Je te rejoins, mais surtout je me reconnais. Le plaisir avant tout, le jeu pour jouer, et MON plaisir de jouer avec les enfants. Parce que j’aime toujours autant grimper dans les arbres, trifouiller la terre et les cailloux, … Et encore plus le fait d’être parmi les enfants sans vouloir tout contrôler, de switcher d’un petit groupe à l’autre, ou encore d’être à distance et les observer le sourire aux lèvres.
Quand j’ai commencé l’animation, ma première idée c’était de pouvoir respecter “mon âme d’enfant” en fuyant le monde du travail des adultes… C’est seulement après que j’ai réfléchis sur mon comportement et sur les conséquences de celui-ci auprès des enfants.
J’ai beau beaucoup penser, comme le penseur dont tu parles, je suis souvent le 1er anim’ qui joue “””bêtement””” avec les gamin-e-s.
Autant pour toi… Petite bête bleue et jaune à poil… Elle n’a pas la mine piteuse? 😉
Autant pour moi deux fois… j’ai un peu renoncé à l’idée d’avoir affaire à des gens qui savent réellement ce qu’est cette animation socioculturelle.
Et que (là j’ai un avis différent) l’animateur est bien souvent quelqu’un qui se retrouve seul devant des problématiques.
Avis différent du mien?… Bin non alors, l’animateur est le plus souvent seul devant les problèmes, les réalités du quotidien… Et c’est pas sa hiérarchie qui va l’aider… Dans les communes, les directeurs de service sont bien souvent des administratifs purs, dans les associations de colo, des commerciaux, dans les fédérations d’éduc pop, des anciens qui ne s’appuient que sur ce qu’ils ont connu il y 20 ans ou des politiciens…
Quant aux formateurs d’animateurs pro, là aussi on pourrait poser la question entre autorité et pouvoir, entre formation et bla-bla théorico-stupide. A force de décrocher les animateurs du terrain par des travaux de pseudo-recherche, on ne forme plus que des vagues penseurs. Comme les formateurs de l’IUFM qui étaient des profs qui en avait marre des élèves, les formateurs BPJEPS sont souvent là pour se faire mousser et parce qu’ils ne supportent plus les enfants.
Pour info, Brougère n’est pas toujours simple à lire…
Effectivement ; j’ai mal interprété. Autant pour moi…
S’agissant de Brougère, il va falloir que je m’y penche… tu n’es pas le premier à me le proposer… c’est vrai qu’en ce moment j’ai une 20 taine d’autres pistes très prometteuses… quand on me demande pas, via les mails, mon avis de simple animateur Bafa sur des écrits perso !!! (y’a un qui se reconnaîtra ici)
Sinon, pour cet animateur : il y a aussi le fait qu’un animateur est un ouvrier à qui on prétend demander un travail de chercheur ! A qui on demande une réflexion sur son travail, sans lui en donner réellement les moyens. Que ceux qui lui “commandent” ce travail ne sont pas plus armés pour cette rélfexion, pour le guider, l’aider.
Quand ce qui lui est demandé ne tient pas plus de la bouillie aux ingrédiens mal digérés pris ça et là qu’autre chose.
Et que (là j’ai un avis différent) l’animateur est bien souvent quelqu’un qui se retrouve seul devant des problématiques.
Je viens avant tout pour moi. Et non pour l’enfant. Quelque soit ma réflexion sur cette enfance. Quelque soit ma prise en compte de cette nécesité de disparaître en tant que “pédagogue” (ce que je ne suis pas)
Moilapa,
Tu indiques ne pas être pédagogue… Et pourtant, l’ensemble de ton message est bien la définition de TA pédagogie de l’animation. Tu y définis qui tu es, ce que tu veux, ta conception de l’enfant, ta place et ton rôle… Bref tu fais oeuvre pédagogique. La pédagogie n’est pas une science unique, théorique et de penseur de bureau ou de salon, mais de praticien qui tente d’écrire et de définir leurs positions, leur fonction et surtout leur fonctionnement. N’opposons pas théorie et pratique, les deux sont nécessaires et s’alimentent.
L’oeuvre pédagogique de Freinet, de Oury, de Dewey ou de Korczak ne sont que des monographie ou des livres reprenant la pratiques de chacun. L’ensemble de ton dernier message reprend bien de type d’écrit.
Concernant “la relation”, lorsque je dis que l’animation est un métier de relation, il s’agit pour moi de définir une finalité et non d’expliquer “le comment on y arrive”. Evidemment que le moyen pour construire une relation de qualité est le jeu, le grand jeu ou l’activité, si je ne pensais pas cela je ne travaillerais pas dans l’animation… Bien évidemment que le jeu “qui ne sert à rien” (c’est à dire qui n’a pas d’objectif éducatif clairement défini) est nécessaire et utile.
