Al-Batros a écrit:
Salut la Foule,Untel a dit:
<>Unautretel a dit:
<>Il n’y a pas que la loi ou les règlements. Les engagements sont, ici, plus importants.
L’organisateur s’engage avec les familles à ce que leurs minôts soient dans des lieux non pourris par l’alcool, à ce que les adultes qui vont les prendre en charge n’aient pas cette pire haleine, puante et nauséabonde de vieux fermentateurs pestinentiels.
On ne peut pas faire confiance à un alcoolique. Alors, lui confier des minôts …
Quant aux animateurs qui ne peuvent pas rester sans se comporter comme des trous à alcool, le temps d’un séjour. Qu’ils se cassent ailleurs, qu’ils aillent se faire voir chez les grecs, …, mais surtout, qu’ils lachent les ACM.
Al Batros
Rien n’oblige l’organisateur à s’engager comme tu le décris Al…
Et je trouve que tes propos sont un peu extrêmes (serait-ce voulu ?)…
On peut boire une bière le soir , et même se bourrer la gueule pendant son congé, loin des enfants, sans pour autant être un mauvais animateur (moi ? J’exagère aussi ?).
Pour ma part, je préfère gérer l’alcool plutôt que le prohiber.
J’ai connu des colos avec un interdit total… Ça c’est toujours terminé par une consommation en cachette, dans le dos de la direction et avec une mauvaise surveillance des enfants du coup.
Après, je suis très conscient qu’annoncer vouloir gérer la consommation de l’alcool ne suffit pas à éviter tout excès.
Ce sont bien les actes et les limites fixées sur le centre qui doivent faire leurs preuves.
Salut à toi, Boubou07,
en ACM, juste de savoir quel discours tenir à des gens qui ont légalement le droit de consommer de l’alcool
Tout est là. On peut avoir LEGALEMENT le droit de consommer de l’alcool et on DOIT* renoncer à ce droit pour que les minôts soient dans des lieux non pourris par l’alcool, et que les adultes qui vont les prendre en charge n’aient pas cette pire haleine, puante et nauséabonde de vieux fermentateurs pestinentiels.
C’est renoncer à son petit plaisir égoïste d’alcoolique pour le bien être des minôts. Tu as bien compris que les zanims qui se bourrent la gueule font ça pour leur plaisir à eux et en ont rien à rambler du bien être des minôts.
Le discours à tenir est donc: “Casse-toi tu pus et marche hors des ACM.”
Al
* Ca doit rester un devoir et non un obligation, quand même. Quoique …
Je crois qu’on est en train de faire une confusion. Le but de ce sujet, n’était pas de traiter de l’alcoolisme, on de défendre le fait que c’est bien de se bourrer la gueule, en ACM, juste de savoir quel discours tenir à des gens qui ont légalement le droit de consommer de l’alcool.
Salut la Foule,
Untel a dit:
<>
Unautretel a dit:
<>
Il n’y a pas que la loi ou les règlements. Les engagements sont, ici, plus importants.
L’organisateur s’engage avec les familles à ce que leurs minôts soient dans des lieux non pourris par l’alcool, à ce que les adultes qui vont les prendre en charge n’aient pas cette pire haleine, puante et nauséabonde de vieux fermentateurs pestinentiels.
On ne peut pas faire confiance à un alcoolique. Alors, lui confier des minôts …
Quant aux animateurs qui ne peuvent pas rester sans se comporter comme des trous à alcool, le temps d’un séjour. Qu’ils se cassent ailleurs, qu’ils aillent se faire voir chez les grecs, …, mais surtout, qu’ils lachent les ACM.
Al Batros
lezard1 a écrit:
La loi interdit l’alcool en ACM pour les mineurs quels qu’ils soient.
Je veux bien le texte de loi… Si tu en trouves un puisqu’il n’en existe à priori aucun qui dise cela !
Minopoli a écrit:
La liberté est essentielle sauf que la limite devrait être un peu plus régulée.
