la sexualité des enfants

  • Ce sujet contient 34 réponses, 10 participants et a Ă©tĂ© mis Ă  jour pour la derniĂšre fois par moilapa, le il y a 10 annĂ©es.
15 sujets de 21 à 35 (sur un total de 35)
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  • #153936
    Simon
    Administrateur
      @simon

      Beau sujet et bien de s’y intĂ©resser mais attention Ă  ne pas commettre d’impairs sur le terrain.

      L’animateur est animateur et non Ă©ducateur ou psy. Dans la mesure oĂč avant tout l’animateur a la responsabilitĂ© d’un groupe et non d’un individu.

      La mission d’un animateur dans des situations dĂ©licates/explicites/difficiles est bien d’en rĂ©fĂ©rer aux personnes compĂ©tentes. Ne jouons pas Ă  l’apprenti sorcier.

      En plus, on voit dĂ©jĂ  ici des personnes effrayĂ©es rien qu’au mot sexualitĂ©. Les sensibiliser c’est cool mais alors il y a un vrai travail de fond Ă  faire (pose la question de la formation continue)et non pas Ă  sortir des textes “massues” non expliquĂ©s derriĂšre prĂ©sentĂ©s comme accessibles Ă  tout le monde…

      #153942
      moilapa
        @moilapa

        “Quant Ă  hĂ©siter Ă  dĂ©truire une cellule familiale, mĂȘme merdique, alors lĂ  je dis danger grave.”

        Tu te réfÚres à quelle partie du post ? ?????

        Pour ma part je dis : le discours “t’as un doute faut signaler” est une pure bĂȘtise !
        Que ce soit durant une formation Bafa oĂč l’on s’adresse Ă  des mĂŽmes de 17 ou 18 qui ne connaissent de la vie que leur chambre et les rapports humains tels qu’il les ont dĂ©couvert Ă  travers la Star’ac. Ou lors de rĂ©unions de prĂ©pa avec sa nouvelle Ă©quipe.

        Tu as un doute ? On rĂ©flĂ©chie d’abord.

        Parce qu’est-on sĂ»r d’avoir affaire Ă  des gens qui se sont poser ces questions lĂ©gitimes : Qui juge quand une cellule familiale est merdique ou pas ? L’animateur qui a vu un bleu sur la cuisse d’une petite et qui se fait un film en 3 secondes ? A partir de quoi il juge de cela ? L’anthipapie qu’il ressent pour une mĂšre de famille ? Durant les 2 minutes oĂč celle-ci rĂ©cupĂšre son enfant ? a partir de quelle base : des Ă©tudes de sociologie, de pĂ©dopsychiatrie, de psychologie ?
        Quelle formation a reçu le directeur de la structure pour réellement répondre à cette situation ? Ainsi que toutes les questions que je pose plus bas et que je ne vais pas reprendre.

        On peut tout aussi bien bousiller un enfant en signalant des choses qui n’ont jamais existĂ©es que dans les fantasmes d’animateurs, qu’en rĂ©alisant rĂ©ellement ces actes dĂ©noncĂ©s.

        Et si le terme “crĂ©tin” te dĂ©range, remplace-le par “criminel”.

        #153951
        XXYYZZ
          @xxyyzz

          Salut Ă  tous
          Je mets, moi aussi, mon grain de sel dans ce débat.
          D’accord avec Moilapa lorsqu’il dit qu’il ne faut pas faire de fixation sur la sexualitĂ© des enfants, mais qu’elle existe et que cela devrait ĂȘtre une banalitĂ© de le dire pour toutes personnes qui travaillent avec des enfants.
          Je suis aussi d’accord pour dire que cette sexualitĂ© est diffĂ©rente de celle des adultes Je rajouterais mĂȘme, qu’elle prĂ©sente des formes diffĂ©rentes suivant l’Ăąge des enfants.
          Par contre je suis moins d’accord sur le passage qui concerne la directive de SĂ©golĂšne Royale. Un enseignant, seul, a t-il les competences et le moyens de se livrer Ă  une quelconque Ă©valuation. Je rĂ©ponds non. Le problĂšme est trop lourd pour une personne seule.
          Simplement avant le procureur, il y a les travailleurs sociaux.
          Je rĂ©cuse le terme de crĂ©tin. On peut ĂȘtre d’avis diffĂ©rent sans insulter les gens.
          D’accord ausi avec Moilapa et solleana sur le fait que la sexualitĂ© a cours entre enfant et mĂȘme avec l’enfant lui-mĂȘme.
          Par contre je ne comprends pas Nuell, quant il dit que le mot sexuel le dĂ©range. On dirait un jeune stagiaire en FG BAFA, qui n’ose pas prononcer les mots besoins sexuels.

          Quant Ă  hĂ©siter Ă  dĂ©truire une cellule familiale, mĂȘme merdique, alors lĂ  je dis danger grave. Certains enfants sont mort sous les coups des membres de la cellule familiale. Si quelqu’un avait dĂ©noncĂ©, ces enfants seraient vivants.La maltraitance n’est pas que sexuelle; elle est aussi, physique (coups, brĂ»lures), psychologique, morale, privations etc.
          Allez bye et A+
          J’aurais envore beaucoup de chose Ă  dire mais cela sera pour plus tard car j’ai Ă©tĂ© assez long.

