Bonjour,
c’est peut être un peu tard pour te répondre, mais on ne sait jamais.
Pour ce qui est d’une organisation concrète, cela dépendra tout d’abord du lieu où tu te trouves et des contraintes qu’il t’impose (le nombre d’anims, ton effectif, les locaux…)
A mon sens le décloisonnement demande une bonne organisation car cela peut être vite éreintant pour l’équipe, mais aussi un aménagement vraiment réfléchi.
Pour ma part, je travaille dans un centre 3-6 d’une grande ville, nos locaux sont ceux d’une école maternelle.
Nous disposons de la salle de motricité que nous appellons “salle de vie”, elle donne un accès direct aux sanitaires et à une autre salle aménagée en “salle motricité” avec de grands tapis et des éléments de parcours.
Tous les coins sont dans la salle de vie (poupée/dinette, déguisements, voitures/jeux de construction, lecture, dessins, cabane, ainis qu’un espace avec tapis pour les regroupements, le point accueil et 5 tables adaptées à cette tranche d’âge.
Les animateurs s’installent aux tables et proposent leurs activités. Les enfants eux, vont et viennent sur les différentes activités ou coins comme bon leur semble.
Les enfants ne se montrent pas impatients car ils peuvent jouer sur les coins en attendant leur tour. Dès qu’un enfant a fini, il peut aller sur une autre activité ou jouer sur les coins. C’est également très confortable pour les animateurs qui peuvent travailler avec de tout petits groupe d’enfants et ça crée une bonne dynamique d’équipe.
Il nous arrive aussi de proposer un temps d’activité autour d’un thème – prenons par exemple le thème “pirate, pour être original – un animateur proposera alors de fabriquer un cache oeil, un autre un sabre, etc. A la fin les enfants auront eu la possibilité de se faire leur costume.
A mon sens ce fonctionnement respècte réellement le rythme de chaque enfant.
En espérant que cela puisse t’aider.
j’ai fonctionné avec des ateliers permanents en accueil maternel.
les plus autonomes dans l’activité guidaient les moins autonomes, les adultes apportant leur contribution, sucitant la curiosité, et veillant au bon déroulement du dispositif.
ça a plutôt bien marché.
les coins activités restaient en place tout le long de la période (les mercredis entre deux vacances, les vacances, etc.) à la fin, soit on changeait (la plupart des cas) soit on relançait l’un des ateliers (à la demande des enfants)
on faisait ça le matin, essentiellement, et à partir de 16h00.
on a réalisé quelques projets intéressants (un projet modelage, un projet vidéo, un projet motricité).
en espérant que ça puisse t’apporter quelque chose…
B
tout à fait d’accord !
la semaine dernière, on avait prévu tissage, pour des bandeaux (fanion, ceinture ) pour les olympiades préhistoriques de fin de cette période.je ne discute pas et apporte donc mes deux métiers à tisser (environ 1,50m sur 0.80), fabriqués il y a des années et plus utilisés depuis longtemps et un panier de laine, beaucoup de brun, ocre, beige couleurs supposées préhistoriques , dessous ces pelotes je glisse des couleurs vives
Sur ces métiers, on peut travailler jusqu’à 4(2 de chaque côté) si on tisse des petites largeurs mais l’espèce de peigne(la lice je crois) au milieu qui fait monter et descendre les fils de chaine, il est unique et fonctionne pour les 4 en même temps, ça demande une bonne coordination et une bonne entente.
on commence avec 2 enfants par métier, la plus jeune a 51/2, la plus âgée 10 ans. évidemment ils ont trouvé les couleurs qui pètent
d’autres enfants regardent, des petits, des grands voir ce qui va se passer.
moi j’explique, les enfants tendent les fils de chaine (fastidieux) et c’est parti
Une seule contrainte que j’impose , garder une unité de couleur, mais il ya de la laine chinée dans les tons, de la laine bouclée, en peut introduire du blanc, du noir etde l orange et du jaune si la base est rouge par exemple.
une heure plus tard, ils sont 6 et moi je fais des avions en papier à côté avec les fouteux revenus de la cour.
la petite de 5ans 1/2 gère le tissage, elle explique les erreurs, donne le top pour tourner le peigne et exige d’autres matériaux du style : c’est possible de mettre des plumes ? ok voilà des plumes, j’veux des perles oups! c’est déjà plus coton mais on bidouille, du raphia ok de la ficelle ok
c’est devenu passionnant et un vrai défi pour tisser de l’inattendu et le top c’est de voir cette petite diriger tout ça et les grandes novices l’écouter avec attention, ça marche tout seul et je n’interviens qu’en cas de gros pépin.
aujjourd’hui ils étaient 8, on a affiché complet.
alors le décloisonnement ?? c’est juste comme dit moilapa c’est la vie de tous les jours.
