Salut à toi, Bulldog,
Je te rappelle la sagesses d’Anamunda:
“Nous n’apprenons jamais rien à personne, c’est la personne qui apprend… C’est par sa seule volonté que la personne apprend. Tu as beau vouloir lui enseigner ce que tu veux, si elle n’en a rien à faire ou si elle se sent supérieure elle, n’apprendra rien.”
Si l’ado ne veut pas, tu perds ton temps.
Tant que c’est l’organisateur qui paye la casse, fais au mieux. Arrange toi pour que la note soit près du Sol.
Informe tes supérieurs de ce qu’il se passe et basta.
Al
j’ai une question un peu moins genérale sur la sanction, lorqu’un ado passe son temps à braver les interdits à faire comme si il ne t’écoutait pas (c’est un epu typique des ados je sais mais là il va vraiment loin), qu’il en arrive à se faire exclure par ses collègues car ils ne le supportent plus qu’il ne respecte rien, et que du coup les sanctions il s’en fout voir même on a l’impression qu’il las adore on fait quoi quand on en peu plus qu’on a qu’une envie c’est de le claquer contre un mur parce que les discussions avec lui ne mèment à rien, et qu’en plus on est seul adulte sur le groupe, si vous avez déjà vécu ça et que vous avez trouvé des solutions je suis preneuse, car mon but est quand même de ne pas l’exclure et de lui permettre d’évoluer et de “grandir”.
Je me doute qu’il n’y pas de solution miracle mais un peu d’inspiration me sérait grandement utile.!
Salut à toi, Saltimbanque,
Oui mais si on a justement ce qu’il faut, nous devons arrêter de chercher ce que nous pourrions avoir en plus.
ça c’est la façon basique de voir les choses…Pour toi, l’ouvrier doit monter les caisses, pas chercher à les améliorer.
Ben moi je ne suis as un ouvrier alors… car j’aime améliorer les choses… et parfois par mes propres moyens.
Si on a ce qu’il faut, c’est bon. Il suffit pas de le dire pour que ce soit le cas.
Toi, tu es un artiste, on te donne ce qu’il faut pour faire une chapelle et tu fais une cathédrale.
Moi, ch’é pas faire ça.
Al
Salut à toi, Saltimbanque,
Mais plutôt : si un gosse fait des conneries, l’équipe d’adulte doit se remettre en question “pourquoi cette connerie”, n’est ce pas du à un mauvais encadrement… souvent sur le terrain un accident ou une connerie est en effet du à des adultes qui ne savent pas s’occuper des enfants, animer ou être vigilant… Parfois ils n’ont pas simplement posé les limites, annoncé les règles de vie.
Ca, c’est vachement vrai.
Dans tous les cas, il faut chercher le vrai fautif.
Il faut rechercher les fautes de l’équipe et celles de l’organisateur.
S’il y a de la casse, qui va payer?
– le gosse?
– les parents?
– l’anim?
– le dirlo?
– l’organisateur?
– la victime?
Bonne question, non?
S’il n’y a que des gros mots, bon … des insultes, là, c’est plus embettant, … 176 euros de dégats, on fera une fausse déclaration à l’assurance (On, c’est le dirlo, cf, réalité de Slem41) … 54 678 euros de dégats, aie?
Al
Oui mais si on a justement ce qu’il faut, nous devons arrêter de chercher ce que nous pourrions avoir en plus.
ça c’est la façon basique de voir les choses…
Pour toi, l’ouvrier doit monter les caisses, pas chercher à les améliorer.
Ben moi je ne suis as un ouvrier alors… car j’aime améliorer les choses… et parfois par mes propres moyens.
Salut à toi, Saltimbanque,
Pourquoi toujours tout mettre sur le dos de l’organisateur… ??? Je suis d’accord qu’il doit donner les moyen… mais après c’est aux adultes sur le terrain de se débrouiller un peu…
Je ne rebondis que sur ça, parce que sur le reste, j’en fais beaucoup trop.
L’organisateur veut qu’on fasse un boulot, c’est normal.
C’est à lui de nous donner ce qu’il faut pour faire ce boulot.
On n’a pas à “se débrouiller” comme tu dis.
On est dans le monde du travail. Les gars de chez Renault ont des caisses a monter, on leur dit quoi: “On veut 250 109 patrol, vous vous démerdez pour les contruire.”?
