Salut,
Je réponds aux dernières questions posées.
> tu fais ça seul, ça je crois piger, mais comment communiques-tu (ou pas) avec les anims à propos des modifs d’aménagement ?
J’ai fait cela seul ou aidé (adulte, enfant) en fonction des moments. L’aide pouvait être succincte mais démontrait un intérêt. C’est dans mon rôle établi à l’embauche que je dois travailler à améliorer les conditions de travail des animateurs. Je m’empare du sujet à la base parce que l’aménagement est quelque chose que je sais faire. Après, il y a eu des retours en informel. Et puis il y a eu réu pour représenter ce qui a été fait. Message a été passé aussi pour que les anims s’approprient cette base. L’aménagement d’un espace ne peut pas rester figé, il doit vivre. Mais pour ça, il faut avoir autorisation(symbolique et ensuite réelle) pour pouvoir changer l’espace.
> qui pose et/ou suggère les activités organisées par les anims ? (autrement dit, si on se dit qu’une déco réalisée tout ou partie par les mômes ce pourrait être cool, faut-il impulser la proposition auprès des anims, attendre de voir si les mômes prennent part au truc, faire autrement encore ?) et pourquoi ?
Actuellement, c’est encore les anims qui maîtrise le déroulé de la journée et qui restent force de proposition majeure. L’idée est bien de faire que les anims prennent véritablement en compte les besoins exprimés (et non les envies, c’est différent) par les enfants. Il y a conscience de cela maintenant il faut le traduire en actes mais cela demande un peu de temps. Pour cela, j’impulse un nouvelle démarche avec un planning unique pour tout le monde (adultes, enfants) modulable, et permettant. Où notamment, désormais, on peut directement noter une idée (au lieu de l’oublier) et la poser en attente juste à côté. Le chemin de cette idée est matérialisé puisque visible dans l’espace idées puis ensuite si planifié bah repéré comme prévu.
Pour moi, il faut mixer les deux et ne pas seulement se reposer sur la suggestion des enfants. De même que je disais avant qu’en tant qu’adjoint je travaille à permettre aux anims d’agir, il faut ensuite travailler dans la même logique à permettre aux enfants d’agir. l’adulte est donc aussi légitime à proposer de se propre idée, sa propre initiative surtout si c’est innovant (peindre le mur et ce directement sans l’intermédiaire du papier, ceci est libérant par exemple.)
> ils font quoi les mômes au moment ou tu es en plein tri/déménagement/remplissage de bène etc ?
Ils sont avec les anims et suivent le cours normal des choses.
>tu ne nous parles pas beaucoup des autres animateurs de la structure ? Est-ce que tu arrives à travailler avec eux ? Est-ce que le travail que tu as entrepris les intrigue un peu ou bien sont-ils seulement dans l’opposition ou la méfiance comme j’ai cru comprendre ?
Ils ne sont ni dans la méfiance ou l’opposition. Au mieux il y a de l’intrigue et des retours exprimés au pire de l’indifférence. Il faut bien saisir la place qu’a un anim d’AL aujourd’hui. Et savoir travailler en toute intelligence avec ce rôle qu’ils ont. L’animateur d’AL aujourd’hui est en même temps quelqu’un dénué de références et de compétences très appuyées mais aussi en position de force (et ce en rapport direct avec l’offre et la demande du marché du travail en AL et avec la question de l’engagement) On ne peut pas travailler aujourd’hui avec les recettes d’hier. On n’a pas affaire à des personnes motivées par l’engagement éducatif. C’est faux. Ce sont des gens qui viennent travailler, la plupart sont étudiants, pour arrondir leur fin de mois. Ils ne prolongeront pas leur réflexion sur le travail avec les enfants. Ceci est précaire et donc déterminé dans le temps pour eux. (dans la durée et sur l’instant aussi, le public anim est réticent aux réunions et à ce qu’on leur demande des efforts supplémentaires par rapport à leur rôle initial)
>Parce que c’est bien eux qui devront prendre tout ça en main (ou plutôt laisser les enfants prendre en main) dans quelques temps, tu n’as pas peur qu’ils interdisent l’accès à la “costumerie” le jour où tu ne seras plus là, etc…?
