merde….
Je continue ici :
Parce que bien évidemment ce n’est pas
le fait de faire du kayak ou de nager qui fait
qu’il s’agisse d’un sport.
Ce n’est là que culture, réflexe du “j’ai
toujourd entendu dire…”
: qu’Est-ce qui fait
scientifiquement , empiriquement que le
foot est forcément un sport ??? Et que le gobage de
flambie non ??? rien si ce n’est la culture : dans un
improbable monde parallèle, le sport numéro
un dans le monde pourrait très bien être
le lancer de tatane. Et l’idée de taper
avec son pied dans une baballe une expression ridicule.
C’est bien la volonté des participants qui
fait la qualité de “sport” ou pas “sport”.
S’agissant de la sociologie du sport,
et particulièrement des sociologues qui
y voient quelque chose de négatif, je
renverrais au post dont je parle plus
bas où l’on s’était longuement
écharpé.
On trouvera aussi aisément sur internet
une critique “moins décousue” : qui ressemblera
à quelque chose prêt à ça développé :
”L’ordre social établi, et par conséquent le sport, sont au contraire critiqués par d’autres sociologues. Culte de la soumission, culte de la productivité, culte du rendement, culte de la performance, culte de la compétition, culte de la hiérarchie, culte du spectacle, développement de l’agressivité et de la violence, culte du patriarcat, culte du virilisme, disparition de l’altérité, appareil stratégique capitaliste ([2]) : telles sont les influences du sport. Pour eux, le sport est l’activité la plus aboutie de ce qu’est le capitalisme, accélérant son développement…3.
etc, etc… sport et capitalisme, domination,
performance, image du surhomme,
domination, etc… soit l’Autre comme
celui qui est à vaincre ou soi comme
objet de performance : inutile
d’essayer de réécrire ce qui a déjà été
très bien dit.
Maintenant, voici une expression du sport
qui m’est propre, teintée forcément
par ce que je vois et vis en animation :
(je vais juste éviter de redire ce que j’ai
dit maintes fois sur le forum sur le rapport
à l’Autre)
Je reprends l’exemple de la personne qui
va à la piscine.
Elle y va à pied, elle fait de l’exercice
physique.
Jusqu’à ce qui lui prenne de vouloir comparer
le temps qu’elle met à chaque fois : on est
très certainement dans le domaine du sport,
même si il faudrait connaître les intentions
de la personne pour savoir si il s’agit encore d’un
jeu ou de sport.
Est-ce que quand tu nages tu fais du sport ?
Pour répondre à cette question, il faut savoir
quelles sont tes intentions : pour te faire
plaisir, bouger un peu, retrouver des
amis ? Activité physique.
Pour améliorer x ou y,se comparer à X ou
y, à du temps, de la longueur… (voir liste de ce que
l’on peut reprocher au sport dans la citation
ci dessous) : là il s’agit de sport. Liste non
exhaustive…
Ce qui fait le sport, ce n’est pas le fait
qu’il y ait activité physique
(les échecs sont reconnues comme
un sport et ne serait-ce qu’aller
chercher son pain est une activité physique
que personne ne penserait à nommer sport)
, qu’il y ait reproduction d’un
geste appris, amélioré (etc…) c’est la volonté du participant, ses
raisons de faire telle activité.
Dans l’activité physique, il peut ne pas
y avoir la nécessité du regard de l’Autre.
Dans le sport, ce n’est pas possible :
l’autre, son regard, est là à un moment
où un autre : soit en temps qu’adversaire,
spectateur, …
Dans le cas de l’activité physique, il est
plus question de présence de l’autre, et non
forcément de son regard : soit une question
de partage d’un temps, d’un plaisir.
On n’a pas forcément l’envie de comparer
la longueur de sa bite (l’ancêtre de tous
les sports)
Le sport, il n’est pas dans la piscine, dans
la technique de telle nage, etc… le sport,
il arrive avec tel pratiquant qui entre dans
la piscine.
C’est une question de rapport à l’Autre,
au monde… et donc à soi.
