Salut à toi, Lau,
Ceci est un pléonasme. Attention Al Batros !
Ah non, c’est un doux euphémisme.
Sur ce coup là, Jongloman était “The little guy who would be bigger than God.”
Il a osé dire la vérité:
“Aujourd’hui personne n’est capable de dire en toute franchise la vérité aux parents sur les accueils collectifs. On préfère leur dire ce qu’ils ont envie d’entendre, quitte bien souvent à leur mentir !!!”
N’est ce pas terriblement effroyable et affreusement terrible de ne pas dire la vérité ou de mentir aux parents au sujet de ce qu’on va faire avec leurs minôts?
Les parents ne sont pas tous des crétins, des idiots, des imbéciles …
Le fait de payer, comme chacun d’entre nous, en fait des créanciers d’obligations et pas des connards.
Bien à toi.
Al-Batros a écrit:
Sur ce coup là, tu es un grand géant.
Ceci est un pléonasme. Attention Al Batros !
Salut à toi, grand Jongloman,
Sur ce coup là, tu es un grand géant.
Comme tu le dis prosaïquement et éloquemment bien, la diction dépasse souvent la réalité en matière de PE.
Ce dernier est, malheureusement souvent, l’arbre vigoureux qui cache la forêt malade.
Combien de PE sont des chef d’oeuvre de littérature ampoulé et cuistrique.
Bien à toi.
Al-Batros a écrit:
Qui doit trouver l’accueil de mineurs intéressant, toi ou les mineurs?
Selon moi les deux.
Mais ça c’est chacun qui le voit comme il le souhaite.
Même si aujourd’hui je fais ce travail de façon alimentaire (car il faut vivre) si je l’ai choisi, plutôt qu’un autre, c’est avant tout parce qu’il m’intéressait.
Et j’espère réussir à le quitter le jour ou mon intérêt se sera estompé. Peut être pour un boulot pour lequel je n’ai pas d’intérêt. Mais je ne me vois pas travailler dans l’Animation sans intérêt. (pourtant beaucoups le font)
Si les parents acceptent librement le projet éducatif, c’est différent.
Tu reconfirmes exactement ce que j’avais dit.
Aujourd’hui personne n’est capable de dire en toute franchise la vérité aux parents sur les accueils collectifs. On préfère leur dire ce qu’ils ont envie d’entendre, quitte bien souvent à leur mentir !!!
Pourtant au travers des sujets évoqués plus haut et celui-ci compris, on voit bien que les acteurs de l’Animation (pas tous visiblement) visent quelque chose de grand, d’éducatif, de sensé, …
Mais au lieu d’expliquer ça aux parents, ce que l’on vise réellement, ce que l’on espère, on leur dit (et visiblement c’est ce que tu préconises) :
– il y aura telle activité
– ça coûte tant
– le transport est compris
– il y aura un site Internet sur lequel vous pourrez voir votre enfant en photo tous les jours
– …
Ca me fait rire ce discours sur les projets éducatifs. La plupart des acteurs s’en foutent. Tu crois vraiment que c’est ce qui fait vendre des séjours, tu crois vraiment que c’est ce qui décide les parents ? Si tu appelles Projet éducatif ce que j’ai mis plus haut (activités, coût, …, ce que veulent entendre les parents) alors là je suis d’accord, mais selon moi ce n’est pas ça.
Le Pe pour les organisateurs : parfois c’est le vieux président de l’assoc qui l’a rédigé et il a perdu du sens, parfois il est tellement prétentieux qu’il est iréalisable, parfois c’est le truc qu’il faut écrire parce que c’est comme ça, quelque fois c’est quelque chose que quelques militants défendent corps et âme, …. combien de membres d’un organismes sont capables de t’expliquer avec conviction, illustration, le PE de leur organisme (quand ils en connaissent les objectifs)
Le PE pour les parents : combien lisent le PE avant de décider avec quel organisme ils vont envoyer leurs enfants ? Combien en ont les moyens ? Combien s’en préoccupent ?
Le PE pour les directeurs : il sert essentiellement à rédiger dans une lettre de motivation la traditionnelle “j’ai lu votre PE et je suis tout à fait en accord avec”, souvent cette même lettre avec cette même phrase n’est qu’un vulgaire copié collé, souvent le PE est recopié au début du projet pédagogique du séjour sans aucune explication ni appropriation, Combien de directeurs lors d’un entretien d’embauche se basent sur le PE pour répondre aux question ?, combien sont simplement capables de dires quels en sont les objectifs ?
Le PE pour les animateurs : ?
(tiens il était sympa ce hors sujet, ça m’a fait plaisir !!!)
