solleana a écrit :
Il y a évidemment le bouquin de Bataille
Je crois que ce n’était pas le cas au moment du post : il est maintenant dispo en téléchargement gratuit via l’INJEP
j’ai vu 1 animateur pour 4 enfants…
est ce vraiment réalisable?
ben à mon sens, c’est l’un des intérêts du dispositif. si tu permets à des gamins d’évoluer en toute sécurité dans la structure, en les ayant sensibilisé à la dangerosité de certains endroits, en leur permettant de jouer dans ces espaces, ils n’ont pas besoin d’un anim non stop. et du coup, cet anim est dispo pour les gamins qui le demandent. ou pas !
les espaces permanents décrits dans le pp de la maison de Courcelles correspondent à ça. Et après, qu’est qui empêche un gamin de 10 ans de mener un atelier peinture s’il le souhaite ? c’est pas bien difficile de lui expliquer où se trouvent les pinceaux, la peinture, les feuilles, comment nettoyer, etc etc.
l’anim qui aurait dû être à l’atelier peinture, il peut se barrer, les gamins n’ont plus besoin de lui, tout bénef pour les petits de 4 ans qui luttent avec leurs lacets 🙂
Je viens du site de la maison de Courcelles…
Toujours pas d’anciens ou récents animateurs…sur ce forum.
IL me parait important de dissocier un projet pédagogique d’un projet éducatif.
Mais du coté de la maison de Courcelles , j’ai l’impression que le projet éducatif est sur les même bases que leurs projets péda de leurs colos.
Pour adapter ce projet à d’autres colo , ne faut il pas sensibiliser , former, les animateurs que l’on embauchent…
j’ai vu 1 animateur pour 4 enfants…
est ce vraiment réalisable?
existe -il des personnes qui ont travaillé à la maison de courcelles, avec une vraie expérience avec eux ..
oui il en existe :-).
ceci dit, l’idée à mon sens c’est, si le projet semble intéressant, de l’adapter à sa structure, aux enfants qui la fréquentent, aux parents, etc etc etc.
bref, pas vraiment besoin des gens qui ont participé à ce projet; suffit de regarder la vidéo, ou de bouquiner le dico du gare.
bonjour
existe -il des personnes qui ont travaillé à la maison de courcelles, avec une vraie expérience avec eux …
parce que pas beaucoup de concret dans vos posts…
directeurs , animateurs , ou famille…
en 25 ans ils ont du toucher pas mal de monde…
et ils existent toujours, donc …
comment travailler avec eux?
moipala as tu travaillé avec eux ? tu as l’air d’avoir un avis bien tranché…
Salut dcphj
Ok : le procédé était malhonnête et mal intentionné.
Ceci dit…
Quelque soit la pertinence, la qualité d’un travail de réflexion en amont, la colo c’est avant tout un temps de rencontre entre des personnes : d’un côté des enfants, de l’autre des anim’ (j’exclue volontairement la direction, et minimise tout autre personne pouvant pourtant être les vraies richesses de ces temps : du BE kayak un peu râleur à la personne qui passe le balais sous les lits) : après tout, juste une “situation de vie”. Pour laquelle on a pas besoin à priori de “construction intellectuelle” : une majorité de gens arrivent à vivre, à vivre les échanges avec les autres , en “parfaite intelligence” (dont notre “nature humaine fait partie, nos “défauts”, nos faiblesses, notre propention à apprendre ou pas de nos erreurs) juste en étant… (un enfant sur la colo pouvant aussi se construire des limites des adultes, de leurs faiblesses, de leurs incohérences)
Ce qui me fait dire : notre principal axe de réflexion, de travail, cela devrait être : qui je suis ? Moi, là, qui m’apprête, deux semaines durant, à vivre au côté d’enfants que je connais et qui ne me connaissent pas ? Et non pas “qu’est-ce que d’autres ont pensé pour moi de ce que devrait-être cette rencontre…
Je m’explique :
Quelque soit ce travail intellectuel préparatoire, ce que sera ce temps de rencontre, c’est ce que les animateurs en font en premier lieu : ce n’est pas tant la façon dont par exemple ces animations ont été pensé par l’organisateur, la direction, que l’échange qui va y avoir entre l’enfant et l’adulte qui importe : l’animateur va aller à l’animation avec ce qu’il est. Et ce “noeud” “animateur”, ce que sont réellement ces personnes en situation d’animation (bien avant la réflexion même sur l’enfant !!)