Je rêve peut-être mais l’idéal serait de créer des zones résidentielles sans alcool, sans tabac. On n’y trouve ni tabac, ni bar, ni vente d’alcools. En parallèle des zones avec tabac et alcool.
Comme ça, chacun est libre de vivre où il le souhaite. Je sais que c’est utopique.
On a le droit de rêver.
Je suis porté sur le tabac et… sur l’alcool pourtant et j’aimerais avoir cette liberté, celle de ne pas avoir à me priver parce que cela gêne les autres. Le tabac surtout.
Des zones fumeurs et d’autres non fumeurs ça a existé longtemps… Et ça n’a jamais vraiment été respecté par les “amateurs de liberté individuelle de fumer”.
Du coup c’est maintenant interdit partout…
—–
Des zones sans bars à proximité ça existe depuis des décennies (autour des hôpitaux et écoles par exemple).
Mais ces zones font l’objet de nombreuses dérogations et surtout de contournement de la loi.
nicis59 a écrit:
Moi perso (enfin je ne suis qu’une petite animatrice lambda) j’ai déjà fait une colo où l’alcool était proscrite et une autre où elle coulait à flots. J’ai vraiment été choquée de voir des anims bourrés (même si c’est le cinquième) et quand je dis bourrés c’eest pas juste éméchés c’est carrément se gourrer de chambre en allant coucher. On reste des anims même pendant le cinquième les enfants sont toujours sous notre responsabilité. Enfin ça n’est que mon petit avis…il vaut ce qu’il vaut !
Salut nicis!
je partage ton avis de “petite animatrice lambda” 😀
En fait, de manière générale, je suis choqué de la consommation d’alcool (sur-consommation!) en règle générale au sein de ma génération, des précédentes, et surtout des suivantes! Ce débat se pose comme si c’était normal de se bourrer la gueule, sauf quand on s’occupe d’enfants…
ok chacun fait ce qu’il veut et est responsable, mais au-delà de ça, ça ne vous perturbe pas de voir des jeunes rechercher l’ivresse ou d’autres états dès qu’ils en ont l’occasion? Moi je me dis quand qu’il y a un petit souci (je n’idéalise rien, ça a toujours été comme ça, plus ou moins). J’ai pas mal de collègues animateurs qui m’ont un jour ou l’autre fait de la peine à se retrouver dans un état comme ça, pour “décompresser” paraît-il… la blague!
Se décharger d’une journée, se ressourcer, je ne pense pas que ça passe par le bourrage de gueule, et parfois j’ai l’impression qu’il n’y a qu’une minorité pour penser ça.
Dans l’animation, beaucoup de choses sont question de bon sens. La loi interdit l’alcool en ACM pour les mineurs quels qu’ils soient. Si les choses sont clairement établies dès le début, il n’y a pas de soucis. les jeunes seront assez grand pour savoir à quoi s’en tenir. Après, a voir quelles sanctions mettre en place si les limites sont dépassées. En tant que directeur, il me semble humain et sans danger pour qui que ce soit de savourer une petite bière lors du cinquième. De même, à mon sens, déguster une spécialité locale n’a jamais tué personne et s’avère culturellement important chez les jeunes comme les adultes. A nous, animateurs et directeur, d’utiliser le bon sens et de peser au mieux le pour et le contre. Après tout, nous travaillons avec des humains et notre but n’est t’il pas de leur apporter de solides outils et connaissances pour leur vie future?
Moi perso (enfin je ne suis qu’une petite animatrice lambda) j’ai déjà fait une colo où l’alcool était proscrite et une autre où elle coulait à flots. J’ai vraiment été choquée de voir des anims bourrés (même si c’est le cinquième) et quand je dis bourrés c’eest pas juste éméchés c’est carrément se gourrer de chambre en allant coucher. On reste des anims même pendant le cinquième les enfants sont toujours sous notre responsabilité. Enfin ça n’est que mon petit avis…il vaut ce qu’il vaut !