Est ce que les parents vont payer pour qu’on refasse l’éducation de leur minôt? Ca, j’aimerais savoir.
Le vrai problème tient dans le mot “payer”. Tout français, qui croit être respectable, est persuadé que ce simple fait lui permet de se comporter comme un connard.
Aujourd’hui (la faute aux acteurs comme je l’ai dit plus haut), les parents payent pour que l’on s’occupe de leurs enfants = distraction populaire.
Les bases de l’animation socioculturelle, de l’éducation populaire, des convictions de ses acteurs (pas tous une fois encore) devraient pourtant permettre de dire (s’il n’y avait pas eu de dérive) :
“Les parents vont permettre (en payant ou pas) que l’on contribue à l’éducation de leurs enfants (qu’un troisième pôle éducatif vienne contribuer à leur éducation) ”
Mieux avec un brin d’utopie :
“Les enfants vont choisir qu’un troisième pôle éducatif vienne contribuer à leur éducation”
Crois tu qu’on va dire au parents : “T’occupes plus de l’éducation de ton gosse. Nous, on s’en charge maintenant. Allez, va, va …”
J’espère sincèrement que non. (cela peut dépendre des prochains votes).
J’aimerais simplement qu’on leur dise la vérité (et non pas ce qu’ils ont envie d’entendre) : “Vous souhaitez nous faire confiance en nous confiant votre enfant pour que l’on participe à son éducation, nous vous en remercions et espérons être à la hauteur de cette confiance”.
J’aimerais que tous les parents qui nous appellent en disant “mais qu’est ce qu’ils vont faire s’il n’y a pas de neige ? On a payé quand même” comprennent que c’est peut-être la seule occasion (le manque de neige) pour leur enfant de passer des vacances : enrichissantes, reposantes, éducatives, amusantes, constructives, …
Mais tout ça ils s’en foutent royalement. Ce qui leur importe c’est que le budget remontée mécanique soit bien dépensé (pourquoi pas facture individualisée à l’apuit) et que leur enfant revienne avec la putain de médaille E.S.F. qui montre qu’ils ont fait un bon investissement pour leur enfant (je me donne le droit d’être vulgaire).
(tiens c’est étonnant que les enfants ne reviennent pas avec un diplôme de réussite ou un justificatif quant ils partent à l’étranger ou en séjour linguistique)
Salut à vous, Jongloman et Greg2024,
Je dirais même 20. Pourquoi pas, si on peut compter sur les arrières, si l’organisateur a bien fait son job.
<>
Qui doit trouver l’accueil de mineurs intéressant, toi ou les mineurs?
<>
Si les parents acceptent librement le projet éducatif, c’est différent.
<>
Je fais ce que je dois faire, et c’est tranquille.
Je ne fais de l’animation que pendant des vacances scolaires, ça réduit.
Est ce que les parents vont payer pour qu’on refasse l’éducation de leur minôt? Ca, j’aimerais savoir.
Crois tu qu’on va dire au parents: “T’occupes plus de l’éducation de ton gosse. Nous, on s’en charge maintenant. Allez, va, va …”
Al Batros
greg2024 a écrit:
Allez, je dirais même 15 enfants !
AAAAhhhhhh !
Vade retrounum satanamous !!! Pour montrer que tout le monde ne maîtrise pas le latinisme, humoristico, pénalo correct …
jongloman, tu peux t’avancer…
Allez, je dirais même 15 enfants !
qui dit mieux ?
Al-Batros a écrit:
Je m’occupent de minôts depuis 1982 et je suis sûr que beaucoup préfèrent qu’on les mettent un peu dans du coton, qu’on leur explique ce qu’ils doivent faire et tutti quanti.
Ah oui, vu comme ça notre boulot est super intéressant !!!
“Education populaire” ou “distraction populaire” ? Ou encore mieux, “garderie populaire”.
A quoi cela sert il de tenter de faire reconnaître l’animation socioculturelle comme un pôle éducatif si certains de ses acteurs sont capables, de la façon la plus naturelle, de la qualifier ainsi ?
C’est sur que comme ça on prépare bien les citoyens de demain !!!
Finalement ça confirme ce que je pensais déjà. Se sont les propres acteurs de l’animation socioculturelle qui sont coupable de ce quelle est devenue : consommatrice, tournée uniquement dans le sens des parents, marchande, …
Al-Batros, comment fais tu pour continuer à exercer en ayant aussi peur de toutes les conséquences pénales, judiciaires, … ? Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas en avoir conscience ! Mais chez toi ça ressemble à de la psychose.
Tu sers les fesses à tout instant en priant un dieu quelconque, pour qu’il n’arrive rien ? Tu vas aux toilettes avec le code pénal ? Et quand tu prends une douche ? Et quand tu prends une pause ?
