c’est pas ça que l’on appelle communément un procès d’intention ????
Je serai bien moins gêné par un discours façon droite décomplexée : “bin oui, on leur met profond à ces cons de jeunes, et alors ?”
que ce discours “Oh mais si je pouvais les payer corretement, je le ferais. Et puis vous avez rien compris à ce qu’est le CEE. Et les syndicats, ils comprennent rien eux non plus. Oui, je paie en dessous du seuil de pauvreté des jeunes qui travaillent toute une journée, mais c’est pour leur bien, ça va leur apporter plein de belles choses. Et puis un forfait de deux heures minimum jour, c’est juste un planché minimum. Si il veut, l’employeur, il peut payer plus !!!!!”
qui tient vraiment du foutage de gueule.
“Bou ! Les animateurs, ils sont pas gentils ! Ils font rien que de pas venir alors qu’ils avaient dit qu’ils viendraient. et puis ils ont des comportements pas pro…”
Vous voudriez avoir des salariés qui se comportent comme des salariés, mais sans avoir à les payer comme des salariés..
Alors continuez à venir pleurer ici sur les animateurs pas sérieux… Mais si tous ces gens étaient pleinement conscients qu’ils se sont engagés dans une démarche d’engagement éducatif, pourquoi y’a t-il tant de problème ?
Vous pouvez pas à la fois demander à ces jeunes de prendre au sérieux leur boulot quand vous ne prenez pas au sérieux leur boulot. Quand vous ne les prenez pas au sérieux.
C’est quand même marrant que des employeurs viennent ici se plaindre des résultats d’un CEE qu’ils se sont concoctés pour ne pas avoir à payer les travailleurs…
Il faudrait quoi en plus d’un contrat qui permet de faire sauter les droits des travailleurs ? Un contrat qui en plus fait que le patron garde tous les siens ?
Envoyer ces cons devant les prud’hommes ? Bin non, vous pouvez pas…
Faut vous y faire. De la même façon que le jeune a mal au cul en rentrant de colo, et que si l’idée lui vient d’aller voir du côté de l’inspection du travail, on lui répondra “Désolé, mais ce contrat déroge au code du travail, on ne peut rien faire”…
Ca lui servira de leçon… il ne se laissera pas reprendre… enfin on peut espérer… En tout cas l’animation, c’est fini. Tant pis si c’était quelqu’un qui pouvait amener quelque chose aux enfants. On trouvera forcément d’autres gogos…
“Et comment je fais pour payer mes animateurs correctement ?”
C’est marrant. Parce que c’est le même discours du côté des entreprises privées qui utilisent le CEE. Pourtant, elles ont du fric, sinon elles n’existeraient pas; alors le problème du CEE doit être ailleurs…
Et t’as les heureux de la crêche qui viennent te dire “Ah bé moi j’ai été bien payé cet été, tout content d’avoir à peine plus que l’équivalent du seuil de pauvreté”… avec un petit côté “tout pour sa gueule”… rien à foutre que les annonces ici ou ailleurs pullulent de contrat à la con qui disent le contraire…
Ou qui esssaient de nous persuader avec toujours les mêmes bétises “arretons de faire culpabiliser les gens qui organisent ou dirigent des séjours sur de la pseudo exploitation des pauvres animateurs BAFA en CEE qui est un contrat de volontaire. ”
Qu’il y ait des retraités, des rentiers ou des militants qui acceptent ce contrat d’engagement en toute connaissance de cause, OK. Très bien, même.
Dans les faits, c’est un système d’entubage à la chaîne tourné en prirorité vers les jeunes, pour un système qui ne fonctionne que sur cet entubage, avec des offres d’emploi et des discours à ces jeunes qui à aucun moment ne parle de bénévolat défrayé, de volontariat…
le système fonctionne à cause de gens comme vous.
Avec gross-modo deux types de structures :
Hier, les associations montaient des colos pour mettre en pratique des valeurs, aujourd’hui elles vendent des colos pour survivre.