Bourricot a écrit:
…
Face à ce public là, il n’est pas de notre ressort d’interdire aux jeunes de bénéficier de leurs droits…
Ca va sans dire, mais ça va mieux en le disant. Quelque soit le public, le rôle d’une équipe n’est pas de restreindre les droits mais bien au contraire de les exercer au maximum.
Concernant les premières réponses, l’animateur a obligation de moyens et non obligation de résultats. Effectivement, si l’ACM n’a pas mis en place les moyens pour parer à une éventuelle con sommation d’alcool, il engage sa responsabilité. En revanche, si l’on a mis en place ces moyens, un jeune qui boit, c’est lui le responsable.
Concernant nos prérogatives, je considère moi Simon, que nous devons éviter au maximum d’aller au delà de la loi. La loi me semble déjà extrêmement stricte pour ne pas en rajouter une couche derrière. Sur le sujet des comportements et des mœurs j’ai une philosophie très libérale. Qui va de pair avec la responsabilité. Sans dédouaner pour autant le groupe de sa responsabilité lui aussi.
Et ceci proportionnellement à l’âge des mineurs que nous avons en face de nous. Prenons l’exemple d’un stage BAFA, je prends cet exemple car jamais travaillé en séjour au delà de 16 ans. Nous rappelons la loi en ce qui concerne l’alcool, les risques encourus, leur obligation d’être présent à tous les temps de formation. Et nous n’allons pas plus loin. Nous n’irons pas voir à leur retour des courses s’ils ont acheté de l’alcool ou non. Bien sûr nous interviendrons en cas de dérive manifeste dans la consommation. Il ne s’agit pas dire : Démmerdes toi tout seul.
Bourricot a écrit:
En tant qu’animateurs, nous avons obligation de moyens donc de faire en sorte que les jeunes soient sensibilisés à la question, leur rappeler dans quel cadre ils sont et ce qu’ils ont le droit de faire ou non.
c’est écrit dans la loi? 😕
Rappelons le bon sens des responsabilités engagées. Un mineur qui serait pris en situation d’achat ou de consommation d’alcool engage se propre responsabilité !
un jeune bourré sur ton centre, tu en seras responsable si tu n’as pas mit les limites…
A nous de lui faire prendre conscience de cette réalité aussi. Si l’on défend la responsabilisation et l’autonomie des jeunes, comme c’est souvent marqué dans les projets, nous devons faire en sorte de respecter la loi, mais nous n’avons pas de prérogatives pour aller au delà de la loi.
Dans ton centre, tu as le droit de promulguer des règles qui vont au-delà de la loi.
Prenons la situation où vous interdisez catégoriquement la présence d’alcool chez les jeunes. Si un sait très bien qu’il en a le droit… Il y aura conflit de règles…
bah non, comme j’ai plus haut, tu as le droit de mettre en place des règles plus strictes que la loi dans ton ACM. Par contre, tu ne peux pas en imposer des moins strictes, logique ^^
C’est même quasiment obligé de fixer des règles qui n’existent pas dans la loi, ne serait-ce que pour le “vivre ensemble” (y a pas de loi qui dit de ne pas laisser traîner ses bottes pleines de neige au milieu de la cantine, si? :lol:)… Peut-être que je me trompe sur toute la ligne??
La question se pose par ailleurs aussi en stage BAFA où nous avons affaire à une majorité de mineurs.
Oui, les ghettos c’est loin d’être utopique…
Allez je donne mon avis en qualité de consommateur régulier d’alcool.
Il est pour moi évident que face à des mineurs de moins de 16 ans, il est de notre responsabilité de les protéger de l’alcool que ça soit par la règle(loi), la sensibilisation(l’alcool, on y touche avant 16 ans….)et le non prosélytisme.
Le sujet est délicat à partir de 16 ans où la loi permet à cette frange de la population de consommer de l’alcool (catégorie 6). Donc de toue façon, exclus, toute forme d’alcool fort. Face à ce public là, il n’est pas de notre ressort d’interdire aux jeunes de bénéficier de leurs droits. En tant qu’animateurs, nous avons obligation de moyens donc de faire en sorte que les jeunes soient sensibilisés à la question, leur rappeler dans quel cadre ils sont et ce qu’ils ont le droit de faire ou non.
