la professionnalisation de l’animation ?

  • Ce sujet contient 25 réponses, 11 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par lejoueur, le il y a 13 années et 4 mois.
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  • #103295
    xav43
      @xav43

      Crevette76,

      en fait le but de ce sujet est de débattre sur l aspect professionalisation du secteur, de sa reconnaissance, de ce qu est cette notion d animateur professionnelle… Etc… Et de répondre aux interrogations sur le sujet de lejoueur…

      Pour ce qui est de ton post précédant je suis d’ accord avec toi sur le fait que la détention d’ un diplôme pro n est pas le seul facteur pour:
      1) assurer la qualité du travail, la compétence dans le secteur de l animation par rapport a un Bafa/Bafd qui de part son expérience, sa réflexion, son travail d’ analyse, son travail de formation continue etc… Qui amènent ses derniers a être plus pro et compétents dans leurs travail que des diplômes pro qui vivent sur leurs acquis et stagnent dans leurs pratiques
      2) pour être considérer comme animateur professionnel: pour moi on est animateur professionnelle quand on a choisi d’ en faire son métier, d’ en vivre ( ou d’ essayer)… Après vient la notion d’ être professionnel dans son métier ( la je parle de qualité, de compétence, de capacité a évoluer, a s adapter, a avoir une démarche de formation continue… Etc … Tout ce que tu dis précédemment…

      Malheureusement dans la pratique actuelle et la volonté de jeunesse et sports tout est fait notemment dans le secteur des al a favoriser la détention du diplôme pro que l expérience…
      Toutefois, il faut reconnaitre que dans le cas d’ animateurs se lançant dans l animation professionnelle, les formations pro lui donneront plus que la formation Bafa… Et ce plus comblera l inexpérience, ce travail de réflexion perso, de formation perso etc…

      D’ ailleurs la possibilité d’ obtenir ces diplômes par la vae montre bien que l expérience, et tout ce travail dont on parle sont aussi important voir plus que la formation en elle même contrairement a ce que sous entend lejoueur ( ou du moins ce que je lis dans ses propos)

      Lejoueur:

      En quoi les dérives de certains employeurs, la qualité parfois aléatoire des animateurs, le désengagement de l état par choix politico économique seraient des marqueurs de la non reconnaissance de cette professionalisation…? En quoi le fait d’ embaucher des Bafa/Bafd capablent d’ assumer les fonctions, et faisant preuve d’ autant de professionalisme ( voir plus parfois) qu un diplôme pro plutôt que d’ embaucher des diplômes pro etc.. seraient des freins a la professionalisation et a cette reconnaissance?

      Je comprend pas ton raisonnement… Ou plutôt ce que tu entend par professionalisation et reconnaissance professionnelle….

      De plus quand tu dis la vae n est pas a la portée du plus grand nombre? La je comprend pas….!!!

      Et pour en revenir a ta conception: si tu savais la proportion de personne qui n avaient en poche que leurs Bafa ( et parfois même pas), ont commence comme occasionnel puis animateur professionnel en alternant les structures en fonctions des saisons ( comme l a fait crevette), puis sont devenu coordinateurs ou responsable pédagogique, puis directeur adjoint ou responsable de secteur, puis directeur jusqu a directeur d’ association… Ou sont devenu animateur territoriaux en demandant la titularisation après quelques années… Etc… En obtenant le diplôme pro par la vae… Si tu prenais en compte le nombre d’ animateur ayant obtenu ces diplômes pro par la vae… Cela met bien en avant que la formation en elle même ne répond pas a cette notion de professionalisation puisque toutes ces personnes ont réussi leurs insertions professionnelles dans le secteur uniquement par leur travail et les capacités a….. Dont parle crevette…

      #103307
      crevette76
      Administrateur
        @crevette76

        lejoueur a écrit :
        Sinon l je rajouterai que pendant longtemps j’ai travaillé avec lebafa et le bafd et que je pense que ces brevets ne sont pas suffisant pour faire sa carrière dans l’animation de manière professionnelle.
        J’entends par là concevoir proposer mettre en place et évaluer des projets éducatifs et évolutif ayant du sens . Ce que je viens de dire est d’une grande banalité mais dans la réalité qu’en est il?

        C’est faire d’un cas particulier une généralité. Je connais un bon nombre de personnes qui sont ou ont été “pro” de l’animation sans avoir plus que bafa (et parfois bafd)… c’est d’ailleurs quasi mon cas (une licence en sciences de l’éduc mise à part, mais ça ne fait pas partie de ce que les gens entendent par diplôme pro).
        Pour “proposer mettre en place et évaluer des projets éducatifs et évolutif ayant du sens” les BPJEPS que j’ai croisés n’étaient pas forcément mieux armés que les “simples bafa” ; je pense que la différence de “niveau” ou de réflexion, de lien formation-terrain entre tous ces gens ne se jouait pas sur le fait qu’ils aient tel ou tel carton validé en poche, mais sur leurs capacité à se former, à prendre du recul, à échanger, à évoluer, à s’adapter…
        Comme pour beaucoup d’autres corps de métiers, le diplôme est une corde à son arc, mais si c’est la seule on obtient en général un élément “pauvre” dans l’équipe en résumé.