          #153988
          solleana
            @solleana

            pour rejoindre moilapa, pourquoi fixer la sexualitĂ© des enfants dans des rapports adulte/enfant?? outre qu’elle peut avoir libre cours entre enfants la sexualitĂ© enfantine peut aussi prendre forme par de l’autoĂ©rotisme (cf tous les posts sur la mastrubation des enfants)
            si tu enlevais l’image de l’adulte quand on parle de sexualitĂ© enfantine tu serais peut ĂȘtre moins dĂ©rangĂ©, ne mettons pas de la pĂ©dĂ©pholie partout..
            ps: je n’ai jamais interdit Ă  mes anim’s d’ĂȘtre calins avec les enfants, les calins ne sont pas forcĂ©ment sĂ©xuĂ©s!!! je fais des calins Ă  mon chat ce n’est pas pour autant que je vais me le …

            #153990
            moilapa
              @moilapa

              “c’est ignorer le dĂ©sir de l’enfant qui est tout sauf “sexuel””

              Je ne peux que t’engager Ă  lire les livres que je cite ou tout livre d’ailleurs parlant de la sexualitĂ© des enfants.

              Les enfants ont une sexualitĂ© !!! DiffĂ©rente de celle des adultes mais ils ont une sexualitĂ©. Ils sont des ĂȘtres sexuĂ©s et sexuels. Avec des dĂ©sirs sexuels, bien entendu.

              C’est justement le but de mon post : dire ce qui devrait ĂȘtre une banalitĂ© pour toute personne travaillant avec des enfants.

              Quant Ă  ce que tu dis, tu penses exclusivement “rapport enfant-adulte”.
              Hors, une partie de la sexualité enfants se déroule entre pairs.

              Par contre, je suis d’accord sur le fait que adultes et enfants ne mettent pas les mĂȘmes choses derriĂšre des attitudes : recherche de tendresse pour les enfants quand un adulte peut interprĂ©ter ces gestes de demande de tendresse comme des dĂ©monstrations Ă©rotiques. Ce qui pose problĂšme quand on a affaire Ă  un adulte “fragile”. Ce qui pose problĂšme quand on a affaire Ă  des animateurs qui n’ont aucune connaisance de ce dont je parle ici.

              #153995
              nuel00
                @nuel00

                “tout ce que je peux dire par rapport Ă  mon vĂ©cu c’est que les approches sexuels (ouh que ce mot me dĂ©range) quels quelles soit des enfants n’est ni plus ni moins qu’un manque d’affection/intĂ©rĂȘt Ă  leur Ă©gard”ce n’est que mon avis”” Je n’ai pas compris le sens de l’ensemble de cette phrase.

                ce que je voulais dire en fait, c’est que souvent l’allusion sexuel n’est que dans le regard de l’adulte et non pas de celui de l’enfant et que souvent tout ce que recherche celui ci ce n’est qu’un peu d’intĂ©rĂȘt pour sa personne

                “tout ce que je peux dire par rapport Ă  mon vĂ©cu” : peux-tu prĂ©ciser sur quelles situations tu t’appuies ?

                un enfant qui t’appelles papa plus que frĂ©quemment ou qui dit Ă  ses parents qu’il t’aime, ou qui te colle constamment(qui cherche le calin ) ça te va comme situation?
                attention j’ai aussi eu l’inverse XD

                approches sexuels ? C’est Ă  dire ?
                (ouh que ce mot me dĂ©range) : C’est Ă  dire ?

                ben j’aurais du mal Ă  expliquer puisque ce n’est pas ce que je vois chez eux (je parle de:”approche sexuel”) et c’est pour ça que ces mots me dĂ©rangent parce qu’Ă  part un peu d’affection et d’intĂ©rĂȘt, pour ma part il n’y a rien d’autre. quand on utilise ces mots j’ai l’impression de voir des adultes qui se projettent sur l’enfant et pour ma part c’est ignorer le dĂ©sir de l’enfant qui est tout sauf “sexuel”, laissons les vivre leur vie d’enfant sans y coller une partie de la rĂ©alitĂ© adulte.

                #153997
                moilapa
                  @moilapa

                  “bon si ce que je viens de dire n’est pas trĂšs clair vous pouvez toujours demander des explications”

                  Pour le moins !

                  “tout ce que je peux dire par rapport Ă  mon vĂ©cu c’est que les approches sexuels (ouh que ce mot me dĂ©range) quels quelles soit des enfants n’est ni plus ni moins qu’un manque d’affection/intĂ©rĂȘt Ă  leur Ă©gard”ce n’est que mon avis””
                  Je n’ai pas compris le sens de l’ensemble de cette phrase.

                  Ni mĂȘme ces bouts de phrases :
                  “tout ce que je peux dire par rapport Ă  mon vĂ©cu” : peux-tu prĂ©ciser sur quelles situations tu t’appuies ?

                  approches sexuels ? C’est Ă  dire ?

                  (ouh que ce mot me dĂ©range) : C’est Ă  dire ?