Au vu des discours des autres membres sur le sujet crois tu qu’ils sont capables de :
– laisser un enfant partir seul en ville acheter un carambar ?
– laisser un groupe d’ado partir en camping pendant trois nuit seul ?
– laisser un groupe, parce qu’il l’a décidé, violer une fille dans le bois d’à côté ?
– …
C’est marrant tu n’ai pas réagit au sujet du scout allemand qui demande conseille !!! Pourtant tu peux tout lui apporter niveau loi, jurisprudence, …
Et ce qu’il compte mettre en place me paraît réellement dangeureux niveau autonomie. (Ca ne l’est peut-être pas d’ailleurs ?)
Mais il est vrai que si tu n’as toujours pas assimilé qu’il ne nous paraît pas incohérent (je m’avance pour les autres, dites moi si je me trompe) qu’un animateur ait 13 enfants (oh mon dieu je vais aller en prison), parce qu’on veut leur laisser un réel choix d’activité, alors on ne peut pas aller bien loin dans la confrontation de nos idées sur l’autonomie !!!
Salut à toi, Frytjip,
Il n’y a pas d’indépendance puisque toute forme de groupe suppose interdépendance entre les individus. Revois tes classiques.
Un groupe, ça peut n’être qu’une apparence.
T’abordes la notion d’autonomie en terme politique ou économique mais nullement sous un jour sociologique.
Mon truc, c’est que je veux bosser à fond et que je ne veux pas écoper d’une quelconque petite responsabilité à cause d’un travail mal fait.
Être autonome c’est quoi fondamentalement : s’habiller seul, se laver seul, manger seul, pouvoir s’occuper seul. Alors moi je veux bien que l’on consiède l’autonomie comme dangereuse mais ca me fait bien rire, puisque je le répète l’autonomie chacun l’acquiert forcément. A moins de rester dans un schéma d’organisation pour les 2-3 ans où l’on ne laisse aucun pouvoir libre arbitre à l’enfant ok.
Ca, c’est un des sens courant de l’autonomie. il n’y a pas de danger en général, on peut.
De plus tu raisonnes en terme de prévention à la sauce allez je peux le dire sarkozyste. L’autonomie peut présenter des dangers donc supprimons l’autonomie. Ok soit et sinon t’as quoi d’autre à proposer?
Je préfère encore supprimer une autonomie que reserver des places à la morgue, mais …
As tu oublié qu’entre temps, un individu est amené à subvenir à ses besoins à un moment de sa vie. Faut-il en faire un assisté en puissance ou un individu en capacité d’exercer une marge de manoeuvre donc d’autonomie.
Ca c’est de l’argument.
Moi, je voulais simplement en venir au fait qu’il faut prévoir des parapluies au cas où il y aurait perte et fracas.
Si l’organisateur s’engage à payer les pots cassés, c’est différent.
Mais, moi, je n’ai pas envie de payer*.
L’autonomie, si c’est possible et sans danger, OK, OK. Sinon, niet.
Encore plus drôle quand on lit que parce que les enfants préfèreraient être dans du coton, on ne devrait surtout pas “lâcher la laisse”. Et encore plus hilarant de lire que toute décision d’un travailleur social doit passer par l’autorisation préalable du parent.
Si une mauvaise décision est prise, je ne veux pas que ce soit par moi.
Mon discours c’est de la m…
Nullement pas du tout, il est bien, pas d’incursion dans la coprolalie, argumenté avec des bons arguments, une forme irréprochable.
mais je ne tomberais pas dans cette facilité avec le tien qui peut être déconstruit aussi facilement.
Qu’il soit déconstruit, je ne demande que ça, je n’aurais plus alors à me résigner.
Depuis 1982, tu bosses avec des enfants. Reste à savoir si tes idées ont progressé depuis.
Au début, je soutenais ce qui est soutenu, c’est l’expérience qui m’a changé.
Ce qui ressemble le plus à mon travail, c’est le tricotage, je fais, je défais, je refais.
Sisyphe a de la chance, il sait ce que sera son avenir, lui.
Mes idées ont beaucoup changé et même depuis le debut du sujet. Est ce qu’elles ont progressé, ça je n’en sais rien. Quand j’aurais assez de recul pour savoir, d’autres idées les auront remplacées.
Une constante, cependant, je ne veux pas de problème pour un minôt ou pour moi à cause d’une c… que j’aurais fait.
Al Batros
* Si l’organisateur a prévu les assurances suffisantes et si ses exigences sont TARE. Il ne peut pas y avoir de problème pour moi, l’assurance paiera les préjudices civil et l’organisateur sera le pénalement responsable.