        Et pour le clivage pro/occasionnel, dans quelle case j’étais alors à l’époque ou je faisais de l’animation à l’année en jonglant entre colos, classes découvertes et village vacances ?
        (et chui pas la seule…)

        sinon ben s’cuzez si je suis hors sujet, j’dois avoir des soucis de neurones mais toujours pas compris c’est quoi exactement l’objet de ce fil en fait…

        #103313
        lejoueur
          @lejoueur

          Bonjour je tiens vous à vous remercier pour vos réponses.
          Je remarque que la question posée apporte un dialogue et des discussions , en tout cas cela prouve qu’il y a un malaise
          Effectivement l’animation est un métier qui est sur la voie de la reconnaissance néanmoins les pratiques de certains organisateurs et employeurs montrent le contraire l’état en se se désengageant par soucis économique prouve l’inverse .
          Je rajouterai une méconnaissance des élus sur l’animation
          Et un encadrement parfois défectueux en ef.fet comme l.a fait remarquer l’un d’entre vous les formations de directeurs ne sont peut être plus s adaptées aux missions .
          Alors que de plus en plus les animateurs travaille à plein temps sur structures d’accueil avec un public allant de 3à 70ans .
          Ce public ayant des caractéristiques différentes .
          Quelqu’un a évoqué la vae c une solution que j’ai choisie mai il me semble qu’ elle n-est pas à la portée du plus grand nombre
          Sinon l je rajouterai que pendant longtemps j’ai travaillé avec lebafa et le bafd et que je pense que ces brevets ne sont pas suffisant pour faire sa carrière dans l’animation de manière professionnelle.
          J’entends par là concevoir proposer mettre en place et évaluer des projets éducatifs et évolutif ayant du sens . Ce que je viens de dire est d’une grande banalité mais dans la réalité qu’en est il?

          #103349
          xav43
            @xav43

            Ok, au temps pour moi… J avais effectivement pas eu la bonne lecture de ton propos;

            “- proposer non pas des contrats saisonniers avec des recups pour les heures/jours bossés “en trop” mais se cantonner à 1 séjour=1 contrat à des conditions bof (exemple de ce que certains organismes font encore sans aucun état d’âme)..
            C est quoi que tu met dans l appelation contrat a des conditions bof?

            Personnelement sur ce type de structure j ai plus souvent vu des animateurs avec des contrats a l année, ( cdi ou cdii avec anualisation du salaires), et avec des périodes d’ inactivités pour reccuperer les heures en trop notemment pendant les colos… Ou des cdd de plusieurs mois avec le principe des reccups… D’ ailleurs un vrai casse tête pour faire les plannings de travail des animateurs pour gerer tout ça…

            Et a de rare occasion des contrats a la semaine ponctuelle pour un surplus d’ activité ( demande de l enseignant pour avoir des Anim supplémentaire pour la vie quotidienne), ou pour combler l abscense d’ animateurs en maladie …. Mais dans ce cas la les animateurs étaient payes normalement en fonctions des heures effectuées…

            #103354
            crevette76
            Administrateur
              @crevette76

              xav43 a écrit :
              – quand au dernier point, on en revient au CEE et a une des dérives liées a ce type de contrat qui logiquement s adresse a des occasionnels de l animation dont ce n est pas le métier… ( mais on va pas refaire le débat)

              ben non on ne va pas refaire le débat, d’autant plus que tu m’as mal comprise (mais ma formulation pouvait prêter à confusion), je ne parlais pas des séjours ACM mais des classes découvertes, donc pas de CEE ni d’occasionnel (même si je maintiens que pour moi ce clivage est discutable)

              #103357
              xav43
                @xav43

                crevette76 a écrit :
                Pas certaine de voir où vous voulez aller sur ce fil mais j’pense pas qu’il y ait ou même qu’il faille poser une opposition entre les diplomés occasionnel et les diplomés pro > en pratique on voit bien que le diplôme colle pas forcément à ce que l’anim fait, et l’employeur y fait son jeu parfois…

                xav43 a écrit :
                Mais a poste, fonction, mission égales Bafa ou bpjeps auront le même salaire…

                de base (en théorie), mais pas les mêmes armes pour négocier, toujours sur le plan diplôme…
                Par contre un “juste bafa” expérimenté et qui s’est formé par d’autres biais (terrain, lecture, pratique perso etc) pourra mieux “se vendre” qu’un BP tout frais… à condition de s’être aussi formé à “en entretien je me vends et je trie autant que l’employeur”.
                Comme quoi le diplôme ne fait pas à lui seul l’animateur.
                Niveler les salaires au minimum “pour la fonction” est-ce une marque de reconnaissance du métier ?