Et celles qui s’engraissent, de ces structures où du fric y en a à foison pour certains (je vais pas redonner encore le nom des strutures et les exemples concrets de personnes qui se sont engraissées dans l’EP ; vous avez qu’à vous plonger dans les entrailles du forum) ou à ouvrir les yeux pour ceux qui travailent dans ces grosses boutiques.
Mais cet échange n’est pas vain : à chaque fois, ça doit être lu par des jeunes qui passaient par là à la recherche d’info sur le Bafa… Et qui vont y réfléchir à deux fois.
alors continuez à venir vous plaindre de ces animateurs…
OK Elnorton j’ai fait un mélange de 2 posts
jetty a écrit:
PS Pour la personne qui estime que l’évaluation du travail d’un animateur n’est pas compatible avec les valeurs de l’Education Populaire je lui apprendrai que le travail d’Education Populaire est depuis une dizaine d’années toujours soumis à évaluation.
Absolument pas ce que j’ai écrit…
Je n’ai jamais parlé que d’une abberation dans le cas où la paye est arbitrairement évaluée par le directeur et qu’il partage en quelque sorte le “gâteau” du bonus entre tous les anims.
Il est évident que comme tout travailleurs professionnel, un animateur professionnel doit être supervisé et évalué de temps à autre.
Il y a entre ces deux choses de grosses différences, puisque le permier cas (celui où on partage le gateau) ne me semble pas compatible avec un esprit sain entre les anims puisqu’on sait très bien que dès qu’on parle de fric, les dés seront pipés et certains chercheront à briller plus que les autres pour avoir une plus grosse part du gateau.
Attitude dont je ne retrouve pas la correspondance dans mon idéal de ce qu’est l’éducation populaire. En revanche, dans le cas d’une supervision (et même montage d’échellons et tout) pour les animateurs professionnels, il n’y a pas de problème. Mais là je parlais bien dans le cas de kerellec, sur un séjour, de répartir cette prime entre les anims les plus méritants.
Je pense que ces deux notions ne doivent et ne peuvent pas être mélangées.
kerellec a écrit:
– dans la plupart des cas, les bafa n’ont pas la compétence et le savoir des anims pro.
C’est une question de formation, pas d’individu.
D’où la différence animateur pro et BAFA.
D’où la différence entre le volontariat et la professionnalisation. Au fait un pompier volontaire il est indemnisé combien? et un pompier professionnel il gagne combien?
Pour moi c’est la même logique et qu’on arrete de me raconter qu’anim pro et BAFA ont les mêmes responsabilités ( oui ils s’occuppent tous les 2 des enfants: tous les deux peuvent être poursuivis en cas de manquements graves à la sécurité pouvant entrainer un accident) et les mêmes compétences ( on fait tous les deux des animations).
Les pompiers volontaires ou professionnels doivent aussi effectuer des gestes de premier secours auprès d’un blessé ( et ca c’est aussi une sacrée responsabilité si je ne m’abuse) sauf que les pro ils ont aussi d’autres compétences et formation.
Donc arretons de faire culpabiliser les gens qui organisent ou dirigent des séjours sur de la pseudo exploitation des pauvres animateurs BAFA en CEE qui est un contrat de volontaire.
Si les gens veulent gagner leur vie dans l’animation professionnelle qu’ils se forment de façon professionnelle.
Merci Fg6327 de remettre les pendules à l’heure. Des postes professionnels pas grassement payés il en existe malheureusement un paquet et c’est plutot là dessus qu’il faut se battre.
PS Pour la personne qui estime que l’évaluation du travail d’un animateur n’est pas compatible avec les valeurs de l’Education Populaire je lui apprendrai que le travail d’Education Populaire est depuis une dizaine d’années toujours soumis à évaluation.
kerellec a écrit:
Ceci dit j’ignorais que les classes transplantés pouvaient etre sous CEE.
Ceux qui le font sont hors la loi : le CEE est réservé aux temps de loisirs hors période scolaire.
exact, pour la surprime , vous avez raison.
Je m’étais enflammée.