Rappelons le bon sens des responsabilités engagées. Un mineur qui serait pris en situation d’achat ou de consommation d’alcool engage se propre responsabilité ! A nous de lui faire prendre conscience de cette réalité aussi. Si l’on défend la responsabilisation et l’autonomie des jeunes, comme c’est souvent marqué dans les projets, nous devons faire en sorte de respecter la loi, mais nous n’avons pas de prérogatives pour aller au delà de la loi.
Prenons la situation où vous interdisez catégoriquement la présence d’alcool chez les jeunes. Si un sait très bien qu’il en a le droit… Il y aura conflit de règles…
La question se pose par ailleurs aussi en stage BAFA où nous avons affaire à une majorité de mineurs.
Quand j’étais petit, je voulais inventer un système où les méchants (voleurs, violents, violeurs, …) seraient tous expulsés d’une “bulle” idéale où les gens bien vivraient… Et ils pouvaient réintégrer la bulle en prouvant qu’ils étaient devenus meilleurs…*
Depuis, je n’imagine plus le monde comme ça! 😀
Je pense que ce n’est même pas utopique, ça n’est pas une solution tout court. M’enfin, on a pas trouvé d’idéal à ce jour, hein 😉
*vous rêviez de quoi gamins, face à l’injustice et la cruauté de notre monde?
Minopoli a écrit:
Je rêve peut-être mais l’idéal serait de créer des zones résidentielles sans alcool, sans tabac. On n’y trouve ni tabac, ni bar, ni vente d’alcools. En parallèle des zones avec tabac et alcool.
Comme ça, chacun est libre de vivre où il le souhaite. Je sais que c’est utopique.
😕 Utopique ?
Des ghettos par catégorie de gens ? 😮 😕
Moi j’aurai employé un autre mot qu’utopique…
ps : ce GENRE de ghettoïsation par quartier existe bel et bien aux states où certaines résidences deviennent totalement privées… et totalement interdites d’accès aux personnes n’entrant pas dans les critères et stoppés par un des vigiles qui garde les grilles…
voir un article à ce propos ici
un autre là
…mais je dévie le sujet, méa culpa
La liberté est essentielle sauf que la limite devrait être un peu plus régulée.
Je rêve peut-être mais l’idéal serait de créer des zones résidentielles sans alcool, sans tabac. On n’y trouve ni tabac, ni bar, ni vente d’alcools. En parallèle des zones avec tabac et alcool.
Comme ça, chacun est libre de vivre où il le souhaite. Je sais que c’est utopique.
On a le droit de rêver.
Je suis porté sur le tabac et… sur l’alcool pourtant et j’aimerais avoir cette liberté, celle de ne pas avoir à me priver parce que cela gêne les autres. Le tabac surtout.
mais C’EST intéressant! Ce qui l’est plus encore, c’est de savoir de quelle manière on va le mettre en place sur le terrain. Parce que “ouverture d’un dialogue avec eux sur le sujet” c’est vague, il n’y a rien de précis, pas de temps défini, pas de moyen concret… tu peux nous en dire plus sur le “comment” vous avez fait?
On s’était décidé d’attendre que la question soit soulevé par un jeune (on est pas arrivé le premier jour, en leur disant “alors ceux qu’on 16 ans il peuvent aller boire une biere, y a pas de soucis” 😀 ), et cette question a été soulevée assez rapidement finalement ; moi je pensais qu’ils attendraient une occasion spéciale (genre sortie un soir…), mais non, dès le début y en a qui sont venu demander si ils pourraient boire des bières pendant les 3 semaines (c’est là que je me suis dit qu’on a fait bien fait d’en parler autant avant le départ 😛 ). Donc on a répondu que effectivement d’un point de vue légal rien ne leur interdisais de consommer une bière à l’occasion, et en même temps on a profité pour ouvrir un dialogue (du même type que celui qu’on peut avoir avec les fumeurs en début de séjour et que fg a bien décrit dans le sujet correspondant) sur leurs habitudes de consommation, pourquoi ils buvaient, est ce qu’ils pensaient que c’était indispensable pendant 3 semaines…
Il en est ressorti que finalement très peu d’alcool a été consommé malgré l’autorisation (çà n’a pas concerné plus de 5 jeunes, et pas plus de 2 ou 3 bières en 3 semaines).