                Quand au coût de formation, et coût d’ un salarie en contrat de qualification ou professionalisation… Dans certains cadre l employeur s y retrouve avec l allégement des charges, les plans de formation qui font prendre en charge par d’ autre organisme le coût de la formation, le salaire de l animateur durant ces absences… Etc… Et s y retrouve certainement sur d’ autre point… Sinon comment expliquer qu une grande partie des animateurs en formation bpjeps rentre dans ce cadre…

                Bé oui… d’ailleurs y’a beaucoup d’anims qui trouvent un employeur pour leur formation BPJEPS… mais en proportion, combien ne sont pas “lachés dans la nature” sans poste une fois le diplôme obtenu ?
                Même souci qu’avec les étudiants stagiaires de grandes écoles : ils fournissent un travail pas cher.
                Employer des gens à former qui vont bosser pas cher pour -parfois mal les suivre/former- et souvent ne pas leur proposer de job une fois le diplôme en poche est-ce reconnaitre le métier ? Et est-ce reconnaitre la valeur dudit diplôme ?

                Sinon dans la liste y’a aussi à mon avis :

                – proposer non pas des contrats saisonniers avec des recups pour les heures/jours bossés “en trop” mais se cantonner à 1 séjour=1 contrat à des conditions bof (exemple de ce que certains organismes font encore sans aucun état d’âme) est-ce reconnaitre le métier ?

                – j’ai oublié ce que je voulais lister en plus…

                – malheureusement pour certains employeurs soit par obligation réglementaire, soit par recommandation de jeunesse et sports: un détenteur du bpjeps aura plus de chance d’ avoir le post qu un animateur Bafa ayant plus d’ expérience et sachant se vendre lors de l entretien…

                – le principe de niveler les salaires sur le minimum prévu par la grille des salaires élaborées en fonctions des postes, missions et fonctions liées a l emploi: ce n est pas une pratique liee aux secteurs de l animation mais la réalité du monde du travail… Un enseignant qui rentre en piste commence par le salaire minimum et grimpe les échelons, un ouvrier en entreprise débute au smic et son salaire n évolue qu avec un changement de fonction etc…. Il en est de même pour tous les salaries quelques soit la branche, le secteur… Mais comment faire autrement? Il n y a pas la matière a nier la reconnaissance professionnelle… Le fait qu il existe des conventions ( qu elle soit celle de la fonction publique, celle de l animation socio culturelle ou autre), prenant en compte ces fonctions, ce métier, et définissant en fonctions des missions un salaire minimum a appliquer en fait bien la reconnaissance professionnelle…

                – ce que tu dis concernant la formation et les contrats de qualif ou de professionalisation rejoint ce que je disais dans ma réponse a shaa… Mais pour moi cela montre la dérive d’ un système, d’ un manque de garde fou dans le code du travail pour éviter ces dérives qui ne sont pas malheureusement que dans le secteur de l animation… Cette dérive de l utilisation par certains employeurs de ce type de contrat ( comme il en est et en a été pour tous les contrats “aides”:du tuc a l emploi jeune en passant par tous les autres types de contrat de ce style)… Maintenant si cette dérive existe est elle majoritaire, et t elle dans l intérêt a moyen terme de l employeur…
                – quand au dernier point, on en revient au CEE et a une des dérives liées a ce type de contrat qui logiquement s adresse a des occasionnels de l animation dont ce n est pas le métier… ( mais on va pas refaire le débat) et malheureusement vu la conjoncture actuelle et le fait que certains animateur professionnel ( non pas dans le sens uniquement du diplôme mais dans le choux d’ en faire son métier, son activité principale) ne trouvant pas de contrat perenne ou de plus longue durée se retrouve a ne pas avoir d’ autre choix que de signer des CEE… Pour moi ce n est pas la non plus une non reconnaissance du métier d’ animateur mais une dérive du système ( certes on pourrait purement supprimer ce CEE, et ainsi permettre a ceux la d’ avoir des contrats de plus longue durée notemment comme tu le dis avec la reccuperation des heures, mais je ne suis pas sûre que cette simple suppression du CEE et les incidences résoudraient le problèmes de ces personnes… On pourrait aussi envisager un cadre plus strictes pour l application du CEE et ne les ouvrir qu aux personnes rentrant dans le cadre de ce principe stricte d’ occasionnel, mais la pas sûre que cela résolve le problème…car dans ce cas ils ne trouveraient meme plus de CEE…)… Pour moi ce n’est pas non plus un manque de reconnaissance professionnelle car peut t on considère que l animation pro. c est travailler dans l animation uniquement pendant les vzcznces scolaires ( cadre du CEE)… Soit 16semaines par an… Pour moi le problème est plus complexes… Il vient d’ une inadéquation quantitatives et qualitatives entre les débouches et les personnes désirants faire de l animation leur métier, entre l offre et la demande… Problème pas seulement lie a l animation malheureusement…