Mais comme j’ai dit, je n’ai jamais vu d’organisateur faire leur boulot correctement. Certains sont même assez salopards pour faire prendre le risque au directeur et prêt à se dédouaner quand viendra le problème.
A toi, ve doir.
Il n’y a pas d’indépendance puisque toute forme de groupe suppose interdépendance entre les individus. Revois tes classiques.
T’abordes la notion d’autonomie en terme politique ou économique mais nullement sous un jour sociologique.
Être autonome c’est quoi fondamentalement : s’habiller seul, se laver seul, manger seul, pouvoir s’occuper seul. Alors moi je veux bien que l’on consiède l’autonomie comme dangereuse mais ca me fait bien rire, puisque je le répète l’autonomie chacun l’acquiert forcément. A moins de rester dans un schéma d’organisation pour les 2-3 ans où l’on ne laisse aucun pouvoir libre arbitre à l’enfant ok.
De plus tu raisonnes en terme de prévention à la sauce allez je peux le dire sarkozyste. L’autonomie peut présenter des dangers donc supprimons l’autonomie. Ok soit et sinon t’as quoi d’autre à proposer?
As tu oublié qu’entre temps, un individu est amené à subvenir à ses besoins à un moment de sa vie. Faut-il en faire un assisté en puissance ou un individu en capacité d’exercer une marge de manoeuvre donc d’autonomie.
Encore plus drôle quand on lit que parce que les enfants préfèreraient être dans du coton, on ne devrait surtout pas “lâcher la laisse”. Et encore plus hilarant de lire que toute décision d’un travailleur social doit passer par l’autorisation préalable du parent.
Mon discours c’est de la m… mais je ne tomberais pas dans cette facilité avec le tien qui peut être déconstruit aussi facilement. Depuis 1982, tu bosses avec des enfants. Reste à savoir si tes idées ont progressé depuis.
Salut à toi, Vassrohm,
Ce que tu as dit est vraiment génial, c’est limpide.
Ta position, j’adôre, j’adôre …
Salut à toi, Jongloman,
Voilà de bonnes questions, j’adôre, j’adôre …
– Est ce le rôle du cvl de rendre les enfants autonomes ?
je crois que ça peut, si c’est décidé à l’avance.
– Qu’entend t’on par autonomie dans un cvl ?
Pour moi, c’est la faculté de décider seul: l’enfant va acheter des carambars noix de coco seul au village, il lance une partie de Loup Garou de Thiercelieux avec ses potes seul etc.
– Peut on avoir la prétention de rendre autonome ?
L’autonomie est un pouvoir de décision qu’on accorde* à un minôts, il ne saura pas forcément le maitriser.
– Autonomie n’est il pas contradictoire avec socialisation en centre de vacances ?
Nullement, pas du tout, mais en favorisant l’autonomie, on favorise l’indépendance et on risque d’avoir éclatement du groupe en “électron libres”.
– Comment peut on favoriser l’acquisition d’une part d’autonomie en cvl (que de bémols en une seule phrase !!!) ?
Ah, là, tu poses une bonne question.
Ah, si j’avais la réponse …
Bien à tous les deux et à tous les minôts qui ont la chance d’être guidés par vous.
* Si on prend la décision d’accorder un pouvoir de décision, on a intérêt d’avoir le droit de le faire, sinon on risque de finir les pots de nutella de 780g à la Santé ou à Fleury Mérogis.
Salut la foule,
Pour Greg2024:
Personne, pris pour un con, par moi, n’est.
Diktat des mairies, pressions phobiques ou comportements égoïstes et égocentriques des parents, houlà, t’y vas pas avec des euphémismes.
<>
Ca c’est francassant.
<>
Ca je l’avais déjà dit dans mon premier post du sujet, c’est Wikipédia.
Et les minôts, est ce qu’ils décident de l’autonomie qu’on leur accordent.
Je m’occupent de minôts depuis 1982 et je suis sûr que beaucoup préfèrent qu’on les mettent un peu dans du coton, qu’on leur explique ce qu’ils doivent faire et tutti quanti.
Et quand ils veulent de l’autonomie, c’est pour faire des chôoses pas toujours jolies,jolies.
Don’t they.
Pour, Frytjip:
Ah là, ce n’est plus du prolixisme, c’est de la …
Je ne suis pas contre l’autonomie, je ne suis contre que si elle n’est pas voulue par les vieux et leurs jeunes ou si elle est dangerous.
Je préfèrerais que les minôts soient autonomes, comme ça je pourrais suivre mon pot de nutella* de près puisque les minôts, ils se démerderaient seuls, mais …
Al Batros
* Il est à noter qu’il n’y a pas de majuscule, même si la qualité intrinsèque du produit lui permettrait d’en avoir une.