Avec sans doute en premier : la propre enfance de cet animateur. Ce qui va régir ses actions, ses réactions dans cet “environnement colo”, c’est avant tout ce qu’il est.
Plus simplement dit : Peu importe la richesse de réflexion du directeur et de l’organisateur: ce n’est pas lui qui se retrouvera “en tête à tête” avec les enfants.
Cette réflexion est l’aboutissement à un moment donné d’un parcours, de tentatives, de retour sur des événements, sur soi-même… elle-même intégrée dans une Histoire de la réflexion autour de l’enfant… quand l’animateur jeune-adulte lui arrive à peine à “une première marche” de ce que sera peut être sa réflexion (après avoir vécu un minimum !)
Ce temps ne peut arriver avant “d’avoir vécu”. Cela n’a pas de sens. Cela peut être vrai de mathématiques, de sciences. Pas de ce que chacun d’entre nous est face aux autres.
C’est pourtant la situation de ces colos où l’on élabore une organisation, une façon de penser l’enfance (aussi pertinante soit-elle), aboutissement de centaines d’années de vécus et de réflexions, quand finallement on en est juste à des juste à des fins d’adolescence d’un côté et leur miroir face à face, 5 ou 6 ans plus tôt. Quand on ne sait rien de qui est chacun des intervenants qui vont vivre cette aventure.
Sinon, sur le Quel modèle de fonctionnement te semble le mieux adapté?
S’agissant de colo, même si sur le forum j’ai participé il y a quelques années déjà à des échanges sur ce que pourrait être un fonctionnement sur une colo, je commence à être bien loin de cet “univers” pour aujourd’hui être encore pertinant.
Ma réflexion se tourne plus vers d’autres situations d’animations.
Dont je parle ici par exemple s’agissant 1) des claés :
et 2) des campings et villages vacances.
posts finallement cohérents malgré les grandes différences de situation entre ces deux types d’organisation de collectifs.
Et ma réflexion est de plus en plus simple, presque primaire : peu à peu, je me débarasse de toutes ces idées (scories) qui en un temps ont formé l’anim’ que je suis : comme de penser “projet” par exemple.
Je centre mon travail sur cet “entre-enfants” qui devrait être notre seul soucis : faire en sorte que cet entre-enfants soit possible (j’explique mon point de vue en long en larege et en travers un peu partout sur le forum) au delà, ce n’est plus de mon ressort : je mets de côté des idées, des termes comme “éducation” par exemple, bien trop connoté, avec trop d’histoire (Histoire et histoire de chacun de ces animateurs) pour ne pas être mal interprété.
De la simplissité avant tout : des rencontres entre des individus, avec leurs petitesses, leurs faiblesses… et leurs richesses.
Tout le reste, toutes les lectures que je peux faire (l’influence que peut avoir la socio-antropologie de l’enfance par exemple (Delalande…)) toutes ces lectures, tout cela participe à celui que je suis. Mais je ne vais pas à l’animation en missionnaire, en sachant : j’y vais avant tout avec ce que je suis. Et pas l’animateur pré programmé par des projets écrits qui n’ont aucune influence sur ce que je fais, les grandes directives d’employeurs qui n’ont absolument aucune “trace” dans ce que je fais. Quand je me présente en entretien, la première chose que je dis “Je viens pour m’amuser”.
Le vrai pouvoir en animation, il est entre les mains de ces animateurs. Ce qui est à la fois une chance incroyable (dans quel autre métier l’ouvrier de base détient-il le vrai pouvoir dans ce temps de travail ?) et la terrible limite de ce métier.