Ceci dit j’ignorais que les classes transplantés pouvaient etre sous CEE.
elnorton a écrit:
donner une surprime aux anims qui se sont bougés (stagiaires compris) qu’à ceux qui ont glandouiller.
parceque si, y’en a.Moi ça me déplaît carrément cette idée…
Parce que les glandouilleurs, y a fort à parier qu’ils deviendront experts pour gentillement prendre le relais et soulager les autres juste quand il aperçoit au loin le directeur, ou caler ses “temps forts” d’animation en présence du directeur…
Quand un anim correct lui, ne cherchera pas à retarder la prise de son café quotidien juste parce que le directeur arrive… Un directeur ne peut être omniscient sur le centre, il peut facilement se faire berner (j’ai pas la prétention que les anims soient omniscients, mais j’pense qu’ils sont mieux placés que le directeur pour savoir quel anim en fait le moins).Mais ce qui me gène le plus dans ce système c’est de mettre les anims en concurrence . C’est franchement quelque chose dont je suis absolument pas friand, ça me fait d’ailleurs penser à ce vers quoi tend de plus en plus le système actuel et ça s’éloigne de l’éducation populaire.
Pour moi cette prime elle existe déjà : c’est la nouvelle offre d’emploi qu’on fait aux animateurs qu’on a trouvés bons.
Je suis également contre le fait de payer mieux ceux qui semblent être les plus méritants pour le directeur… Bonjour le copinage, le chantage, les glandouilloux qui font semblant, et autres dérives possibles.
Et puis, autant que peux concevoir comment on évalue une caissière (au nombre d’articles scannés à la mn) ou un VRP (au nb de produits placés chez des clients), autant je vois pas pour des animateurs : celui qui propose le plus d’activités, celui dont on en retiens le plus, celui qui a le moins de pipis au lit dans son groupe, celui qui fait finir les épinards le plus vite à sa table ???
moilapa a écrit:
Mais personne parmis ceux qui font haro sur le baudet n’a donné la clef pour pouvoir mieux rémunérer les anims…Mais bien entendu que certains ont répondu !!! Combien de fois d’ailleurs !!!!
Si ce système n’est pas viable en ne pouvant même pas rémunéner les travailleurs (ce qui est quand même le minimum sur un marché) ce système ne dois juste pas exister.
C’est pas une réponse claire ça, et je n’en ai toujours pas vu une seule, ici ou ailleurs, sur ce sujet !
Tu proposes quoi ?
– On arrête de faire des colos ?
– On fait des colos très chers, c’est le “consommateur” qui payera au lieu de l”ouvrier” ?
– On finance toutes les colos avec les impôts ? Prélevés à qui et sur quoi ?
– Autre chose ?
moilapa a écrit:
Aprés c’est sur, ya Décath ou Mac do si on a pas envie de changer d’endroit.Ou pour être payé un minimum correctement.
En juillet, j’ai été payé 830 € net pour un mois en tant qu’adjoint.
Aucun frais supplémentaire (nourri, logé, transporté par l’organisateur).
En juin, j’ai été payé 1050 € net pour un mois dans l’éducation nationale.
A cela il faut enlever environ 200 € de transport et de nourriture (et oui, cantine payante, matin, midi et soir !).
Au final, mon poste “payé un minimum correctement” me rapportait 20 € de plus que la terrible exploitation que j’ai subie en colo, mais j’avais pas un contact aussi sympa avec les jeunes, pas la possibilité de “voir du pays”, pas la possibilité de faire du poney, aller à la piscine, randonner, manger super bien, etc. etc…
Et au niveau des heures, on peut dire que ça se valait :
8h00 => 1h00 en colo (maxi).
6h30 => 23h00 au collège (mini).
donner une surprime aux anims qui se sont bougés (stagiaires compris) qu’à ceux qui ont glandouiller.
parceque si, y’en a.
Moi ça me déplaît carrément cette idée…
Parce que les glandouilleurs, y a fort à parier qu’ils deviendront experts pour gentillement prendre le relais et soulager les autres juste quand il aperçoit au loin le directeur, ou caler ses “temps forts” d’animation en présence du directeur…
Quand un anim correct lui, ne cherchera pas à retarder la prise de son café quotidien juste parce que le directeur arrive… Un directeur ne peut être omniscient sur le centre, il peut facilement se faire berner (j’ai pas la prétention que les anims soient omniscients, mais j’pense qu’ils sont mieux placés que le directeur pour savoir quel anim en fait le moins).