Ce que j’indique c’est qu’aujourd’hui, on veut limiter la fonction de l’animateur uniquement à faire des activités (dont on ne connait pas la finalité). Au même titre, qu’on réduit les enseignants à transmettre des savoirs. Pourtant on sait depuis longtemps que rien ne peut se passer sans la création d’une relation entre enfant et adulte. On réduit l’animateur à une technicité strict, je crois en la nécessaire technicité mais aussi à la construction de la relation, de la socialisation.
L’animateur n’est surtout pas un penseur seul sous son arbre, un homme qui réfélchit et qui ne fait rien d’autre… Il est un acteur, il vit et accompagne les enfants, il est au milieu d’eux en s’engageant pleinement… Mais il ne doit pas oublier de réfléchir à son action, à essayer et à analyser les conséquences des actes qu’il pose. Il n’est en aucun cas un être réduit à son cerveau ou réduit à ses bras & ses jambes. Mon propos est finalement assez simple : les BAFA sont limités à des taches d’exécution pures, technique et découper en compétences, les BPJEPS sont (dé)formés à la br**lette de neurones et oublient que l’animateur est avant tout un métier de faire-avec… (sur ce sujet voir les travaux de G. Brougère : apprendre de la vie quotidienne et jeu & éducation, Moilapa tu devrais t’y retrouver puisque Brougère explique que le jeu/le jouet n’est pas là pour éduquer). Je crois que l’animateur doit vivre avec les enfants, jouer avec eux, faire avec eux, les laisser faire, respecter l’entre-enfant, ET prendre du temps pour penser son action. Le tout demande des temps différents. Loin de moi l’idée que l’animateur n’est qu’un être de bla-bla… Ce que tu nommes “animateur-penseur”, moi je l’appelle “br**leur”… et la justification BPJEPSienne à cela, c’est “je les amène à l’autonomie”!!!
Moilapa tu dis : “Construire cette relation de qualité “ne demande aucun “savoir savant”. Ne demande sans doute pas un “savoir savant” mais demande une réflexion de qualité. Au moins sur un sujet : autorité, pouvoir ou éducation? Aucune relation de qualité ne peut se construire sur une relation de pouvoir ou construite sur la peur de l’autorité. Chaque animateur devrait maitriser ces concepts, devrait réfléchir au pourquoi il travaille avec des enfants, etc… C’est au moins sur ces points que la théorie vient éclairer notre travail. Le déficit théorique du secteur de l’animation n’amène qu’une chose : la reproduction des systèmes, des fonctionnements, des pratiques et des modèles existants. Le modèle d’accueil de loisirs et de colonie est le même depuis plus de 30 ans : activités à la carte, choix de l’enfant, pouvoir de décision dans les mains exclusives des adultes, réveil échelonné, douches à 17h, groupe par tranches d’age, etc… Si aujourd’hui le secteur est tellement en souffrance, c’est sans doute en raison de l’inadéquation entre modèle utilisé et public accueilli, la théorie et la recherche permettent de réfléchir à de nouveaux modèles.
Moilapa:
tout a fait d’ accord sur tout ça…. ( et en plus avec la forme…), mais je te rejoins totellement sur ce point de vue…
Il faut parfois accepter d’être une personne complexe, contradictoire, que nos pensées, nos idéaux, nos savoirs, ne collent pas toujours avec ce que l’on est. Et ce que l’on fait.
Que par exemple en temps qu’animateur, on peut par exemple avoir la conviction que l’adulte doit disparaître, travailler à sa disparition, et aimer par dessus tout cette situation d’animation.
Sinon :
D’accord sur ce que devrait être ces lieux de rencontres adultes-enfants.
Et effectivement, ces idées ne sont pas à inventer. Elles existent. Certains chercheurs ont déjà su en déterminer l’intérêt. (et pas forcément la réalité “sur le terrain” Ce que les études nouvelles sur l’enfance par contre peuvent nous apprendre. Ou tout au moins peuvent-elles au moins nous donner des pistes)
Le problème, c’est que ces idées ne seront jamais appliquées. Parce qu’elles impliquent bien des choses pour une société. Bien des choses inacceptables. Aucune société ne peut imaginer travailler à sa destruction.
Pas d’accord ici :
pour moi le métier d’animateur n’est pas un métier de savoir-faire (c’est à dire faire des activités, des travaux manuels, des grands jeux, etc…) mais un métier de relation. Le problème est que construire une relation de qualité demande réflexion, apports théoriques
Pas d’accord. Pas seulement parce que bien souvent cette relation va pouvoir naître parfois d’un échange autour d’un savoir-faire. A partir du temps partagé autour de ce savoir-faire. Que ce temps où l’on partage, bien souvent, va précéder le relationnel. Que à travers le jeu, duquel on ne doit rien attendre que le jeu en tant qu’adulte travaillant auprès d’enfants, va peut-être naître ce relationnel. Que le jeu, le jouet, le temps échangé peut permettre cette relation à l’autre. Et que donc ce savoir-faire jeu-construction-mise en situation, est important de ce point de vue.
Que bien souvent mon but est d’apporter ce grand jeu, ce jeu, dans lequel on va s’amuser. Point.