                Je ne vois pas dans tous ça des marques de non reconnaissance de l animation professionnelle… Mais des dérives qui existent dans de nombreux autres domaines, des constats de la difficultés du marches du travail de façon globale… Et pourtant on ne remet pas en cause la reconnaissance professionnelle des métiers touches par les mêmes problématiques…

                Après tout dépend peut être de ce que l on entend par reconnaissance professionnelle du métier, et surtout reconnaissance par qui?

                #103361
                xav43
                  @xav43

                  Kaelyfer a écrit :

                  xav43 a écrit :

                  – pour revenir sur la professionalisation de l animateur et la reconnaissance pro de ce métier: ce que je lis dans la questions c est que cette reconnaissance n existerait pas… La je ne suis pas d’ accord… Cette reconnaissance existe:
                  – existence de fiche métier sur ces professions.
                  – existence de diplôme professionnel : bapaat, bpjeps,dejeps, dut etc…
                  – existence de convention collective
                  – existence du statut d’ animateur territorial
                  – existence de poste d’ animation dans différents domaines

                  Je ne suis pas tout à fait d’accord avec toi : certes le métier se professionnalise, et les points que tu soulèves peuvent être considérés comme des conséquences de cette professionnalisation (quand bien même l’existence du poste d’animation dans différents domaines peut parfois être assimilé à un vaste fourre tout qu’à un quelconque signe de reconnaissance professionnelle) mais je trouve qu’à contrario, il souffre de manque de reconnaissance professionnelle.
                  Tu as remarqué j’en suis sûr la totale dégénérescence des services étatiques dont nous dépendons avec un passage d’un ministère avec une dénomination forte à un service d’un ministère au nom à rallonge (citez le ministère + le service dont dépend un ALSH sans reprendre votre respiration, vous verrez).
                  Et rien que ça montre déjà toute la reconnaissance de notre corps de métier. Ajoutez à cela qu’en creusant un peu, on se rend compte que les fonds de financements sont également devenus plus qu’alambiqués (une part d’ici plus un peu de là) en même temps que réduits à peau de chagrin et on pourra m’inventer tous les diplômes qu’on veut et tous les “déroulement de carrière” possibles mais on ne me fera pas croire que ce sont des signes de reconnaissance professionnelle….

                  — tu employe le mots ” conséquences”: pour moi ce ne sont pas des conséquences de la professionalisation mais des marqueurs de reconnaissance de cette professionalisation..

                  —- sur le reste, je ne peux être que d’ accord avec tes constats…
                  Mais pour moi cela n est pas une preuve de la non reconnaissance professionnelle du métier d’ animateur même si ils constituent un frein au developpement de cette professionalisation dans certains secteurs par la diminution des moyens… Ce qui est le cas de tous les secteurs dépendant du financement de l état , ou des collectivités territoriales qui sont tributaires des choix politico économique des gouvernements et des collectivités territoriales…
                  Ce va et viens d’ un ministère a l autre dont tu parles ne concerne d’ ailleurs qu une partie de l animation… Le champs de l animation est plus vaste que cela et ne se réduit pas au champs des acm…
                  Je ne voit pas dans tes constats un signe de la non reconnaissance professionnelle mais simplement un effectif et déplorable désengagement de l état sur ce secteur…

                  #103363
                  crevette76
                  Administrateur
                    @crevette76

                    Pas certaine de voir où vous voulez aller sur ce fil mais j’pense pas qu’il y ait ou même qu’il faille poser une opposition entre les diplomés occasionnel et les diplomés pro > en pratique on voit bien que le diplôme colle pas forcément à ce que l’anim fait, et l’employeur y fait son jeu parfois…

                    xav43 a écrit :
                    Mais a poste, fonction, mission égales Bafa ou bpjeps auront le même salaire…

                    de base (en théorie), mais pas les mêmes armes pour négocier, toujours sur le plan diplôme…
                    Par contre un “juste bafa” expérimenté et qui s’est formé par d’autres biais (terrain, lecture, pratique perso etc) pourra mieux “se vendre” qu’un BP tout frais… à condition de s’être aussi formé à “en entretien je me vends et je trie autant que l’employeur”.
                    Comme quoi le diplôme ne fait pas à lui seul l’animateur.
                    Niveler les salaires au minimum “pour la fonction” est-ce une marque de reconnaissance du métier ?

