de jeu, de temps libre et de vie quotidienne, sans douche à 17h”.Tes “files” de discussion font des boulettes, mais pas de pelotes comme mes fils à moi 😉
Des toutes petites pelotes… On est plus proche du dialogue que de la discussion. Je suis toujours étonné que personne ne vienne dire quelques petites choses sur ces sujets… Même pour exprimer une incompréhension, un désintérêt, le fait que tout ça ça ne sert à rien, ça ne dit pas comment faire ou comment “occupé” les enfants… Comment peut-on agir sans penser sauf à reproduire en permanence les modèles passés… Mais peut être que la réponse est dans ma question…
Je vais essayer de mettre un bout d’un texte de Dominique OTTAVI sur le “mirage de l’autonomie chez l’enfant”, notre dialogue me fait penser à ce texte… et donne quelques pistes intéressante sur “à quel type de conditionnement nous les préparons…” mais chut, l’enfant doit être autonome dans nos ACM 🙂
Effectivement, on peut se demander quelles seraient la réponse de biens de forumeurs à une question “innocente” d’enfants :
“Mais au fait, pourquoi on fait des activités ?” 😀
Tous ces mensonges me font penser à la conclusion de P. Yonnet sur l’évolution et les paradoxes du loisir dans notre société et ces tendances capitalistes.
Cette société de loisir ne sera donc pas celle de la passivité ; les individus, plus encore qu’aujourd’hui, seront l’objet de sollicitations de tous les instants – ils ne pourront plus se passer d’être mis en permanence en demeure d’effectuer des choix -, et les sollicitations auxquelles ils auront positivement répondu, loin de s’accumuler dans l’indifférence, exciteront et réamorceront sans cesse leur imaginaire personnel et social. En revanche, les risques principaux de cette société seront — et sont d’ores et déjà – le conditionnement et la manipulation. Conditionnement et manipulation seront – sont – masqués par l’offre apparente des choix et fonctionneront d’autant mieux – c’est-à-dire exerceront une contrainte générale d’autant plus forte et inapparente – que les agents sociaux se seront persuadés de leur autonomie par l’étendue de l’offre, la gamme des choix, voire par l’affirmation d’une distance critique.
“Qu’est ce que les adultes cherchent à apprendre aux enfants lors d’un A.C.M ?”
Dit autrement, à quel type de conditionnement nous les préparons ? Mais chhuuuut, il ne faut pas le dire. 😀
michmuch a écrit :
Il faudrait lancer une file de discussion : “cherche activités pour séjour sans thème et sans activité, sans alternance de période de jeu, de temps libre et de vie quotidienne, sans douche à 17h”.
Tes “files” de discussion font des boulettes, mais pas de pelotes comme mes fils à moi 😉
sinon, certains fils ont abordé un peu cet aspect (et j’les aime bien ceux là) on en retrouve certains là dedans
Le shaaa est matinal…
Effectivement, “cherche activité pour thème truc…” la recherche d’activité, voilà la première interrogation de l’animateur… Il faut bien occupé les enfants, faut leur faire faire quelque chose, faut combler le vide…
Les échanges sur le forum sont toujours en décalage permanent… A la question : “qu’est ce que les adultes cherchent à apprendre aux enfants lors d’un A.C.M ?” la réponse qui est faite est toujours : on éduque, on fait de la co-éducation, on se situe entre l’école et la famille, et bien d’autres généralités sans grand fondement et quand on regarde de plus prêt ce forum, on remarque que la réponse devrait être : des activités (manuelles, des jeux, etc…) mais alors pourquoi? pourquoi apprendre des activités aux enfants, pourquoi faut-il faire faire des activités aux enfants? Le modèle socio-sanitaire des années 50 a encore de beaux jours devant lui dans nos A.C.M. Ne vendrait-on pas des activités afin de maintenir la main mise des adultes sur les enfants?