En fait, ma question c’est celle de l’implication des anims.
Je crois comprendre que tu fais le pari d’améliorer l’environnement pour ensuite leur permettre de s’interroger sur l’organisation de l’AL, je me trompe ?
Je fais le pari de par la démonstration de donner envie et de susciter des questionnements, des interrogations et de l’action. Et ce peut se faire comme ceci mais c’est prévu aussi qu’il y ait la même avec du dialogue, avec de la menée d’activité en doublette, avec de la concertation avec aussi du descendant aussi, avec de l’invitation aussi (à lire) par de l’affichage, par la pose d’un fonctionnement qui les prend tels qu’ils sont, adultes, responsables et intelligents. Après, on ne saura jamais ce qu’il sera fait. Parce que le travail fourni avec une équipe sera vacant dès lors où l’équipe change, où ce que j’aurai amorcé n’aura pas de relais… Mais si un ou deux anims ont un déclic, c’est une victoire. Parce qu’ailleurs, ils commenceront déjà à poser des question et à se construire une conception d’animation (qui se rapproche je l’espère de celle que je défend)
>va tu utiliser la démonstration avec les animateurs? pour leur faire comprendre que leurs pratiques doivent changer surtout si les enfants et les parents sont contents quelles sont tes raisons pour expliquer qu’un changement sera profitable à l’équipe et de combien de temps disposes tu ?
Je ne formule pas en ces termes. Je ne dis pas qu’un changement sera profitable. Je ne dis presque rien et ne formule pas de constat. Sauf partiellement avec la directrice. J’essaie d’avancer mes pions mais sans me retrouver dans un cul-de-sac. Par l’introduction d’éléments progressivement, le changement s’opère et même parfois sans que quiconque ne s’en rende compte. Et puis il faut détourner l’attention du gros changement, celui qui adviendra à terme mais bien concentrer les personnes sur les détails qui les préoccupent( ma relation à l’enfant, ma relation avec le collègue, le matériel, etc…) Quand le changement est opéré et assimilé, là tu le démontre et le justifie.
salut c sur que l’aménagement des lieux est importants mais va tu utiliser la démonstration avec les animateurs? pour leur faire comprendre que leurs pratiques doivent changer surtout si les enfants et les parents sont contents quelles sont tes raisons pour expliquer qu’un changement sera profitable à l’équipe et de combien de temps disposes tu ? voilà mes question et bon courage car à ta description le changement est évident
Salut Bourricot,
tu ne nous parles pas beaucoup des autres animateurs de la structure ? Est-ce que tu arrives à travailler avec eux ? Est-ce que le travail que tu as entrepris les intrigue un peu ou bien sont-ils seulement dans l’opposition ou la méfiance comme j’ai cru comprendre ?
Parce que c’est bien eux qui devront prendre tout ça en main (ou plutôt laisser les enfants prendre en main) dans quelques temps, tu n’as pas peur qu’ils interdisent l’accès à la “costumerie” le jour où tu ne seras plus là, etc…?
En fait, ma question c’est celle de l’implication des anims.
Je crois comprendre que tu fais le pari d’améliorer l’environnement pour ensuite leur permettre de s’interroger sur l’organisation de l’AL, je me trompe ?
merci pour ce récit.
deux trois questions au passage :
> tu fais ça seul, ça je crois piger, mais comment communiques-tu (ou pas) avec les anims à propos des modifs d’aménagement ?
> qui pose et/ou suggère les activités organisées par les anims ? (autrement dit, si on se dit qu’une déco réalisée tout ou partie par les mômes ce pourrait être cool, faut-il impulser la proposition auprès des anims, attendre de voir si les mômes prennent part au truc, faire autrement encore ?) et pourquoi ?
> ils font quoi les mômes au moment ou tu es en plein tri/déménagement/remplissage de bène etc ?
3e mercredi – Poursuite des hostilités à la poussière
14 mercredis restants
L’effarement se poursuit. Suivi d’une suite d’émotions allant de l’indignation à la résignation et revenant à la motivation. Je continue donc dans la stratégie d’améliorer le cadre de vie. Et ceci commence tout doucement à porter ses fruits.