J’ai donné ma définition de l’autonomie, à toi now.
J’ai déjà abordé le sujet plusieurs fois, pour moi rendre les gens autonomes c’est un pas important mais faire que les gens puissent être auteurs me paraît largement plus intéressant bien que je sache que les cvl ne sont pas forcément les lieux où on devient auteur dans la mesure où on part parfois sans l’avoir choisi, où l’on est dans un cadre peut être que l’enfant est auteur justement quand il ne vient pas au cvl et qu’il joue dehors avec ses 3 copains tranquillement. Le cvl n’a pas le monopole de l’autonomie ou de l’autorisation.
Maintenant sur la définition je crois que l’autonomie renvoie à la question de pouvoir décider dans un cadre déjà fixé, autrement dit (Ardoino le dit bcp mieux que moi!) la mise en scène est prête et on peut modifier quelques bricoles à l’intérieur alors que l’autorité au sens de l’auteur renvoie à créer l’organisation, à pouvoir influer profondément sur celle-ci. cette autorité ne se fait jamais seule comme l’autonomie, elle renvoie toujours à l’existence de l’autre, autrment dit qu’est ce que je fais avec les autres, comment je deviens moi avec les autres, comment mon projet s’inscrit dans le collectif qui n’est pas que la somme des projets individuels mais bien une forme générale supérieure.
Tu soutiens des généralités par des arguments exception
Tu sais bien que pour expliquer la règle il faut prendre à bras le corps les exceptions!
Si on te demande d’être “flic et très interventionniste”, tu désobéis?
Bah oui et heuresement non??
Attention, tu t’occupes des gosses des autres, pas des tiens. Ce n’est pas à toi de décider les interdits auxquels ils sont soumis.
De deux choses l’une, ou bien tu agis dans le cadre de l’éducation populaire et à ce titre tu ne fais pas que répondre à des attentes des clients mais tu agis dans un cadre déterminé avec des valeurs marquées et explicites que les parents connaissent en inscrivant leurs enfants. Ma liberté doit elle être condtionnée par les pressions des parents ou dois je me conformer à leurs choix. Un parent refuse que son gamin fasse la sieste or il a 4 asn et dort à chaque fois sans qu’on lui mette un somnifère dans le verre à la cantine? Dois je me plier aux pressions des parents?
Si tu n’agis pas dans le cadre de l’éduc pop, je comprends très bien tes positions résolument démagogiques et serviles!
Même si je désapprouve une chose demandée par les parents ou l’organisateur, j’exécute.
Agis tu toujours de la sorte? Même en dehors des CVL? Voici une éthique politique bien servile!
Je ne défends pas mon intérêt avant tout, mais celui de ceux qui font que j’ai un job.
Il est drôle quand même celui qui croit détenir son travail de par l’existence des parents alors que le champ de l’éducation populaire s’est monté à partir de positions pédagogiques fortes qqui vont à l’encontre notamment d’une certaine évolution sociale que les familles inculquent largement! Si les assos d’educ pop existent c’est en vertu des principes politiques, éthiques, philossophiques qui se basent en partie sur une conviction que les enfants ont besoin de strcutures collectives d’éducation pour non seulement avoir accès à ce que les familles ne peuvent leur offrir mais aussi pour permettre une éducation hors famille selon d’autres principes que le moulage dominant! Maintenant si tu bosses dans une boîte à séjour pas de soucis pour ta position…
Je parle du DANGER pour les minôts de l’autonomie accordée n’importe comment.
Qui parle d’autre chose ici?
Ivan Illich aborde la question de l’autonomie à travers les notions d’outils conviviaux et de simplicité volontaire dans “La convivialité”: l’autonomie pourrait être une façon de vivre qui cherche à être moins dépendante de l’argent, de la vitesse et du système industriel, et moins gourmande des ressources de la planète.
Elle est jolie cette définition d’Illich…je partage complètement Greg…
Et revendiquer la prise d’initiative comme principe c’est fondamentalement plus politique que l’autonomie.
Oui et cela renvoie à l’autorisation qui dépasse largement la simple autonomie…
Prolixe sans aucun doute. Il est toujours difficile de réduire une question telle que l’autonomie qu’à un seul aspect. Parce que en effet tout est interdépendant et que pour comprendre le problème supposé par l’autonomie, il faut comprendre aussi le rapport de force entre les associations et les parents et le rapport de force entre les associations et le politique.
