boubou07 a écrit:
J’ai pas tout à fait compris ta question, mais il me semble que tu te demandes si les anims ne font pas passer, en quelque sorte, leur sommeil à la trappe, pour une histoire d’ambiance, parce que c’est plus facile de trouver sa place dans une équipe lors des délires nocturnes entre anims que le reste du temps.
c’était l’hypothèse de départ, en effet…
🙂 merci pour ton témoignage (j’ai l’impression d’être Jean-Luc Delarue 🙁 )
J’ai pas tout à fait compris ta question, mais il me semble que tu te demandes si les anims ne font pas passer, en quelque sorte, leur sommeil à la trappe, pour une histoire d’ambiance, parce que c’est plus facile de trouver sa place dans une équipe lors des délires nocturnes entre anims que le reste du temps.
Si c’est effectivement çà la question, je répondrais par rapport à mon vécu perso. Sur ma première colo de 3 semaines j’ai tourné à 4/5h maximum par nuit parce que justement je restais jusqu’à pas d’heure (en l’occurrence c’était souvent pas avant 4h du mat) pour délirer avec les 2/3 anims qui restaient aussi debout, j’avais l’impression que le fait d’aller me coucher me ferait manquer quelque chose. Autant dire que j’ai fini le séjour sur les rotules (je pense que j’aurais pu dormir plus de 24h au retour si j’avais pas été réveillé au bout de 15h).
Je n’ai plus jamais refait çà (pas forcément fait de séjours qui le permettaient beaucoup non plus), et je ne pense pas être prêt à le refaire, parce que le manque de sommeil est quelque chose, je trouve, très contre-indiqué pour avoir une activité d’animateur efficace.
DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING!!!! :hammer:
La récré est finiiiiiiiiiiie!
Vous ne pensez pas que cette question du temps de sommeil en perspective avec la “sacro-sainte ambiance” qui a été évoquée, n’aurait pas un lien avec le phénomène de sociabilisation au sein d’une équipe? (au moins aussi complexe que cher les enfants et les jeunes…)
C’était “la question du soir” ! TADAAAAAAAAAA :cass:
Perso je suis somniloque donc si je dormais avec la couette sur la gueule je risquerai de m’étouffer, d’un autre côté ca serai une délivrance pour les anims à côté de moi qui subissent mes dialogues nocturne :ins:
Attention je vous souhaite pas de tomber dans une de mes colos :content:
La nuit, vous dormez avec la barbe (le menton pour les filles) au-dessus ou en dessous de la couverture?
AAAAAHHHH Ludou arrête, je ne vais pas dormir de la nuit ! :content: 😆 😮
Au dessous, et pas que le menton, les oreilles, le front aussi , comme çà je suis caché et les gosses viennent pas me réveiller la nuit.
La nuit, vous dormez avec la barbe (le menton pour les filles) au-dessus ou en dessous de la couverture?
(ps: merci Tintin!)
C’est donc à moi que revient le choix des armes : je choisis la ventouse à déboucher les toilettes.
– En garde, Mac Léod !
moilapa a écrit:
Si maintenant, quand on écrit un post, il faut se poser la question de savoir si tous les neuneus vont suivre, ça va compliquer la chose.“Mais en même je te sens très capable de penser ce que tu as écris. Brrrrr.”
Je suis un peu perplexe. Je viens de relire mes posts sur ces 4 dernières années, je ne trouve pas ce qui aurait pu te laisser penser que j’ai quoi que ce soit à secouer de ton avis.
salut.
Je ne crois pas t’avoir encore attaqué sur ce terrain, mais là Moilapa, permet-moi de te dire que je te trouve de moins en moins respectueux des autres sur ce forum.
D’ailleurs que tu me le permette ou non m’importe peu, tout comme le fait que mon avis t’intéresse ou non : je le donne si je veux.
Tu ne postes plus beaucoup de messages sans insultes, directes ou largement sous-entendues.