Ce mercredi j’ai donc continué à toucher à tout. A découvrir des jeux de société mis à disposition mais pour la plupart injouables et à voir des enfants somme toute très dépendants des adultes dans leurs activités en particulier sur leur “temps libre”.
Au fin fond du couloir, réside un bout, un appendice de ce couloir séparé par une porte puis une deuxième porte. Ce qui fait deux pièces. La première jusqu’alors servant de débarras est désormais vide. Dans la deuxième, sont entreposés les costumes.
Et j’ai eu envie de refaire cet espace. Je me suis mis à imaginer que les deux espaces pouvaient s’articuler ainsi : une loge avec miroirs, tables comme dans cet esprit là :
Et desservit donc par une pièce à costume, une costumerie(?) donc où les enfants pourraient donc et s’habiller et se maquiller, coiffer, masquer….
La loge pour l’instant suppose d’investir dans du matériel que ce soit par de l’achat ou de la récup (ampoules, électricité, miroir, tablettes…) je me suis donc attarder à la costumerie. De meme que dans le capitre précédent, c’est étonnant la quantité de vetements tout simplement inmettables qui étaient dans le lot. Certes il doit y avoir l’idée sympa de vouloir réparer ou refaire. Mais meme là, nous sommes dans l’ordre de l’apocalypse et pas du tout du raisonnable : des vetements déchirés donc irréparable sont melés à des trucs plus ou moins sympas. Ca été donc :
-du tri
-du rangement : penderie, classement par type (haut et bas, couvre chef, masque, ceinture, ….)
-de la valorisation : déco de la pièce, mise en avant de costumes sympas.
Ce travail a eu de suite son petit effet. Pas mal d’enfants sont passés dans l’aprem pour regarder, envier, donner meme un coup de main. Certains se projetaient déjà…
Dans le meme ordre d’idées, j’ai passé le repas du midi à demander aux enfants de ma table ce qu’il pouvait bien leur manquer. Pas mal d’idées assez simples à mettre en oeuvre sont ressorties : cabanes en intérieur et extérieur, jeux de construction, salle de gym, coin expression, …
Les adultes jusqu’à présent semblent cumuler activités mais qui n’impactent pas ce milieu en intérieur pourtant pas mal hostile en terme justement de possibilités et dans le cadre convivial et chaleureux que l’on pourrait attendre d’un lieu accueillant des enfants. Il y a de la déco à faire (donc de l’activité manuelle à fortiori) des aménagements à penser qui peuvent répondre aux besoins des enfants (un coin où faire de la gym? où jouer aux kaplas… etc…)
La semaine prochaine, je vais m’attaquer à la salle peut etre la plus importante du centre, celle qui sert de lieu d’accueil, celle qui fait office de lieu central. Un espace de pas moins de 50 m2 très vide. Tellement vide qu’elle en résonne et fatigue les personnes. Or, notamment en meublant un espace, on supprime ce bruit de résonance, le bruit étant absorbé par les matériaux. Photos à l’appui, je vais essayer de démontrer la radicalité de changement dans le fonctionnement d’un groupe que peut donner un aménagement.
Les idées autres que j’ai dans ma besace reprises aux enfants et à explorer :
-un toboggan épousant la forte déclivité d’une partie du terrain
-une tyrolienne dans le même secteur
-un mur d’escalade
-un parcours de corde
-une cité-cabanes
Des idées d’aménagement en extérieur toutes aussi importantes vu la venue du beau temps et du temps passé en extérieur.
2e Mercredi – Début des hostilités à la médiocrité
15 mercredis restants
Ma stratégie est de m’attaquer à ce que je considère comme de la médiocrité. Beaucoup de directeurs compte sur l’éternel outil réunion pour faire avancer le groupe dans une direction donnée. En milieu colo, cet outil peut faire ses preuves et encore mais dans un tel contexte AL, milieu ouvert et avec ce turn over d’animateur empêchant de fait toute continuité du travail éducatif, impossible d’espérer quoi que ce soit de cette réunion sacralisée pourtant comme incontournable. Et qui au final emmerde tout le monde. Les anims parce que ça leur fait perdre du temps, surtout que bien souvent c’est du temps non payé. La direction parce que malgré toutes les techniques d’approche usitées, rien ou pratiquement rien ne bouge.