                  #153998
                  nuel00
                    @nuel00

                    j’ai lu tout ce que vous avez Ă©crits et ce qui me saute aux yeux c’est que vous vous referez tous ou presque Ă  ce que vous avez lu de personne bien pensante et, peut ĂȘtre, au fait de ce sujet lĂ  je n’en sais rien ne les ayant jamais lu
                    tout ce que je peux dire par rapport Ă  mon vĂ©cu c’est que les approches sexuels (ouh que ce mot me dĂ©range) quels quelles soit des enfants n’est ni plus ni moins qu’un manque d’affection/intĂ©rĂȘt Ă  leur Ă©gard”ce n’est que mon avis”
                    et que le plus gros des problĂšmes vient de leur parent
                    exemple : aprĂšs les problĂšmes de pĂ©dophilie qu’on fait Ă©clater les mĂ©dias, moi avec la confiance de mon Ă©quipe et celle des parents, j’ai du Ă©viter de prendre des enfants sur mes genoux parce que moi personne masculine Ă©tait marquĂ© du sceau du doute
                    est-ce rationnel je ne sais pas en tout cas ça a perturbĂ© les enfants qui Ă©taient en recherche d’affection puisque pour Ă©viter toute ambiguĂŻtĂ© j’ai cessĂ© de le faire, c’Ă©tait aussi une directive de ma hiĂ©rarchie.
                    mais expliquer aux enfants que vous ne donnerez plus cette chaleur humaine qu’ils recherchent c’est pas si Ă©vident que ça.

                    quant Ă  signaler les cas de maltraitance quelle soit sexuel ou de violence physique je pense (pour ne pas avoir les textes de tes ou tels penseurs si peu au contact des enfants dans mon esprit)qu’il faut voir avec tous les co Ă©ducateurs autour de nous, ce ne doit jamais ĂȘtre une dĂ©cision d’un seul point de vu unique car c’est un risque de dĂ©truire une cellule familiale si merdique soit elle qui est important pour l’enfant

                    bon si ce que je viens de dire n’est pas trĂšs clair vous pouvez toujours demander des explications :p

                    #154001
                    moilapa
                      @moilapa

                      Pour ceux qui auraient la flĂšme de lire, Ă  retenir :

                      “La crainte, par les institutions, de certaines exactions commises sur des enfants, notamment des abus sexuels, pousse Ă  exclure la prise en compte des besoins affectifs des enfants, au quotidien. Les pratiques se font distantes, presque gĂ©nĂ©riques, rĂ©pĂ©tant souvent en institution, les « carences » dĂ©jĂ  vĂ©cues dans la famille.”

                      mais aussi :

                      “L’introduction de camĂ©ras dans les institutions de la petite enfance ne peut que nous amener Ă  nous questionner sur la volontĂ© de tout voir et de tout savoir sur la vie de l’enfant[7]. Cette volontĂ© de tout savoir de son enfant, de sa vie, de son corps est une manifestation d’ingĂ©rence abusive, semblable au passage Ă  l’acte d’une forme typique de dĂ©bordements liĂ©s Ă  la sexualitĂ© fĂ©minine et au fantasme de maĂźtrise du corps de l’enfant. Or ce type d’abus, dans notre sociĂ©tĂ© focalisĂ©e sur les formes d’abus liĂ©s Ă  la masculinitĂ©, est rarement perçu ; il s’agit de la nĂ©gation de l’autre comme ĂȘtre sĂ©parĂ©. Il s’agit de nier la capacitĂ© de l’autre Ă  savoir ce qui est « bon pour lui-mĂȘme », et d’affirmer que seule la mĂšre peut et sait ce qui est bon pour son enfant. ”

                      “Les parents dĂ©lĂšguent donc les soins nĂ©cessaires Ă  leur(s) jeune(s) enfant(s) Ă  des professionnel-le-s « suffisamment bons » durant leur activitĂ© professionnelle. Cette dĂ©lĂ©gation nĂ©cessite donc l’instauration d’une relation de confiance rĂ©ciproque entre parents et professionnel-le-s dans le sens d’une co-Ă©ducation”

                      Ce qui ramĂšne au dĂ©bat : ĂȘtre seul avec un enfant

                      Et celui ci sur le dĂ©bat “ce que devient l’EP” :

                      “Sur un plan philosophique, le grand mensonge de ce type de tĂ©lĂ©surveillance est liĂ© Ă  la vision utilitariste et marchande de la relation Ă©ducative qui lui sert d’implicite : si on veut surveiller les personnels d’une crĂšche, c’est parce que l’on se rĂ©serve le droit de changer de crĂšche, de faire jouer la concurrence. À quand la mĂȘme exigence pour les assistant-e-s maternel-le-s ? La protection de leur propre espace privĂ© tiendra t-elle longtemps face Ă  la lĂ©gitimitĂ© du parent « client » de vĂ©rifier le travail effectuĂ© ? “

                      #154006
                      solleana
                        @solleana

                        A lire sur la question de la sexualité et la surveillances des enfants quelques articles pas mal ficelés de Laurent Ott et Nicolas Murcier:

                        http://assoc.intermedes.free.fr/textes/BBBigBrothers.htm

                        http://www.cairn.info/revue-lettre-de-l-enfance-et-de-l-adolescence-2007-2-p-33.htm

                        http://www.cairn.info/revue-lettre-de-l-enfance-et-de-l-adolescence-2006-4-p-77.htm
                        (faut payer pour ceux-lĂ )

                        #154257
                        Badibulle
                          @badibulle

                          Pour ce qui est de la dĂ©claration d’enfant en danger, je pense que celĂ  vient de la sur-protection que l’on doit apporter dans les ACM.