Si on n’a pas ce qu’il faut et que ça m…, c’est à l’organisateur de payer la casse, c’est normal.
S’il n’est pas chez AGF, tant pis pour lui.
Al
Bonjour,
Al-Batros a écrit:
Voilà où doivent être mis les moyens. Et déjà sur l’animation en elle même.
Dans l’absolu, l’adulte est bien plus à condamner que l’enfant dans le cas d’une situation anormale. D’où la nécessité permanente de se remettre en question. Où pourquoi aussi il est nécessaire de se méfier d’une méthodologie de relation.
L’enfant fait une connerie et c’est l’adulte qui est à condamner! Tu progresses, là.
Moi je ne le comprends pas comme ça… !!?
Mais plutôt : si un gosse fait des conneries, l’équipe d’adulte doit se remettre en question “pourquoi cette connerie”, n’est ce pas du à un mauvais encadrement… souvent sur le terrain un accident ou une connerie est en effet du à des adultes qui ne savent pas s’occuper des enfants, animer ou être vigilant… Parfois ils n’ont pas simplement posé les limites, annoncé les règles de vie.
-la discussion : parler au groupe, parler aux personnes, les écouter toujours et encore.
Si t’as 10 gosses à gérer seul, comment tu feras pour discuter avec un?
Il y a toujours des moments où l’on peut parler à un individu… là tu mets de la mauvaise fois AL !!!?
-le jeu : primordial pour se construire, exulter, symboliser. Il permet plus que n’importe quelle autre activité.
Si t’as un con qui fait le gosse, tu le puni en lui offrant un jeu gratuit?
La aussi… tu le fais exprès… NON ???
Bien sûr, si l’organisateur nous a donné les moyens d’être patient.
Pourquoi toujours tout mettre sur le dos de l’organisateur… ??? Je suis d’accord qu’il doit donner les moyen… mais après c’est aux adultes sur le terrain de se débrouiller un peu…
Le temps, c’est aussi un moyen, pas tout à fait matériel et dont on ne dispose pas à l’infini.
Lapalisse… mais c’est vrai que parfois il nous en manque…
Est ce la faute de l’organisateur 😀
Salut à toi, Bourricot,
Je pense surtout qu’il faut cesser d’évoluer dans les schémas de réflexion classiques…
On parle beaucoup de la sanction mais pas beaucoup de ce qui est possible avant. Et si l’on réfléchissait d’après l’idée que l’autorité n’a pas lieu d’être. Comment on s’y prendrait?
Tu commences par poser des évidences, c’est un bon départ.
Voilà où doivent être mis les moyens. Et déjà sur l’animation en elle même.
Dans l’absolu, l’adulte est bien plus à condamner que l’enfant dans le cas d’une situation anormale. D’où la nécessité permanente de se remettre en question. Où pourquoi aussi il est nécessaire de se méfier d’une méthodologie de relation.
L’enfant fait une connerie et c’est l’adulte qui est à condamner! Tu progresses, là.
-la discussion : parler au groupe, parler aux personnes, les écouter toujours et encore.
Si t’as 10 gosses à gérer seul, comment tu feras pour discuter avec un?
-le jeu : primordial pour se construire, exulter, symboliser. Il permet plus que n’importe quelle autre activité.
Si t’as un con qui fait le gosse, tu le puni en lui offrant un jeu gratuit?
-la bienveillance : envers les enfants mais aussi les autres adultes. Prendre soin des autres et de soi. Il est bien peu efficace par exemple de crier ou de faire preuve de chantage…
Moi, la bienveillance, c’est envers la victime que je vais la tourner, pas envers son bourreau.
-la patience : comme je disais, il ne suffit pas de décréter pour que l’on obtienne ce que l’on veut. L’éducation est un travail de titan surtout quand on récupère des enfants déstructurés individuellement et socialement. Il faut alors non seulement les rassurer sur le plan individuel mais aussi leur présenter un contexte de vie agréable et confortable où ils puissent évoluer en toute quiétude.
Bien sûr, si l’organisateur nous a donné les moyens d’être patient.
Le temps, c’est aussi un moyen, pas tout à fait matériel et dont on ne dispose pas à l’infini.