Ce qui ne veut pas dire que j’ignore tout ce que ce temps partagé peut apporter. Mais peu importe. A ce moment, on joue ensemble. C’est tout.
Ma rélfexion sur mon travail, elle a lieu avant, elle aura lieu après.
Mais surtout parce que le jeune couillon de 17 ans qui va débarquer dans une colo sans aucune notion de quoi que ce soit peut être bien plus interessant pour les enfants qu’un “animateur-penseur” qui, même si il ne se trompe pas, ne sera pas juste “jouer avec les enfant”. “Construire cette relation de qualité “ne demande aucun “savoir savant”. Mais être réellement animateur au fil des années oui. C’est pourquoi je crois que tu te trompes.
Pour aller plus loin que ce temps partagé où l’on s’amuse, enfants-adultes, (ce qui est déjà ENORME dans “le monde de l’animation” d’aujourd’hui) il faudra ensuite avoir une démarche de recherche. Pour par exemple comprendre qu’en tant qu’animateur, alors que j’ai enfin emmagasiné tous ces savoirs-faire qui me permettent à coup sûr de répondre aux demandes des enfants, d’être au plus prêt de leurs attentes, je dois à présent travailler à ma disparition. Au moment où je suis le plus efficasse ! Réfléchir à ce que cette “relation” n’est pas besoin de moi, adulte. que la sérénité que j’ai su apporter enfin au groupe, elle n’a de sens que quand je n’y suis plus.
Que le jeu, le jouet, la construction du jouet, est une façon de demander si l’on peut entrer dans ce “monde d’enfants”, dans ce temps de loisirs qui appartient aux enfants. Où l’on est l’invité. Et que ce jouet, ce jeu, eux, doivent être immensémment pensé. Là, oui. Et que cela se construit avec le temps, l’expérience, que après des premiers “coups de chance” ou des “plantages”, ” on en passe ensuite à autre chose.
S’agissant juste de “relation”, les enfants alors n’ont pas besoin de nous sur ces temps de loisirs-vacances. Cet entre-enfants est bien plus porteur que tout ce que tu pourras croire amener s’agissant de “relation”. La situation la plus intéressante, de mon point de vue, s’agissant de “professionnels de l’enfance”, est celle de “gardien de garderie”, dont le travail consiste à être présent. Ce travail là est bien plus intéressant pour le groupe d’enfants que tout ce qui pourra être mis en place par des animateurs. Sauf si ceux-ci ont aussi cette conception que le plus intéressant pour le groupe d’enfants dans cette situation de vacances-loisirs, est le temps où l’adulte n’est pas acteur, que ce qu’il peut apporter de mieux à ces enfants durant ce temps où ils lui sont confiés, c’est son absence.
Dans cette situation particulière où un adulte prétend investir un temps et un espace qui ne sont pas les siens,
si l’adulte n’a pas de savoir-faire, il devrait alors accepter que l’enfant ait lui un savoir-faire à lui apprendre. Ce qui est déjà pas gagné.
Et que surtout que ce besoin de rencontre vienne de l’enfant !!!!!!
Et que celui qui arrive avec un savoir-faire, devrait avoir penser cet objet, cet atelier, ce jeu, cette fabrication, selon ce qu’il sait, ce qu’il a appris de l’enfance. On peut dans ces premières années d’animation, avoir fait juste (ou s’être planté dans la construction mais pas dans le rapport au groupe), par intuition, par une écoute “instinctive (notamment de l’enfant que l’on était il y a pas longtemps encore) , une compréhension elle aussi “instincitve”, mais au fil du temps, de cet animateur qui veilli et s’éloigne un peu plus de sa propre enfance, il doit alors chercher ailleurs cet “instinct” qui se délite. Du côté de la réflexion principalement. Autour de cette enfance, mais aussi d’une nécessité à toujours aller plus loin dans son savoir-faire, pour justement faire “coller” ce qu’il sait (ou croit savoir) et ce qu’il crée avec les enfants. Pour donner du sens à ce qu’il fait. Sinon, comment parler d’animation si l’on est juste un “penseur” ? Quelqu’un qui ne peut mettre en situation, créer cette situation. Et le jeu (le jouet…) c’est ce qui se fait de plus “juste” (je trouve pas le mot adéquate) vis à vis de ce “monde d’enfants”.
De ce qui pour moi, jeune animateur, tenait de la tendresse, de l’attachement à ces enfants, est devenu aujourd’hui un savoir-faire mis en vie. Et dans lequel je prends toujours autant de plaisir, même si il n’y a plus cet attachement, ces “pincements au coeur” lors de séparation.
Le principal problème de l’animation :
Les animateurs ont oublié que, si s’amuser était quelque chose de très sérieux, on a pas besoin de le faire en étant très sérieux.
Que le temps de la réflexion sur ce rapport à l’enfant, cette situation de vacances, de loisirs… passait après le plaisir. Plaisir à jouer, plaisir à la rencontre. Que d’être animateur, c’est avant tout s’amuser. Que tout ce que l’on a appris, pensé, n’a pas de sens si une fois confrontée aux enfants on ne s’amuse pas.