Mensonge? assurément… des organisateurs, des directeurs et des animateurs… des forumeurs qui répondent à ce type de messages de la même manière, par exemple celui-ci ou celui-ci (édifiant) ou encore celui-là… Tous ces thèmes, toutes ces activités, c’est de la poudre aux yeux, du vernis institutionnel, des trucs pour les adultes, des gadgets de pseudo-apprentissage, tellement il n’y a pas de pensée et réflexion, on invente l’emballage de la boite vide, mensonge et manipulation… le meilleur c’est cette réponse : “non sur ma convocation c’est mis : l’ordre du jour => projet pédagogique par site et préparation des thèmes et activités par site et tranche d’âge. Vous pouvez déjà réfléchir à des animations que vous aimeriez réaliser”… Il y a tout en une phrase : convocation, projet pédagogique, thèmes, activités, animations que vous aimeriez réaliser… Tout est centrés sur l’adulte, sa production et ce qu’il veut faire… Mais on ne sait rien des enfants, on ne parle jamais de relation, de rencontres humaines, bref le système s’entretient tout seul : les enfants passent les adultes et leur modèle restent, c’est les années 50.
Il faudrait lancer une file de discussion : “cherche activités pour séjour sans thème et sans activité, sans alternance de période de jeu, de temps libre et de vie quotidienne, sans douche à 17h”.
ou une autre : “cherche activités pour séjour à thème “l’intervention du FMI en Europe””. ou “cherche activités pour ALSH “mai 68 revival”.
Mais quand est-ce qu’on va penser dans ce milieu et arrêter de mentir?
(Mais non, regarde 8h20 :-D)
Tout ça me rappelle une ancienne discussion ouverte par Lapin : par ici !
Et ce qui me fait le plus (sou)rire, ce sont la somme de sujets ouverts dernièrement qui demandent de l’aide pour trouver une activité selon un thème.
On se situe dans quelle genre de mensonge, hein ?
13h36 l’heure de Shaaa…
Parlons de socialisation évidemment, mais c’est déjà le début de la réponse à ma question “qu’est ce que les adultes cherchent à apprendre aux enfants lors d’un A.C.M ?”… C’est d’ailleurs la réponse de Houssaye et de Bataille. Mais il faut aussi savoir si l’on parle d’acculturation, de personnalisation ou d’individualisation…
Toute cette question : éducation / socialisation, affranchissement / domestication, éducation aux médias, me donne envie de relire “la pédagogies des opprimés” de Paulo Freire qui lui parlait (si je me rappelle bien) de l’éducation comme un processus de conscientisation et de libération. Cela au regard des dictatures, des informations officielles et de l’exploitation / oppression des peuples par le pouvoir et les patrons.
Entre “affranchissement” et “domestication” nous dirait Hameline sur l’éducation… Long débat.
Pourrait-on plutôt parler de socialisation qui se semble un concept moins touffu que la notion d’éducation ?
en disant cela tu fais a ton tour ce que tu dénonce : tu affirmes qu’il n’y a pas de points d’appui, pas de fondements : qu’en sais tu ?
Pas du tout, je rebondis et interpelle sur la réponse faite qui est “je ne sais pas… je crois pas”. Ce n’est pas moi qui parle de croyance… Je signale simplement que l’enfant l’entend comme tel.
matw25,
Ce que je signale, c’est de quel média parles-tu? télévision? radio? internet? en sachant que ces trois médias sont aujourd’hui complètement liés, que le pluralisme existe dans les médias, que tout s’y trouve et que n’importe quoi s’y trouve aussi. Pour moi la question est : non pas d’opposer idéologie impérialiste (américain? chinois? français? mondial?) contre idéologie conspirationniste, puisque chacune d’elle est l’avatar de l’autre, mais d’étudier, de dialoguer, d’ouvrir la discussion. Depuis longtemps nous savons que les opposés s’attirent et donc que les passerelles entre impérialisme et conspirationniste existent et fonctionnent : pour reprendre quelques exemples et non me personne : alain Soral, Eric Zemmour, maurice Dantec, Dieudonné ou récemment Robert Ménard.