Al
Je pense surtout qu’il faut cesser d’évoluer dans les schémas de réflexion classiques…
On parle beaucoup de la sanction mais pas beaucoup de ce qui est possible avant. Et si l’on réfléchissait d’après l’idée que l’autorité n’a pas lieu d’être. Comment on s’y prendrait?
Voilà où doivent être mis les moyens. Et déjà sur l’animation en elle même.
Dans l’absolu, l’adulte est bien plus à condamner que l’enfant dans le cas d’une situation anormale. D’où la nécessité permanente de se remettre en question. Où pourquoi aussi il est nécessaire de se méfier d’une méthodologie de relation.
Mes moyens :
-la discussion : parler au groupe, parler aux personnes, les écouter toujours et encore.
-le jeu : primordial pour se construire, exulter, symboliser. Il permet plus que n’importe quelle autre activité.
-la bienveillance : envers les enfants mais aussi les autres adultes. Prendre soin des autres et de soi. Il est bien peu efficace par exemple de crier ou de faire preuve de chantage…
-la patience : comme je disais, il ne suffit pas de décréter pour que l’on obtienne ce que l’on veut. L’éducation est un travail de titan surtout quand on récupère des enfants déstructurés individuellement et socialement. Il faut alors non seulement les rassurer sur le plan individuel mais aussi leur présenter un contexte de vie agréable et confortable où ils puissent évoluer en toute quiétude.
Après avoir été référent d’une classe de nouveaux arrivants avec parmi eux des tchétchènes ou d’autres enfants venus d’ailleurs, j’ai bien compris que l’autorité, la sanction, l’adulte modèle étaient de vains mots et qu’elles n’étaient que des solutions court termistes. A ces gamins il faut leur démontrer déjà que nous on est pas pourris.
Salut à toi, DIR-PTR,
En gros, je disais qu’un directeur devait utiliser son intelligence pour se créer les moyens nécessaires…
Tu as raison, j’ai compris, beaucoup d’autres ont compris.
Mais, seulement pour les moyens immatériels.
La pensée n’agit pas sur la matière, c’est bien, tu ne le dis plus.
Mais l’intelligence, non plus.
Si t’as pas ce qu’il faut, tu l’as pas. Tu peux essayer toutes les formules magiques des grimoires, ça marchera pas.
Al
En gros, je disais qu’un directeur devait utiliser son intelligence pour se créer les moyens nécessaires…
Salut à toi, DIR-PTR,
SE donner les moyens. Les mots disent bien ce qu’ils veulent dire. En fonction de la réalité (effectif enfant et adulte, type de séjour, caractéristiques des uns et des autres, budget…) c’est bien le directeur qui doit se donner (et donner à l’équipe) les moyens de mettre en oeuvre un projet.
Comment le directeur fait-il pour donner les moyens qu’il n’a pas?
S’il n’a pas assez d’anim, pas assez de pognon, pas assez de matos, …, comment il fait pour créer tout ça?
Toi t’es comme Joséphine, tu claques des doigts, mais, moi, ça marche, j’ai essayé.
C’est à ça que servent sa formation, son expérience et ce qu’on peut essayer de résumer par son idéologie (ça c’était juste pour employer à ce mot à meilleur escient).
Moi, on m’a pas appris à faire de la génération spontanée. Alors, j’en suis resté au bon principe d’Antoine: “Rien ne perd, rien ne se gagne, tout se transforme.”
Si l’on accepte une direction, c’est que l’on pense que l’on est capable en fonction des différents paramètres de faire ce travail de réflexion et d’adaptation.
“l’on pense que l’on est capable”, tu donnes trop de pouvoir à la pensée. Beaucoup de gens ont pensé qu’ils changeraient le monde. Il a trop touné sans nous, il pleuvra toujours sur Londres, ils ont rien changé du tout.
Accepter une direction et se réfugier derrière le “j’ai pas les moyens” ne me paraît pas très honnête.
Là aussi, tu es dans le ressenti, ton ressenti, tu dis: ” ne me paraît pas”.
Moi, je m’en tiens à l’avis du juge. Si un employé n’a pas ce qu’il faut pour faire son travail, il n’est pas fautif.
Alors non, pour (se) donner une chose on n’est pas obligé de l’avoir : on peut aussi la construire.
