C’est juste parce que chez les scouts les séjours sont non mixtes!
Désolé, je craque!
Mais je crois me souvenir que c’est Al batros qui nous reprochait de déformer ses propos il n’y pas si longtemps que ça…
J’ai du mal à mettre sur le même plan tes deux premiers exemple avec le troisième.
Dans les deux premiers, rien d’illégal… même si ça peut paraitre choquant à certains qui soushaiteraient que les tentes soient équipées de sanitaires ; le troisième lui outrepasse dangereusement la législation.
PS : J’adore une nouvelle fois ton exemple sexiste que veut que seules les minotes soient dérangées pour aller pisser mais pas les minots, qui eux font de l’escalade !
Al-Batros a écrit:
Toi, tout Jongloman que tu es, tu trouves ça, normal.
Bravo, une fois encore tu as parfaitement compris le fond de ma pensée. Peux tu me rappeller quand j’ai dit ça ? Juste pour info, parce que j’ai la mémoire qui flanche, j’me souviens plus très bien …
Et bien voilà, on y arrive.
Ah cette désormais prétention légendaire !!!
Mais pourquoi tu ne nous la livre pas ta vérité, ta solution, ta réponse, … puisque tu sembles détenir le savoir absolu sur le sujet …
Salut à toi, Jongloman,
Tiens et au fait, si on écoute les parents qu’est ce que ça donne ? Qu’attendent ils des centres de vacances ?
Quand on conçoit un séjour de vacances, et à ce moment là, on devrait se poser ces questions.
Un accueil de mineurs ne doit il pas satisfaire les besoins des familles et des minôts?
Puisque visiblement on ne les prends pas en considération, on va contre leur volonté, …
Ce n’est pas systématique, mais ça arrive trop souvent:
Exemples:
Projet OFNI, les minôts fabriquent une embarcation avec des bouts de bois de récupération qui va naviguer (Ohé, ohé) sur un de nos fleuves. Les parents ne sont pas pleinement au courant.
Toi, tout Jongloman que tu es, tu trouves ça, normal.
Campement en terrain vague, les minôtes devront, pour déféquer ou uriner parcourir 100 m la nuit avec leur limpe électraque la nuit, tout seule. Toi, tout Jongloman que tu es, tu trouves ça, normal.
En accueil de loisirs, l’oganisateur souhaite que les minôts fassent de l’escalade en structure artificielle, mais sans la personne habilitée à encadrer ladite activité. Donc, il va demander OFFICIEUSEMENT au directeur de prendre la décision de laisser encadrer l’activité par un anim. (Comme ça, s’il y a un prob, il pourra dire que ce n’est pas lui qui a décidé!) Toi, tout Jongloman que tu es, tu trouves ça, normal.
Et tutti quanti et caetera.
Il faut arrêter de rigoler.
On bosse sérieux, ou on va cultiver des salsifis à Angers, c’est plus propre.
Je vous propose pour cela de consulter le bulletin N°10-15 de l’Observatoire des Vacances et des Loisirs des Enfants et des Jeunes baptisé “Perceptions et attentes des parents”
Nottament à partir de la partie 1 ou le mot autonomie est à maintes fois répétés et surtout défini pour ce qu’en souhaitent les parents.
Et bien voilà, on y arrive.
Bien à toi.
Tiens et au fait, si on écoute les parents qu’est ce que ça donne ? Qu’attendent ils des centres de vacances ?
Puisque visiblement on ne les prends pas en considération, on va contre leur volonté, …
Je vous propose pour cela de consulter le bulletin N°10-15 de l’Observatoire des Vacances et des Loisirs des Enfants et des Jeunes baptisé “Perceptions et attentes des parents”
Voir l’article ici
Nottament à partir de la partie 1 ou le mot autonomie est à maintes fois répétés et surtout défini pour ce qu’en souhaitent les parents.
je pense que ta question viens d’une utilisation étendue (donc erronée) du terme citoyen que j’ai pu faire…
Bien entendu il ne s’agit pas de faire de parfait petits citoyens qui vont bien écouter ce qu’on leur dit, mettre le bon papier dans la borne urne, respecter la république et courber l’échine quand celle-ci le brime.