Tu veux qu’on débatte sur le bien fondé de l’autonomie? Toi on a bien compris tu es contre mais non parce que ca serait un objectif condamnable mais parce que tu te sens une obligation envers les parents et la loi. Reste à savoir ce que ces derniers pensent de l’autonomie. Peut être pas aussi simple que ce que tu penses et c’est bien que j’ai tenté d’illustrer dans mon intervention en décrivant les différentes facettes de l’usager. Pourquoi serait-il contre l’autonomie? Attend-il autre chose?
Ouvrir un débat sur le bien fondé de l’autonomie est complètement stérile car l’autonomie chaque individu cherche à l’atteindre. Et l’individu même s’il est déterminé profondément par son milieu et son éducation est de plus en plus autonome. L’autonomie s’acquiert au fil de la vie. Être contre c’est être contre le développement psychosociologique de l’individu.
De plus, l’autonomie est un objectif auquel aspire chaque individu. Reste à savoir si l’on peut/doit mettre des outils facilitants pour le développement de l’autonomie. Et là se pose indéniablement la question de la liberté pédagogique. Je veux bien que des parents se fassent une définition de l’autonomie, pourquoi pas aussi que le législateur définisse et légifère sur l’autonomie. Je reste convaincu pourtant que la liberté pédagogique devrait être renforcée et protégée. Ce même débat toujours sur l’autonomie ca se pose aussi pour le monde de l’enseignement et de même la liberté d’enseignement se pose : pourquoi devrait-on faire une classe comme ceci et pas comme cela, pourquoi devrait-on enseigner de cette manière et pas d’une autre? L’enseignement primaire et secondaire sont complètement soumis à la Règle, sont défnis, ordonnés, organisés de A à Z. Bah je suis contre. De même manière je m’insurge contre l’ingérence qui est faite dans le travail socioculturel. + ou – d’autonomie en quoi cela est-il un danger?
Le danger c’est qu’au nom de la sécurité, car il s’agit bien de cela, on réglemente tout ! Les parents sont en demande de sécurité fort bien. Cependant, à contrario de ce que tu dis il n’y a pas contrat entre les parents et la structure. Accord certes, contrat non. Accord sur le contenu, mais de quel droit les parents devraient-ils pouvoir peser sur la liberté pédagogique? Ils sont encore moins légitimes que le législateur ! Oui, les parents on les chouchoute de nos jours.
Sauf que l’éducation ca passe par eux, par l’école et le périscolaire au sens très large. Si l’on veut que les parents aient un mot à dire sur tout, rien n’empêche alors de leur laisser les rênes de l’organisation. Pourquoi devrait-on créer une professeion alors? Et puis finalement à quoi sert l’animation?
Je l’ai déjà formulé, mais pourquoi pas répéter…L’autonomie n’est pour moi qu’une étape. Être autonome ca n’a rien de spectaculaire, car c’est une évolution naturelle qui peut être facilitée certes mais qui s’acquiert d’une manière ou d’une autre car on a un système tel que l’individu est forcé un jour ou l’autre de vivre par soi même, car l’individu est bien maître de lui et qu’il doit s’en accomoder. En revanche, là où c’est beaucoup moins évident c’est la prise d’initiative. La différence fondamentale, c’est qu’en étant autonome on peut vivre mais en prenant des initiatives non seulement on vit mais on agit et on pèse sur le cours des choses. En prenant des initiatives on décide à un momment de se dégager du déterminisme collectif, et de construire SA vie.
Et revendiquer la prise d’initiative comme principe c’est fondamentalement plus politique que l’autonomie.
Le meilleur exemple ?Bateau mais qui peut peut être illustrer la différence. L’heure de manger approche : on a des enfants qui jouent en attendant, etc… on a désigné des enfants qui allaient mettre la table normal on les associe à la vie de la collectivité. Mais que pensez-vous de celui qui pas du tout désigné vient proposer son aide pour mettre la table? Le lendemain c’est lui qui proposera par exemple qu’on fasse tel jeu, et le connaissant va en expliquer les règles aux autres.
Ahaaa, autonome oui mais bien plus que cela. Combien de gens aujourd’hui sont forces de proposition, prennent des initiatives?
C’est très drôle. Je travaille depuis trois heures sur mes objectifs pédagogiques, je me dis je vais faire une pause sur planet’@ et je tombe sur ce fil que j’ai loupé …
J’en était justement à me poser les questions :
– Est ce le rôle du cvl de rendre les enfants autonomes ?
– Qu’entend t’on par autonomie dans un cvl ?
– Peut on avoir la prétention de rendre autonome ?
– Autonomie n’est il pas contradictoire avec socialisation en centre de vacances ?
– Comment peut on favoriser l’acquisition d’une part d’autonomie en cvl (que de bémols en une seule phrase !!!) ?