Ma solution que j’ai déjà utilisé auparavant et qui fonctionne à peu près bah c’est d’utiliser les mêmes leviers qu’avec les enfants en réadaptant aux besoins des animateurs. La question est donc d’abord de savoir ce qu’ont besoin les animateurs pour pouvoir travailler dans les meilleures conditions, d’être autonomes et d’être libres d’agir dans le milieu accueil de loisirs et de sentir permis de faire avec les enfants. C’est en modifiant donc en premier lieu ce milieu qu’on va d’abord déjà faire adhérer les animateurs à un changement pressenti ou perçu comme nécessaire mais qu’il faut rendre réalité.
Ainsi, je vais consacrer la plupart de mon temps disponible de mon temps de travail prochain à réaménager le centre. De cette même activité, je rendrai service aux enfants en leur proposant enfin de nouveaux espaces où agir. De nouveaux espaces d’expérimentation et de conquête de liberté. Dans ce meme mouvement, j’espère faire rendre compte aux animateurs rapidement que le groupe enfants n’a plus besoin d’adultes pour fonctionner sur un temps de plus en plus large de la journée et ceci en adoptant le cadre imposé par le milieu comme sécurisant et libérant. Après ça, je serai en position de force pour proposer aux anims une nouvelle façon d’aborder l’activité avec les enfants non plus comme un passage obligé de production avec un résultat à la fin mais en l’abordant dans toute sa complexité et ses possibilités du spontané au dirigé. Chacune possibilité pouvant et devant être alors justifiée en tenant compte des individualités, du milieu de vie, des compétences des anims.
Ce mercredi donc, gros chantier de déménagement dans le “MAG”, Magasin ou régie si vous préférez. Régie laissée à la charge des anims. Réalimentée selon les besoins à partir d’un autre stock de matos lui restreint d’accès. Le Mag à mon arrivée est un pièce vide avec quelques meubles contre les murs contenant du matériel sans quelconque logique de rangement. Beaucoup de bordel. Personne ne s’y retrouve. Une pièce dans le fond où tout simplement on ne peut pas accéder. Un tas pyramidal d’objets, des jeux incomplets en quantité. Le tout dans une pénombre glauque permanente et une poussière suffocante.
La porte et les fenêtres ouvertes et quelques heures plus tard, un seul gros morceau a été fait : celui de refaire l’espace, le repenser pour le rendre pratique, quelque peu fonctionnel et accessible et utilisable. Dans un second temps viendra celui du tri du matériel à proprement parler… Le MAG est un espace important, il représente presque 10% de la surface totale du premier chalet. Au sortir, un espace de travail pensé à recevoir quantité de matériel : fongible, papier, jeux extérieurs, bricolage, récup…. Une nouvelle pièce qui n’existait absolument pas avant : un bureau destiné aux anims où ils peuvent poser leurs affaires, s’attabler et à terme consulter de la doc…
Une journée entière pour refaire seulement cela. Et il y a encore pas moins de 8 espaces à revisiter et à repenser dans ce premier chalet. Sans compter l’extérieur. Peut être avec du support cela donnera aussi idée aux anims de faire la même chose avec les enfants.
Mercredi prochain, on s’attaque au tri du matériel ceci sans état d’ame (cessez de cumuler les choses inutiles, cassées ou indignes d’intérêt, l’AL n’est pas une déchetterie) et le coin à jeux de construction.
ça va dans les deux sens quoi !
T’as le directeur, s’il impose sans expliquer… ça sert à rien. il sortira des jolies phrases en réunion et dès qu’il aura le dos tourné, les anims feront comme ils ont en envie. Ben oui, en même temps on leur a pas expliquer pourquoi !
puis faut tester, des fois y’a des techniques qui passent pas dans certains centres.
S’adapter quoi ! 🙂
et puis t’as les anims qui font partis des meubles. Qui ne comprennent pas pourquoi faut changer. Et alors là, bon courage. Un travail corps à corps. 😀
“ben pourquoi on pourrait pas leur laisser faire foot toute la journée. S’ils ont envie ??”
ou encore…
“- aujourd’hui, on a fait un épervier
– pourquoi vous leur proposez pas un autre jeu. ?