Cela devient de plus en plus désagréable et je me demande bien ce qui t’amène à te montrer de plus en plus irrespectueux, voir intolérant envers les propos des autres, quand ce n’est pas leur personne que tu critiques plutôt que leurs propos.
—–
Ce sujet n’est pas là pour régler ce genre de comptes, mais là je me suis trouvé particulièrement courroucé et je n’ai plus réussi à me retenir de te dire ce que je pense de tes propos.
Par contre, je ne souhaites pas poursuivre ce débat ici, au-delà bien entendu de ton droit de réponse le plus strict.
Si maintenant, quand on écrit un post, il faut se poser la question de savoir si tous les neuneus vont suivre, ça va compliquer la chose.
“Mais en même je te sens très capable de penser ce que tu as écris. Brrrrr.”
Je suis un peu perplexe. Je viens de relire mes posts sur ces 4 dernières années, je ne trouve pas ce qui aurait pu te laisser penser que j’ai quoi que ce soit à secouer de ton avis.
salut.
Moilapa, j’espère que tu plaisantes et il me semble pointer une bonne dose d’ironie dans tes propos.
Mais en même je te sens très capable de penser ce que tu as écris. Brrrrr.
J’aime beaucoup ta façon de déformer “l’animation volontaire n’est pas un métier” en “ce n’est pas un vrai travail (ou boulot)”…
Si certains, comme Al, ont tendance à être un peu trop tatillons avec les mots, toi tu as tendance à un peu trop les prendre par-dessus la jambe je trouve. 🙂
Je fais référence à un ensemble de postes en ce moment sur le forum (sur l’ensemble des postes existants concernant les directeurs, aurais-je envie de dire), qui amènent par exemple en ce moment un post comme : La vie privée des anims…”
Ou comme celui-ci où on parle des temps hors travail des anim’.
Je suis d’accord : il fut gérer tous les temps d’un séjour, y compris ceux qui ne concernent pas le travail.
C’est pourquoi il faut rédiger un p.p. le plus précis possible, qui englobe tous les temps du séjour. Pour pas que l’un de ces anim’ n’ait l’idée saugrenue de prendre une initiative ou d’improviser quelque chose. De prendre une décision.
Il faut faire attention qu’il ne consomme pas de l’alcool (ou pire !!!), régenter leur vie après le boulot, leur vie sexuelle.
Nous avons un rôle éducateur vis à vis de ces jeunes.
Se pose alors le problème des plus diffciles d’entre eux : faut-il punir ou sanctionner ?
Ne perdons pas à l’esprit que les animateurs nous ont été confiés par leurs parents.
Tient une bonne idée qui me vient à l’esprit pour mieux infantiliser ces jeunes : on aurait qu’à dire que leur boulot, c’est pas vraiment un boulot et qu’ainsi on n’a pas besoin de les payer.
moilapa a écrit:
“Parce-qu’il te semble évident qu’il suffit de payer pour avoir son BAFA/D ?
Je suis très conscient que certains formateurs sont peu enclins à mettre une appréciation non stisfaisante sur un stage théorique, mais ce n’est pas une génér&alité.
Je suis tout aussi conscient que pas mal de directeurs valident les stages pratiques sans réel suivi, et si c’est encore plus courant ça n’est pas non plus une généralité.
Il y a 2 à 3 % des stagiaires qui reçoivent un stage non satisfaisant en stage théorique BAFA.
Et environ 20% des gens qui ne vont jamais au bout de leur formation (dont certains, non dénombrés hélas, qui comprennent que ce n’est pas une voie pour eux).
On ne peut donc pas dire que payer son stage est une garantie absolue d’être diplômé.”D’accord avec toi : dans ” 2 à 3 %” des cas, payer son Bafa ne suffit pas.
C’est marrant parce que tu pars avec l’idée de démentir mes propos, et au final tu fais une super démonstration… de ce que je dis !