Et que au delà de nos idéaux sociaux et politiques, notre regard sur la vie, notre réflexion sur l’enfance, notre agressivité à défendre des points de vueon fait d’abord de l’animation pour soi.
Quand je me présente en entretien, c’est la première chose que je dis “je viens pour m’amuser”. Et non “j’ai des idées sur l’enfance”. Sur “l’éducation”.
Je viens avant tout pour moi. Et non pour l’enfant. Quelque soit ma réflexion sur cette enfance. Quelque soit ma prise en compte de cette nécesité de disparaître en tant que “pédagogue” (ce que je ne suis pas)
Je ne défendrais pas ici l’Université et quelques professeurs ayant moi même eu quelques déboires sur le fond et la forme des travaux de recherche en pédagogie… Pour autant… Le message que tu (vous?) postes (solleana) me renvoie à plusieurs réflexion. Il existe perdu dans une fac parisienne (Nanterre) quelques chercheurs qui travaillent depuis longtemps sur les questions d’autorité, de politique “enfance jeunesse”, des quartiers dit sensibles, etc… Ces chercheurs (A. Vulbeau, J. Pain ou J-M Bataille) reprennent depuis longtemps la nécessité de reposer le concept d’autorité comme étant la capacité à autoriser et non comme la faculté d’interdire. Bref, et je souscrit pleinement à leurs points de vue, il indique qu’il faut (re)construire des espaces de liberté pour les enfants. Leurs travaux s’appuient pour beaucoup sur ceux de Freinet, Oury ou Makarenko et tentent de développer des aspects pédagogiques permettant d’arrêter la confusion entre autorité et pouvoir, et de mettre un terme à la dictature de la recherche de responsable (et donc de pauvre petite victime).
On retrouve dans tes propos (solleana), l’idée des penseurs pédagogues que sont Paul Robin ou les pédagogues coopératifs. Arrêtons de vouloir tout contrôler, de vouloir faire à la place de…, d’imaginer que l’adulte est le mieux placer pour penser à la place de l’enfant. L’entre enfant, l’activité libre, le rien faire, etc… sont des éléments particulièrement nécessaire pour son développement. Sous couvert de volonté de bien-faire, de protéger l’enfant, les actes de maltraitance ne sont pas loin (sur ce forum la directrice qui interdit aux enfants de courir et de sortir pour éviter les maladies et les blessures).
Le “c’était mieux avant” n’a pas de sens, les enfants, la vie tout simplement à changer par contre les réponses de nos ainés notamment en terme pédagogique demandent clairement à être reprises et étudiées. Soyons clair, les expériences de colonies de vacances ou de patronnage (centre aéré) novateur n’étaient pas vraiment plus nombreuses mais au moins ceux qui essayaient de changer le modèle traditionnel avaient la possibilité de le faire…
Choisir n’est pas un acte de liberté, pour moi le métier d’animateur n’est pas un métier de savoir-faire (c’est à dire faire des activités, des travaux manuels, des grands jeux, etc…) mais un métier de relation. Le problème est que construire une relation de qualité demande réflexion, apports théoriques et sans doute vision philosophique de ce qu’est un enfant… La technicisation de l’animation est une fumisterie qui rassure les incapables… On ne nait pas parent, on le devient, on n’apprend pas à être animateur, on le devient… Découper le métier d’animateur en compétences, en actes est la pire connerie que je vois à l’évolution de ce secteur, on construit alors des bons petits soldats d’une société responsabilisante et soumise… Bref le monde merveilleux du libéralisme économique modèle chinois… Il faut remettre de la pédagogie dans notre action et arrêter d’y construire de la didactique…
C’était pas mieux avant, mais c’est pire aujourd’hui.
Les pédagogues ont l’air d’aimer. 🙂
bjr a tous
Idéal ou idée halle là est toute la question ….
Si a ce constat on y ajoute un zeste du principe de Peter quoi d’étonnant que l’on ne soit plus dans les « idées haut » mais dans les « idées bas » au ras des pâquerettes
alexis Selinger
Le problème de tous les crétins qui nous disent que finalement ça ne va pas si mal aujourd’hui c’est qu’ils sont incapable de repérer les sauts qualitatifs de nos sociétés et qu’ils sont en réalité fondamentalement favorable au développement de la logique concurrentielle, de la logique de marché qui produit une forme de confort, une forme de choix totalement perverse et qui ne correspond en rien à un idéal progressiste ou à un idéal d’éducation populaire radicalement différent!