Pour revenir au sujet, tu dis “Je serai d’accord avec toi si on aurait une division des visions dans nos médias français mais fort est de constater que cela n’est en rien le cas!” Ah bon… Tous les médias sont pareils? tous défendent une idéologie unique et dominante? ça c’est le discours de Le Pen… Tu parles de quoi? du journal de 20h?
La violence de la télévision, pour répondre à ta question, est bien plus insidieuse que ce que tu décrit… Cette violence se retrouve dans des émissions qui n’y paraisse pas. C’est bien la vision de la violence et de la pornographie qui est le principal problème. Les séries qui présentent régulièrement le plaisir à recevoir de la violence : Scream, charmed, skins, etc… à avoir une sexualité débridé. C’est ce fonctionnement diffus et cette représentation permanente de la violence et du sexe qui pose problème. La TV est devenu la nounou de beaucoup de maison, qui contrôle l’accès au programme comment l’enfant fait la différence entre pub, journal, série, etc… entre réalité et fiction. L’enfant dès le plus jeune age est autonome devant sa télé, dans sa chambre, le débat, l’échange, la discussion n’existe plus… La question générale est l’autonomie de l’enfant, qui est mis en avant partout (et notamment dans nos ACM : l’autonomie du mater… laisser moi rire, à l’école : l’autonomie dans le travail, faire des recherches, des exposés et cela dès le primaire : l’enfant est seul face à internet…). Lorsque tu renvoies, je ne sais pas… je crois pas, tu renvoie l’enfant à l’autonomie… à sa solitude face aux médias : tv internet… et ce que tu induis est une réponse de croyance : tu ne crois pas aux médias, et lui? va-t-il croire wikipédia?…
Sur la question “qu’est ce que les adultes cherchent à apprendre aux enfants lors d’un A.C.M ?”, vos réponses me semblent d’une rare pauvreté… Vous dites (matw25, matim) : “L’éducation se fait dans toutes les sphères sociales d’un enfant : les parents, l’écoles, chez mami, au centre, au club de voile.. et dans les medias.
L’éducation partagée par excellence”, “on complète l’apprentissage familial si ce dernier est présent mais avec nos idées qui ne sont parfois pas en adéquation avec celles de la famille mais adaptées au groupe”. Vous ne définissez pas la place des ACM : vous dites (je résume en espérant pas déformer) on est co-éducateur de l’enfant entre l’école et la famille… Certes, oui, mais nous faisons quoi dans nos ACM?
Je pose cette question pour revenir à la question de l’autonomie… Notre rôle est-il d’apprendre à l’enfant à être autonome, en partant du principe qu’il l’est déjà? c’est souvent ce que l’on rencontre et le “mensonge” en témoigne : “- Les americians i’zon tué ben laden, c’est vrai ?
-heu… je ne sais pas… je crois pas…”, l’enfant est autonome pour avoir compris cette info, autonome pour poser cette question à l’adulte et autonome pour trouver lui-même la réponse… Est-ce notre rôle de renvoyer cette question de l’autonomie, l’enfant est-il notre égal? l’enfant est-il autonome pour comprendre? Vous comprendrez que je suis en désaccord profond sur l’autonomie comme objectif des ACM… Si nous n’apprenons pas en ACM l’autonomie, les savoirs, les médias, les religions, les idéologies, la citoyenneté, l’art, etc… (tout cela étant du domaine de l’école et de la famille), que nous reste-t-il? la position “entre” que vous définissez grossièrement? mais “l’entre” c’est quoi? On ne se définit pas en différenciation des autres mais en se construisant soi-même, quelle est notre construction? pour moi certainement pas l’autonomie…
Bonjour,
La question initiale que tu posais Matim était intéressante mais j’ai eu la flemme de lire les derniers messages qui me semblaient vite dévier vers le pouvoir les médias. Je réponds donc à la question initiale…