J’adore Al-Batros quand tu nous prends pour des cons.
Oui nous nous devons de faire de nos centre de vacances et de loisirs des lieux et des temps de vacances ou la liberté de l’enfant passe avant le plaisir de l’animateur, le diktat de la mairie ou les pressions phobiquues des parents.
Oui nous nous devons pour celà de favoriser l’autonomie des enfants dès leur plus jeune âge afin qu’ils deviennent progessivement des citoyens autonomes et responsables de notre société qui compte aujourd’hui plus de consommateur que d’acteur
En philosophie, l’autonomie est la faculté d’agir par soi-même en se donnant sa propre loi ; l’autonomie est une liberté intérieure, une capacité à choisir de son propre chef.
Ivan Illich aborde la question de l’autonomie à travers les notions d’outils conviviaux et de simplicité volontaire dans “La convivialité”: l’autonomie pourrait être une façon de vivre qui cherche à être moins dépendante de l’argent, de la vitesse et du système industriel, et moins gourmande des ressources de la planète.
Alors oui, favorisons et faisons émerger des comporterments autonomes à 1000 lieux des comportements égoïstes et egocentristes de leurs parents !
Salut à toi, Frytjip,
Qu’en est-il de la liberté éducative et pédagogique face à l’arsenal réglementaire et législatif?
Tu es très prolixe dans tes intervention!
Revenons en à ta question qui est une bonne question.
J’aime bien, les bonnes questions.
Qu’est ce une bonne question?
C’est une question qui appelle une bonne réponse.
Mais alors, qu’est ce une bonne réponse? Ca aussi, c’est une bonne question.
Bon, arrêtons de ratiocinner avec des entéléchies chimériques.
Tu as employé “arsenal” pour l’aspect réglementaire et législatif, ce qui lui donne un aspect péjoratif.
Est ce volontaire?
Tu es à mille lieux de ce dont je parle.
Je parle de la liberté éducative et pédagogique des parents avant de la mienne.
Je parle du DANGER pour les minôts de l’autonomie accordée n’importe comment.
Définissons l’autonomie, comme je l’ai fait, et on arrêtera de s’enliser dans les ornières boueuses du hors sujet.
Alors, autonomie accordée aux minôts, c’est quoi?
Est ce forcément bon pour eux?
Quand une réponse sera donnée à ces questions, on pourra déborder le support et parler de ce que ça nous apporte.
Mais, les minôts d’abord!
Al Batros
Aucune difficulté à concilier les deux points de vue et à en formuler une problématique :
Qu’en est-il de la liberté éducative et pédagogique face à l’arsenal réglementaire et législatif?
Des pistes qu’on peut déjà explorer en cessant de se faire sa propre caricature :
-On ne peut pas penser un séjour qu’en terme de règlement, de loi, de cadre, d’éxécution ou de résultat. De même, on ne peut pas penser un séjour qu’en terme de pédagogie, d’éducation et de militantisme : justement parce que nous sommes contraints par des limites( de quel ordre? est ce jutifié? c’est pas à moi de le dire). Et que réfléchir qu’en terme de rendement et de cadre c’est enlever aux animateurs toute liberté de prise d’initiative et que ca devient vite invivable pour tout le monde.
-Plus largement, c’est bien ce qui pose problème au mouvement d’éducation populaire, c’est son fondement politique qui laisse supposer à des aspirations légitimes mais qui se confronte sans cesse à une législation et réglementation très pesante et répressive. Dans le même temps, la philosophie de l’éducation populaire se heurte aux dérives de la philosophie du capitalisme qu’entretient notre société. Ce n’est pas pour rien qu’on parle de crise de l’éducation populaire, parce qu’elle perd son identité et ses militants.
-D’un autre point de vue, c’est aussi au monde associatif qu’il faut s’intéresser, puisque c’est le premier acteur du domaine socioculturel. Associations qui sont l’intermédiaire entre le pouvoir et la société civile. Là où ca coince c’est que de chaque côté l’exigeance est de plus en plus importante qui réduit considérablement la liberté des associations. Le fait pas nouveau mais qui s’amplifie c’est la demande de comptes : il faut qu’il y ait quelque chose de visible, qu’on puisse mesurer, évaluer sans peine. Nul doute que dans ce cadre là, l’autonomie apparaît comme un objectif farfelu ! Personne n’est contre bien entendu mais on ne met pas ses gosses pour ca, c’est pour la moto, la voile etc etc.