Une dernière chose s’agissant des colos : les enfants dans les colos des années 60, 70… Malgré les “avancés” incroyables faites dans cette prise en compte de l’enfant… Etaient-ils moins heureux que les enfants dans les colos d’aujourd’hui ? Vivaient-ils des échanges moins riches (y aurait-il autre chose qui importe ?) avec ces animateurs, quelque soient les connaissances de ces derniers dans le domaine de l’enfance ?
Oui il n’est jamais dangereux de réfléchir. S’interdire de penser…
Mais l’animation, c’est avant tout vivre, être avec les autres. Et “l’animation d’aujourd’hui” a créé des distances entre les individus quand elle prétendait enrichir ces temps de rencontre (parce que derrière cette idée de “conceptualiser les rapports humains, il y a sans doute le désir de maîtriser, de rationaliser ce qui ne l’est pas).
Sans doute que l’humain, les rapports entre les individus, avant d’être de la “pensée brute” c’est juste de la vie.
Je ne suis guère convaincu que les propos dévalorisants soient efficients dans le cadre d’un forum car ils ne favorisent pas les échanges en effectuant un glissement de l’argumentation vers l’affect.
Je parlais de peur de perte de statut, de peur de perdre ses savoirs-faire acquis dans la pratique, est-bien de cela dont il s’agit dans la remarque faite à propos du travail d’analyse de l’animateur.
A mon sens, il n’est jamais dangereux de réfléchir. S’interdire de penser…
Quel modèle de fonctionnement te semble le mieux adapté?
Il demande aux adultes d’analyser en permanence la situation
bienvenue à gattaca, bienvenue dans le meilleur des mondes !
et malheur à ceux qui mettent le pied dans pareils endroits…
Juste effrayant…
La maison de Courcelles me paraît être un fonctionnement respectueux des enfants et éloigné du modèle scolaire dans une perspective de centre de vacances réfutant le consumérisme. Si on continue dans des colos centrées sur des activités couteuses avec des beaux catalogues, La maison de Courcelles ne serait pas l’avenir des colo…
Il peut paraitre effrayant car il recentre l’action des adultes vers l’enfant, il y a un réel changement de paradigme. L’animateur ou le directeur du paradigme scolaire ou habituel perd les savoirs qu’il a acquis qui ne sont plus opératoires dans ce cadre. De plus, le pouvoir prend une essence différente dans le cadre ce projet. L’enfant a un réel pouvoir de décisions, il est acteur et auteur de ses actes. Le personnel pédagogique est dans une logique d’accompagnement et ne mène pas l’activité.
Il demande aux adultes d’analyser en permanence la situation et les animateurs doivent mettre en œuvre des capacités d’organisation et d’observation. Le directeur est dans une situation où ce n’est plus le statut qui importe mais les compétences.
L’instance principale du séjour, ce n’est ni le directeur ni les animateurs mais le projet…
La perte de pouvoir, la perte de prévisibilité et de planification peuvent faire peur et
provoquer des rejets.
dir_cv peux-tu donner des précisions quant à ce que tu dis sur le CEMEA? As-tu des références?
C’est quoi la différence entre “personne” et “individu”, en théorie, mais dans ses applications pratiques aussi ?
dir_cv a écrit :
les CEMEA ont largement développé ces idées bien avant…
:titille:
Cette affirmation n’est pas tout à fait exact… Je ne suis pas capable de dire qui a construit le premier (et puis je m’en fous complètement) une structure sur la personnalisation, ce que je peux dire c’est que les CEMEA ont beaucoup travaillé les espaces “libre accès”, l’individualisation de temps de la vie quot’, les conseils d’enfants mais assez peu sur la personnalisation puisque pour les CEMEA le groupe reste central alors que dans le projet de Courcelles la personne (et non l’individu) est centrale.