– ben parce qu’ils adorent ce jeu”
(crétine)
Voilààààà
Kazababoun, en même temps un directeur doit se positionner et donc croire à ce qu’il propose (bon j’irai pas jusqu’à incontestable parce que ça ressemblerait à de la dictature…). C’est normal qu’un directeur veuille faire tourner le centre à sa manière, il doit juste veiller de laisser chacun y ajouter sa pierre tant qu’elle n’est pas incompatible avec les autres.
Moi j’ai déjà vu des directeurs qui voulaient s’arracher pour modifier un rien du tout et qui se heurtaient à des murs d’animateurs qui n’en branlaient pas une de leurs journées de travail et qui voulaient pas que ça change car ça leur plaisaient trop…
Vouloir faire mieux c’est génial mais je crois qu’il faut aussi faire attention à ne pas s’enflammer tout seul. J’ai connu des directeurs super attentionné et très volontaire rendre des centres invivables parce qu’il voulait le faire tourner à leur manière qu’il estimait incontestable!
Tiens nous au courant de l’avancée de tes travaux…
Bon courage, Bourricot
(mais ne te plains pas trop quand même : tu aurais pu tomber sur un anim’ de mon espèce : ce sont les pires 😛 😀 !)
et ben bienvenue au club des gens qui font des listes…
enjoy 🙂
Un AL c’est partout la même chose et là encore ça n’a pas loupé. Mercredi dernier, premier jour…
Le centre fonctionne avec un planning, des tranches d’âge et des horaires bien précis. Les enfants mangent le contenu de barquettes douteuses et font des activités au pied levé.
Mercredi dernier, premier jour ….
Deux maisons, une pour les plus petits et une pour les plus grands. Dans cette deuxième, on croirait un début de déménagement : les salles sont vides hormis pardon une salle avec quelques legos, une autre avec un baby et un ping pong, une autre avec quelques bouquins et enfin une dernière avec de quoi faire un peu de cuisine.
Un autre coin sombre et perdu dans le fond : le MAG comprenez le magasin, la régie des anims. Un fatras sans nom d’objets hétéroclites, une caverne de trésors déglingués, une image apocalyptique d’un post ouragan.
Un grand parc avec un ping pong (encore) un début de cabane et une autre cabane où il serait dangereux d’aller s’abriter dans un joli petit bois mais interdit aux enfants d’aller seuls.
Premier jour…
Des animateurs à fond les ballons. Des masques le matin et quelques déguisements pour la plupart déchirés ou … moches. Après ça, tout le reste de la journée tous ensemble youpla ! Repas, temps libre (oh si 1/2h de temps calme “séparé”) aprem carnaval…
Il y avait un anim qui avait prévu une batucada, mais finalement il n’est pas là. D’ailleurs c’est une habitude parait-il. Les enfants en question n’ont jamais touché une percu de leur vie ou certains en avaient un vague souvenir bon les volontaires à l’écharnement musical se sont amusés à taper sur deux bouts de bois histoire de dire.
Beaucoup d’autres ont choisi de jouer avec l’anim cool. Il faut dire qu’elle parle fort, qu’elle fait classe et qu’elle fait des blagues. En plus, elle l’a fait mousser son activité (vous êtes chauuuuds? ouaiiiis)
Mercredi qui vient il y a apriori Fort Boyard pour tout le monde. Les gentils grands prépareront le jeu pour les plus petits qui participeront l’aprem. Les 12 plus chanceux iront eux faire de l’escalade le matin.
Les enfants sont contents de leur AL, ils ont le sourire, ils sont satisfaits pas de problème. Ca n’a quand même rien à voir avec la maison ou l’école. Ils sont scrupuleux, respectueux, brossent les adultes et sourient sur commande.
Les anims sont satisfaits aussi, il est “beau” le centre, c’est cool. RAS. Et jurent par le mail pour s’organiser.
Moi je suis adjoint de ce centre jusqu’au 4 juillet et j’ai décidé d’y changer les choses.