                    Quand au coût de formation, et coût d’ un salarie en contrat de qualification ou professionalisation… Dans certains cadre l employeur s y retrouve avec l allégement des charges, les plans de formation qui font prendre en charge par d’ autre organisme le coût de la formation, le salaire de l animateur durant ces absences… Etc… Et s y retrouve certainement sur d’ autre point… Sinon comment expliquer qu une grande partie des animateurs en formation bpjeps rentre dans ce cadre…

                    Bé oui… d’ailleurs y’a beaucoup d’anims qui trouvent un employeur pour leur formation BPJEPS… mais en proportion, combien ne sont pas “lachés dans la nature” sans poste une fois le diplôme obtenu ?
                    Même souci qu’avec les étudiants stagiaires de grandes écoles : ils fournissent un travail pas cher.
                    Employer des gens à former qui vont bosser pas cher pour -parfois mal les suivre/former- et souvent ne pas leur proposer de job une fois le diplôme en poche est-ce reconnaitre le métier ? Et est-ce reconnaitre la valeur dudit diplôme ?

                    Sinon dans la liste y’a aussi à mon avis :

                    – proposer non pas des contrats saisonniers avec des recups pour les heures/jours bossés “en trop” mais se cantonner à 1 séjour=1 contrat à des conditions bof (exemple de ce que certains organismes font encore sans aucun état d’âme) est-ce reconnaitre le métier ?

                    – j’ai oublié ce que je voulais lister en plus…

                    #103365
                    xav43
                      @xav43

                      Shaa,

                      on ne parlais pas de la même chose… Toi tu parles dans le cas non pas d’ un animateur bpjeps ou Bafa, mais d’ un animateur en cours de formation pendant son emploi…
                      moi je parlais des salaires des animateurs… la grille des salaires n est pas faite sur la base des diplômes mais des fonctions et missions… Ce sont bien les fonctions et missions qui déterminent le coefficient…
                      Certes par la suite certains indice et donc par delà certains titre et fonctions sont dépendantes du diplôme … Donc un diplôme “pro” permettra d’ évoluer vers d’ autre fonction que l animateur Bafa donc a un indice ( et donc salaire supérieur)… Mais a poste, fonction, mission égales Bafa ou bpjeps auront le même salaire…

                      Quand au coût de formation, et coût d’ un salarie en contrat de qualification ou professionalisation… Dans certains cadre l employeur s y retrouve avec l allégement des charges, les plans de formation qui font prendre en charge par d’ autre organisme le coût de la formation, le salaire de l animateur durant ces absences… Etc… Et s y retrouve certainement sur d’ autre point… Sinon comment expliquer qu une grande partie des animateurs en formation bpjeps rentre dans ce cadre… Les formations sont souvent mises en place pour éviter le plus possible les contraintes liées a l abscence de l animateur… Même si ce n est pas tjrs le cas…
                      – effectivement le risque pour l employeur c est de voir la personne sur laquelle il a “investie” au travers la formation partir ailleurs une fois le diplôme…
                      – risque aussi pour l animateur en contrat de ce type de ne pas voir son contrat prolonge en cdi par la suite car l employeur y trouve plus son compte a réembaucher une autre personne sur le meme type de contrat… L employeur s y retrouvant plus… C est d’ ailleurs souvent le cas et pas que dans le secteur de l animation…
                      – et pour les animateurs déjà sous contrat il exite le dif et le cif pour permettre les formations…

                      #103366
                      Laurent
                        @kaelyfer

                        xav43 a écrit :

                        – pour revenir sur la professionalisation de l animateur et la reconnaissance pro de ce métier: ce que je lis dans la questions c est que cette reconnaissance n existerait pas… La je ne suis pas d’ accord… Cette reconnaissance existe:
                        – existence de fiche métier sur ces professions.
                        – existence de diplôme professionnel : bapaat, bpjeps,dejeps, dut etc…
                        – existence de convention collective
                        – existence du statut d’ animateur territorial
                        – existence de poste d’ animation dans différents domaines

                        Je ne suis pas tout à fait d’accord avec toi : certes le métier se professionnalise, et les points que tu soulèves peuvent être considérés comme des conséquences de cette professionnalisation (quand bien même l’existence du poste d’animation dans différents domaines peut parfois être assimilé à un vaste fourre tout qu’à un quelconque signe de reconnaissance professionnelle) mais je trouve qu’à contrario, il souffre de manque de reconnaissance professionnelle.
                        Tu as remarqué j’en suis sûr la totale dégénérescence des services étatiques dont nous dépendons avec un passage d’un ministère avec une dénomination forte à un service d’un ministère au nom à rallonge (citez le ministère + le service dont dépend un ALSH sans reprendre votre respiration, vous verrez).
                        Et rien que ça montre déjà toute la reconnaissance de notre corps de métier. Ajoutez à cela qu’en creusant un peu, on se rend compte que les fonds de financements sont également devenus plus qu’alambiqués (une part d’ici plus un peu de là) en même temps que réduits à peau de chagrin et on pourra m’inventer tous les diplômes qu’on veut et tous les “déroulement de carrière” possibles mais on ne me fera pas croire que ce sont des signes de reconnaissance professionnelle….