                          En ne voulant penser qu’au bien ĂȘtre de l’enfant (de “grĂ© ou de force” selon les convictions de chacun) on a tendance Ă  oublier que ce sont des enfants (que l’on a Ă©tĂ©/que l’on est encore un peu j’espĂšre !!) et du comment ils fonctionnent, pensent,…

                          On a tendance Ă  dramatiser trĂšs rapidement, est ce la sur-mĂ©diatisation d’affaires de pĂ©dophilie ? (on en a melheureusement vu les dĂ©rives avec l’affaire d’outreau) ou le simple fait, qui est humain, de penser Ă  ce que peut/ a pu subir ce pauvre bambin, sans en connaĂźtre le fond (son dĂ©veloppement, son vĂ©cu…) ? ou bien encore de vouloir se protĂ©ger ?

                          PS: merci de citer les rĂ©fĂ©rences des extraits que vous citer, ça me donne des pistes de lecture, j’ai fini le fluide glacial sĂ©rie OR…

                          😀

                          #154264
                          moilapa
                            @moilapa

                            Il ne s’agit pas de faire une fixation sur la sexualitĂ©.
                            Libre à toi de proposer un débat sur telle ou telle pulsion.
                            Il s’agit dĂ©jĂ  de dire que la sexualitĂ© existe chez les enfants.
                            Que l’existence de cette sexualitĂ© devrait ĂȘtre une banalitĂ© pour ceux qui prĂ©tendent bosser avec des enfants.

                            Cette simple connaissance Ă©viterait pas mal de “rĂ©actions inappropiĂ©es” et traumatisantes pour les enfants.

                            Pour ce qui est du terme “crĂ©tins”, j’ai beau chercher, je pense que c’est l’un des termes les plus appropiĂ©s.

                            #154285
                            ludou
                              @ludou

                              moilapa a Ă©crit:
                              la sexualité des enfants

                              beau dĂ©bat, qui rĂ©vĂšle nĂ©anmoins (et une fois de plus) le penchant ultra-freudien de nos visions de notre psychisme humain. Je rappelle pour cela qu’un certain Paul Diel a dĂ©montrĂ© et expliquĂ© ce souci : Les trois pulsions humaines, issues des pulsions primordiales de l’ĂȘtre unicellulaire que nous fĂ»mes : la nutrition et la propagation, auxquelles s’ajoute la pulsion Ă©volutive. “dĂ©passant le besoin conservateur, la poussĂ©e Ă©volutive dĂ©ploie successivement la diversitĂ© des espĂšces.
                              Puis pour en venir Ă  ma critique : “Rien n’est plus dĂ©routant que de fonder l’Ă©tude des problĂšmes vitaux trop exclusivement sur une seule pulsion : sur la sexualitĂ© (Freud), ou sur la nutrition socialisĂ©e (Adler).
                              (pour la troisiĂšme pulsion “spirituelle”, nous pouvons prendre l’exemple de Jung pour illustrer l’Ă©tude uni-latĂ©rale du phĂ©nomĂšne psychique).

                              Pour rĂ©sumer, cette question est excellente et mĂ©rite d’ĂȘtre posĂ©e et dĂ©battue, discutĂ©e, fouillĂ©e, mais une rĂ©lfexion juste et intĂ©ressante devrait, Ă  mon avis, ne pas faire fi des deux autres pulsions (matĂ©rielle Adler et spirituelle Jung). En trĂšs gros, retrouver l’Ă©quilibre qui a manquĂ© Ă  ces trois personnages.
                              (citation : Paul Diel, Les principes de l’Ă©ducation et de la rĂ©Ă©ducation, Petite BibliothĂšque Payot, pages 96 et suivantes).

                              “La masturbation fait partie des agissements sexuels normaux de l’enfant. Ce qu’il recherche, c’est le plaisir et l’apaisement des tensions liĂ©es aux pulsions sexuelles…”
                              (La sexualitĂ© des enfants n’est pas l’affaire des grands de Didier Lauru et Laurence Delpierre)

                              des tensions, ok, mais de quelle nature? Physiques? Psychiques?

                              Donc, oubliez les formidables formateurs Bafa qui vous ont dit qu’en cas de doute il faut Signaler. Commencez Ă  vous poser des questions sur vous mĂȘme, sur vos capacitĂ©s de comprĂ©hension d’une situation, les limites de votre savoir (qu’est-ce qu’un doute pour vous, vis Ă  vis de votre sexualitĂ©, de votre ressenti, de votre histoire…), essayez de comprendre avant de vous lancer yeux fermĂ©s dans ce sacro-saint signalement qui, lorsqu’il est fait Ă  tort et Ă  travers par des abrutis qui croyaient bien faire, tient d’une violence incroyable envers un enfant. CrĂ©ant dans sa vie (et celle de sa famille) de terribles et irrĂ©mĂ©diables dĂ©gats.
                              Une masturbation “exhibitionnisme” est certainement le symptĂŽme d’un malaise profond chez l’enfant. Mais ne lions pas systĂ©matiquement ce malaise Ă  des atteintes sexuelles.