Bien au contraire…
L’idée est plutôt de leur donner aujourd’hui les moyens de comprendre et d’agir au sein de leur société (qui aujourd’hui est limitée à leur CVL, leur école, leur quartier,…)
On est là bien loin d’une éducation traditionnelle descendante puisqu’il s’agit de leur donner les moyens de discuter, contester, créer, aménager, faire évoluer leur CVL.
Oui…
Si j’ai bien compris ta réponse, vassrohm, l’enfant est par définition acteur du centre : à l’adulte de créer les espaces qui lui permetent de devenir auteur, c’est à dire non seulement d’exprimer ses besoins, ses envies, mais aussi de participer au fonctionnement, et de remetre en cause les choix de l’équipe?
Pour toi aussi, greg2024, la question ne se pose pas, c’est ça? Si j’ai bien compris l’enfant est un futur citoyen : à l’adulte de lui permetre de comprendre l’utilité de la collectivité et d’être un sorte de “citoyen” du centre?
vassrohm a écrit:
L’homme adulte a t il envie ou besoin d’être associé au fonctionnement de la démocratie? La réponse te semble évidente non?
Pour moi, oui. par exemple : je pars en vacances, je veux – en amont – choisir le lieu et les dates ; puis – sur place – décider des menus, du déroulement des journées, des moyens de se répartir les taches, etc… De plus, je vis avec d’autres, et je suis conscient de la nécéssité de partager les décisions.
Du coup, j’adère spontanément aux théories qui tendent à accorder une plus grande place, voire la place centrale, aux décisions de l’enfant. Elles restent théories pour moi, puisque je n’ai pas eut l’occasion de les vivre.
Je me dis, pour une future direction : “Allons-y! Organisons un centre qui favorise autonomie, itinitiative, prises de décisions collectives… (des enfants, bien sûr!). Rendons l’Enfant auteur!!” Je relis vassrohm, frytjip, moilapa, saltimbanque, plein d’autres… Je prévois d’emprinter à la biblio Ardoino, Rousseau, Montessori…
Et puis, je doute : Ne suis-je pas en train de tomber dans le piège d’une éducation descendante? Je me suis précipité sur les moyens d’actions, mais ai-je bien clarifié l’objectif? Bref, ai-je répondu au pourquoi ?
N’est-ce pas un retour aux inconvénients de l’éducation traditionelle que d’affirmer :
greg2024 a écrit:
la question est de savoir ce que tu mets en place pour qu’ils puissent l’être afinde devenir aujourd’hui des acteurs de leur CVl et demain des citoyens de leur société !
??
L’enfant n’est pas seulement un futur citoyen, non?
Pour finir:
matim a écrit ici:
Faut quand meme pas oublier qu’il y a le mot “loisirs” dans chacun des sigles CVL, CLSH. Alors la notion éducative est bel est bien présente mais comme l’a évoqué rugbywoman il faut utiliser l’activité comme un outils éducatif et surtout pas plus. C’est pas l’école! même si on est dans le principe de l’éducation partagée.
Comment passe-t-on de la notion de “lieux et temps de vacances”, sinonyme peut-être, de plaisir, de rythme adapté, de rencontres, et bien plus… à une action militante!
(…)
Ou en d’autres termes : Accépter l’individualité de l’enfant (dans les limites du collectif), c’est à dire ses rythmes, ses besoins, ses envies… oui ; mais a-t-il seulement envie ou besoin d’être associé – voir pleinement auteur – de l’organisation du centre?
La question n’est pas “les enfants ont-ils envie d’être “organisateur” de leurs vacances…
la question est de savoir ce que tu mets en place pour qu’ils puissent l’être afinde devenir aujourd’hui des acteurs de leur CVl et demain des citoyens de leur société !