Je dirais juste que, d’après moi, lorsque tu réponds à l’enfant, tu as déjà un avis bien arrêté alors que tu ne te bases que sur une supposition. Et oui, car et si sa mort était réelle ? Cela voudrait dire que tu te forges un avis très rapidement sans preuves… Est-ce vraiment ce mode de pensée (qui très humain bien-sûr) que nous souhaitons transmettre aux enfants ? Je trouve qu’il est risqué de prendre position sur des sujets dont on ne maîtrise pas toutes les données car c’est cette logique qui peut entraîner les… préjugés ! Car n’est-ce pas comme cela qu’ils se forment ? Bon évidemment, Matim ne te vexe pas, car je suppose que l’on fonctionne tous comme ça 😉
La réponse aurait (peut-être) pu être : “Qu’as tu entendu de ton côté ? Qu’en penses-tu ? Moi, je me dis que 2 hypothèses sont possibles ? Même s’il nous est impossible de juger, quelle hypothèse te semblerait la plus réaliste…” Enfin bref, je me fais toute la discussion à moi tout seul. C’est plus simple la fiction 🙂
Pour ma part, je préfèrerai”ouvrir” la discussion plutôt que d’influencer les enfants avec mes idées (oui je sais facile à dire…). Car je n’aimerai pas que les animateurs de mes enfants essayent de les conditionner avec des idées toutes faites. Ca peut partir en vrille rapidement…
(vraiment sympa ce sujet !)
A +
jeje38 a écrit :
Pour ma part je préfère être honnête dans certain cas et répondre “je ne sais pas” plutôt que de dire des conneries et de m’improviser spécialiste là où je ne le suis pas.
ben.. c’est précisément ce que j’ai dit dans mon premier post. Et donc ..?
michmuch a écrit :
Il n’impose rien, il suffit de ne pas allumer la télé ou de ne même pas en acheter… Si la télé impose un point de vue, il serait bon de savoir lequel…
Tu sais bien que le media neutre n’existe pas.
Maintenant, affirmer “qu’il suffit de ne pas allumer la télé” pour ne pas être endoctriné c’est nier le pouvoir phénoménal de ce média. La télé connait très bien son pouvoir addictif et elle en joue dans modération.
Il ne s’agit donc pas d’un mensonge mais d’une pensée idéologique pour ne pas dire religieuse qui ne s’appuie sur rien, si ce n’est le doute, la défiance, l’opinion sans fondement.
en disant cela tu fais a ton tour ce que tu dénonce : tu affirmes qu’il n’y a pas de points d’appui, pas de fondements : qu’en sais tu ?
Et a-ton des preuves pour confirmer ce qui se dit depuis des jours ? non… et malheureusement les seules existantes et irréfutables ont été détruites ou déclarées in-montrables… vraiment pas de chance hein..?
J’aurai aimé que tu répondes à cette question : “qu’est ce que les adultes cherchent à apprendre aux enfants lors d’un A.C.M ?” L’éducation aux médias (radio, TV, internet) se fait-elle à l’école, en ACM, dans la famille, ou ailleurs?
j’aurai aimé rester dans le sujet de départ mais je vais te faire une réponse courte malgré tout : L’éducation se fait dans toutes les sphères sociales d’un enfant : les parents, l’écoles, chez mami, au centre, au club de voile.. et dans les medias.
L’éducation partagée par excellence.
Ceci n’empêche que l’apport des uns et en total déséquilibre avec l’apport des autres et ce n’est pas toujours dans le meilleur des sens..
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michmuch a écrit :
Il n’impose rien, il suffit de ne pas allumer la télé ou de ne même pas en acheter… Si la télé impose un point de vue, il serait bon de savoir lequel… Fox news, itélé, al jazira, diffuse le même message? Ils sont loin d’imposer un courant de pensée, c’est bien plus insidieux que cela mais il me faudrait plus de temps pour détaillé…
Euh là, tu vas un peu loin quand même. Défendre une idée oui mais à tout prix c’est dommage car on tombe dans de la caricature!
On part de l’idée que l’adulte via la tv impose des choses à l’enfant. Tu règles le problèmes en disant pas de télé mais excuse moi aujourd’hui mis à part quelques exceptions cela va être difficile.