évidemment les tissages n’ont rien de “préhistorique” et tout le monde s’en fout les enfants comme les anims , il y a un garçon seulement mais d’autres sur la liste d’attente
c’était un bon aprèm
Laura ????
Autant pour moi : ce décloisonnement, c’est toi qui l’apporte comme réponse à la demande de changement des animateurs…
Donc : pourquoi les animateurs demandent ce changement ?
Le ”par expérience, dans les domaines d’interventions auprès d’enfants, quand les adultes demandent un changement d’organisation, c’est toujours à leur profit. Donc comment ces animateurs expliquent cette demande ?” restant adéquate ici…
Sinon : un exemple de plus peut être (tant mieux si je me trompe) de ce que la très grande majorité des posteurs ne viennent pas ici dans cette idée d’échange, mais bien de consommation…
Question subsidiaire : pourquoi les animateurs demandent ce “décloisonnement” ?
Par expérience, dans les domaines d’interventions auprès d’enfants, quand les adultes demandent un changement d’organisation, c’est toujours à leur profit. Donc comment ces animateurs expliquent cette demande ?
et je voulais savoir si vous aviez des exemple d’organisation concréte
bin, la vie tout simplement ! Où (ça peut paraître incroyable pour des gens travaillant en accueils enfants) les différentes générations se côtoient : enfants de tous âges, ados, adultes, adultes vieux…
C’est la situation où l’on parque des individus selon leur âge qui ne devrait pas être ressentie “normale” (parce que’elle ne l’est pas !)
Organisation concrète ? Ce n’est pas tant l’oganisation qui change, mais la façon de penser l’animation. Où le rythme d’un temps est réellement basé sur les individus. Où l’on va parler d’écoute, et non par exemple d’obligation à produire.
Je vis cela en animation notamment l’été : adultes-ados, enfants de tous âges sur les ateliers. Ce qui finallement ne pose pas de problème, mais est plus facile à gérer. (parce que je ne gère pas : c’est un village (il faut tout un village pour élever un enfant) : je ne pourrais de toute façon pas “m’occuper” des soixante enfants présents : c’est ce mélange de générations qui fait vivre l’atelier, gère. Récule.
Et dans ce post on parle d’enfants qui au plus on deux ans de différence d’âge : il doit y avoir moyen de les faire cohabiter !
Réellement, je crois que c’est le cloisonnement qui n’a aucun sens pédagogique, sociale : c’est juste une question technique : il s’agit de faciliter le travail des “encadrants”. Ce n’est pas en pensant enfants que l’on a mis en place cette organisation. Sinon, évidemment que pour un enfant de 3 ans jouer avec des enfants de 5 ans peut être d’une richesse incroyable, lui permettre de “faire des bonds” dans son évolution.(et au delà faire que dans la cour de récrétion primaires et maternelle se côtoient) Et que tous les discours sur les “les grands vont lui faire du mal” sont des discours centrés sur la quétude des adultes surveillants. Et non le bien-être de l’enfant.
Quelle organisation ? En quoi cela va t-il changer l’organisation ?
Cela va changer le regard que l’on a sur les temps que l’on met en place : où il va cette fois réellement baser sa réflexion sur les individus. Et non par exemple sur “il faut construire”, “il faut arriver à tel objetcif (le jour où l’animation aura compris cela…)
Ceux qui travaillent en villages vacances l’hiver, connaissent sans doute cela : des groupes “hétérogènes” (hétérogènes de leur point de vue) d’enfants de 3 à 12 ans. Et leur difficulté (incapacité) à penser des temps qui vont “parler” aussi bien à la personne de 3 ans que 12 ans. Leurs craintes.
Je comprends que dans ce cas là, certains soient perdus… mais sur un accueil maternel ! Il faut vraiment ne plus avoir assez de recule pour y voir là difficulté…
C’est à l’enfant de choisir, de savoir, vers où il a envie d’aller. Dans un groupe où son rythme, comme celui de chacun, sera pris en compte : outre cette prise en compte de l’animateur, c’est l’enfant qui va ensuite chercher à trouver sa place, “se mettre à niveau”. C’eszt queque chose qui est au plus profond de tout enfant !
L’été, sur les campings et villages vacances, j’ai ce discours : “pas d’enfants de moins de six ans non accompagné : ils sont les bienvenus avec un parent. Parce que ce n’est pas une garderie : un enfant arrive quand il veut et repart quand il veut”.
Mais ce discours, il est d’abord fait en direction des parents (et des enfants dont les parents prétendraient l’obliger à venir à ces temps) cette limite imparable : elle n’est là QUE pour les parents. Un enfant, de par sa personnalité, sa volonté à ne pas tenir compte de ce que je lui dis et à mieux savoir que moi ce qui est bon pour lui, fera que ce discours est alors caduque.