                              en soulignĂ©, ce que je trouve pertinent. Tu nous proposes donc ici une remise en question de la thĂ©orie que l’on entend beaucoup en formation BAFA : doute = signalement. Sur le fond, oui. Dans la forme, il faut que la personne qui applique cette remise en question, ait bien conscience des propos qui suivent…!

                              Il est difficile de dire qu’elle est la bonne attitude Ă  avoir dans ces situations. Les parents ont toujours du mal Ă  se reprĂ©senter la sexualitĂ© de leurs enfants. C’est pourquoi la dĂ©couverte de leurs agissements sexuels les surprend autant qu’elle les dĂ©stabilise. La vision de ce genre de scĂšne rĂ©active de maniĂšre inconsciente leur sexualitĂ© infantile refoulĂ©e…”
                              (La sexualitĂ© des enfants n’est pas l’affaire des grands de Didier Lauru et Laurence Delpierre)
                              Plus loin dans ce mĂȘme livre “… son absence de rĂ©action (l’adulte ou parent)laissera Ă  son tour son enfant dans un grand dĂ©sarroi”.

                              oui pour la réaction.

                              “Reconnaissons-le humblement : une expĂ©rience professionnelle confirmĂ©e (l’auteur parle lĂ  de docteurs, pĂ©dopsychiatres ou autres, comme lui spĂ©cialistes de l’enfance) ne suffit pas toujours pour statuer aisĂ©ment sur la dimension saine ou maladive, acceptable ou mauvaise d’un acte sexuel enfantile, pas plus que sur son pronostic. Et ceci Ă  supposer que l’on puisse faire abstraction de la subjectivitĂ© de l’Ă©valuateur, qui constitue une premiĂšre difficultĂ© sur le chemin !”

                              c’est bien lĂ  le problĂšme… et peut-ĂȘtre que prendre un peu de recul sur la question sexuelle pourrait permettre d’arriver Ă  des questions (j’ai dit des questions, pas de rĂ©ponses!) pertinentes qui pourraient mettre sur la voie…

                              “En tant qu’Ă©tat d’esprit fondamental, du moins face Ă  cette majoritĂ© d’enfants dont le dĂ©veloppement sexuel apparaĂźt suffisament sain (et lĂ , je vous renvoie au livre “la sexualitĂ© des enfants” du pr Jean-yves Hayez pour avoir une petite idĂ©e de ce que l’on peut entendre par lĂ )

                              ça j’aimerais bien connaĂźtre comment le Pr Hayez fait pour reconnaĂźtre un dĂ©veloppement suffisamment “sain”.

                              AUTRE SUJET :

                              donc autre topic?

                              Sur le sujet rĂ©current du signalement d’abus sexuels et de violence sur enfants, face Ă  des animateurs empĂ©trĂ©s dans une situation dĂ©licate (d’aprĂšs vous, Ă  partir de quand signaler, croyez vous que dans le cas que je vous prĂ©sente je dois…) certains prĂ©tendent Ă  chaque fois clorent le dĂ©bat en s’empressant de dire “la loi vous oblige Ă …”
                              Qui s’est un jour retrouvĂ© dans cette situation d’une difficultĂ© incroyable, sait qu’Ă©videmment la rĂ©alitĂ© d’une situation n’est pas aussi simple, aussi basique.

                              d’oĂč l’intĂ©rĂȘt de se poser la question avant, en effet.

                              voici je que j’ai lu cette semaine et qui je crois pourrait nous amener Ă  rĂ©flĂ©chir :
                              “L’urgence qui leur est imposĂ©e (l’auteur parle des enseignants et de la circulaire “SĂ©golĂšne Royal” qui donne une marche Ă  suivre en cas de soupçon d’actes de pĂ©dophilie, dĂ©marche selon laquelle l’instit’ doit immĂ©diatement “aviser le procureur de la rĂ©publique sans se livrer Ă  une quelconque Ă©valuation de la situation”) si elle est propice Ă  la rĂ©vĂ©lation de sĂ©vices sexuels, peut ĂȘtre Ă  l’origine de signalements intempestifs,[…]

                              En prĂ©tendant dĂ©fendre les enfants, ces crĂ©tins bien pensants et sĂ»rs de la justesse de leur dĂ©marche, pourront faire subir Ă  l’enfant les mĂȘmes souffrances que celles qu’ils prĂ©tendent dĂ©noncer !!!!

                              certes. MĂ©ritent-ils ce qualificatif pour autant? Leur dĂ©marche est positive, leurs motivations sont louables (mĂȘme si “l’enfer est pavĂ© de bonnes intentions). Je suis d’accord avec toi sur la prudence et les interrogations que nous devons avoir sur ce genre de situations, mais est-on obligĂ© d’insulter les gens qui n’ont pas cette dĂ©marche?