Alors bien entendu chez l’adulte, il y en a qui n’iront pas voter ou mieux qui voteront blanc, chez l’enfant, certains ne s’impliqueront pas car ils ressentent la collectivité comme une contrainte… à nous de leur faire comprendre l’utilité de celle-ci (sans tomber dans le collectivisme et l’impossibilité pour les enfants de s’épanouir individuellement) et de s’y impliquer.
Salut à toi, Lapin,
Peux-tu donner un lien qui apporte plus de précisions? Pourquoi le juge aurait-il condamné l’asso au civil? Je suis très inquiet…
J’ai donné la référence: tribunal et date. Il faut avoir accès au site de ce tribunal pour trouver.
Ce n’est pas essentiel.
Je me tue à expliquer qu’on est en plein univers juridique.
Il y a des contrats de toutes sortes.
Les familles, en inscrivant leur minôt, concluent un contrat
dont l’asso est débitrice et dont ils sont créanciers.
Donc, l’asso doit tout mettre en oeuvre pour assurer la sécurité des minôts.
Et là, les juges ont estimé qu’il y a eu manquement à cette obligation, d’où la condamnation.
Al Batros
Accepter l’individualité de l’enfant (dans les limites du collectif), c’est à dire ses rythmes, ses besoins, ses envies… oui ; mais a-t-il seulement envie ou besoin d’être associé – voir pleinement auteur – de l’organisation du centre?
Drôle de question?? L’homme adulte a t il envie ou besoin d’être associé au fonctionnement de la démocratie? La réponse te semble évidente non?
C’est marrant comme cette défense de l’individualité des enfants que tu nous proposes est en fait l’imposition du choix des adultes! C’est au nom de la supposée connaissance des enfants que tu te refuses à les faire participer à l’organisation du centre or tu ne peux le savoir si tu ne crées pas les espaces de discussion et de décision avec les enfants. Et ces espaces quand bien même ils existent sont encore insuffisants si ne naissent pas des discussions fondamentales, des remises en cause de choix qui ne sont pas l’expression de la pure indvidualité de l’enfant mais sont aussi parfois de l’ordre de l’imposition sociale.
Bonjour,
OUAOU! Vaste sujet! des convictions idéologiques aux informations aux parents en passant par les responsabilités… , il y’en a!
Avant de reprendre, une précision importante, svp:
Al-Batros a écrit:
Autre exemple, dans un séjour de vacances préados, on a laissé les ados organiser la disposition des tentes, ces dernières ont été très espacées au point de rendre impossible une bonne surveillance.
Une minôte a été violée, tuée et son cadavre a été calcinée par un tiers à l’invu des responsables.
La Cour de cassation a condamné l’asso au civil pour mauvaise organisation ayant favorisé la commission d’un crime.
[…]
Le TGI de Paris (30 juin 1994) a bien conclu a ce que j’ai dit. (Mon erreur était que ce n’était pas la Cour de Cassation. La condamnation était “au civil”, le pénalement responsable était le tiers, bien sûr.)
Peux-tu donner un lien qui apporte plus de précisions? Pourquoi le juge aurait-il condamné l’asso au civil? Je suis très inquiet…
frytjip a écrit:
Ouvrir un débat sur le bien fondé de l’autonomie est complètement stérile car l’autonomie chaque individu cherche à l’atteindre.
Je crois que le débat n’est pas sur l’autonomie en tant que telle, mais sur une action éducative venant de l’équipe d’encadrement pour l’autonomie. Il me paraît essentiel de pouvoir justifier cette action, tout d’abord pour soi (mon doute du début), et ensuite pour les autres : formation de l’équipe, explications aux parents (comme le soulève Al-Batros), aux enfants…
Trop souvent, à mon sens, on n’oublie de justifier cette autonomie. Comme si elle allait de soit, qu’elle était le but du centre, la finalité de mon travail.