Quand je fais du kayak, je n’ai pas besoin
de me comparer à quelqu’un d’autre, je
ne vois pas dans sa pratique parallèle à la
mienne, je n’attends rien de lui que de partager
une descente de rivière (ce qui n’est pas
forcément son cas, ou qui n’est pas forcément
établi jusqu’à la fin : qu’une jolie kayakiste
nous rejoigne et la prochaine vague sera
l’occasion de faire étalage testostérone
ou technique…
En ça, la différence est fragile, comme elle
peut l’être entre sport et jeu : quand un
jeu devient t-il sport ? Par exemple dans
le cas de la fameuse balle au camp, avec
aux USA son championnat codifié, avec
des équipes…
S’en partir sur un autre débat, dans le
cas du jeu/sport, il reste dans le cas
du jeu cette idée de “pour du faux”, “pas
d’enjeu”, de “gratuité”, que le sport oublie.
Ce qui fait aussi que très souvent des
jeux ou “grands jeux” proposés en centres
de loisirs ou colo, sont de faits des sports.
Ce qui fait, comme je l’ai écris sur d’autres
posts, qu’un jeu est fragile et peut très vite
devenir autre chose qu’un jeu ‘je ne vais pas refaire ce débat)
Par exemple, si je retourne dans cette
piscine, le gamin qui dans le petit bassin
s’éclate, joue à éclabousser, dépense une
énergie folle, n’est pas dans une pratique
sportif. Mais que son père, en vienne à
vouloir le faire nager (je ne dis pas apprendre
à nager) et là le risque sport n’est pas loin :
parce qu’il va y avoir ce regard extérieur,
le fait que l’un attend quelque chose de
l’autre, que l’autre le sait, va vouloir faire
plaisir ou montrer à papa combien il
nage vite et bien… ‘pas forcément
encore du sport mais il en faudrait peu
pour que cela le devienne : par exemple
si le plaisir “grauit” de l’enfant à jouer dans l’eau
devient un enjeu quel qu’il soit. Là le jeu
fini : le sport (ou autre) peut commencer.
Ce qui peut être un autre plaisir : mais il
n’est plus celui sans calcul du jeu.
donc : ce qui fait la qualité de sport ou non
d’une activité (physique ou pas), c’est la volonté
du participant, son rapport à l’Autre, au
monde… donc à soi.
ludou a écrit :
Makh, il n’y a pas que la compétition qui caractérise le sport (et non l’activité physique). Il y a beaucoup d’autres éléments qui sont aussi discutables (voire redoutables) que la compét’. A la volée, on peut parler de la recherche de performance, du dépassement de soi (et donc souvent des autres), du recours à l’arbitraire (qui empêche les protagonistes de trouver leurs propres solutions), le rapport au temps (chronométrage) ou aux normes (règles fédérales, normes de hauteurs, longueur, vitesse…).On peut parler également de la main mise de l’Etat sur la question sportive (notamment à travers les formations des éducateurs sportifs), l’Etat qui régie lui-même l’organisation du sport. Les conséquences ne sont pas anecdotiques, et l’approche politique du sport est assez intéressante à observer (par exemple la relation sport-spectacle/société).
Si la question t’intéresse, tu as ici quelques textes (dont quelques noms connus ici) qui donne un peu de grain à moudre (les deux premiers numéros notamment).
C’est justement car il y a beaucoup d’éléments qui peuvent caractériser le sport qu’il est intéressant de savoir ceux qui sont en cause. On ne rejette pas la compétition pour les mêmes raisons qu’on rejette le dépassement de soi. Tout ce dont tu parles d’ailleurs n’est pas nécessairement constitutif de la notion de sport.
On retrouve ici exactement le même problème qu’avec l’éducation, principalement sémantique. Vous vous laissez embarquer dans des théories (intéressantes) pour finalement déborder le sens original des mots et proposer un méli-mélo final duquel il faut extraire les idées soi-même.
Un problème sémantique ça pourrait être jugé secondaire, mais ça ne l’est pas du tout, ici en l’occurrence on ne sait toujours pas ce qui gène Moilapa dans ce qu’il appelle “sport”. On a déjà un peu plus de pistes avec ton intervention mais ça ne dépasse pas la simple liste. Qu’est ce qui te déplait dans le “dépassement de soi”, dans les “normes”, etc.? C’est plus ça qui est intéressant car parmi ceux qui n’apprécient pas ce que vous nommez “sport”, tous ne le rejettent pas pour les mêmes raisons.
Quand je vais nager je respecte les règles du lieu, je reproduis la gestuelle que l’on m’a appris (celle que des milliers de nageurs ont reproduit avant moi et que des millions avaient élaboré patiemment au fil des âges), je fixe mes propres limites, etc. Bref je fais du sport au sens littéral.