Maintenant, les questions pièges :
—–
Vous êtes en Bourgogne et vous organisez une visite d’une très belle cave du côté de Nuit Saint Georges.
Que faites-vous à la fin ?
Vous permettez aux jeunes de goûter le vin ? A partir de quel âge ? Dans quelles conditions ?
—–
Vous êtes en Bretagne et vous organisez une soirée crèpes avec les jeunes.
Ils souhaitent boire du cidre avec les crèpes.
Acceptez-vous ? A partir de quel âge ? Dans quelles conditions ?
—–
Vous travaillez sur un centre 15/17 ans.
Lors d’un quartier libre les jeunes souhaitent boire un verre dans un bar.
Acceptez-vous ? Fixez-vous une limite ?
Article L3353-3 du code de la santé publique
La vente, dans les débits de boissons et tous commerces ou lieux publics, ou l’offre à titre gratuit à des mineurs de moins de seize ans des boissons alcooliques à consommer sur place ou à emporter est punie de 3750 euros d’amende.
Le fait de se rendre coupable du délit prévu au présent article, en ayant été condamné depuis moins de cinq ans pour un délit prévu au présent chapitre, est puni d’un an d’emprisonnement et de 7500 euros d’amende.
Les personnes coupables des infractions prévues au présent article encourent également la peine complémentaire d’obligation d’accomplir un stage de responsabilité parentale, selon les modalités fixées à l’article 131-35-1 du code pénal.
Article L3353-4 du code de la santé publique
Le fait de faire boire jusqu’à l’ivresse un mineur est puni conformément aux dispositions de l’article L. 3353-3.
Les personnes coupables des infractions prévues au premier alinéa encourent également les peines complémentaires suivantes :
1° Retrait de l’autorité parentale ;
2° Obligation d’accomplir un stage de responsabilité parentale, selon les modalités fixées à l’article 131-35-1 du code pénal.
La loi ne dit pas ce qu’est l’ivresse… Mais on peut quand même conclure qu’il vaut mieux être très prudent lorsqu’on fait (ou laisse) boire un mineur, surtout si on en a la responsabilité !
Article L3342-1 du code de la santé publique
Dans les débits de boissons et tous commerces ou lieux publics, il est interdit de vendre ou d’offrir à titre gratuit à des mineurs de moins de seize ans des boissons alcooliques à consommer sur place ou à emporter.
Article L3342-2 du code de la santé publique
Il est interdit dans les débits de boissons et autres lieux publics et à quelque jour ou heure que ce soit, de vendre ou d’offrir à titre gratuit à des mineurs de plus de seize ans, pour être consommées sur place, des boissons du troisième, du quatrième ou du cinquième groupe.
Un ACM ce n’est pas un commerce ou un débit de boisson… Et c’est un lieu privé auquel tout le monde ne peut pas accéder.
Ma conclusion : cet article ne s’applique pas aux ACM.
Article L3342-3 du code de la santé publique
Il est interdit de recevoir dans les débits de boissons des mineurs de moins de seize ans qui ne sont pas accompagnés de leur père, mère, tuteur ou toute autre personne de plus de dix-huit ans en ayant la charge ou la surveillance.
Toutefois, les mineurs de plus de treize ans, même non accompagnés, peuvent être reçus dans les débits de boissons assortis d’une licence de 1re catégorie.
Nous sommes des adultes responsables des mineurs qui nous sont confiés dans le cadre d’un ACM.
Ma conclusion : nous pouvons accompagner les jeunes dans un bar et leur permettre de boire un coca, voir une bière s’ils ont plus de 16 ans.
Sans nous, ils n’ont pas le droit de rentrer avant d’avoir 16 ans.