                              Merci pour le dĂ©bat, j’espĂšre que beaucoup de monde s’y intĂ©ressera…

                              #10531
                              moilapa
                                @moilapa
                                #154314
                                moilapa
                                  @moilapa

                                  la sexualité des enfants

                                  L’image angĂ©lique de l’enfant, crĂ©ature innocente, pure, qui voudrait qu’on ignore que c’est un ĂȘtre sexuĂ©, sexuel, est absurde. D’autant plus absurde quand ce fantasme est partagĂ© par des gens qui travaillent auprĂšs d’enfants et qui ont pourtant sous les yeux chaque jour la complexitĂ© de ce qu’est rĂ©ellement un enfant.

                                  “DĂ©s sa naissance, le bĂ©bĂ© est un ĂȘtre de dĂ©sirs. Ces dĂ©sirs composent sa sexualitĂ© qualifiĂ©e d’infantile parce qu’elle n’a pas pour finalitĂ© le rapport sexuel. Mais cette sexualitĂ© participe Ă  la construction de son psychisme et de sa personnalitĂ©.”
                                  (La sexualitĂ© des enfants n’est pas l’affaire des grands de Didier Lauru et Laurence Delpierre)

                                  “Car ils ont bien une sexualitĂ©. Si cette information provoqua en son temps un tollĂ©, nul ne songerait plus aujourd’hui Ă  la contester : les enfants sont soumis Ă  des pulsions sexuelles et recherchent des satisfactions de nature Ă©rotique”.
                                  “Loin d’ĂȘtre sale ou honteuse, cette masturbation infantile est l’une des Ă©tapes importantes du dĂ©veloppement sexuel, puisqu’elle apparaĂźt comme le point de dĂ©part de la vie sexuelle utĂ©rieure.”
                                  (Tout ce que vous ne devriez jamais savoir sur la sexualité de vos enfants, de Marcel ruffo)

                                  “La masturbation fait partie des agissements sexuels normaux de l’enfant. Ce qu’il recherche, c’est le plaisir et l’apaisement des tensions liĂ©es aux pulsions sexuelles…”
                                  (La sexualitĂ© des enfants n’est pas l’affaire des grands de Didier Lauru et Laurence Delpierre)

                                  Sur le forum, frĂ©quemment, on lit les aventures d’anim’ choquĂ©s par ce qu’ils ont dĂ©couvert au dĂ©tour d’une chambre d’enfants ou un recoin de prĂ©au. Un minimum de connaissance sur ce thĂšme pourrait empĂȘcher quelques situations traumatisantes pour l’enfant.

                                  “C’est alors qu’un adulte surprend parfois un enfant jeune avec le pĂ©nis d’un autre en bouche ou Ă  imiter le coĂŻt… Les adultes sont choquĂ©s, bien sĂ»r. NĂ©anmoins, pour nombre d’enfants jeunes concernĂ©s, c’est un acte d’imitation audacieuse, sans implication Ă©rotique ni intention vicieuse.”
                                  (la sexualitĂ© des enfants” du pr Jean-yves Hayez)
                                  (jeu d’imitation : papa-maman,… jeux oĂč les enfants adoptent les rĂŽles sociaux d’adultes proches. Jeux qui aident les enfants Ă  grandir)

                                  “L’enfant pratique sa sexualitĂ© discrĂštement, loin de la gĂ©nĂ©ration des adultes, et mĂȘme des autres de son Ăąge non concernĂ©s. ”
                                  (idĂšm)
                                  Donc, si les enfants avaient pris les prĂ©cautions nĂ©cessaires pour se cacher, comment se fait-il que l’adulte les ai vus ? si l’adulte n’est pas lĂ  oĂč il n’aurait pas dĂ» ĂȘtre (en ce cas, le problĂšme c’est lui) il suffit alors de dire aux enfants que ce type de jeu tient de l’intimitĂ©, il convient d’y jouer loin du regard des autres (et non cachĂ©, car cela sous-entendrait qu’il y a quelque chose de mal Ă  cacher).
                                  “Vous auriez du frapper avant d’entrer dans leur chambre. Mais puisqu’il est trop tard, trouvez un moyen de leur signaler que vous les avez vus : “je venais ranger tes vĂȘtements, je reviendrai plus tard” sans plus de commentaires.”
                                  (Tout ce que vous ne devriez jamais savoir sur la sexulaité de vos enfants, de Marcel Rufo)

                                  Pour ce qui est des jeux amoureux, les enfants se cachent. Pour ce qui est de la masturbation, certains parfois font cela devant les autres. Est-ce forcĂ©ment le signe d’un malaise chez l’enfant ? Ou se peut-il qu’un enfant ne sache pas que ça ne se fait pas devant les autres ?
                                  Et si, les quelques fois oĂč il a Ă©tĂ© “surpris”, l’adulte horrifiĂ© ait dit “Ca ne se fait pas” au lieu de “ça ne se fait pas devant les autres” ? L’enfant ne comprend pas, parce qu’il voit bien que ce n’est pas mal, ça lui fait du bien.
                                  Donc, commencer par dire “ça ne se fait pas en public” et voir si cela se reproduit, me semblerait un premier pas.