La question reste en suspens, ma pratique est elle détestable ? Si oui en quoi ? Si non ce n’est donc pas du sport, que lui manque-t-il alors pour le devenir ?
Salut les modos :
Est-ce que quelqu’un aura le temps,
pour rendre le propos plus lisible,
de remplacer :
Que plupart, bon petit connard,
par
que plus tard, bon petit connard je défendrai à mon tour
Merci si cela est possible…
On ne peut pas toujours écrire en pensant que
l’on va être lu par des ignares, des gens
qui n’ont pas forcément une culture
“à minima”
Effectivement on a déjà eu cet échange
sur la définition du sport, (post qui d’ailleurs
à grandement participé à ma propre réflexion)
”Donc si tu veux changer le sens des mots libre à toi”
Donc non, ce n’est pas moi qui est définie
le sens sociologique du sport, cette rélfexion
sur le sens de ce mot, mais des
penseurs, sociologues, ce n’est pas moi
qui ait pensé cette réflexion sur ce qui définie
le sport et le différencie de l’activité
physique. Comme on peut différencier
sport moderne et sport antique…
Ce n’est pas moi qui ait inventé l’Histoire
du sport. Notamment de cette définition
moderne du sport. avec une bonne place
pour le dégueulable et célébrissime baron…
Et non la question ne se résume pas à
la compétition : on a déjà dit et expliqué
tout ça : fais un effort minimum pour te
sortir de ta grasse intellectuelle. C’est assez
agaçant de revenir toujours “en arrière”
parce que certains ne font pas cet effort
intellectuel à minima.
Et comprendre alors en quoi le kayak n’est
pas forcément un sport… en quoi la
différenciation ne se résume pas à la
question de la compétition ou de la mise
en concurrence…
Sors toi de ta crasse…
Et non encore, la question des ACM ne se résume
pas à un problème de hiérarchie…
CF l’ensemble des posts du forum où
l’on échange sur le sujet.
Voir en quoi par exemple, là encore,
l’organisation de ces accueils a de sectaire,
de violent pour l’individu, en partie à cause
de gens comme toi si peu enclin à évoluer,
à grandir…
Ici, ce qu’il y a d’intéressant, c’est la façon
dont “on” va se complaire après la projection
d’un tel film se déroulant dans une école, dire combien il est facile
de décrypter les données qui constituent
un état fasciste.
Quand on a les mêmes données dans la salle
de classe, partout en France, sans que cela
émeut ces m^mes personnes, sans que cela
soulève des questions éthiques à ces mêmes
trouducul… Où là, tout semble “aller
de soi”…
Comme on retrouve ces “recettes”
dans le sport, dans les sectes, les
colos…
Un seul maître tout puissant dans la classe,
la volonté de briser toute organisation
extérieure à ce chef, en brisant toute
solidarité, en encourageant les comportements
malsains, l’obéissance à ce maître, jusqu’à ce
que cela devienne règles, lois, Logique.
Que plupart, bon petit connard, je
défendrais à mon tour…
Là aussi on peurt se servir de l’Histoire,
se référer aux pires salopards historiques,
comme l’auteur de l’Emile…
Makh, il n’y a pas que la compétition qui caractérise le sport (et non l’activité physique). Il y a beaucoup d’autres éléments qui sont aussi discutables (voire redoutables) que la compét’. A la volée, on peut parler de la recherche de performance, du dépassement de soi (et donc souvent des autres), du recours à l’arbitraire (qui empêche les protagonistes de trouver leurs propres solutions), le rapport au temps (chronométrage) ou aux normes (règles fédérales, normes de hauteurs, longueur, vitesse…).
On peut parler également de la main mise de l’Etat sur la question sportive (notamment à travers les formations des éducateurs sportifs), l’Etat qui régie lui-même l’organisation du sport. Les conséquences ne sont pas anecdotiques, et l’approche politique du sport est assez intéressante à observer (par exemple la relation sport-spectacle/société).
Si la question t’intéresse, tu as ici quelques textes (dont quelques noms connus ici) qui donne un peu de grain à moudre (les deux premiers numéros notamment).
Bah je veux en venir que j’essaie de comprendre quelle signification tu donnes à chaque mot. Ce n’est pas anodin hein, c’est juste pour essayer de comprendre ce qui te dérange dans le sport vu qu’apparemment tu n’es pas capable de le cibler toi même clairement, à tout le moins de l’exprimer ici.