A condition d’avoir les moyens qui permettre de construire les moyens. On tourne en rond.
Al
Oui je sais que je ne fabrique pas les moyens, et encore, je m’efforce de convaincre mon organisateur qui m’écoute.
Mais Bourricot me disait qu’une situation ne se reproduit pas si on met les moyens, et là, je suis dans le doute. Parlait-il de moyens éducatifs (financiers, structure, architecture, organisation du service, etc.) ou d’outil pédagogique (=sanction adaptée)? Il répondra j’espère.
Ma question avait essentiellement pour sens : “c’est une intention louable, mais comment la traduire sur le terrain?”
L’homme est naturellement mauvais et l’éducation est faite pour le rendre bon.
Porquoi pas?
Arf je ne pensais pas ça. Par sauvage j’entendais “vierge de toute expérience”, autrement dit : “potentiellement bon et mauvais à la fois”. L’éducation dans ce sens a pour objectif de mieux vivre ensemble, donc, permettre aux jeunes de s’intégrer dans la société où ils ont grandi. (on ne peut pas appeler ça devenir bon, car être un bon terroriste, c’est faire un piètre pacifiste). Enfin bon ça serait discutable, de toute manière. C’était pour répondre à Bourricot et tenter de mieux comprendre sa vision des choses s’il réagit.
Pour le cas de l’ado ma réflexion a été la même que la tienne. Ado à virer pour notre séjour de loisirs, à garder pour un séjour d’éducation.
Al-Batros a écrit:
Avoir de belles intentions et ne pas se donner les moyens de les mettre en pratique, à tout le moins d’essayer, voilà un fonctionnement qui ne me paraît pas satisfaisant.
Y’a un truc qu’il faut que tu m’expliques: “se donner les moyens”, c’est la forme pronominale, c’est équivalent à “donner les moyens à soi même”, le sujet de donner, c’est soi. Pour donner une chose, ben, faut l’avoir cette chose. Crois-tu qu’on l’a cette “chose”, ces moyens qu’il faut se donner?
SE donner les moyens. Les mots disent bien ce qu’ils veulent dire. En fonction de la réalité (effectif enfant et adulte, type de séjour, caractéristiques des uns et des autres, budget…) c’est bien le directeur qui doit se donner (et donner à l’équipe) les moyens de mettre en oeuvre un projet. C’est à ça que servent sa formation, son expérience et ce qu’on peut essayer de résumer par son idéologie (ça c’était juste pour employer à ce mot à meilleur escient). Si l’on accepte une direction, c’est que l’on pense que l’on est capable en fonction des différents paramètres de faire ce travail de réflexion et d’adaptation. Accepter une direction et se réfugier derrière le “j’ai pas les moyens” ne me paraît pas très honnête.
Alors non, pour (se) donner une chose on n’est pas obligé de l’avoir : on peut aussi la construire.
Salut à toi, Balthazaar,
Alors je te retourne la question : quels moyens mettre en place pour que la situation ne se reproduise pas?
Attention, là je t’interpelle, les moyens, tu ne les fabriques pas. C’est l’organisateur qui te les donnes et doit préciser* sur le PE le montant ou la quantité. Donc, si l’organisateur te donne les moyens, tu les utilises et basta.
Non je ne pars pas du principe que les enfants naissent purs et qu’ils sont pervertis par la société. Je crois qu’ils naissent sauvages, et que leur éducation en fait des êtres civilisés pouvant vivre en société.
L’homme est naturellement mauvais et l’éducation est faite pour le rendre bon.
Porquoi pas?
Cas concret : un séjour en camping, douze jours, 12-15 ans. Depuis le départ, un ado martyrise secrètement deux des plus jeunes participants. On en a parlé, validé des intentions de mieux se tenir qu’il n’a pas respecté. On l’a menacé, il nous a expliqué clairement qu’il n’en avait rien à faire. Alors?
C’est un exemple intéressant. Ce n’est pas un cas désespéré, y’a toujours quelque chose à faire. Seulement, ça a un coût. Qui le supporte?
On pourrait très bien concevoir des colos faites pour récupérer de tels cas, avec des moyens financiers et humains adaptés.
Mais une colo traditionnelle, sans ces moyens, peut-on accepter que un ado créé des nuisances aux autres membres de la colo?