                        #103369
                        Shaaa
                          @shaaa

                          – sur l argument du diplôme qu un Bafa couterait moins cher a l employeur qu un bpjeps… Faux car le salaire se détermine non pas en fonction du diplôme mais des missions accomplies dans le cadre de la fonction…

                          Envoyer un salarié en formation pendant 2 semaines jours ou 15 semaines n’a pas le même coût pour l’employeur durant la formation. Notamment dans le remplacement ponctuel du salarié en formation et de ses frais annexes.
                          Surtout que tu peux faire passer le BAFA a un de tes salariés sur ses temps de congés ce qui n’est pas négligeable…
                          Ajouté à cela le coût de la formation qui est considérablement différent entre 800€ et 6000€.
                          Tu rajoutes ensuite la peur que suite à sa formation, il décide de changer de crémerie ou de demander une revalorisation de son salaire… et c’est bon ! Au revoir les formations “pros” de l’animation. 😀

                          Le salaire que touchera le salarié à la suite de la formation, c’est une autre histoire.

                          #103374
                          xav43
                            @xav43

                            Salut,

                            — pour moi le fait d’ être animateur pro ne tient pas qu au seul fait de détenir un diplôme pro mais dans le fait que cet animateur a fait de cette fonction sont métier a par entière… Quelque soit son diplôme… Un animateur Bafa ou un directeur Bafd qui exerce a l année, en permanence qui en ont fait leur métier sont des animateurs professionnels au même titre que ceux qui ont le diplôme dit pro même si a la base le Bafa et le Bafd ne sont pas des diplômes professionnelles…
                            Et la on parle plus du statut que de la qualite

                            — arrive aussi sur le débat la notion de professionalisme dans l accomplissement de son métier… Et la je rejoins totalement les propos de moilapa entre autre sur la conception de son métier, sur la réflexion permanente, l auto formation ou la formation continue, sur la capacité relationnelle, sur ce principe permanent d’ analyse de nos actions, de cet aller retour permanent théorie/pratique pour continuer a évoluer qualitativement dans la réalisation de son métier….etc…

                            Concept et pratique qu effectivement certains ont oublie en cours de route et ne contribue donc plus a l amélioration des pratiques puisqu eux même en stagnation… Qui emmené effectivement a cette “médiocrité”, manque d imagination etc… Que relève régulièrement moilapa dans ses discours même si je ne serai pas aussi radical et généralisant que lui sur le sujet…

                            Pratique qui entraine effectivement aussi comme l on dit certains a avoir des animateurs non détenteur d’ un titre professionnel mais plus compétent, plus pro, faisant un travail de meilleur qualité qu un animateur détenteur de ces diplômes…

                            – pour revenir sur la professionalisation de l animateur et la reconnaissance pro de ce métier: ce que je lis dans la questions c est que cette reconnaissance n existerait pas… La je ne suis pas d’ accord… Cette reconnaissance existe:
                            – existence de fiche métier sur ces professions.
                            – existence de diplôme professionnel : bapaat, bpjeps,dejeps, dut etc…
                            – existence de convention collective
                            – existence du statut d’ animateur territorial
                            – existence de poste d’ animation dans différents domaines

                            Donc la question est elle comment faire pour que ce secteur se développe quantitativement?
                            Ou est elle comment faire pour que le secteur s améliore qualitativement?

                            – sur l argument du diplôme qu un Bafa couterait moins cher a l employeur qu un bpjeps… Faux car le salaire se détermine non pas en fonction du diplôme mais des missions accomplies dans le cadre de la fonction…

                            – sur les diplômes et la formation pro par rapport au Bafa
                            – effectivements ces diplômes valident des compétences ( savoir, savoir faire, savoir être) et non pas uniquement des savoirs…
                            – bien entendu que ces formations emmènent un plus par rapport au Bafa… La formation est plus longue, avec plus de terrain, plus de points abordes et en y consacrant plus de temps, les modalités de validations sont plus exigeante etc…
                            Toutefois un animateur Bafa, par son expérience, son auto formation, sa formation continue au long de son parcours, sa réflexion etc… Peut palier facilement a cela… D’ ou l existence de la VAE qui permettent a un animateur ayant seulement le Bafa d’ obtenir ce fameux cesame du diplôme pro…

