La mort du groupe

  • Ce sujet contient 3 réponses, 3 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par ktee13, le il y a 10 années et 7 mois.
4 sujets de 1 à 4 (sur un total de 4)
  • Auteur
    Messages
  • #42940
    niniapapa
      @niniapapa

      ouais les stages de formations ont toujours ete treeees sympas pour moi tout en etant tous tres serieux 😛

      mon 1er stage…j`ai trouve l`amour avec un beau blond. ensuite on est restes en contact pendant un petit moment et puis nos chemins se sont separe tranquilement.
      je me souviens dans toutes ces formations les crises de fou rire pour les preparations d`activites et l`admiration de ceux qui etaient plein de talent…

      i ♥ l`animation #foreVer

      #43012
      XXYYZZ
        @xxyyzz

        Avé ktee13

        Ah ces stages !! ils impliquent une vie riche en événement, intense fertile mais finalement artificielle.
        Tu as écris

        Premièrement j’ai constaté un net décalage avec la vie personnelle, l’impression de vivre quelque chose d’unique, d’être dans un monde à part, fermé et régi par et sur lui même, impossible de raconter ma journée à ma moitié (je rentrais le soir) tant elle était riche et loin d’une certaine réalité ou routine et surtout tellement spécifique

        A mon sens cela montre que tu t’es investi complètement dans le stage. Ce qui est une bonne chose.Mais peux être un peu trop.

        Le retour a été donc difficile et encore, tu dis que tu rentrais chez toi tous les soirs. Cela aurait été certainement pire si tu étais resté sur les lieux du stage avec une absence de 8 jours.
        Est ce que ta conjointe est dans le “milieu BAFA BAFD” ?

        la mort du groupe, les larmes des stagiaires cette constatation que c’est fini, le centre vidé de la bonne humeur portée par nous tous … Le constat que
        cette configuration ne sera plus, m’a touché et déprimé, je sais que cela va passer, plus vite que je ne le crois mais je reste très surprise du degrès de déprime que cela a provoqué en moi et chez mes collègues.

        Rassure toi la plupart du temps cela passe, mais dis toi que ce moment est fini. Ensuite à toi de voir si tu souhaites encadrer un autre stage ou pas en tenant compte de tes sentiments à la fin du stage.

        Il est vrai qu’un lieu de stage, en internat, est un lieu particulier différent de la réalité. Un groupe important de personne vivent une vie intense tournée pratiquement en totalité autour du stage.
        Pour éviter cela peux être faut il d’éviter de se déconnectée du monde extérieur, écouter les infos, lire quelques journaux, faire une ou deux sorties etc.

        A titre personnel, c’est vrai qu’u début la fin du stage me faisait quelque chose. Mais cela a vite passé.

        Enfin dis toi bien que tout groupe à une durée de vie plus ou moins longue mais limité quelque soit le degré de cohésion de ses membres.. Il naît,vit et meurt (wouai).
        Que se soit une foule, une bande, un stage une colonie de vacances une patrouille militaire, une conférence, une association, un syndicat et m^me une famille, j’en passe.

        Allez bye
        Bon courage pour ton prochain stage 😆

        :jesors:

        #17617
        ktee13
          @ktee13
          #43027
          ktee13
            @ktee13

            Bonsoir,

            J’aurais aimé échanger avec vous autour de ce sujet, la fameuse mort du groupe, qui clôture une fin de formation
            Je n’avais pas formé de stagiaires BAFA depuis un petit moment, et puis pour rendre service, pour retrouver ce plaisir de transmettre, j’ai accepté et j’ai vécu cette session de façon complètement différentes que les précédentes !
            du haut de mes 35 ans je ne pensais pas du tout vivre cela,d’autant plus en étant en position de formatrice, et je ne l’ai pas vu venir !

            Premièrement j’ai constaté un net décalage avec la vie personnelle, l’impression de vivre quelque chose d’unique, d’être dans un monde à part, fermé et régi par et sur lui même, impossible de raconter ma journée à ma moitié (je rentrais le soir) tant elle était riche et loin d’une certaine réalité ou routine et surtout tellement spécifique

            impossible également de faire partager ce qui m’avait fait rire ou touché, il fallait clairement y être pour le comprendre, et j’ai essuyé plusieurs silences gênés ou pleins d’interrogations face à quelque chose que je jugeais hilarant et qui m’avait fait rire toute la journée avec un collègue ou un stagiaire et qui n’avait pourtant pas de liens avec la formation en elle même.

            j’avais la nette sensation de vivre dans deux mondes différents qui ne pouvaient communiquer entre eux et les stagiaires l’ont également vécu de cette façon (le reste des formateurs aussi )

            je me disais que malgré cela, ayant une vie bien remplie à côté, un boulot qui reprend lundi, et puis l’age, le recul etc etc, j’allais finir cette session sur les rotules, enchantée mais que la transition se ferait naturellement sans soucis, de plus l’envie de retrouver des moments privilégiés dans ma vie perso se faisait sentir donc ben vivement la fin …

            hé bien non ! la mort du groupe, les larmes des stagiaires … cette constatation que c’est fini, le centre vidé de la bonne humeur portée par nous tous (en plus habité par des corbeaux, vous voyez l’ambiance, silence couvert par des cris de corbeau mmmm un régal), les derniers détails administratifs entre formateurs dans un silence pesant, le constat que ça n’a marché que dans cette configuration et que cette configuration ne sera plus, m’a touché et déprimé, je sais que cela va passer, plus vite que je ne le crois mais je reste très surprise du degrès de déprime que cela a provoqué en moi et chez mes collègues

            ce qui est marrant c’est que l’on sait que les stagiaires pour la plupart se seront oubliés d’ici quelques jours et reprendront le cours normal de leurs vies, certains garderont contact certainement, mais le groupe tel qu’il était ne revivra pas, et c’est bien cela qui fait mal au moment de cette mort du groupe ..

            j’ai souvenir de ma propre formation BAFA, groupe uni, l’impression d’avoir trouvé 20 amis, une famille, quelques heures après la mort du groupe, nous nous sommes retrouvés une partie chez un des stagiaires et déjà, l’ambiance n’y était plus, nous n’avions finalement pas grand chose à nous dire, notre groupe ne pouvait fonctionner et exister que dans la configuration initiale. Je n’ai gardé aucuns contacts avec eux.
            BAFD idem, même principe, sauf une personne qui est devenue une collègue de travail et une amie par la suite.

            voila, je voulais partager ceci avec vous, avoir vos avis, votre vécu, avez vous des “conseils” pour mieux nous préparer, nous, stagiaires et formateur à cette mort du groupe et la cohorte de sentiments qui l’accompagne ?

            que pensez vous de cette sensation de vivre deux vies dans une ou la communication, les passerelles se font rares ?

            bonne soirée !

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