-Explique ainsi peut être la désaffection pour la colonie de vacances. Formule reprise à souhait par un autre acteur, les entreprises qui à contrario des associations visent bien elles le bénéfice. Un acteur économique vers lequel se tourne à loisir les parents, mais aussi les animateurs qui y voient là une nouveauté, une fraîcheur. Ainsi voit-on un intérêt pour Fram, club Med etc…Sauf que eux toutes ces questions d’autonomie, initiative ce n’est pas leurs oignons et n’ont pas de compte à rendre au politique, ils n’ont qu’à satisfaire les enfants et les parents devenus consommateurs.
-C’est aussi la relation de l’usager à l’association qui pose question. Question qui avait été abordée avec esprit dans Le journal de l’animation. Usager à qui l’on propose des activités de consommation mais aussi qu’on tente de proposer des activités désintéressées et enfin que l’on tente de rendre acteur de la structure en le faisant participer aux réunions etc…Ce dernier point est absolument primordial et on l’observe parfaitement dans les structures permanentes, les centres d’animation de la Ville de Paris sont pour cela un excellent exemple. Quand on se donne la peine d’en visiter quelques uns où les associations gestionnaires sont différentes, ca saute aux yeux le fonctionnement différent pour arriver à jongler entre ces différents facteurs. La consommation prend le pas sur le reste. Quelqu’un qui vient vous voir dans un centre d’animation c’est pour faire de la musique, pas pour se sentir libre où tisser un lien social(ca leur dit rien ca). Dans le même cas, quelqu’un vient vous voir pour une colo, c’est pour que son enfant fasse le maximum d’activités. A la fin du séjour, on lui demandera “alors qu’est ce que tu as fait” pas “comment tu l’as fait?”.
A+
Salut à toi, Jaguar,
Moi je dis OUI pour travailler intelligemment et progressivement l’autonomie!!
Peux tu me dire ce que tu veux dire par l’expression “travailler l’autonomie”.
Ce qui me fait chier aujourd’hui, c’est que l’animateur “donnant des responsabilités ” passe pour un laxiste aux yeux d’une équipe “flic” et tres interventionniste.
Si on te demande d’être “flic et très interventionniste”, tu désobéis?
Il faut vraiment changer les esprits de cette “société de l’apparence” dans laquelle fleurisse les interdits complétement stupides au détriment de notre épanouissement et de notre liberté.
Attention, tu t’occupes des gosses des autres, pas des tiens. Ce n’est pas à toi de décider les interdits auxquels ils sont soumis.
Tu nous parles de TA liberté, que fais tu de celle des parents des gosses dont tu t’occupes?
Tres peu s’interressent sur le fond : qui ne se voit pas mais se mesure, travail de longue haleine pour le bien de tous !
Peux tu être explicite? Je ne comprend pas.
Il ne faut pas assimiler ton intérêt perso à “bien de tous”.
Beaucoup s’interressent sur la forme … comme apparemment notre cher Al Batros , qui décidemment vole de plus en plus bas. Malheuresement , beaucoup le suivent, c’est tellement plus facile …
Si tu dis que je vole de plus en plus bas, c’est que tu me lis, c’est bien.
Hélas, je constate avec une aigre amertume que tu ne captes pas le fond de mes messages qui n’ont rien d’abcons pourtant.
Les familles me font grand honneur en me confiant le merveilleux fruit de leurs entrailles intimes, ce qu’ils ont de plus précieux dans ce bas monde puant et nauséabond. Alors, j’en prends grand soin et je me garde de mettre en avant mes désirs. Même si je désapprouve une chose demandée par les parents ou l’organisateur, j’exécute.
Je ne défends pas mon intérêt avant tout, mais celui de ceux qui font que j’ai un job.
Al Batros
Salut à toi, Greg2024,
Ce qui me fait chier aujourd’hui, c’est que l’animateur “donnant des responsabilités ” passe pour un laxiste aux yeux d’une équipe “flic” et tres interventionniste.
C’est peut-être qu’ils le sont…
Peux tu me dire ce que tu comprends dans l’expression “donner une responsabilité”.
Une grande majorité de ces animateurs qui pronent l’Autonomie, la Liberté,… sont bien des animateurs laxistes qui se cachent derrières des théories douteuses pour cacher leur incompétence et leur je m’en foutiste.
Peux tu être plus explicites?
Théories douteuses?
A l’opposé, si nous voulons réellement que nos CVL soient des lieux et des moments de liberté éducative et d’autonomie.
Est ce à nous de décider cela?
Celà demande un réel et énorme travail de l’équipe d’animateur qui peut rapidement être destabilisée par des fonctionnements qui ne correspondent pas à leur idée des CVL et qui a tôt fait de se réfugier derrière un fonctionnement bâteau hérité de leur enfance, plus rassurant, plus simple à mettre en place.
N’est ce pas un raisonnement barge qui conduit à des situations galère?
Al Batros