Et pourquoi ne pas imaginer que ceux qui viennent au BAFA ne le font pas sans un minimum de raisons valables dans la majorité des cas ?
Qu’ils ne sont pas si abrutis que ça et incapables d’encadrer des enfants, ce qui pourrait expliquer qu’on leur délivre leur diplôme sans trop de difficultés ?
Et relis-moi… On est à 20%, pas 2 ou 3 % de gens qui ne vont pas au bout du diplôme.
Si je dis à un stagiaire que je n’ai pas de raisons objectives de ne pas valider son stage mais qu’il a du boulot s’il veut poursuivre dans l’animation, en me basant sur mon expérience et ma vision subjective, je pense que cela peut avoir un certain effet sur sa décision de poursuivre ou non sa formation (ben oui, mon avis d’animateur expérimenté et de formateur risque de peser plus que celui de ses potes ou parents le jour où il se trouvera pas à sa place en stage pratique).
Si je voulais (au nom de mon organisme) faire du fric, je ne validerai pas le stage d’un stagiaire un peu juste et je l’inciterai à bien vouloir verser de nouveau une obole de 500 € en lui assurant qu’avec 8 jours de formation de plus il serait mieux préparé… Mais il se trouve que ce n’est pas là la pratique, sans doute parce-que organismes et formateurs ne sont pas si obsédés que ça par l’argent, ni aussi malhonnêtes qu’on le prétends parfois. 😉
—–
moilapa a écrit:
Daccord avec Ludou : en lisant vos pratiques, on sent non pas de la méfiance. Mais de la défiance.
Vous parlez, en bons pères de famille, de ces jeunes de la même façon dont je parle d’ados (prévention, se soucier de leur vie sexuelle…)
Tout dans votre système est fait pour infantiliser ces jeunes (déresponsabilisation, règles imposées concernant leur vie en dehors du travail…)
Et je suis d’accord avec cette vision. C’est comme ça que les colos tourneront bien.
Qu’est-ce-qui est fait pour infantiliser les animateurs dans ce que nous avons décris ?
Je ne comprends pas.
Et je ne partage pas du tout l’idée que cela serait une bonne chose.
ludou a écrit:
c’est vrai que le mot méfiance n’est pas le bon (comment pourrait-on bosser sereinement tout en étant méfiant :-?). M’enfin sur le principe on est d’accord, non? Il faut un suivi régulier de toute l’équipe, d’autant plus quand on ne la connaît pas encore (sur le terrain s’entend).
Oui.
Et le suivi ne se fait pas à priori (puisqu’il s’agit de suivre, pas de précéder).
Par contre, il se prépare, en posant des objectifs clairs, des règles comprises et acceptées et des modalités de fonctionnement connues à l’avance.
“Parce-qu’il te semble évident qu’il suffit de payer pour avoir son BAFA/D ?
Je suis très conscient que certains formateurs sont peu enclins à mettre une appréciation non stisfaisante sur un stage théorique, mais ce n’est pas une génér&alité.
Je suis tout aussi conscient que pas mal de directeurs valident les stages pratiques sans réel suivi, et si c’est encore plus courant ça n’est pas non plus une généralité.
Il y a 2 à 3 % des stagiaires qui reçoivent un stage non satisfaisant en stage théorique BAFA.
Et environ 20% des gens qui ne vont jamais au bout de leur formation (dont certains, non dénombrés hélas, qui comprennent que ce n’est pas une voie pour eux).
On ne peut donc pas dire que payer son stage est une garantie absolue d’être diplômé.”
D’accord avec toi : dans ” 2 à 3 %” des cas, payer son Bafa ne suffit pas.
C’est marrant parce que tu pars avec l’idée de démentir mes propos, et au final tu fais une super démonstration… de ce que je dis !
Daccord avec Ludou : en lisant vos pratiques, on sent non pas de la méfiance. Mais de la défiance.