Qu’à cela ne tienne, on a qu’à regarder les chaines différentes. Je vois mal le petit Lenni 12 ans,parlant francais regarder Al Jazeira ou même Fox News. Je serai d’accord avec toi si on aurait une division des visions dans nos médias francais mais fort est de constater que cela n’est en rien le cas!
Tu finis en disant qu’il faudrait détailler et je t’y invite car je pense que ce n’est pas ce que tu as voulu exprimer mais avec que ces éléments c’est plus que réfutable 😉 .
Pour ta question à la fin du message, on apprend aux enfants des choses qui sur un côté éducatif notamment nous semble adapter. Là par contre, il y a la question du point de vue sur l’influence qu’à notre environnement(familial,professionnel,médias…) sur ces apprentissages.
Enfin, je dirai qu’en terme plus général, on complète l’apprentissage familial si ce dernier est présent mais avec nos idées qui ne sont parfois pas en adéquation avec celles de la famille mais adaptées au groupe (l’enfant <> qui va être remis en place pendant la vie collective par exemple alors que chez lui il sera libre de faire ce qu’il veut.
Matim a écrit :
Il ne faut pas inverser le problème, aujourd’hui c’est bien l’adulte qui a travers ces medias vient imposer un courant de pensée…
Il n’impose rien, il suffit de ne pas allumer la télé ou de ne même pas en acheter… Si la télé impose un point de vue, il serait bon de savoir lequel… Fox news, itélé, al jazira, diffuse le même message? Ils sont loin d’imposer un courant de pensée, c’est bien plus insidieux que cela mais il me faudrait plus de temps pour détaillé…
Alors à la question “l’adulte est-il là pour imposer un point de vue, une manière de voir, une façon de pensée “ la réponse est evidemment NON. Mais face à cette endoctrinement quelle peut être la réponse sans risquer de tomber dans un courant de pensée qui deviendrait à son tour une pensée contrainte? (selon ton raisonnement).
La réponse à cette question est simple, la confrontation, le conflit, l’échange, le débat bref la démocratie comme elle ne fonctionne plus aujourd’hui.
Sion, pour rappel et te rassurer , je me suis contenté de répondre, bêtement, à cet enfant “je ne sais… je ne crois pas”: on est loin, très loin de “l’imposition d’idée” je crois.
A partir du moment où tu exprimes “je ne crois pas”, tu exprimes une idée, une position personnelle (on est même dans la croyance donc dans ce qui ne se discute pas puisque c’est juste (au moins pour soi-même))… Hors cette expression personnelle n’a de sens que si la personne qui l’entend sait de quel point de vue on parle : animateur, citoyen, militant, personne ayant autorité, etc… Sans plus de précision que cela, l’enfant l’entend, ici, comme une vérité issue d’une croyance et donc, il ne peut rien en dire et encore moins le débattre… Ce point de départ, savoir d’où on parle et dans un contexte défini, est l’un des éléments fondamental de la pédagogie institutionnelle : faire conflit pour construire le vivre ensemble, la loi, l’échange n’est possible qu’en situation d’égalité de parole ou en précisant d’où on parle…
Il ne s’agit donc pas d’un mensonge mais d’une pensée idéologique pour ne pas dire religieuse qui ne s’appuie sur rien, si ce n’est le doute, la défiance, l’opinion sans fondement. A titre personnel, je crois que Ben laden est mort mais qu’en fait il s’agissait d’un robot construit par les soviétiques en 1974 pour détruire les USA et il a échappé aux contrôles des hommes pour devenir une machine innarrêtable… c’est comme dans un film de Paul Verhoeven. Bin oui j’y crois donc c’est vrai… Comment veux-tu discuter sur de telles bases…
J’aurai aimé que tu répondes à cette question : “qu’est ce que les adultes cherchent à apprendre aux enfants lors d’un A.C.M ?” L’éducation aux médias (radio, TV, internet) se fait-elle à l’école, en ACM, dans la famille, ou ailleurs?
ben voyons.. et rentrer sagement dans le rang ? c’est ça ?