* R 227-24 du CASF: …
Les personnes qui assurent la direction ou l’animation de l’un de ces accueils prennent connaissance du projet éducatif avant leur entrée en fonctions.
Elles sont informées des moyens matériels et financiers mis à leur disposition.
@Bourricot : tu tires tes conclusions trop vite.
Alors je te retourne la question : quels moyens mettre en place pour que la situation ne se reproduise pas?
Et il s’agit bien de situations à traiter et non des individus.
Non je ne pars pas du principe que les enfants naissent purs et qu’ils sont pervertis par la société. Je crois qu’ils naissent sauvages, et que leur éducation en fait des êtres civilisés pouvant vivre en société.
Et l’éducation ça peut se faire sur des individus.
Ainsi l’emploi de qualificatifs tels que “barbares” (…) démontrent plutôt un mépris de l’individu derrière l’acte…
Non je qualifiais le comportement.
Virer un enfant coupable d’une faute est le considérer comme irrécupérable, c’est la plus grosse humiliation qu’on puisse commettre. Au mieux il s’en foutra, au pire ça le renforcera dans ses convictions…
On fait comment alors?
Cas concret : un séjour en camping, douze jours, 12-15 ans. Depuis le départ, un ado martyrise secrètement deux des plus jeunes participants. On en a parlé, validé des intentions de mieux se tenir qu’il n’a pas respecté. On l’a menacé, il nous a expliqué clairement qu’il n’en avait rien à faire. Alors?
Bonjour à tous
Le probleme de sanction est un probleme de fond, c’est à dire un probleme lié à la formation du bafa. Cet été lors d’une de mes réunions un anim a sorti: “si vous voulez une punition efficace et intelligente faite celle que j’ai trouvé: un carré avec des plots et faites ramasser les papiers à terre par les enfants punis” j’ai répondu “tout dépend de la faute de l’enfant” et Les je dis bien LES anims (une dizaine) ont été surpris d’apprendre qu’ils faut adapter les sanctions aux fautes commises pour quelles soient pédagogiques. Je suis convaincu que le probleme de la gestion de l’autorité et de les réactions que doivent avoir les animateurs face à un enfant entravant les régles de vie n’est pas assez approfondi pendant la formation de BAFA.
J’ai vu un anim faire courir les enfants en slip à 2h du matin à l’extérieur sans lumière dans l’herbe pour les fatiguer (vive la sécurité)… pour moi, meme si c’est un directeur qui prends cette décision je lui ferais remarquer que les enfants sont en vacances et pas à l’armée….
ET en ce qui conserne les douches et le portable… la je pense plus à un probleme de surveillance.
Protéger la victime bien. Mais on la protège d’autant mieux si on met les moyens pour que des situations problématiques ne se reproduisent as. Et il s’agit bien de situations à traiter et non des individus. Ainsi l’emploi de qualificatifs tels que “barbares”, “éjaculateurs”, “écraseurs de couilles” démontrent plutôt un mépris de l’individu derrière l’acte…
Virer un enfant coupable d’une faute est le considérer comme irrécupérable, c’est la plus grosse humiliation qu’on puisse commettre. Au mieux il s’en foutra, au pire ça le renforcera dans ses convictions…
Heureusement, des personnes pensent à notre confort de “victimes”….
http://www.rue89.com/2009/09/14/bientot-un-monsieur-delinquance-dans-chaque-departement
Le tour de la question … peut être mais en relisant tout depuis le début, un jeune anim peut s’y perdre et je pense que c’est pas le but un tel forum.
En gros, avant (voir bien avant) la sanction nous devons :
– Mettre en place un cadre de liberté borné par le code pénal, le projet péda, le reglement du centre, et ce qu’on pourrait appeler le reglement enfant (partie issu d’une discussion avec eux et qui est redefinissable ou renegociable s’il est mal adapté ou enfreint). Une fois mis en place tous les enfants doivent le connaître.
– Ensuite suivant la faute les sanctions ne seront bien évidement pas les mêmes s’il y a intentionnalité ou pas, s’il y a préjudice ou pas ou si c’est une connerie de gamin …
… Je démarre bien ou y a t il des choses à rajouter de votre côté ? …
Et le prob du coucher c’était moi … (comme ça claetise retrouve le sourire 😉 et on peut enchainer sur plus constructif.