Par exemple :
greg2024 a écrit:
Oui nous nous devons de faire de nos centre de vacances et de loisirs des lieux et des temps de vacances ou la liberté de l’enfant passe avant le plaisir de l’animateur, le diktat de la mairie ou les pressions phobiquues des parents.Oui nous nous devons pour celà de favoriser l’autonomie des enfants dès leur plus jeune âge afin qu’ils deviennent progessivement des citoyens autonomes et responsables de notre société qui compte aujourd’hui plus de consommateur que d’acteur
Comment passe-t-on de la notion de “lieux et temps de vacances”, sinonyme peut-être, de plaisir, de rythme adapté, de rencontres, et bien plus… à une action militante!
Qu’on approfondisse par la prise d’initiatives (cf les post 11 et 47 de frytjip), la position d’auteur (cf les post 13 et 48 de vassrohm) , le problème reste le même :
Quelle est la légitimité de cette action éducative face à l’individualité de l’enfant?
Ou en d’autres termes : Accépter l’individualité de l’enfant (dans les limites du collectif), c’est à dire ses rythmes, ses besoins, ses envies… oui ; mais a-t-il seulement envie ou besoin d’être associé – voir pleinement auteur – de l’organisation du centre?
Salut à toi, Crevette76,
tu diriges une colo ski cet hiver et je suis une maman qui reçoit ta communication officielle avant le séjour. Que contient-elle ?
Je te remercie pour ta question. Elle est opportune.
J’y ai refléchi. Tout dépend de ce qu l’organisateur a décidé.
Comme j’ai dit, je mets en oeuvre le projet éducatif.
Donc, je vais l’expliciter:
– participation des minôts à la vie quotidienne. Si les minôts font la cuisine, une partie du ménage …, ça coûte moins cher. Les parents peuvent apprécier. Mais, il y a des parents qui voudront une pension complète.
– encadrement des activités par les anims. Les parents peuvent être d’accord sur le fait que leur minôts fasse du ski tout seul, hors piste ou …, d’autres seront plus restrictifs. Je ne suis pas d’accord qu’on laisse les minôts de 8-10 ans seuls sur les téleskis. Suis je une généralité? Les parents l’accepteraient ils?
– des enfants peuvent avoir des handicaps ou présenter des troubles de la santé: ashme, diabète ou … . Les parents doivent savoir comment on va gérer cela.
Etc.
Il faut bien savoir ce qu’on va mettre en place.
Il faut les parapluies nécessaires dans tous les cas.
Al Batros
Bien.
albatros donne nous donc un exemple de communication aux parents qui réponde à tes critères parce que là je ne vois pas bien… ou plutôt ce que je vois ne me plait guère.
Imaginons :
tu diriges une colo ski cet hiver et je suis une maman qui reçoit ta communication officielle avant le séjour. Que contient-elle ?
Resalut à toi, Frytjip,
-Si accident il y a, si faute il y a ce qui est très loin d’être systématique mais bon…c’est à la justice d’évaluer la nature et la veleuer de la responsabilité de l’animateur et c’est très loin d’être tout blanc ou tout noir.
Je ne parle pas de l’opportunuité de l’accident, mais de l’acceptation du risque de cet accident par les parents.
“Allo, Mme Dupont, oui. C’est le directeur du séjour de vacances, oui. Je vous appelle pour vour dire que votre petit Gustave est mort, il s’est tué en faisant du bobsleigh. …”
On peut faire comme Wardé (Le prof de gym dans la catastrophe de le crête de Lauzet) : “Vous inquiétez pas, j’ai déjà pratiqué cette discipline … . Au tribunal, il a joué au néophyte: “Moi, je lui (Le guide) faisais entièrement confiance …”
Sur le prétoire, c’est chacun pour soi, on peut pas compter sur les arrières, alors il faut prendre les devants.
-Cependant, on ne peut pas en faire le reproche mais que le regretter : car les parents exigent de la sécurité, le politique exige de la sécurité, l’employeur exige aussi de la sécurité. la liberté d’exercer pour l’animateur se réduit comme peau de chagrin face à ces pressions. Rien ne l’empêche pour autant, rien ne lui interdit de mener son activité comme il l’entend du momment qu’elle reste dans le cadre de la loi. Une loi qui n’interdit pas l’autonomie puisqu’elle est le rpopre de la liberté aussi par ailleurs.