Alors aujourd’hui plus qu’hier les gosses ont en effet le droit de choisir leurs activités, en réalité ce qu’ils ont le droit de choisir c’est entre football et rafting, séjour pokémon ou séjour Harry Poter, cabanes ou pédalos mais pas plus hier qu’aujourd’hui la liberté n’est gosse n’est développée… Ce qui s’est transformé c’est que là ou régnait l’autorité des moniteurs, des directeurs mais aussi du curé, du professeur, du médecin s’est substitué l’autorité des modèles de la consommation, l’autorité de la technique en tant que telle, l’autorité fugace de Shakira et de Zidane, du téléphone portable et de facebook, … Là où les gosses étaient soumis ils avaient encore quelque liberté notamment dans ce qu’on accordait comme temps libre où là les moniteurs ne s’emmerdaient pas à proposer de l’éducatif mais où les mômes pouvaient développer, de façon provisoire, l’entre enfant cher à Moilapa! De même dans les grandes colos municipales, l’encadrement était si insuffisant 1 moniteur pour des tripotées de gosses, les gosses avaient encore la possibilité limitée il est vrai d’échapper aux moniteurs, de foutre le bordel, de fuguer, de grimper aux autres… Il se faisaient choper, se prenaient un coup de pied au cul et une tarte dans la gueule… Aujourd’hui ils grimpent aux arbres avec un baudrier, un animateur, un encadrant accrobranche et se font féliciter d’avoir réussi le parcours rouge! Ce temps d’avant n’est évidemment pas souhaitable parce qu’il soumet les gosses à une autorité dure, militaire, réactionnaire mais l’autorité d’aujourd’hui n’est pas plus agréable en ce qu’elle limite, normalise et organise de faux choix pour les gosses! Si on est incapable de comprendre cela, on finit alors par défendre la logique de marché au prétexte que c’est quand même mieux que les camps militaires!
Le problème c’est qu’on est pas obligé de rester dans cette alternative du avant ou du aujourd’hui mais on peut refuser tout autant l’autoritarisme des chefs monos que celui des anims BAFA incompétents, prévenants et sans savoir faire! On peut encore souhaiter que les gosses puissent trouver dans les colos ou ailleurs, des lieux pour faire avec des adultes qui ont compris qu’eux aussi ont besoin d’être éduqués, qui ont accumulé un savoir théorique leur permettant de ne pas se penser indispensable auprès des gosses, de ne pas se croire nécessairement et en touts lieux utiles. Force est de constater que cette catégorie là est largement absente de l’ensemble des ACM, il ne demeure que des vieux déçus, des jeunes techniciens de l’éducatif et du didactique et de s bons à rien provisoires….
Maintenant, concernant la qualité des thèses universitaires Moilapa, l’université n’a pas échappé, n’échappe pas plus que les autres structures à la crétinisation et la qualité des thèses s’en fait évidemment ressentir. Il y a quantité de maitres de conférences voire même de professeurs d’université qui sont de sombres crétins au savoir faire et à l’intelligence bureaucratique qui donnent des cours par power point et qui ont un niveau de culture semblable à celui d’un lecteur de Télérama. Par ailleurs, il me semble que tes efforts de réflexions et de lectures peuvent évidemment s’assimiler à un travail de recherche théorique tout à fait pertinent et tout à fait digne d’un niveau universitaire…
🙄
tu nous fais des infidélités galopin!!! 😆
-Hors-Sujet-
Oh p_tain merci Moilapa, je garde une trace écrite de ce message !
J’aime bien te lire, beaucoup. Quand jvais sur internet, j’ai vraiment l’impression d’apprendre en passant du temps à te lire. Ca me fait toujours prendre beaucoup plus de recul qu’en comptant que sur moi-même ou presque.
Jme retrouve souvent dans ce que tu racontes. Du moins dans la théorie (les valeurs de référence), et du coup quand je m’interroge sur mes pratiques (mes valeurs de référence) je m’aperçois d’un décalage.
Je suis généralement trop dans le savoir théorique sans lien assez puissant à l’échelle de mes expériences avec l’utilisation de ce savoir dans mes pratiques.
Je suis, “inconsciemment” dans cette idée de transmission de savoirs théorique en tronquant surement involontairement les pratiques concrètes.
Depuis quelques mois que je “te” connais, j’évolue sur cet aspect.
Mon discours change, je me pousse à expérimenter, à tâtonner dans mes pratiques pour m’obliger à rester en lien avec le contexte (structure, public, …) sans me laisser submerger par mes savoirs théoriques.
Mais dans le même temps, je ne perd pas mon gout de théories en lisant pas mal de textes et livres.
J’ai toujours eu l’idée en tete qu’un anim’ doit bouger, ne doit pas rester immobile, doit prendre du temps libre pour réfléchir à ses actions, qu’un formateur doit etre animateur (et vise-versa!!), et que c’est ainsi qu’il peut faire son métier au mieux. Métier complet à mon sens, comme tu le dis contre cette idée de CEE, de “demi-métier” et encore, ou “job d’étudiant”…
On m’a encore casser les _ouilles ce WE en famille en me demandant comment j’allais faire évoluer ma carrière dans ce soit-disant métier de l’animation……
Après, moi, j’arrive facilement à passer outre ton arrogance et parfois ton mépris. C’est du moins le ressenti qu’on peut avoir, moi et surement d’autres ici, lorsque tu écris. T’as vite fait de passer pour le méchant.