                                  Quand bien mĂȘme le fait de se masturber en public serait forcĂ©ment le signe d’une difficultĂ© psychique de l’enfant, ce n’est pas forcĂ©ment lier Ă  des abus, Ă  des actes sexuels qu’il aurait pu voir ou subir. Dans l’un des ouvrages que je cite (Celui de Rufo) le professeur donne plusieurs exemples d’enfants qui faisaient cela en rĂ©action qui Ă  la naissance d’un petit frĂšre et de son impression que son papa n’avait plus assez d’attention pour elle (idĂšm pour un petit garçon vis Ă  vis de sa maman), un autre qui voulait attirer l’attention sur un sentiment d’ennui face Ă  un manque de proposition d’activitĂ©s de la part de ses parents autre que la tĂ©lĂ©, une autre encore qui s’est introduit une poupĂ©e Barbie dans la cavitĂ© vaginale juste pour jouer Ă  ĂȘtre une maman et qui finie aux urgences, sans qu’il n’y ait eu quelque agression sexuelle que ce soit sur ces enfants.
                                  Donc, oubliez les formidables formateurs Bafa qui vous ont dit qu’en cas de doute il faut Signaler. Commencez Ă  vous poser des questions sur vous mĂȘme, sur vos capacitĂ©s de comprĂ©hension d’une situation, les limites de votre savoir (qu’est-ce qu’un doute pour vous, vis Ă  vis de votre sexualitĂ©, de votre ressenti, de votre histoire…), essayez de comprendre avant de vous lancer yeux fermĂ©s dans ce sacro-saint signalement qui, lorsqu’il est fait Ă  tort et Ă  travers par des abrutis qui croyaient bien faire, tient d’une violence incroyable envers un enfant. CrĂ©ant dans sa vie (et celle de sa famille) de terribles et irrĂ©mĂ©diables dĂ©gats.
                                  Une masturbation “exhibitionnisme” est certainement le symptĂŽme d’un malaise profond chez l’enfant. Mais ne lions pas systĂ©matiquement ce malaise Ă  des atteintes sexuelles.

                                  Un avis diffĂ©rent sur le fait de “surprendre”, ici non pas un enfant qui se masturbe, mais des enfants qui jouent Ă  des activitĂ©s sexuelles: “D’autre part cela peut passer pour une certaine complicitĂ© (le fait de ne rien dire aux enfants surpris)qui paraĂźt parfois ambigĂŒe Ă  l’enfant. Il est difficile de dire qu’elle est la bonne attitude Ă  avoir dans ces situations. Les parents ont toujours du mal Ă  se reprĂ©senter la sexualitĂ© de leurs enfants. C’est pourquoi la dĂ©couverte de leurs agissements sexuels les surprend autant qu’elle les dĂ©stabilise. La vision de ce genre de scĂšne rĂ©active de maniĂšre inconsciente leur sexualitĂ© infantile refoulĂ©e…”
                                  (La sexualitĂ© des enfants n’est pas l’affaire des grands de Didier Lauru et Laurence Delpierre)
                                  Plus loin dans ce mĂȘme livre “… son absence de rĂ©action (l’adulte ou parent)laissera Ă  son tour son enfant dans un grand dĂ©sarroi”.

                                  Autre question que l’on ne peut s”empĂȘcher de penser en dĂ©couvrant des enfants jouant “Ă  faire l’amour” : comment savoir si tous les enfants participants sont des acteurs consentants oĂč s’il n’y a pas une “victime” parmi eux ?
                                  Ne s’agit-il pas d’une sexualitĂ© prĂ©occupante ?
                                  “… Ce n’est pas non plus l’Ă©valuation qu’en fera, sous le coup de l’Ă©motion, un seul pĂŽle d’adultes tĂ©moins ou concernĂ©s (les parents, l’Ă©cole, etc…) : eux aussi risquent de ne pas avoir toute l’objectivitĂ© requise, quelque soit le respect que mĂ©rite leur malaise du moment.”
                                  (idĂšm)
                                  En premier lieu, parce que la sexualitĂ© des enfants que l’on a surpris, nous renvoie Ă  notre propre sexualitĂ© ; ce qui dĂ©jĂ  trouble notre objectivitĂ©, puisqu’on compare deux choses qui ne peuvent ĂȘtre comparĂ©es.

                                  “Reconnaissons-le humblement : une expĂ©rience professionnelle confirmĂ©e (l’auteur parle lĂ  de docteurs, pĂ©dopsychiatres ou autres, comme lui spĂ©cialistes de l’enfance) ne suffit pas toujours pour statuer aisĂ©ment sur la dimension saine ou maladive, acceptable ou mauvaise d’un acte sexuel enfantile, pas plus que sur son pronostic. Et ceci Ă  supposer que l’on puisse faire abstraction de la subjectivitĂ© de l’Ă©valuateur, qui constitue une premiĂšre difficultĂ© sur le chemin !”
                                  (idĂšm)

                                  Ce besoin de l’adulte d’y voir un enfant qui a entraĂźnĂ© les autres, et donc des victimes, n’est-ce pas un prĂ©texte Ă  une intrusion dans cette sexualitĂ© qu’il ne peut accepter ?