Non, on s’engage. On doit respecter la règlementation et pas plus, cad le minimum règlementaire.
Mais, on peut aussi s’engager, par égard avec les parents, de prendre des précautions non obligatoires. C’est le respect du client.
-L’action des animateurs n’est pas non plus le seul fait de leur volonté mais le fruit d’un travail d’équipe. La concertation, ca existe, ainsi que les consensus. Seulement, on peut encore choisir son équipe donc on a aussi la liberté de choisir le cadre dans lequel on va travailler. Nul doute et ce se voit très vite qu’ici par exemple Al-Batros ne travaillerait pas avec quelque-uns et inversement. Et ca ne peut être que profitable.
Et les familles et l’organisateur, t’en as rien à rambler?
Bien à toi
Salut à toi, Frytjip,
Mon discours porte en effet sur la notion de responsabilité, mais pas au sens réparation des conséquences.
Je met l’acccent sur le sens: pouvoir de décision.
Qui décide? Qui décide qui décide,
Je fais de l’animation depuis longtemps et j’ai bien vu que souvent des anims veulent jouer les directeurs, mais si on leurs dit: “Toi tu es responsable de …”, ils vont te regarger en disant: “Pourquoi, moi”
On veut bien les pouvoirs de décision, mais on veut que les autres assument les conséquences. Pour éviter ça, il faut éviter le b… .
La responsabilité au sens obligation de réparation nait souvent d’un pouvoir de décision mal utilisé.
Quand il se passe un truc, il me parait juste que celui qui a fait son job correctement n’ait pas de soucis
-la responsabilité d’un animateur est évaluée par la justice quand il y a faute, accident, plainte etc quand il y a donc enquête sur le fait qui porte préjudice. On évalue cette responsabilité sous l’angle du droit certes mais aussi selon les circonstances, un point important.
Il n’y a jamais de faute sans exercice d’un pouvoir de décision.
-un discours au nom de la responsabilité donc de la sécurité appelle à la prudence sur un choix pédagogique, l’autonomie. Un tel discours pourrait s’apparenter s’il était partagé et appliqué à de la prévention. Niet, il s’agit surtout de répression et non de prévention.
Je ne parle pas de répression, je parle du droit des familles à décider et contrôler ce qu’on fait avec leur minôts.
Effectivement dès lors que l’on pèse chaque décision par la possible menace qu’elle pourrait poser sur la sécurité, on rentre dans une démarche sécuritaire. Une telle démarche peut aller très loin. C’est une logique reprise largement par la réglementation souvent qui fait suite à des faits divers, anecdotes etc…
Qui est le on?
-Ainsi le fait même de tenter d’interdire à un animateur d’exercer un choix pédagogique tel que l’autonomie parce qu’au risque que cette autonomie puisse déboucher sur des accidents et autre est un discours tout simplement liberticide et antidémocratique.
Oh là, la liberté nous permet de le proposer mais pas de l’imposer à l’insu des parents, j’hallucine.
Al Batros
Salut à toi, Greg2024
Si effectivement, comme tu le laisse entendre, le principe de l’éducation est de créer des petits moutons bien sages qui ne vont pas remettre en cause leurs aînés, alors effectivement, appliquons strico senso toute loi, règlement, recommendation et surtout disons amen aux parents et ne laissons aucune autonomie aux enfants !
Je ne parle pas d’éducation, mais de pouvoir de décision au sujet de l’éducation.
Les parents ont le droit de choisir l’éducation qu’ils souhaitent pour leurs minôts.
Alors, quand un anim prétend que s’il (L’animateur) trouve cette éducation pas à son goût, il se dépêche de faire le contraire, je monte au créneau contre cet animateur qui se prend pour Dieu, le décideur suprême.
On fait de l’animation, nous sommes des employés, il faut avoir suffisament d’humilité pour accepter d’être commandés.
Donc, on laisse aux enfants l’autonomie qu’on nous demande de laisser et non celle qu’on a envie de laisser parce qu’on est le petit mec qui voudrait être plus grand que Dieu.