Perso, j’apprécie aussi ce ”style” que tu as. Mais en lisant les réactions d’autres membres, j’ai l’impression que ton discours est ignoré par beaucoup à cause de la forme utilisée (ceulles qui s’attachent plus à la forme qu’au fond).
Je ne te demande pas de changer, loin de moi cette idée. Je comprends aisément que si tu devais te forcer à écrire en “politiquement correcte”, tes dires perdraient de leur sens.
Bref, merci Oh toi Grand Gourou Punk Sage Animateur 😛
(bon, j’abuse un peu sur la longueur de mes posts en ce moment, mais je profite justement que j’ai le temps, pas de gamins dans les pattes, de clients à honorer, vous ne m’en voudrez pas de voir ces périodes de fêtes de cette façon…)
Je crois qu’essayer la voie façon coloandco (mais non, y’a pas réflexion à avoir sur ce sujet, les “cadres” ont une vraie vision du métier… qui ressemble un peu au lénifiant XXYYZZ grand pourvoyeur de vide… ) est juste une perte de temps, sans doute en partie une façon de vouloir défendre son propre parcours, sa “vision des choses”, ce qui est humain à près tout…
Mais c’est une perte de temps, parce que tout observateur évoluant (et qui d’une façon ou d’une autre n’a pas à essayer de dissimuler ce qui est) dans le milieu sait combien tout cela est bien réel. On côtoie chaque jour ces “cadres”, “riches d’une formation solide”, parfois sans lien à l’animation, et dont on se rend compte rapidement qu’il va “falloir faire sans”, que si on veut avancer il FAUT faire sans… Souvent ils parlent bien, ils peuvent même pour certains avoir un discours cohérent sur l’animation, de vrais savoirs…
Le plus souvent, il s’agit quand même de méconnaissance ET déconnection de la “réalité du terrain” à la fois.
Et puis y’a aussi des vrais militants, capables d’avoir une vision à peu prés global du métier, de sa réalité, à partir notamment de ce qu’ils ont vécu en ces temps où ils étaient ceux qui faisaient réellement vivre ces projets auprès des enfants… Mais même ceux-là ont “perdu le fil de la réalité”. C’est juste normal… Parce qu’ils ont juste changé de métier.
En dehors de cette idée de “principe de Peter” (qui pour moi s’explique plus par cette idée de médiocratie, d’un système de cooptage d’incompétents entre eux, qui vont choisir auprès d’eux d’autres incompétents, qui ne les mettront pas en dangers en démasquant leur propre médiocrité… j’ai déjà expliqué ça sur le forum) :
Dans le cas de notre profession, je l’expliquerais en partie ainsi : ces “cadres” ont accés (pour les plus curieux d’entre eux, ceux qui croient quand même à ce qu’ils font et n’ont pas ce sinisme effroyable que l’on retrouve parfois dans ces grandes fédé façon Léo Lagrnage…) au savoir, au savoir renouvelé, peuvent s’intéresser à ce que les chercheurs (dans différents domaines concernant notre métier) apportent de nouveau à la connaissance.
Par exemple concrètement sur l’étude de la pensée de l’enfant “qui vient de connaître un profond renouvellement” ces toutes dernières années (CF le dossier “A quoi pensent les enfants” du “Sciences humaines” d’octobre 2010 qui donnent de nombreuses pistes sur des ouvrages notamment de 2010, 2009, 2007… ) et qui n’en finit pasde boulverser (devrait boulverser) notre vision de ce rapport à l’enfant. Là, c’est du tout ressent, c’est du 2010 notamment…
Peuvent même en tirer des réflexions sur notre métier… mais il leur manque une chose primordiale : l’accés au terrain, à la réalité du métier, au face à face à l’enfant. Au “bout du bout” de l’idée, sa réalité. Certains croient d’ailleurs naïvement avoir accés à cette réalité en passant une journée ou un séjour “in vivo (ce qui est déjà pas mal) mais ils n’ont pas réellement la notion de ce qu’est cette animation au jour le jour, au contact d’enfants, ce que sont les animateurs aujourd’hui, ce que veut dire concrètement de faire vivre un projet, de le confronter à la réalité de le faire vivre… (par exemple un responsable d’asso qui irait “faire directeur” sur une colo… mais comme je l’ai déjà écrit “directeur” c’est déjà un autre métier, d’autres compétences, d’autres savoirs, une autre réalité)
pour en revenir “aux cadres” : Ils n’ont pas l’occasion de “mettre en pratique” ce qu’ils auraient pu “tirer” de cette connaissance. Ils croient le faire à travers le projet de la structure, des directives, des directions données aux équipes… mais se pose le problème de la transmission !