Vous parlez, en bons pères de famille, de ces jeunes de la même façon dont je parle d’ados (prévention, se soucier de leur vie sexuelle…)
Tout dans votre système est fait pour infantiliser ces jeunes (déresponsabilisation, règles imposées concernant leur vie en dehors du travail…)
Et je suis d’accord avec cette vision. C’est comme ça que les colos tourneront bien.
c’est vrai que le mot méfiance n’est pas le bon (comment pourrait-on bosser sereinement tout en étant méfiant :-?). M’enfin sur le principe on est d’accord, non? Il faut un suivi régulier de toute l’équipe, d’autant plus quand on ne la connaît pas encore (sur le terrain s’entend).
ludou a écrit:
Bourricot a écrit:il y a quand même un discours dominant dans lequel on se méfie des capacités de l’animateur à être responsable.
à juste titre non?
Moi je ne crois pas.
Les jeunes d’aujourd’hui ne sont pas plus irresponsables que ceux d’hier, et sans doute pas plus que ceux de demain.
Mon principe est de faire confiance à priori, sans pour autant négliger la prévention et la vigilance.
Je préfère cela à la défiance par principe, qui évoluera peut-être en confiance à la longue.
moilapa a écrit:
Un gamin de 21 ans qui vient d’acheter son Bafd, ça me rassure pas tellement plus qu’un gamin de 18 ans qui vient d’acheter son Bafa.
Parce-qu’il te semble évident qu’il suffit de payer pour avoir son BAFA/D ?
Je suis très conscient que certains formateurs sont peu enclins à mettre une appréciation non stisfaisante sur un stage théorique, mais ce n’est pas une génér&alité.
Je suis tout aussi conscient que pas mal de directeurs valident les stages pratiques sans réel suivi, et si c’est encore plus courant ça n’est pas non plus une généralité.
Il y a 2 à 3 % des stagiaires qui reçoivent un stage non satisfaisant en stage théorique BAFA.
Et environ 20% des gens qui ne vont jamais au bout de leur formation (dont certains, non dénombrés hélas, qui comprennent que ce n’est pas une voie pour eux).
On ne peut donc pas dire que payer son stage est une garantie absolue d’être diplômé.
Chocoss a écrit:
Moi la nuit je dors ! Toutes les réunions, préparations de journée du lendemain, c’est 22h30 maxi.
Pour ma part, avec un retour dans les chambres à 21h30 et une extinction des feux à 22h, je n’imagine même pas pouvoir commencer la réunion avant 22h30 (et encore, il se peut fort qu’il manque 2/3 anims qui finissent d’assurer l’endormissement dans certaines chambres).
Tu peux nous en dire plus sur ta façon d’arriver à ton objectif ?
J’ai connu ça dans une colo : la réunion durait 60 mn montre en main (la directrice arrivait même à terminer la réunion en plein milieu de la phrase d’un anim parce-que c’était l’heure, alors tant pis pour la discussion).
Le résultat était simple : pour tenir l’horaire on laissait tous les enfants dans les chambres, et on entendait le bordel au-dessus de nos têtes pendant l’heure de la réunion. Ca se terminait invariablement par des engueulades, des punitions et un sommeil particulièrement mal géré pour tout le monde !
Mais je ne doute pas qu’on puisse trouver des organisations efficaces (réunion dans la journée avec une partie de l’équipe seulement, par exemple pendant un temps calme ?).
Moi la nuit je dors ! Toutes les réunions, préparations de journée du lendemain, c’est 22h30 maxi. Une réunion pour une réunion de blabla qui sert à rien… Rester éveiller… Puis quoi encore ! Aux entretiens avec mes futurs dirlos je les ai toujours prévenu.
Par contre okay une fois en séjour spécifique, avec un anime et l’instit nous avons ramener un enfant (constipé) aux urgences (départ environ 22h30 et retour au centre 6h du mat). Nous avons repris le taf à 7h30.
Ou encore l’enfant qui te lève la nuit pour raisons diverses.
Pour des nécessités je l’accorde, sinon :dodo:
Shuss