                            – le problème du coût des formations:
                            Le fait est vrai pour les diplômes jeunesse et sports ( les formations universitaire ne coûte pas plus que n importe qu elle autre formation universitaire)
                            Le soucis est que contrairement a l enseignement universitaire ou bac, les formations aux diplômes pro de jeunesse et sports ne sont pas dans le champs du secteur public mais confies a des organismes de formations privées d’ ou le coût important…
                            – donc dans les pistes possibles: mettre ces formations sous le même régime que les autres formations éducation nationale…( la c est pas gagne…), augmenter les aides a la formation pour les rendre plus accessible…
                            Mais attention a la dérive qui pourrait emmener a avoir un surcroit de formes et diplômes par rapport a la réalité du marche… Une des problématiques de certains diplômes de l éducation nationale…..

                            Sinon juste un point ou je reste dubitatif sur la formationet les diplômes pro c est entre le bpjeps et l ucc de direction et le Bafd..
                            En effet la formation bpjeps est axes sur l animation essentiellement et bien souvent l ucc de direction est plus légère et moins exigeante dans les criteres de validation que le Bafd…

                            #103389
                            Laurent
                              @kaelyfer

                              Bonjour,
                              Je me permettrais d’apporter un peu de mon vécu dans votre discussion. J’estime pour ma part, en tant que directeur de structure, que si les diplômes ne font pas le professionnel, ils ont normalement vocation à lui permettre d’accéder à cette conscience professionnelle.
                              Quand je constate que les BAFA (et les BAFD aussi) n’ont reçu aucune notion de ce qu’est l’éducation populaire et des valeurs qu’elle véhicule (et que nous sommes censés défendre nous-mêmes) et que les termes mêmes de projet éducatif et pédagogique ne sont que parfois survolés en BAFA ; il m’apparaît difficile pour l’animateur de se construire en tant que professionnel en pleine possession des outils de réflexion nécessaires (me semble-t-il) à l’évolution de sa pratique.
                              Il pourra évoluer dans son relationnel vis à vis du public, affiner son sens de l’adaptation, progresser dans sa force de proposition et dans beaucoup d’autres domaines (ce qui fera déjà de lui un excellent animateur) mais il lui manquera tout de même certaines données essentielles me semble-t-il à l’évolution dans notre pratique. Et ces données sont abordées dans les diplômes professionnels. Libre à l’animateur de se les approprier et de les travailler tout au long de sa carrière.
                              Mais encore faut-il qu’il les aient.
                              Et le paradoxe de cette situation (bafa / bafd versus les autres, pourquoi, comment, à quel niveau) amène parfois à douter du sens qu'”on” veut bien donner à notre secteur d’activité…

                              #103393
                              Ady
                                @ady

                                Ah oui, le BAFA n’est qu’une intro à sa propre formation continue. Après, c’est à chacun-e de se renseigner, de lire, de parcourir, de découvrir, de rencontrer d’autres méthodes, d’autres techniques, d’autres expériences, …

                                Penses-tu à quelque chose dans le genre des Validations d’Acquis par l’Expérience ?

                                Quels diplômes valident des compétences ? Ce ne sont pas des savoirs qu’on vérifie ?

                                #103394
                                lejoueur
                                  @lejoueur

                                  Je ne pense pas que ce soit le diplôme qui fasse qu’une personne soit pro ou pas .
                                  Mais je constate que le bafa pour moi
                                  ne donne pas tous les éléments .
                                  il permet juste de vérifier des aptitudes alors que les diplômes valide des compétences . Ceci étant dit celui qui se pose des questions qui évalue ses pratiques agit comme un pro il ne semble que les bp donne plus d’arme que le bafa ..
                                  La question que je me pose maintenant est que faire pour que l’animation et que ses acteurs soit reconnus et considérés comme des pro? La disparition des brevets au bénéfice de diplômes moins honèreux ne serait elle pas un début ?

                                  #103507
                                  Ady
                                    @ady

                                    Qui peut encore croire que les diplômes font la différence sur le terrain ?!!

                                    Le Bpjeps n’a jamais prouvé sa supériorité sur le bafa quant aux pratiques des anim’ vis-à-vis de leurs contacts avec les enfants…

                                    Un diplôme ne sert que lors du recrutement… et encore.. un simple Bafa aura moins de prétentions salariales qu’un Bpjeps… Rares sont les organismes qui cherchent la qualité, l’éducation populaire, la formation continue, “on” préfère généralement faire des économies et assurer bêtement les ratios Jeunesse&Sport pour rester dans la loi…

                                    #103536
                                    Hervé MORICE
                                      @herve-morice

                                      Ces diplômes “pro” ne donnent aucunement un titre de professionnel de l’animation.

                                      Quel radicalisme.

                                      Il faudrait peut être un peu relaviser les choses.

                                      Un diplome pro apporte quoi qu’il en soit des compétences supplémentaires par rapport aux BAFA ou BAFD.

                                      Maintenant peut importe les compétences, c’est l’utilisation de celles ci qui font de nous le professionnel que nous sommes et ce quelque soit le niveau de formation.

                                      #103539
                                      moilapa
                                        @moilapa

                                        D’accord… Donc tu avais peur “d’orienter” notre pensée…

                                        Serions-nous si peu capables d’émettre des idées, de défendre ces idées, qu’il faudrait nous protéger de l’avis des autres ???? C’est curieux comme logique ça, non ?

                                        Sinon peut être qu’un bafa coûte moins cher qu’un bpjeps…

                                        Je comprends les employeurs : pourquoi chercher un bpjeps quand un bafa fera aussi bien l’affaire ? Sera tout autant capable dans son métier ?
                                        Sinon sur le terrain, je ne vois aucune différence entre les uns et les autres, s’agissant de production, de réflexion, de capacité à être animateurs. Puisque notamment en claé on retrouve des Bpjeps et diplômes du niveau supérieur, des BE sportifs….

                                        Je ne vois là aucun rapport : ces animateurs Bafa ou sans diplôme sont tout autant pro que les possesseurs de ces diplômes “pro”. Le professionnaliste n’a ici rien à voir avec diplome ou pas diplome.

                                        Le professionnalisme d’une personne, on le retrouve dans ce qu’il fait, dans sa maîtrise du métier et non dans ses diplômes. Donc cette “professionnalisation de l’animation” n’a rien à voir avec les diplômes.
                                        Le problème, c’est la qualité de ces diplômes “pro”.

                                        Se pose le problème de qui sont ces formateurs de diplômes animateurs pro, leurs carences s’agissant d’animation, de prise en charge d’un public, leurs insuffisances s’agissant de la réalité du terrain, leur manque d’expertise, de créativité, de capacité à concevoir et mettre en vie.

                                        Cette professionnalisation, elle se construit en deux phases” qui se répondent, s’interpellent, :
                                        – sur le terrain, en travaillant seul et en équipe
                                        – en réfléchissant à son métier, en lisant des chercheurs, des universitaires, en échangeant avec eux. En élaborant une pensée.

                                        Sans ce travail de recherche (terrain et réflexion inbriguées), on n’est pas “profesionnel” dans ce métier. Que l’on ait tel diplôme à la c** ou pas.

                                        Ces diplômes “pro” ne donnent aucunement un titre de professionnel de l’animation. Il faut arrêter avec ce genre d’ânerie.

                                        #103548
                                        lejoueur
                                          @lejoueur

                                          Salut à tous en effet ma question
                                          était flou volontairement car je souhaite avoir votre avis sans donner d’orientation . Je suis dans le secteur de la fonction public et il me semble que les communes ont du mal à s’adapter.
                                          Qu’en pensez un vous? Je ne dénigre pas le bafa et le bafd car ces brevets permetent de découvrir l’animation mais comment faire pour valorisér le travail de l’animation si certains employeurs continuent à favoriser la précarité et des diplômes qui sont destinés à des emplois ponctuels ou provisoirs.
                                          Il me semble que ce qui est valable dans le secteur des centres de vacances
                                          ne devrait plus avoir lieu dans le secteur du périiscolaire et des centres de loisirs . Voilà mon avis et vous !

                                          #103556
                                          xav43
                                            @xav43

                                            Salut,

                                            d’ accord avec ce qui est dit par xxyyzz, avec toutefois une inversion du phénomène…
                                            – pas dans le secteur des centres de classe de découvertes ou la encore le bafa et le simple bafd sont encore importants et ou les bpjeps trouvent leurs placent quand ils répondent par leurs spécialités a un plus dans le cadre des activités… ( bpjeps cirque par exemple …), peu de place pour les bpjeps ltp, animation sociale etc…
                                            – par contre en ce qui concerne les loisirs plus de proximité: al, al périscolaire, mjc, centre sociaux, maison de retraite, maison de l enfance, maison de quartier, centre multi accueil… Le phénomène s inverse lors des recrutements, des ouvertures de postes ou changement de personnel notemment dans les secteurs ayant une activité suffisante pour proposer des contrats avec des temps de travail suffisant pour attirer un professionnel ou la le bpjeps sera priviligie aux bafd/bafa… Pour plusieurs raisons:
                                            – formation et diplôme apportant plus que le simple bafa et plus spécifique selon l activité de la structure ( animation sociale, culturelle etc….)
                                            – exigeance réglementaire pour la direction de structure de plus de 80enfanrs plus de 80jours
                                            – recommandation forte de jeunesse et sports..

                                            Etc….

                                          20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 26)
                                          • Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.
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