Donc si tu veux changer le sens des mots libre à toi, mais fournis le dico avec, parce que si du kayak ce n’est pas du sport… Le sport ce n’est pas la compétition, et ça nous renvoie deux messages plus haut. Je pense que tu fais une erreur en tirant à boulet rouges sur le sport quand ton ennemi est la compétition, de la même façon que tu fais une erreur en tirant sur les ACM quand ton ennemi est la hiérarchie, etc.
‘pas bien compris où tu veux en venir…
Tu peux refaire le débat sociologique sur
“activité physique” vs “sport” ?
Ce que tu sembles décrire n’est pas du
sport mais une activité physique.
A moins que tu te tires la bourre avec la
même de la ligne d’eau d’à côté…
J’encadre tous les samedis les sorties
en rivière de mon club de kayak : ce
n’est pas pour moi du sport, puisque ma
façon d’appréhender ces sorties ne l’est
pas. Mais durant cette sortie, il peut très bien
y avoir des gens qui y font du sport : un
même lieu, un même temps, une même
activité physique, mais une logique
“philosophique” différente…
moilapa a écrit :
[…] le sport sous toutes ses formes…
J’aimerais bien que tu m’expliques quels sont les infâmes mécanismes fascisants qui s’enclenchent lorsque je vais à la piscine municipale faire des longueurs pour me détendre.
Peu importe les acteurs, peu importe le
“format film” : ce qui est intéressant c’est
de voir que ce qui fait cette “bête imfâme”,
ce qui la caractérise, ce qu’il est de bon ton
de vomir, ce qui est décrié par la majorité
des personnes n’est pas tellement différent
d’une “classe normale” , de ce qui est accepté
comme normalité par cette même majorité.
Les m^mes outils, les mêmes fonctionnements
humains.
Que ce soit la salle de classe, le sport sous
toutes ses formes… : la salle de classe est
déjà une autocratie gerbante : pas la peine
d’attendre un grand méchant groupement
fasciste.
Tu fais toujours les mêmes erreurs à chercher des terreaux favorables sans remonter assez loin, du coup tu pointes des zones trop vastes.
Compétitions, hiérarchies, groupes, oui, classes, colos, sports, de fait, mais pas particulièrement.
Sinon j’avais vu le film, de mémoire c’est assez chiant. L’acteur principal surnage mais le reste c’est la catastrophe, faussement subversif et caricatural. Reste que ça a le mérite de questionner, à déconseiller donc à ceux qui ont déjà réfléchi au sujet.
Toute classe d’école (maternelle et
primaire) est une autocratie.
Et on pourrait faire un parallèle rigolo
entre les stratégies d’une dictature et
celle d’un maître dans sa classe…
(comme on pourrait faire un parallèle
très rigolo entre secte et colo)
Suffit de lire régulièrement les articles
dans les revues destinées
aux enseignants, du genre “la méthode
clef en main pour briser toute contestation,
comment empêcher la solidarité, l’organisation
“hors contrôle” du maître, casser les
clans… (voir d’anciens posts sur le forum)
En commençant bien l’année
en plaçant “stratégiquement” les enfants,
en les séparant du copain ou de la copine…
L’éducation n’est que question de contrôle.
Sans contrôle, pas d’éducation possible.
Et pas d’éducation sans contrôle.
Une autre chose intéressante abordée dans le film :
combien l’idéologie “sport” s’acclimate
parfaitement de l’idéologie fasciste… Combien
l’une peut nourrir l’autre…
De là à penser qu’aujourd’hui pas de meilleur terrain
d’expression pour le fascisme que le sport…
Ca n’a rien à voir, mais juste après il y avait
une émission sur l’Histoire de l’art en Chine…
Occasion d’apprendre que sur un support
d’écriture vieux de 1500 av JC, on trouvait le
mot (idéogramme) “éducation” :
le signe d’un enfant, deux croix (les calculs,
le travail à faire) … et un fouet.
Ce soir, sur Arte, un film tiré de la fameuse
expérience… pour ceux qui ne l’auraient
déjà pas vu… ou lu.
De mon point de vue, ça fait partie des
références intéressantes (comme l’expérience
de Milgram…) dans notre boulot…
Intéressant de faire des parallèles entre
cette expérience qui semble mettre tout
le monde d’accord et ce qu’est la vie dans
toute classe de France, mais qui là ne pose
problème à pas grand monde…