Bien à toi.
Salut à toi, Mathusalem,
Article 1108
Quatre conditions sont essentielles pour la validité d’une convention :
Le consentement de la partie qui s’oblige ;
Sa capacité de contracter ;
Un objet certain qui forme la matière de l’engagement ;
Une cause licite dans l’obligation.Article 1123
Toute personne peut contracter si elle n’en est pas déclarée incapable par la loi.
Article 1124
(Loi nº 68-5 du 3 janvier 1968 Journal Officiel du 4 janvier 1968 en vigueur le 4 juillet 1968)
Sont incapables de contracter, dans la mesure définie par la loi :
Les mineurs non émancipés ;
Les majeurs protégés au sens de l’article 488 du présent code.Je ne vois pas en quoi ces articles interdisent au petit Gustave d’aller s’acheter des carambar noix de coco…
Bravo pour la recherche, il manquait l’éssssentiel:
CODE CIVIL
Article 1582
La vente est une convention par laquelle l’un s’oblige à livrer une chose, et l’autre à la payer.
Elle peut être faite par acte authentique ou sous seing privé.
Acheter un carambar revient à conclure un contrat avec le marchand.
Un mineur non émancipé ne peut donc pas acheter quoi que ce soit.
Pleure pas mon petit Gugus on prendra des fraises Tagada et tous les deux on se mettra hors la loi (ah non pas toi t’es pas responsable). Peut être même que j’irai en prison… mais pour te faire plaisir et pour des bonbons je suis prêt à tout…
Il en a de la chance, gustave!
Euh mais au fait l’existence d’un projet péda ne fait il pas parti de l’engagement contractuel??? Non parceque comme j’ai noté développpement de l’autonomie en donnant des exemples et que le parent n’a pas refusé, n’est il pas complice? Chouette je serai pas seul en taule!
Il est d’abord à noter que la notion “Projet Pédagogique” n’a pas d’existence légale. (Voir art R227-23 et suivants du CASF) On doit parler de mise en oeuvre du Projet Educatif.
Si ce dernier décrit bien ce qu’impose les art R227-24, R227-25 du CASF et si la condition imposée par l’art R227-26 est bien respecté, on pourra commencer à envisager l’acception du risque par les familles comme le décrivent prosaîquement bien des jurisprudences de l’art 1147 du même code.
En clair, si les familles sont averties, éclairées, consentantes et …, beaucoup de choses peuvent être faites.
Al Batros
Pourquoi se pendre?
Le discours tenu par Al-Batros sur les trois sujets “Garderie”, “public maternel” et ici même ne contient rien de faux. Que de la justesse, aucunement condamnable. C’est undiscours tenu par le prisme du droit et de la responabilité. C’est un choix. Dommage simplement que la lecture du problème ne se fasse pas par d’autres fenêtre.
Une question est à poser : en tant qu’employeur ou collègue animateur comment allez vous agir face à un animateur qui laisse des enfants jouer seuls par exemple?
Une question à laquelle tout le monde peut répondre pour voir comment est analysé une situation simple et parfois courante.
Ensuite j’ai des remarques à faire :
-la responsabilité d’un animateur est évaluée par la justice quand il y a faute, accident, plainte etc quand il y a donc enquête sur le fait qui porte préjudice. On évalue cette responsabilité sous l’angle du droit certes mais aussi selon les circonstances, un point important.
-un discours au nom de la responsabilité donc de la sécurité appelle à la prudence sur un choix pédagogique, l’autonomie. Un tel discours pourrait s’apparenter s’il était partagé et appliqué à de la prévention. Niet, il s’agit surtout de répression et non de prévention. Effectivement dès lors que l’on pèse chaque décision par la possible menace qu’elle pourrait poser sur la sécurité, on rentre dans une démarche sécuritaire. Une telle démarche peut aller très loin. C’est une logique reprise largement par la réglementation souvent qui fait suite à des faits divers, anecdotes etc…
-dans un état de droit tel que le notre, il est d’augure que la liberté prime sur toute autre considération. C’est le propre de la démocratie et d’un autre principe fort qui est la laïcité. Cette liberté s’exerce jusqu’à la limite de l’ordre public. Depuis la 3ème république avec le changement de définition de la notion même de liberté, l’individu en a acqui beaucoup, une liberté protégée, garantie en tout état de cause.