Mais ce qui me gène le plus dans ce système c’est de mettre les anims en concurrence . C’est franchement quelque chose dont je suis absolument pas friand, ça me fait d’ailleurs penser à ce vers quoi tend de plus en plus le système actuel et ça s’éloigne de l’éducation populaire.
kerellec a écrit:
…
– c’est vrai que ne pas régler les jours de repos, peut déranger, maintenant, même si je le pouvais, je ne suis pas sure que je le ferai, je préférerais, (si financierement je le pouvais) donner une surprime aux anims qui se sont bougés (stagiaires compris) qu’à ceux qui ont glandouiller.
parceque si, y’en a.
…
Le salaire au mérite, pourquoi pas. C’est contradictoire avec, entre autres, les valeurs de l’éducation populaire, mais on n’est pas obligé de s’y référer pour mettre en place un acceuil de mineurs.
Pour te donner des pistes sur comment augmenter les rémunérations sans toucher au prix des séjours, il faudrait avoir tous les chiffres en mains pour vérifier les choix de gestion qui ont été faits.
Le CEE est par nature, et pour éviter de créer une compétition occasionnel/professionnels, limité à 80 jours par an. Il est donc évident qu’on ne pas en vivre. Il est aussi assez évident que de nombreux employeurs, et employés, ne se gênent pas pour l’utiliser de façon illégale (classes transplantées par exemple).
Aparté : n’est-il pas possible aux modérateurs de refuser les offres d’emploi manifestement illégales : rémunération au forfait journalier pour des classes ?
Je ne comprends pas la référence au travail au noir.
Aprés c’est sur, ya Décath ou Mac do si on a pas envie de changer d’endroit.
Ou pour être payé un minimum correctement.
”Avez vous une idée de ce que coûte par exemple le contrôle annuel électrique d’une structure de 50 lits environs ? Les diverses taxes, l’eau, l’entretien… “blablabla…
Et donc : parce que “le contrôle annuel électrique coûte cher”, on doit en faire porter le poids aux travailleurs-animateurs ???
Si un système n’est pas viable financièrement, c’est à l’ouvrier d’en supporter le poids ????
Je ne saisis pas cette logique ?
Et partir sur une Via Ferrata, au ski, ou monter à cheval, derrier le comptoir du Quick
qu’est-ce que j’en ai à branlé de tout ça !!! Je vais pas faire une saison en me disant : “Ouais ! Je vais pouvoir consommer !!!!!!”
Mais personne parmis ceux qui font haro sur le baudet n’a donné la clef pour pouvoir mieux rémunérer les anims…
Mais bien entendu que certains ont répondu !!! Combien de fois d’ailleurs !!!!
Si ce système n’est pas viable en ne pouvant même pas rémunéner les travailleurs (ce qui est quand même le minimum sur un marché) ce système ne dois juste pas exister.
alors arrêtez de sans cesse venir pleurer ici en vous plaignant des animateurs que vous traitez comme des merdes. Et de venir nous dire “mais moi, j’ai une conscience sociale, je travaille dans le social et j’aimerai bien payer correctement mes larbins…”
Dans le fait, je suis d’accord avec:
– 30 €, c’est pas le pérou, mais ou prendre les pépéttes pour les payer plus, les anims ?
Parceque dans le prix d’un séjour, n’est pas compris que la nourriture, les salaires, et les transports, mais également tout ce qui concerne la structure qui nous reçoit.
Avez vous une idée de ce que coûte par exemple le contrôle annuel électrique d’une structure de 50 lits environs ?
Les diverses taxes, l’eau, l’entretien…
– dans la plupart des cas, les bafa n’ont pas la compétence et le savoir des anims pro.
C’est une question de formation, pas d’individu.