J’ai dit ça moi ? il faudrait un minimum attention à ne pas déformer les propos… Maintenant si tu te sens capable d’expliquer de manière totalement objective le contexte géopolitique et historique qui entoure Al Quaïda, pourquoi pas ?
Pour ma part je préfère être honnête dans certain cas et répondre “je ne sais pas” plutôt que de dire des conneries et de m’improviser spécialiste là où je ne le suis pas.
michmuch a écrit :
Rendre un enfant libre de sa pensée, est-ce de contraindre à réfléchir autrement ?
Probablement pas, mais c’est surement plutôt lui mettre des outils à dispo pour qu’il puisse à loisir s’en servir… la nouvelle question pourrait donc être quels sont ces outils, et comment les mettre à dispo… et à dispo est-ce en autonomie totale ?
michmuch,
la question de l’adulte qui impose une idée ou une facon de penser c’est bien le problème du départ et non la cause !
Il ne faut pas inverser le problème, aujourd’hui c’est bien l’adulte qui a travers ces medias vient imposer un courant de pensée…
Alors à la question “l’adulte est-il là pour imposer un point de vue, une manière de voir, une façon de pensée “ la réponse est evidemment NON. Mais face à cette endoctrinement quelle peut être la réponse sans risquer de tomber dans un courant de pensée qui deviendrait à son tour une pensée contrainte? (selon ton raisonnement).
Sion, pour rappel et te rassurer , je me suis contenté de répondre, bêtement, à cet enfant “je ne sais… je ne crois pas”: on est loin, très loin de “l’imposition d’idée” je crois.
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Merci Shaaa, je connais effectivement cette article… Et je reconnais bien dans ton message ta concision et ton sens aiguisé de la réflexion.
Je reformule ma question : “qu’est ce que les enfants apprennent en A.C.M ?”
En clair, je partage pleinement ta phrase : “ce n’est pas parce que j’ai la volonté d’enseigner, ou de faire apprendre, que l’autre va effectivement apprendre voire le comprendre comme je l’entendais moi” et j’ajoute “ce n’est pas parce que je n’ai pas la volonté d’enseigner ou de faire apprendre, que l’autre ne va pas apprendre”.
Ou encore plus précisément : qu’est ce que les adultes cherchent à apprendre aux enfants lors d’un A.C.M ? quel est le rôle que joue un A.C.M dans la société ?
Pour ce qui est de l’espace-temps, je ne fais pas de distinction entre quotidien et activités, mais là encore il s’agit de définir le rôle de l’adulte-animateur dans un A.C.M…
Pour en revenir au mensonge de départ, l’adulte est-il là pour imposer un point de vue, une manière de voir, une façon de pensée même si elle est en opposition avec une aliénation généralisée ? Rendre un enfant libre de sa pensée, est-ce de contraindre à réfléchir autrement ?
Qu’apprend-on dans les ACM ? La question me semble intéressante mais un peu trop ouverte. 😀
Qui est “on” ? Parlons-nous des animateurs, des enfants, des directeurs…, des individus, du collectif ?
Quel est le sens du mot apprendre, ici ? Est-ce l’apprentissage réalisé par l’individu qu’il soit plus ou moins formalisé voire conscientisé ? Du coup, on écarterait les “enseignements” volontaires des animateurs vers les enfants ?
(pour le dire autrement, ce n’est pas parce que j’ai la volonté d’enseigner, ou de faire apprendre, que l’autre va effectivement apprendre voire le comprendre comme je l’entendais moi)
Enfin, dans quels espaces-temps ? Ceux des (fameuses) activités (des animateurs) thématisés et bien définies dans le temps ou de tous ces temps quotidiens ?
(sinon, tu as un “collègue” parisien qui travaille déjà la question : http://www.cairn.info/revue-informations-sociales-2010-5-page-70.htm ou en pdf ici :-D)