Se pose le problème de ceux qui sont réeelement sur le terrain, qui ont cette compétence de la confrontation au public, les animateurs. Or, ceux-ci, pour plein plein de raisons, eux, n’ont pas eu accés à ces “écrits savants”. Ou sous forme de bouillies désastreuses, que l’on se passe de bouche en bouche, via notamment les “Bafa”… Et voilà qu’ils doivent mettre en action des “idées” qu’une “succesion de hiérarchies” n’a pas pu leur faire partager (parce qu’il s’agit bien de faire partager : sinon ça n’a pas de sens, aucune chance qu’il y est une logique entre l’idée et ce qui va être concrètement mis en place auprès des enfants)
Dans le cas d’une voiture sur une usine d’asemblage, le problème ne se pose pas d’une façon aussi “crue”.
Mais là, la réalité, “l’objet final”, c’est de l’humain : ce sont les enfants, petites choses biologiques d’une complexité folle qui demandent une série de compétences phénoménales dans des domaines d’une incroyable diversitée En allant du divertisssment en passant par la biologie (à quelle heure ont les fout aux lits les petites de 3 ans ? -Ché pas … Ils ont dir quoi au Bafa ?) la sociologie, la pédagogie… Alors oui l’animateur qui organise une course en sac peut se passer de ce savoir… mais vient un temps, une succession d’années de pratique, où cette absence se pose comme un manque pour “aller au delà”. Etre réellement enfin animateur. A la fois riche d’un savoir faire, et de cette “réflexion directive” (j’ai pas trouvé mieux pour dire l’idée), ces savoirs à la croisée de toutes disciplines, à la croisée de métiers comme instit’, parents, psychiatre pour doudoux, psychologue, assistante sociale, dompteur de fauves…
Et c’est en ça que je reviens sur ce que je dis de ce métier : où il semble logique au plus grand nombre qu’un animateur de valeur va évoluer en devenant autre chose qu’un animateur !!!!! (je vais pas refaire ma “démonstration”)
Ceux-là même qui auraient le plus à faire avec ces idées, qui “produiraient” ce qui se rapprocherait le plus de la réalité du terrain à partir de cette confrontation à ce “savoir”, quand ils sont prêt à cette confrontation, “quittent” le métier !
Et ça semble logique à tout le monde ! (pour des raisons économiques : on peut à peu près vivoter avec la paie de directeur d’une structure, pas avec le salaire d’anim’… et autres raisons qui ne sont en rien pour moi logique, comme celle de l’idée de “carrière”, comme si le directeur de structure était au dessus hiérarchiquement et du point de vue des compétences de l’animateur. Ou comme si le responsable d’une structure avait entre les mains le pouvoir de choisir. Ce qui est faut. Celui qui fait, quoi qu’on en dise, quelque soit les idées mises en avant dans un projet, c’est l’animateur. C’est l’animateur qui a ce pouvoir : je peux travailler dans n’importe quelle structure, peu importe les idées, les écrits : ce que je vais mettre en vie sur le terrain in fine, c’est ce à quoi je crois moi, animateur (enfin, si je crois en quelque chose)
L’animateur-réel-de terrain, n’est pas envisagé comme celui qui “sait”, comme pouvant être celui qui sait. Il est pourtant “en bout de chaîne” celui qui fait. Sans qu’on lui ait donné les moyens de comprendre ce qu’on peut lui demander via “ses projets”plus ou moins écrits. Sans qu’il ait pourtant institutionnelement le pouvoir de décision, de “direction”… ce qu’il a dans la réalité. C’est par exemple lui, avec son cerveau, avec son savoir, avec sa logique, son bon sens à raison de mieux, qui va in fine décider si oui ou non traverser la rivière est un raccourci. Quoi que lui ait dit le directeur absent à ce moment, dans la réalité de l’action. Quoi qu’ait dit la brochure sur la sécurité des enfants qui a vendu la colo aux parents.
C’est pourquoi je crois que le métier d’animateur (celui qui est sur le terrain et fait) ne peut être un métier “à temps complet” (au sens à temps complet sur le terrain). Mais où toutes ces années passer du “réel du terrain”, de la confrontation au réel, devrait être sans cesse entrecoupées d’une “formation permanante” , en tous domaines utiles (et ils sont nombreux pour notre métier).
De retour en suite sur le terrain, etc…
Ce qui demanderait du temps avant d’être réllement animateur. Comme cela demande du temps d’être instit’, demande sans doute (je connais un peu moins le domaine) des formations tout au long de la carrière, remises à niveau…
Sinon, un animateur, comme on en voit aujourd’hui, qui sont par exemple sur les claé-clsh-séjours d’une mairie depuis des décennies, salarié enfin à peu près correctement payé par cet assemblage de “temps”, “la tête dans le guidon”, c’est ce qui se fait de pire dans le genre. C’est quelqu’un, en dehors de l’incapacité au renouvellement, à accepter la nouveauté, la remise en question, surtout quand elle vient d’un “petit con”, qui n’a aucun retour possible sur ce qu’il a fait, sur ses actions, ses erreurs. Parce que quand vendredi soir il en a enfin finit “avec son boulot”, que le week-end , comme tout travailleur il s’est reposé, a eu quelques loisirs dans le meilleur des cas, lundi matin tout recommence à nouveau. Le même train-train, le même fonctionnement, le même rapport aux enfants, sans qu’il y ait pu y avoir à un moment ou un autre un temps pour se poser, réfléchir à ses actions. Du côté del’équipe ? Oui… sauf que l’équipe est exactement dans la même situation.