                                  “… Les adultes qui y procĂšdent (ils parlent lĂ  d’adultes qui sur-rĂ©agissent en dĂ©signant parmi les enfants “acteurs” forcĂ©ment un abuseur)peuvent ignorer de bonne foi la dynamique des Ă©changes sexuels entre enfants. D’autres, en dĂ©signant indĂ»ment un coupable, se vengent d’une sexualitĂ© infantile qu’ils n’acceptent pas, qui leur fait peur, qui dĂ©range leur pouvoir et leur ordre… ou d’un RomĂ©o en herbe les privant d’une juliette qu’ils couvaient d’un amour parental possessif.”
                                  (idĂšm)

                                  “Quelle position adoptĂ©e ?
                                  – ĂȘtre conscient et assumer sa part Ă©motionnelle. Nous vĂ©hiculons toujours une dimension d’irationnel, pas vraiment adaptĂ© aux besoins de ceux que nous aimons…”

                                  “En tant qu’Ă©tat d’esprit fondamental, du moins face Ă  cette majoritĂ© d’enfants dont le dĂ©veloppement sexuel apparaĂźt suffisament sain (et lĂ , je vous renvoie au livre “la sexualitĂ© des enfants” du pr Jean-yves Hayez pour avoir une petite idĂ©e de ce que l’on peut entendre par lĂ ), une excellente façon de faire pour accompagner l’installation de leur sexualitĂ© consiste Ă  leur laisser trĂšs largement la paix : en ne rĂ©pondant pas Ă  l’avance Ă  des questions qu’ils (ne) se posent pas, en ne nous immisçant pas dans les tĂątonnements voulus par eux privĂ©s ou pour lesquels ils cherchent de l’aide auprĂšs de leur gĂ©nĂ©ration, en les laissant juges de ce qu’ils se hasarderont peut-ĂȘtre Ă  venir demander chez nous…
                                  Mieux encore, si nous tombons par hasard sur une activitĂ© sexuelle typique de leur dĂ©veloppement (idĂšm) , nous pourrions exprimer notre embarras de les avoir dĂ©rangĂ©s – nous avons surpris quelque chose qui ne nous regardait pas – et tourner les talons, sans autre commentaire que de les rassurer vite fait, en miroir de ce que nous aimerions qu’ils fassent s’ils nous surprenaient Ă  faire l’amour entre adultes !”
                                  (la sexualitĂ© des enfants” du pr Jean-yves Hayez)

                                  “Que font les parents derriĂšre la porte de leur chambre ? A cette question Ă  laquelle chaque enfant se confronte, on pourrait en opooser une encore plus opaque : que font les enfants quand ils ne sont pas sous le regard des adultes ,”
                                  (Enfants, sexe innocent, de Marcela Palacios)

                                  AUTRE SUJET : signalement et soupçon d’enfants maltraitĂ©s
                                  le risque d’une “traumatisation secondaire”

                                  Sur le sujet rĂ©current du signalement d’abus sexuels et de violence sur enfants, face Ă  des animateurs empĂ©trĂ©s dans une situation dĂ©licate (d’aprĂšs vous, Ă  partir de quand signaler, croyez vous que dans le cas que je vous prĂ©sente je dois…) certains prĂ©tendent Ă  chaque fois clorent le dĂ©bat en s’empressant de dire “la loi vous oblige Ă …”
                                  Qui s’est un jour retrouvĂ© dans cette situation d’une difficultĂ© incroyable, sait qu’Ă©videmment la rĂ©alitĂ© d’une situation n’est pas aussi simple, aussi basique.

                                  voici je que j’ai lu cette semaine et qui je crois pourrait nous amener Ă  rĂ©flĂ©chir :
                                  “L’urgence qui leur est imposĂ©e (l’auteur parle des enseignants et de la circulaire “SĂ©golĂšne Royal” qui donne une marche Ă  suivre en cas de soupçon d’actes de pĂ©dophilie, dĂ©marche selon laquelle l’instit’ doit immĂ©diatement “aviser le procureur de la rĂ©publique sans se livrer Ă  une quelconque Ă©valuation de la situation”) si elle est propice Ă  la rĂ©vĂ©lation de sĂ©vices sexuels, peut ĂȘtre Ă  l’origine de signalements intempestifs, source certaine de troubles graves dans la cellule familiale et dans l’entourage des personnes incriminĂ©es. Sans compter que nombre de spĂ©cialistes, notamment psychiatres, pĂ©dopsychiatres et psychologues, considĂšrent que l’implication d’un enfant dans une telle affaire, lorsqu’elle est sans fondement, peut avoir des consĂ©quences aussi graves que si les faites Ă©taient avĂ©rĂ©s.”
                                  (Enfants, sexe innocent, de Marcela Palacios, psychanaliste spĂ©cialiste de l’enfance)

                                  En prĂ©tendant dĂ©fendre les enfants, ces crĂ©tins bien pensants et sĂ»rs de la justesse de leur dĂ©marche, pourront faire subir Ă  l’enfant les mĂȘmes souffrances que celles qu’ils prĂ©tendent dĂ©noncer !!!!

                                15 sujets de 21 à 35 (sur un total de 35)
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