Maintenant en parlant responsabilité, c’est quand même le bafd ( payé suivant le même CEE) qui est en premiere ligne, et les bafd, sur le forum, on les entends pas trop râler…
– c’est vrai que ne pas régler les jours de repos, peut déranger, maintenant, même si je le pouvais, je ne suis pas sure que je le ferai, je préférerais, (si financierement je le pouvais) donner une surprime aux anims qui se sont bougés (stagiaires compris) qu’à ceux qui ont glandouiller.
parceque si, y’en a.
Mais personne parmis ceux qui font haro sur le baudet n’a donné la clef pour pouvoir mieux rémunérer les anims…et moi même par la même occasion.
Parceque je le rappelle, je suis preneur et ne serai surement pas la seule.
Ensuite, personnellement je suis convaincu qu’il vaut mieux bosser en AL et sous CEE que au black et en se demennant pour trouver quoi comme logement et le temps de se faire à manger en saison sur la cote ou en montagne , non ?
Aprés c’est sur, ya Décath ou Mac do si on a pas envie de changer d’endroit.
Parceque être anim c’est aussi voire autre chose autre part.
Et partir sur une Via Ferrata, au ski, ou monter à cheval, derrier le comptoir du Quick, on fera pas.
Celà fait parti du choix.
72
Eh bien; 69 messages en 32 H environ! Des que l’on parle de fric, le forum s’emballe.
Eh voila un commentaire qui sert à rien merci papiles, lis les ces 69 posts avant de mettre un commentaire bidon ! Si c’est juste pour faire monter le compteur.. ça n’en vaut pas la peine ! chus
Eh bien; 69 messages en 32 H environ! Des que l’on parle de fric, le forum s’emballe.
Salut Jetty
Perso après 14 ans dans l’animation ce qui me choque c’est l’emploi du terme animateur à tort et à travers. Pour moi un animateur ce n’est pas quelqu’un qui a juste un BAFA et fait maxi 80 jours par an.
Pas d’accord avec toi :
– si l’on se base sur ce que fait un anim’ (travail sur un “gros” projet, recherche de financement, de partenaires…) ce sont des choses que l’on peut être amener à faire faire même avec juste le Bafa.
– Et si l’on se base du côté des capacités : j’ai rencontré autant d’incapables du côté des “animateurs pro” que des “animateurs Bafa”
Donc pour moi, une personne qui encadre une colo avec ou sans Bafa, est évidemment un animateur, quelqu’un qui encadre des familles dans un village vacances est un animateur.
slem41 a écrit:
Post 64
Oui, j’ai peut-être résumé un peu vite…
Cependant :
Perso, j’ai jamais vu de CEE sans les 10% de congés payés.
Si c’est inscrit “10% de congés payés” dans son contrat, ben c’est que l’employeur lui même doute du caractère facultatif de cette disposition, il préfère la mettre telle quelle. Sinon il aurait mis du salaire,…
S’il l’employeur a mis cette ligne sans réfléchir, ben ca pose quelques questions…
Ou alors il a bien réfléchi, et c’est une stratégie de patron qui ne veut pas que l’on s’apercoive que le CEE est un sous contrat de travail, avec des sous droits, pour des sous salariés… Donc il met quand même les CP, ca lui coûte 3 euros par jour, soit 12 minutes environ de temps de travail d’un salarié au smic
Après, ce n’est parce que le CEE “dit que”, que c’est conforme au droit. La répétition des recours contre l’annexe II de la CCNASC a fini par faire admettre qu’elle ne l’était pas…
Après, faut que j’aille vérifier un truc avant de continuer (et dire une connerie !).
Chaque fois que je signe un CEE en tant que formateur BAFA, il est bien sans prime de 10%. lol
Par contre, je suis dans l’illégalité pour chaque stage de formation générale, parce-que le contrat dure 8 jours sans repos alors qu’en théorie je devrait m’absenter du stage pendant au moins 24h… Mais bon, c’est une tolérance de J&S, dans un cadre bien précis, et pour le coup je ne voudrai pas de ce repos (même payé).
—–
Concernant l’annexe II elle était illégale car elle dérogeait à la loi (le droit du travail), ce qu’une convention collective n’a pas le droit de faire !
Le CEE, lui, est régi par une loi… Et donc il est légal. Et oui, une loi peut déroger à une autre loi, elles ont la même valeur.