-Ainsi le fait même de tenter d’interdire à un animateur d’exercer un choix pédagogique tel que l’autonomie parce qu’au risque que cette autonomie puisse déboucher sur des accidents et autre est un discours tout simplement liberticide et antidémocratique.
-Si accident il y a, si faute il y a ce qui est très loin d’être systématique mais bon…c’est à la justice d’évaluer la nature et la veleuer de la responsabilité de l’animateur et c’est très loin d’être tout blanc ou tout noir.
-Cependant, on ne peut pas en faire le reproche mais que le regretter : car les parents exigent de la sécurité, le politique exige de la sécurité, l’employeur exige aussi de la sécurité. la liberté d’exercer pour l’animateur se réduit comme peau de chagrin face à ces pressions. Rien ne l’empêche pour autant, rien ne lui interdit de mener son activité comme il l’entend du momment qu’elle reste dans le cadre de la loi. Une loi qui n’interdit pas l’autonomie puisqu’elle est le rpopre de la liberté aussi par ailleurs.
-L’action des animateurs n’est pas non plus le seul fait de leur volonté mais le fruit d’un travail d’équipe. La concertation, ca existe, ainsi que les consensus. Seulement, on peut encore choisir son équipe donc on a aussi la liberté de choisir le cadre dans lequel on va travailler. Nul doute et ce se voit très vite qu’ici par exemple Al-Batros ne travaillerait pas avec quelque-uns et inversement. Et ca ne peut être que profitable.
allez moi aussi je veux bien une corde…
on va je pense organiser un suicide collectif sur planetanim…
j’ai réellement l’impression de faire partie d’une secte avec quelques un sur ce forum : la secte des animateurs… opposées aux techniciens de l’animation.
PS1 : je ne suis plus animateur mais organisateur et ce discours dans la bouche d’un animateur me fait peur.
PS2 : même dans la bouche de responsable enfance-jeunesse de très grosses structures, même dans la bouche d’aucun inspecteur (même les plus cons) Jeunesse et Sport, je n’ai jamais entendu un tel discours !
PS3 : si effectivement, comme tu le laisse entendre, le principe de l’éducation est de créer des petits moutons bien sages qui ne vont pas remettre en cause leurs aînés, alors effectivement, appliquons strico senso toute loi, règlement, recommendation et surtout disons amen aux parents et ne laissons aucune autonomie aux enfants !
Article 1108
Quatre conditions sont essentielles pour la validité d’une convention :
Le consentement de la partie qui s’oblige ;
Sa capacité de contracter ;
Un objet certain qui forme la matière de l’engagement ;
Une cause licite dans l’obligation.
Article 1123
Toute personne peut contracter si elle n’en est pas déclarée incapable par la loi.
Article 1124
(Loi nº 68-5 du 3 janvier 1968 Journal Officiel du 4 janvier 1968 en vigueur le 4 juillet 1968)
Sont incapables de contracter, dans la mesure définie par la loi :
Les mineurs non émancipés ;
Les majeurs protégés au sens de l’article 488 du présent code.
Je ne vois pas en quoi ces articles interdisent au petit Gustave d’aller s’acheter des carambar noix de coco…
Pleure pas mon petit Gugus on prendra des fraises Tagada et tous les deux on se mettra hors la loi (ah non pas toi t’es pas responsable). Peut être même que j’irai en prison… mais pour te faire plaisir et pour des bonbons je suis prêt à tout…
Euh mais au fait l’existence d’un projet péda ne fait il pas parti de l’engagement contractuel??? Non parceque comme j’ai noté développpement de l’autonomie en donnant des exemples et que le parent n’a pas refusé, n’est il pas complice? Chouette je serai pas seul en taule!