Cette situation est certainement intéressante, rassurante pour les employeurs, mairies (celle de capter ces animateurs si volatiles) mais elle est surtout catastrophique. Etre animateur, c’est forcément bouger.
C’est peut être pour moi la principale difficulté à la “professionnalisation” du métier : qui la rend quasiment impossible.
Dans l’animation socioculturelle, on parle de “professionnalisation” pour autre chose que ce métier “d’animateur de terrain” (un BPJEPS dans son BIJ qui va gérer la souffrance sociale de jeunes, un autre qui gère une équipe sur une MJC, qui gère des projets et des financements au sein du seteur jeunesse d’une mairie…)
Mais là je parle de cet animateur “façon colo”, celui qui par exemple va organiser un prêt de cordes à sauter sur le claé, préparer et se défoncer pour faire vivre le méga grands jeux du centre de loisirs, pour que les gamins qui lui ont été confié s’éclatent les mercredis après-midi.
Cet animateur-là, on imagine pas dans l’animation socioculturel qu’il est un “pro” qu’il y a là un “métier fini”.
On y fait d’ailleurs cette distinction entre “animateur pro” et animateur “de passage” parce que justement on estime que ce n’est pas là un “vrai métier”…
Que le “Bafa n’est pas un diplôme pro”… Et pourtant ces Bafa sont professionnels, dans le sens où ils exercent une profesion, que ce soit en claé ou même en colo, quoi que voudraient faire croire les “pro CEE”…
un “pro” dans cette représentation propre à l’animation, ça ne peut être le jeune couillon qui joue avec les enfants à “chat”. On se représente plutôt le BPJEPS qui gère des dossiers, des budgets…
Alors que le travail le plus pointu dans le domaine de l’animation, il n’est pas dans cette capacité à boucler des dossiers, à gérer les rapports avec les financeurs, à penser intercommunalité, territoires, politiques, ville…
Le travail le plus pointu, le plus “nécessitant” de savoirs, de pratiques, de compréhension du métier, il est à hauteur d’enfant. quand se trouve dans la cour d’école, face à ces enfants.
coloandco
Dans ta candeur militante tu semble aussi oublier le principe de Peter qui est pire que le “retournage de veste” :
« Tout nouveau membre d’une organisation hiérarchique gravit les échelons de la hiérarchie jusqu’à atteindre son niveau d’incompétence maximale ».
Jean-Paul Allouche Directeur de Recherche au CNRS, Université Paris 6 a redigé un court article sur le sujet au lien suivant: http://images.math.cnrs.fr/Le-principe-de-Peter.html
Cordialement
alexis Selinger
Wouah, c’est clair que formulé comme cela veut dire même chose. 😉
Je voulais dire, la relation que le professionen peut avoir du terrain dépend plus de la vision qu’il a de son métier que du statut ou de la fonction qu’il peut occuper.
On peut occuper des postes à responsabilité en animation et vouloir garder d’une manière ou d’une autre contact avec le terrain.
Maintenant qu’il y ait des personnes qui au fil du temps et de leur parcours professionnelle s’éloigne des préaucupations et des réalités de terrain c’est clair qu’il y en a. Mais de la à en faire une généralité il y a de la marge.
coloandco a écrit :
Dire qu’en évoluant dans l’animation on finit par se couper du terrain est quelque peu restrictif. La relation avec le terrain dépend moins de la vision que peut avoir le professionnel de son métier que du statut ou de la fonction qu’il peut occuper.
Si je traduis : La relation avec le terrain dépend plus du statut ou de la fonction qu’il peut occuper que de sa vision du métier…
Ca veut dire exactement la même chose non?
coloandco a écrit :
Dire qu’en évoluant dans l’animation on finit par se couper du terrain est quelque peu restrictif. La relation avec le terrain dépend moins de la vision que peut avoir le professionnel de son métier que du statut ou de la fonction qu’il peut occuper.
Salut,
je n’ai pas compris tout à fait comme toi. J’ai compris que souvent, un animateur, s’il veut devenir professionnel et évoluer dans sa branche sera amené à gravir les “échelons de la hiérarchie” et donc à occuper des postes peut-être moins proches du terrain. Et que par conséquent, c’est dommageable pour les publics qui ne voient principalement que les “p’tits jeunes qui débutent” et qui n’ont donc pas encore toutes les ressources des plus expérimentés (mais y’a aussi des vieux cons, hein!).
J’ai peut-être mal compris.
Un animateur volontaire ou professionnel reste quelque soit ses fonctions et ses responsabilités un animateur.
Dire qu’en évoluant dans l’animation on finit par se couper du terrain est quelque peu restrictif. La relation avec le terrain dépend moins de la vision que peut avoir le professionnel de son métier que du statut ou de la fonction qu’il peut occuper.