Tout a fait d’accord que le fil du sujet est la maison de courcelles pour le reste je réserve mes commentaires.
colo & co au lieu de te sentir outré et d’attaquer sur “du vent”, il te suffit de prendre le temps de répondre aux questions qui t’ont été posées dans tes divers fils par plusieurs forumeurs pour donner des éléments de compréhension sur ta pratique, ça fera plus avancer le schmilblick que de reprocher aux gens de ne pas être capables de comprendre quelquechose que tu te refuses à décrire…
Maintenant que tu ne vois pas le lien entre mes interventions et ma pratique malgré un nombre important de posts c’est balot mais je ne peux rien pour toi désolé.
Ben si : tu peux essayer de clarifier ton propos, l’argumenter, l’étayer d’exemples concrets et l’adapter à ce que les autres intervenants te disent en face. Autrement dit affiner ta communication pour la rendre utile 🙄
M’enfin heuuu sinon ici c’est le fil sur la maison de Courcelles, donc ce serait pas mal de parler de choses qui ont un rapport avec… 🙄
Attaquer les personnes sur ce forum reste toujours ta grande spécialité Moilapa et je le déplore fortement.
A te lire je brasse du vent mais face à toi j’ai plus l’impression de me battre contre un moulin… à paroles.
Maintenant que tu ne vois pas le lien entre mes interventions et ma pratique malgré un nombre important de posts c’est balot mais je ne peux rien pour toi désolé.
Qu’a cela ne tienne : qu’attend-tu toutes ces années après à commencer à élaborer une idée, à avancer quelque chose ?
Au delà de grands discours d’intention creux, où au mieux tu te réfères à des auteurs que visiblement tu as très rapidement survolé (Cf : tu “connais bien” Houssaye mais tu ne sais pas de quoi on parle quand on parle de modèle colonial !!!) : il faut changer l’animation ! Cela ne va plus… Oui, d’accord… mais quand vas-tu commencer à élaborer quelque chose ? concrètement, que fais-tu sur le terrain, toi ?
En relisant tes interventions : rien…
C’est à creuser mon cher Moilapa que l’on finit par trouver, peut être, se que l’on trouve. Je me contente de faire mon trou en animation et de voir sur quoi je tombe avec toi c’est malheureusement souvent sur un os.
Pour la question de l’écho ce n’est certes pas de ton côté que je risque d’en trouver si ce n’est l’amplification de ton mécontentement.
Je pense qu’il y a plus à partager sur ce forum que des passes d’armes d’invectives stériles.
tenter est une chose les faire partager en est une autre
Tu en sait quelque chose ! Voilà plusieurs années que tu viens sur le site avec, a priori, des idées que la plupart de ce qui ont une réflexion sur l’enfance ici partage, et pourtant aucun écho “dans le sens de tes interventions (pour la plupart creuses)
Petite précision concernant le doc vidéo sur Courcelles il s’appelle : “le cadre moyen de liberté” et non “le cadre de liberté”.
c’est clair. et je ne connais pas les pp de tout le monde, mais à mon avis, des centre de vacances qui ont “tenté” des approches intéressantes, il y en a pas mal.
tenter est une chose les faire partager en est une autre. Et c’est là ce que fait la maison de Courcelles en ouvrant ces portes ce que qu’elle fait depuis des décennies.
erenault c’est bien de prendre et de défendre ses positions ! Ce que je trouve dommage c’est que l’UFCV n’a pas su transmettre cette expérience de Courcelles aux autres associations qui sont adhérentes de cette fédération d’éduc pop. On se retrouve encore aujourd’hui avec des organismes adhérents à l’UFCV qui sont fonctionnent encore comme les colos des années 50.
les CEMEA ont largement développé ces idées bien avant…
c’est clair. et je ne connais pas les pp de tout le monde, mais à mon avis, des centre de vacances qui ont “tenté” des approches intéressantes, il y en a pas mal.
les CEMEA ont largement développé ces idées bien avant…
:titille: