Lau
Il ne s’agit pas de “mettre en cause un progrès social”, il s’agit de questionner certains gestes, certaines actions, certaines routines de la vie qui nous paraissent justement évidentes (d’où ton étonnement) mais sur lesquelles on ne nous a jamais appris à réfléchir puisque “cela va de soi”, puisque, étant enfants, c’était “comme ça et pas autrement”. Puisqu’ils font partie de notre quotidien, des règles inébranlables auxquelles nous souscrivons parce que nous n’imaginons même plus qu’il puisse en être autrement.
Naturellement, on peut supposer que cette remise en question aboutira pour certaines choses à redémontrer leur utilité. Il n’empêche que le fait de l’avoir questionnée, d’être capable de se poser la question du “pourquoi”, apporte beaucoup, et dans certains cas permet de se libérer de préjugés et d’a priori irréfléchis.
L’important étant de se poser la question véritablement, et non pas de l’évacuer en répétant bêtement ce qu’on nous a appris : “hygiène dentaire”, “question de propreté”, “la sueur c’est sale”… Avoir une vraie réflexion de fond en se débarrassant de nos préjugés, le “Aaaaaaah il s’est pas douché il est saaaaale” avec la grimace de dégoût, le genre de remarques de cour d’école qui font mal et qui ancrent bien dans la tête, pour toute la vie, pas de douche = saleté, saleté = honte, pauvreté, pas de douche = impensable. (Dans quelle mesure a-t-on encore en nous cette peur du dégoût qu’on a suscité, une fois, parce qu’on avait une tache sur le pantalon, que les copains de l’école s’étaient moqués de nous toute la journée ? Ou telle ou telle autre situation qui, par une peur sous-jacente, ancre en nous certains préjugés…)
C’est pour ça que j’aime bien les posts de zewdiwang et de moilapa 😛
Le fait de prendre une douche tous les jours, c’est quand même un progrès social. Je suis surpris qu’on puisse le remettre en question. 😮
Pensons à nos grands parents qui n’avaient pas cette chance et qui devaient aller dans les bains douches publics. A la campagne, il n’y avait même pas ces équipements et on devait se laver au baquet. 😥
Prendre une douche tous les jours c’est encore plus nécessaire pour les enfants qui se dépensent énormément, qui se roulent souvent par terre … 🙁
Après ça, évidemment, il faut s’assurer que la douche se déroule dans de bonnes conditions. Comme il est dit dans ce forum concurrent, la douche est souvent un moyen de se débarasser des problèmes d’hygiène sans trop se préoccuper des conditions dans lesquelles elle se déroule. 😮
Mais le sujet, ce n’est pas la douche c’est la pudeur. :non:
La notion de pudeur est aussi et surtout culturelle. Il y a des pays où se mettre nu dans certains équipements collectifs ne gêne personne. En France, on trouve que les douches collectives sont immorales (comme j’ai pu aussi le lire, là encore dans ce forum concurrent) Non les douches collectives ne sont pas immorales, elles ne font pas partie de notre culture, c’est tout. 🙁
crevette76 a écrit :
mais du coup, notre môme qu’est pudique, c’est l’aider à bien vivre son séjour de lui permettre de moins se laver ?
Et si il finit par subir des moqueries sur son hygiène sa propreté et son odeur (si tu préfères) ou simplement par gêner certains par son manque de propreté ?du coup tu ne peux pas réfléchir au souci de ce môme “trop” pudique en ne prenant en compte que le facteur hygiène isolement tel que tu le définis…
d’ailleurs le fait même d’être pudique c’est pas lié à l’hygiène mais au rapport à soi et au regard des autres, donc à la collectivité et au “social”.
Non ?
Absolument d’accord, Crevette (decidemment j’etais fatigué).
Le but est de mettre chaque chose à sa place (l’hygiène la propreté d’un coté, le social de l’autre). Cela nous permet de definir une règle adapté à CHAQUE situation (collectivité ou non/foret ou mer ou desert/ 4 ans ou 15 ans/ pudeur ou fatigue) versus une règle pour TOUTES les situations. C’était ca mon but. De commencer par se donner les moyens de se libérer de la rigidité de la règle: une douche/ jour
La seule raison d’etre de la fréquence etait de pousser la reflexion (bon j’ai bien compris, je ne suis pas un as de la communication).
Et une fois que la base est définie et claire, on se concentre sur la situation particulière qui nous interesse: la pudeur.
Effectivement coco c’est vrai que je n’avais pas pensé à l’effet inverse et au gène qui est provoqué par les autres enfants qui sont beaucoup moins pudiques et ca peut également être une piste à suivre à laquelle je n’avais pas songé.
zewdiwang a écrit :
Le sujet étant la pudeur, la réflexion sur la douche est de toute évidence essentiel Crevette. Elle permet d’évaluer notre marge de manœuvre sur la règle de la douche, tout ca pour un meilleur respect de l’intimité, de la pudeur de l’enfant qui refuse d’en prendre une.
ben oui
crevette76 a écrit :
mais du coup, notre môme qu’est pudique, c’est l’aider à bien vivre son séjour de lui permettre de moins se laver ?
Et si il finit par subir des moqueries surson hygiènesa propreté et son odeur (si tu préfères) ou simplement par gêner certains par son manque de propreté ?du coup tu ne peux pas réfléchir au souci de ce môme “trop” pudique en ne prenant en compte que le facteur hygiène isolement tel que tu le définis…
d’ailleurs le fait même d’être pudique c’est pas lié à l’hygiène mais au rapport à soi et au regard des autres, donc à la collectivité et au “social”.
Non ?
autrement dit : la marge de manoeuvre dont tu parles pour mieux respecter l’intimité des enfants pudiques, est-ce vraiment un écart dans la fréquence des douches ou le moment de les prendre ?
Personnellement je n’en suis pas sure.
Bonjour,
La pudeur peut être liée à la problématique de la douche, mais certainement pas en abordant le problème sous un angle quantitatif : la gène des enfants sera la même, qu’ils se douche chaque jour ou seulement 1 jour sur 2 (ou toute autre option que nous pourrions imaginer).
L’essentiel est dans les règles, l’organisation et les moyens que nous mettons en œuvre pour respecter la pudeur de chacun (équilibrer la surveillance qu’impose la sécurité et le besoin d’aide qu’ont légitimement certains enfants ; faire comprendre aux enfants qu’ils n’ont pas besoin de s’exhiber nus, au risque de gêner certains de leurs camarades…). Ceci en s’adaptant au mieux aux enfants, sans y apporter une importance exagérée qui n’aiderait guère les enfants.
Morbac, idem sur tout.
Gguiz: Ici on a parlé du nombre de douches par semaine, mais on pourrait aussi discuter du changement des vêtements et des sous-vêtements, du brossage des dents, du changement des draps..
Absolument, ca va ensemble: douche et changement de sous vêtements.
A partir du moment que l’on comprends la base, on adapte le reste a la situation.
ex: si douche une ou deux fois par semaine, sous vêtements changer au lever et au coucher par ex (c’est ma règle).
zewdiwang a écrit :
Le but était de trouver combien de douche/ semaine nous paraissait convenable et pourquoi, dans un lieu qu’était la collectivité.Crevette a écrit: TON but c’était ça ; le but du sujet c’était d’échanger autour de la pudeur :
Le sujet étant la pudeur, la réflexion sur la douche est de toute évidence essentiel Crevette. Elle permet d’évaluer notre marge de manœuvre sur la règle de la douche, tout ca pour un meilleur respect de l’intimité, de la pudeur de l’enfant qui refuse d’en prendre une.
Tout ca pour ne pas rester obtus si une de nos gentils règles n’a pas été respecter. Elle est essentiel autant pour l’enfant que pour la sérénité de l’éducateur.
Bon , on fixe bien le cadre d’un séjour collectif 6-10 ans.
Ma règle de base sera donc douche quotidienne sur la structure, sachant qu’entre les campings, les nuités en refuges, … il pourra ariver que des enfants ne se lavent pas une journée, le tous les 2 jours me paraissant acceptable (sauf en cas de grosse chaleur, ou d’une activité sportive où je m’efforcerai qu’il y ait douche ensuite).
Concenrnat la pudeur des enfants, il appartient à l’équipe de trouver le fonctionnement qui permette de respectre la fameuse intimité de l’enfant. En fonction de la configuration des locaux celle-ci sera différente. Fort heureusement les douches collectives sont en vois de disparition des nos centre au profit des cabines.
Sur l’hygiène : on peut en avoir des conceptions très différentes qui, je crois, sont en grande partie dues à notre éducation.
Ici on a parlé du nombre de douches par semaine, mais on pourrait aussi discuter du changement des vêtements et des sous-vêtements, du brossage des dents, du changement des draps…
J’ai tendance à penser, aussi, que ces conceptions s’appuient, de fait, sur nos préjugés et conceptions figées de ce qui se fait et de ce qui ne se fait pas. Et que souvent elles ne s’appuient sur rien de logique ou de médicalement sensé, raisonnable.
Les tendances hygiénistes de notre société, en outre, posent un tabou sur le sujet. Tout ce qui n’est pas rigoureusement “propre” aux yeux de certains relève immédiatement du dégoût et de la honte. La saleté est associée à un interdit, un tabou dès notre plus jeune enfance.
On peut faire le lien avec la hantise des selles et de toutes les déjections excrémentielles. Une hantise et un dégoût qui posent un interdit et fascinent généralement les enfants – parce que, sans doute cette “peur” des selles n’a rien de naturel. Mais le dégoût marqué des adultes sur le sujet conditionne bien vite les enfants, en leur faisant associer cela à des notions de “bien” et de “mal”.
crevette76 a écrit :
le but du sujet c’était d’échanger autour de la pudeur :
Oups… c’est vrai, d’où l’intérêt de la modération.
Et comme j’ai pas réussi a décrypter les derniers monologues successifs nocturnes de zewdiwang je vais revenir au sujet de départ.
Une remarque de lolotte77 me parait intéressante c’est la notion d’intimité. Ce n’est pas forcément de la pudeur mais peut être une recherche d’intimité lorsque l’enfant va prendre sa douche ?
Aménager l’éspace pour respecter cette intimité peut sans aucun doute favoriser l’enfant à développer cette éducation à l’hygiène. Ainsi des douches individuelles, des vestiaires cloisonnés ou chaque enfant aura son espace..
Le refus de se laver peut être expliqué par cette intimité recherchée qu’il ne trouve pas. J’ai pas envie de me doucher avec les autres, j’ai pas envie de me mettre nu.
L’éducation y est pour beaucoup et notamment la position des parents sur la nudité (qui rejoint la pudeur).
Par contre je ne crois pas que la douche à la carte -“quand je veux et si je veux”- soit pédagogiquement constructive et matériellement possible dans un fonctionnement de centre de vacances collectives.. Si je suis ce raisonnement, je reprend l’exemple du gamin qui refuse de se laver les dents : si on accepte c’est la porte ouverte à la négociation sur les règles d’hygiène… et les règles tout court. Le principe de la collectivité c’est justement l’acceptation de règles collectives…
Enfin, en amont une sensibilisation sur les notions d’hygiène élémentaires (lors d’un jeu par exemple) peut permettre à certains enfants de mieux appréhender cette notion. J’ai vu pas mal d’enfants qui au départ d’un séjours avaient du mal à se laver par simple méconnaissance du “pourquoi on se lave”.
**
zewdiwang a écrit :
Le but était de trouver combien de douche/ semaine nous paraissait convenable et pourquoi, dans un lieu qu’était la collectivité.
TON but c’était ça ; le but du sujet c’était d’échanger autour de la pudeur :
la pudeur est quand même assez difficile à gérer.
Ce qui est intéressant à signaler, c’est que dans ces cas précis aucun des enfants ne va être réellement pudique comme je l’ai déja constaté. Ainsi d’où cela viendrait? La vie en collectivité permettrait elle de faire tomber cette barrière? L’enfant voyant les autres ferait il pareil ne voulant pas faire exception même si il se sent mal à l’aise?
Et si un enfant refuse de se laver au même moment que les autres quelles solutions? On le fait se doucher à un endroit différent?A un moment différent?
oups au boulot, je reviens plus tard
2:22…… time to stop de “délirer”.
Et bien visiblement non.
Morbac: DU coup on a un peu perdu de vue la demande initale…
Apres tout, on peut s’en foutre que l’on soit pas d’accord avec le terme Hygiène.
on est d’accord sur:
leur santé d’un coté et la vie en collectivité de l’autre.
On est d’accord et ce depuis le début sur ces deux points.
J’ai peut être pris pour acquis le fait d’avoir mentionner le milieu suffisait a garantir que j’en tenais compte.
Le but était de trouver combien de douche/ semaine nous paraissait convenable et pourquoi, dans un lieu qu’était la collectivité.
Le sujet était la douche.
Les enfants concernés étaient les 6 – 10 ans comme précisé.
Le lieu étant en collectivité comme précisé
Ci dessous mon processus de penser:
Comment j’évalue combien de douche/ semaine est nécessaire?
Première question: Pourquoi se douche t on?
1/ on sent mauvais.
on ne règle pas le problème d’odeur avec la douche (cf post plus haut #23 sur le sentir mauvais)
de toutes les manières, Il s’agit des 6_10 ans, ils ne sentent pas mauvais donc je décide de zapper l’option sentir mauvais (vue qu’il s’agit d’un groupe qui ne pue pas) et pour les cas particuliers, gestion dans “vie collective” si nécessite il y avait de le considérer. Le sentir mauvais dépend de trop de paramètre de toute les façons pour le systématiser surtout a cet age.
2/ pourquoi se lave t-on les mains pourraient être une approche juste.
—–> l’histoire des trous et des microbes
pour l’histoire des microbes: 1 à 2 fois par semaine parait convenable. Il s’agit de la santé donc importance ultime donc le minimum acceptable est pour moi: une voir deux fois par semaine.
les enfants de cet age ne pue pas donc je me sens confortable pour gérer toutes situations avec ce minimum établi.
Mat25: moi c’est 1 jour sur 2
ZW: 1 jour sur deux est en effet une bonne intéressante:
-pour la régularité
-certains enfants proches de 10 peuvent sentir mauvais plus que ceux de 6 ans
-c’est supérieur au minimum que j’ai évalue comme étant utile pour leur santé.
conclusion ZW: 1 jour sur 2 avec un minimum de 1 voir 2 comme pallier
Bon c’est vrai que si je ne comprends pas la raison d’être d’une règle, j’ai du mal a la faire appliquer.
Et toi Morbac, Crevette, qu’est ce qui vous parait acceptable comme nbres de douche par semaine, 6-10, en collectivité, et basé sur quoi?
Ensemble des soins apportés au corps pour le maintenir en état de propreté : Hygiène du cuir chevelu.
Et bien justement, j’ai un problème avec cette définition.
Ou est la dimension santé la dedans.
(Deja, on peut noter qu’il parle du CUIR chevelu et non des cheveux. )
Il sous entendent que la bonne santé du cuir chevelu passe par la propreté.
Ensuite, il faut encore se mettre d’accord sur leur définition du propre. Est ce que les pellicules sont considérés comme sale ou propre par ex. Ou encore, un cuir chevelu sans pellicules mais gras est considéré comme sale ou propre.
Je n’ai aucun doute qu’un cuir chevelu avec des pellicules ou gras n’est pas synonyme de sale.
Hors justement, la “convention sociale” defini un cuir cheveux “avec pellicules” ou “gras” comme sale.
Alors pour ne pas importuner notre entourage en leur évoquant un sentiment de dégout (comme la mauvaise odeur), VOTRE definition d’hygiène du cuir chevelu voudrait instruire à l’enfant qu’il ne peut tenir compte seulement de sa santé car il faut aussi tenir compte de la “convention sociale”.
mon ex n’est pas pertinent mais on aura au moins trouver la raison: je ne comprends pas pourquoi vous mettez une dimension “convention sociale” dans l’hygiène (ou pourquoi moi je l’omet).
pour moi l’hygiène corporelle est une chose, la vie en collectivité une autre. Et oui, le problème est classique de mon point de vue. Beaucoup de concept flou qui fait que l’on finit par faire exécuter à ces pauvres enfants sans comprendre. (ex-Jeunesse et sports a dit: douche une fois tous les deux jours, alors ce sera sans discussion douche tous les deux jours).
Beaucoup de concept flou……… à commencer par moi.
■Qualité de quelqu’un qui respecte les principes visant à conserver la santé et la propreté : N’avoir aucune hygiène..
Et bien justement, le principe qui vise à prévenir les infections et l’apparition de maladies infectieuses est justement un principe qui vise à conserver la santé ET la propreté.
A commencer par la mesure d’hygiene qui consiste à se laver les mains (même d’apparence très propre) précisement après les toilettes et avant de se mettre la main dans la bouche et ce autant de fois que nécessaire. Et quelque soit la société, le groupe, l’individu qui n’agit pas ainsi n’a pas une bonne hygiène.
Ne pas serrer les mains est une mesure d’hygiène très recommandé.
Serrer les mains est une convention sociale recommandé.
Désolé, je ne comprend pas ce que la convention sociale vient faire dans l”hygiène.
2:22…… time to stop de “délirer”.
Ensemble des soins apportés au corps pour le maintenir en état de propreté : Hygiène du cuir chevelu.
Et bien justement, j’ai un problème avec cette définition.
Ou est la dimension santé la dedans.
(Deja, on peut noter qu’il parle du CUIR chevelu et non des cheveux. )
Il sous entendent que la bonne santé du cuir chevelu passe par la propreté.
Ensuite, il faut encore se mettre d’accord sur leur définition du propre. Est ce que les pellicules sont considérés comme sale ou propre par ex. Ou encore, un cuir chevelu sans pellicules mais gras est considéré comme sale ou propre.
Je n’ai aucun doute qu’un cuir chevelu avec des pellicules ou gras n’est pas synonyme de sale.
Hors justement, la “convention sociale” defini un cuir cheveux “avec pellicules” ou “gras” comme sale.
Alors pour ne pas importuner notre entourage en leur évoquant un sentiment de dégout (comme la mauvaise odeur), VOTRE definition d’hygiène voudrait instruire à l’enfant qu’il ne peut tenir compte seulement de sa santé car il faut aussi tenir compte de la “convention sociale”.
mon ex n’est pas pertinent mais on aura au moins trouver la raison: je ne comprends pas pourquoi vous mettez une dimension “convention sociale” (ou pourquoi moi je l’omet).
pour moi l’hygiène est une chose, la vie en collectivité une autre. Et oui, le problème est classique de mon point de vue. Beaucoup de concept flou qui fait que l’on finit par faire exécuter à ces pauvres enfants sans comprendre. (ex-Jeunesse et sports a dit: douche une fois tous les deux jours, alors ce sera sans discussion douche tous les deux jours).
Beaucoup de concept flou……… à commencer par moi.
■Qualité de quelqu’un qui respecte les principes visant à conserver la santé et la propreté : N’avoir aucune hygiène..
Et bien justement, le principe qui vise à prévenir les infections et l’apparition de maladies infectieuses est justement un principe qui vise à conserver la santé ET la propreté.
A commencer par le principe qui consiste de se laver les mains (même d’apparence très propre) après les toilettes et avant de se nourrir.
Ta définition le dit: le but c’est de conserver la santé. Ou est la dimension “sociale”?
La dimension sociale pour moi dans l’hygiene ne sont que les mesures prises au niveau par ex national pour garantir la conservation, une fois de plus, de la santé des individus d’une nation.
Citation :
Morbac a ecrit:
hygiène■Ensemble des principes, des pratiques individuelles ou collectives visant à la conservation de la santé, au fonctionnement normal de l’organisme : Avoir une bonne hygiène de vie. Hygiène alimentaire.
Oui mais y’a ça aussi…
■Ensemble des soins apportés au corps pour le maintenir en état de propreté : Hygiène du cuir chevelu.
■Qualité de quelqu’un qui respecte les principes visant à conserver la santé et la propreté : N’avoir aucune hygiène..
Je pense que c’est là que ça bloque, tu limites la notion d’hygiène à l’aspect purement médical du terme alors qu’il recouvre également une dimension de “convention sociale”.
Exactement Morbac.
En fait, je ne vois pas pourquoi vous mettez une dimension “convention sociale” dans l’hygiène.
Pour moi, c’est 2 choses séparés.
D’un coté, les mesures d’hygiène physiques, alimentaires etc
D’un autre, la “convention sociale”.
et oui les deux doivent etre expliqué aux enfants. Et pour bien leur expliquer, il faut déja que ce soit clair chez nous. A commencer par: d’un coté ce qu’est “l’hygiène” au niveau individuelle, au niveau d’un groupe, de l’autre “la vie en société”. (mais bon pour que cette discussion ait un sens, il faut que l’on soit d’accord avec le mot hygiène)
Ta définition le dit: le but c’est de conserver la santé. Ou est la dimension “sociale”?
La dimension sociale pour moi dans l’hygiene ne sont que les mesures prises au niveau par ex national pour garantir la conservation, une fois de plus, de la santé des individus d’une nation.
Morbac a ecrit:
hygiène■Ensemble des principes, des pratiques individuelles ou collectives visant à la conservation de la santé, au fonctionnement normal de l’organisme : Avoir une bonne hygiène de vie. Hygiène alimentaire.
(pardon si mon post a un léger décalage, mon internet déconne)
Et si je sens des pieds c’est parce que j’ai mangé de la raclette ?:jesors:
Plus sérieusement,
zewdiwang a écrit :
Comme tu le dis si bien Morbac:Dans hygiène il y a la notion de santé mais aussi de propreté, je viens de finir mon match, je peux rester puant jusque demain sans mette réellement ma santé en danger. Par contre socialement parlant c’est autre chose.
………. socialement parlant c’est autre chose. C’est un problème social. C’est un probleme sociale, pas un probleme de santé.
Problème “social” p’t’être, mais du coup, notre môme qu’est pudique, c’est l’aider à bien vivre son séjour de lui permettre de moins se laver ?
Et si il finit par subir des moqueries sur son hygiène sa propreté et son odeur (si tu préfères) ou simplement par gêner certains par son manque de propreté ?
du coup tu ne peux pas réfléchir au souci de ce môme “trop” pudique en ne prenant en compte que le facteur hygiène isolement tel que tu le définis…
d’ailleurs le fait même d’être pudique c’est pas lié à l’hygiène mais au rapport à soi et au regard des autres, donc à la collectivité et au “social”.
Non ?
ocialement parlant c’est autre chose. C’est un problème social. C’est un probleme sociale, pas un probleme de santé
Je pense que c’est là que ça bloque, tu limites la notion d’hygiène à l’aspect purement médical du terme alors qu’il recouvre également une dimension de “convention sociale”. Ce sont ces deux rôles de la douche que l’on doit expliquer aux enfants.
DU coup on a un peu perdu de vue la demande initale…
Voila un sujet de plus qui m’a interpellé en centre de vacances. Voila pour mon expérience personelle, je bosse depuis 4 ans enfin comme bénévole dans un club de foot et je sais qu’une grande majorité de gamins prennent leur douche en calecon ( ce qui bien sur ne pose aucun problème).
Ce qui m’étonne est la situation par rapport à ce sujet que l’on rencontre en centre de vacances. Certes, les espaces sont aménagées de façon individuelle mais la pudeur est quand même assez difficile à gérer.
Ce qui est intéressant à signaler, c’est que dans ces cas précis aucun des enfants ne va être réellement pudique comme je l’ai déja constaté. Ainsi d’où cela viendrait? La vie en collectivité permettrait elle de faire tomber cette barrière? L’enfant voyant les autres ferait il pareil ne voulant pas faire exception même si il se sent mal à l’aise?
Et si un enfant refuse de se laver au même moment que les autres quelles solutions? On le fait se doucher à un endroit différent?A un moment différent?
Voila une petite piste de réflexion et enfin avez vous déja rencontré ce genre de situation ou avez vous aussi constaté une différence entre l’attitude d’un groupe en centre sans hébergement et un CV?
Voila encore une fois j’ai regardé en recherche mais je n’ai rien trouvé du tout si cela existe merci de fusionner avec le sujet déja existant.
zewdiwang a écrit :
Ben non pour moi ce n’est pas manqué d’hygiène que de sentir mauvais. Et si c’est un manque d’hygiène, il s’agit avant tout d’un problème d’hygiène alimentaire.
hein..???!?? de mieux en mieux..
J’aurai du y penser avant quand le petit Lenny sentait l’urine… fallait juste que je lui change son menu et hop le tour était joué !! si j’avais su.. 🙄
Aussi, partant de ce raisonnement, je classe “sentir mauvais” dans le savoir vivre notamment en collectivité.
Et donc facteur d’intégration dans cette même société ! cqfd
**
Je pense que nous n’avons pas ni la meme definition des mots, ni le meme raisonnement qui fait que, j’ai beau lire et relire Sentir mauvais sans être contaminé c’est un manque d’hygiène je ne comprends pas. donc je vais commencer par ce à quoi j’associe “sentir mauvais” pour commencer:
Matim: Enfin, je ne suis pas tout a fait d’accord sur l’unique but prophylactique avancé par zewdiwang…. Sentir mauvais sans être contaminé c’est un manque d’hygiène
Ben non pour moi ce n’est pas manqué d’hygiène que de sentir mauvais***.
Et si c’est un manque d’hygiène, il s’agit avant tout d’un problème d’hygiène alimentaire.
mais bon, on ne va pas parler essayer d’éviter le mot hygiene, car visiblement on est pas d’accord sur la définition.
-une chose est certaine:
-sentir mauvais = pour moi quelque chose avec ce que l’on met dans sa bouche, notre métabolisme ou notre odeur naturelle.
-Ca peut etre aussi tout simplement une question de choix d’alimentaire.
-Sentir mauvais après effort = élimination de toxine
Donc je n’associe le fait de sentir mauvais avec saleté ou douche.
-Par ailleurs, l’odeur que degage une personne n’est absolument pas à être lié à la propreté + tout le monde n’a pas acceptation de ce qu’il considere comme etant propre + La propreté de la peau n’est pas forcement l’ideal pour la santé.
La mesure de la douche vis à vis de l’odeur qu’on dégage est pour moi un pansement tout comme le déodorant visant à rendre l’espace dans lequel on se mouvoit plus agréable pour soi et pour les autres qui nous entourent. Evidemment, le mecanisme d’action du “pansement” que pourrait etre une douche est à l’opposé du mecanisme d’action du “pansement” que pourrait etre le déodorant. L’un enleve, l’autre bloque ou masque.
Aussi, partant de ce raisonnement, je classe “sentir mauvais” dans le savoir vivre notamment en collectivité.
Comme tu le dis si bien Morbac:
Dans hygiène il y a la notion de santé mais aussi de propreté, je viens de finir mon match, je peux rester puant jusque demain sans mette réellement ma santé en danger. Par contre socialement parlant c’est autre chose.
………. socialement parlant c’est autre chose. C’est un probleme sociale, pas un probleme de santé.
(hygiene: je reviendrais dessus sur un autre post parce que on est pas d’accord sur la définition) on est au moins d’accord sur le probleme sociale.
Donc pour moi, c’est un probleme “sentir mauvais” pouvant etre regle par l’alimentation. Et la douche ne fait pas partie des mesures alimentaire.
***(sauf cas extrêmes que j’exclus d’office, comme ceux qui sentent mauvais parce que tout simplement crasseux de corps et de vêtements car je n’imagine personne dans l’animation laisser faire ca.)