[C-myy]

J’ai l’année dernière passé le BSB (brevet de surveillant de baignade). Malheureusement le constat est pour ma part mitigé !
Après avoir pu observer le déroulement des épreuves et quelques candidats qui ont participé à ces examens, je me suis posé pas mal de questions. La plus importante de ces questions, étant: Un SB est-il vraiment qualifié pour la surveillance et l’intervention en milieu aquatique ?

Pourquoi est-ce que je pose cette question ?

Les épreuves du BSB ne sont jamais chronométré. Cette élément prête à confusion.
Ainsi, lors de l’épreuve du remorquage mannequin, certains nageurs mettaient tout simplement 3 min pour réaliser l’épreuve !
Comment-cela est-ce possible ? Surtout lorsque l’on sait que chaque minute de perdue sur la pose d’un défibrillateur, c’est 10 % de chance en moins de ramener la personne à la vie.
Certes cette personne à l’air au moins capable de récupérer un noyer et de le remorquer, ce que beaucoup ne sont pas capable de réaliser. Mais à quoi cela sert-il de remorquer une personne qui risque de mourir parce que l’on a mit trop de temps à la sauver ?!

Une autre épreuve n’ai pas chronométré, celle du 200 mètres nage libre non chronométré.
Et alors c’est le même constat accablant ! Vu que l’épreuve autorise tout type de nage, afin d’assurer la réussite de leurs épreuves tout les candidats choisissent la brasse. C’est la nage la moins fatigante, qui permet de tenir sur la longueur de l’épreuve (200 mètres) et de passer l’obstacle sans aucun problème.
De plus l’épreuve n’étant pas chronométré, la brasse devient alors la nage de prédilection des candidats pour cette épreuves. Dés lors, sur une épreuves dite de sauvetage, on voit des candidats réaliser des temps de 6 minutes. Pas forcement parce qu’ils ne sont pas capables d’aller plus vite. Mais parce que tout le monde cherche à ne pas réaliser d’erreur lors du passage d’obstacle afin de ne pas être éliminé ! Ce qui est justifiable pour les candidats !

Mais INJUSTIFIABLE dans le cadre d’une formation destiné à la surveillance de mineurs en milieu aquatique.
Ce ne sont pas les candidats que je critique, mais la logique de ce brevet qui remet en question les compétences des personnes ayant réussit à obtenir ce diplôme … moi compris !

Dans tout type d’intervention, je ne vous apprend rien si je vous affirme que le temps est l’élément décisif dans la survie d’une victime !
Pourquoi, alors, ne juge t-on pas ces compétences lors de ce brevet ?

Ce diplôme est remit en question: on ne peut savoir si le possesseur du BSB est capable ou non d’intervenir rapidement et donc d’assurer la sécurité des mineurs qu’il surveille.
S’il faut 3 min a certain pour sortir un enfant de l’eau d’une piscine. Combien de temps leurs faudront-ils en mer ?
Lorsque l’on met 3 min à sortir quelqu’un de l’eau, après un arrêt ventilatoire et cardiaque, et que l’on réussit à relancer le cœur de cette victime. Et bien dans ce cas, j’espère que le sauveteur n’aurrat aucun remord à apprendre que sans air, le cerveau de cette enfant aura chaque seconde de perdue, subit d’irrémédiables séquelles.

Beaucoup ne savent pas à quoi sert l’épreuve du lancer de ballon. Je me dois donc d’expliquer l’objectif de cette épreuve qui consiste à lancer un ballon proche d’une victime pour qu’elle s’y accroche. D’après un examinateur BSB que j’ai interrogé, cette épreuve est utile dans la mesure où un surveillant de baignade n’ai pas habilité à chercher une victime encore consciente qui se noie. Pourquoi ? Parce que le surveillant de baignade ne maitrise pas les prises de dégagement afin de se délier d’une victime qui s’agrippe à lui et qui le ferait alors couler. Ainsi pour éviter que le SB ne se noie avec sa victime, on lui demande de présenter un ballon devant sa victime plutôt que lui. Cela semble logique, mais beaucoup moins logique lorsque l’on sait que depuis l’année dernière cette épreuve a changée. Désormais il ne faut plus lancer un ballon dans un carré de 2,50 m de côté (situé à 12 m), mais uniquement au delà de 12 m n’importe où ! Tant que le ballon dépasse les 12 m, même s’il est envoyé alors à 25 m de la victime (c’est pas possible hein ! Mais on comprend l’idée), j’ai mon épreuve vu qu’il à dépassé les 12 m par rapport au bord.
Ce changement est-il encore une preuve d’un faible niveau d’exigence au BSB ?

Je pense que le BSB est une assurance de plus pour la surveillance des baignades en milieu aménagé et surveillé. Mais que le niveau d’exigence devrait tout de même avoir des limites, afin de rappeler aux candidats la responsabilité qui les incombe. Mais aussi afin de former dans des conditions plus proche de la réalité ces personnes qui pourront alors jouir de réelles compétences.

Au contraire lorsque les activités se déroulent en dehors des piscines ou lieux de baignades aménagées et surveillées, je pense alors qu’a l’état actuel des choses, le BSB est alors tout simplement insuffisant pour assurer dans des conditions SATISFAISANTES de sécurités le bon déroulement des baignades.

Le point cependant positif, est véritablement la prévention que doivent mettre en place les SB ainsi que la réalisation de gestes de secours pour maintenir l’état de la victime jusqu’à l’arrivée des secours. En ces points, il est vrai qu’un surveillant de baignade sera donc toujours préférable à aucune surveillance !

Est-ce que cette baisse d’exigence n’ai pas du au fait qu’il y a trop peu de personne qualifié pour assurer la demande en postes ? Du coup, préfère t-on des personnes moins bien qualifié à rien du tout (ce qui est tout à fais justifiable en un sens) ?

Est-ce que ce brevet risque pas de perdre de sa valeur comme tout diplôme attribué trop facilement ?

Dès lors, le Brevet de Surveillant de Baignade devrait-il être remit en question ?

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