Après ce discours, cette explication donnée aux parents, il arrive parfois qu’un enfant de 3 ans nous suive toute la semaine ! Dans des activités à priori pas adaptés à son âge. Mais est-ce que c’est là ce que vient chercher l’enfant ? Est-ce que l’on doit voir de nos animations une si belle image ??? Où cet enfant-là, ne vient-il pas chercher autre chose ? Comme il viendrait autour du feu de cheminée où les adultes racontent des contes qui n’ont pourtant pas été formatés pour telle tranche d’âge ?
Soit : avoir sa place dans un groupe (pour différentes raisons dans le cas d’un camping, comme des parents “je m’en foutistes” et un enfant qui cherche le contact des autres)
Et cet enfant de 3 ans, dont au début je n’ai fait aucun effort pour l’accueillir, pas agréable même, il a fini par devenir une richesse dans le groupe, un membre à part entière difficilement “soustraiable” : comme ces deux petites de moins de 3 ans que nous avaient refilé deux familles mine de rien qui voulaient s’en débarasser sur une saison d’hiver, sur un club enfants où il était bien précisé “A partir de 3 ans” : sans elles, cette semaine n’aurait ABSOLUMENT pas été la même : elles étaient non pas une difficulté : mais un plus énorme. Dans ce que la seule présence d’enfants de cet âge implique chez les autres enfants, et pour moi animateur, elles ont juste bousculer ma façon de penser l’animation : ce “cloisonnement n’a pas d’autre sens que de facilité le travail des encadrants (de la même façon qu’on interdit les jouets sur les cours d’école primaire pour ne pas à avoir à gérer les conflits : ce qui au contraire devrait être au centre de notre action : l’apprentissage du vivre ensemble !!!) Il n’est absolument pas penser POUR les enfants.
Ne te pose pas tant de questions sur l’organisation, sur ce que cela implique : cela se fera “tout naturellement”. Parce que c’est juste la normalité chez des animaux sociaux : le vivre ensemble, en groupe, quelque soit les différences d’âges, qui elles tiennent plus de la culture, de l’histoire de l’humanité (parce que cette logique de cloisonnement n’a pas toujours éxisté où n’existe pas dans toutes les cultures). Et de la part des enfants, et de celle des animateurs. L’enfant ira et restera là où il a envie de rester, si tant est que l’organisation prenne en compte cette possibilité, tienne compte qu’un enfant de 3 ans puisse très légitimement avoir envie maintenant de peinture, et que 5 minutes après il ait tout aussi légitimement envie de faire le fou dans la cabane improvisée avec les tapis de gym… Et revenir à la peinture après un tour de toboggan ! C’est en partie “instinctif” aussi chez “le plus grand” (même si adulte régulateur que l’on est, on interviendra pour dire ce qu’un enfant peut très bien entendre : il est plus petit que toi, et…)
Et surtout si l’on arrive à s’arracher à cette logique de la confrontation, de vouloir mettre les enfants en état de concurence, tout le temps, partout.Et surtout si l’on arrive à s’arracher à cette logique de la confrontation, de vouloir mettre les enfants en état de concurence, tout le temps, partout.
Là, c’est chose primordiale…
et je voulais savoir si vous aviez des exemple d’organisation concréte
bin, la vie tout simplement ! Où (ça peut paraître incroyable pour des gens travaillant en accueils enfants) les différentes générations se côtoient : enfants de tous âges, ados, adultes, adultes vieux…
C’est la situation où l’on parque des individus selon leur âge qui ne devrait pas être normal.
Organisation concrète ? Ce n’est pas tant l’oganisation qui change, mais la façon de penser l’animation. Où le rythme d’un temps est réellement basé sur les individus.
Je vis cela en animation notamment l’été : adultes-ados, enfants de tous âges sur les ateliers. Ce qui finallement ne pose pas de problème, mais est plus facile à gérer. (parce que je ne gère pas !)
Et là on parle d’enfants qui au plus on deux ans de différence d’âge : il doit y avoir moyen de les faire cohabiter !
Réellement, je crois que c’est le cloisonnement qui n’a aucun sens, si ce n’est celui de faciliter le travail des “encadrants”. Ce n’est pas en pensant enfants que l’on a mis en place cette organisation. Sinon, évidemment que pour un enfant de 3 ans jouer avec des enfants de 5 ans peut être d’une richesse incroyable, lui permettre de “faire des bonds” dans son évolution. Et que tous les discours sur les “les grands vont lui faire du mal” est un discours centré sur la quétude des adultes surveillants. Et non le bien-être de l’enfant.
Quelle organisation ? En quoi cela va t-il changer l’organisation ?
Cela va changer le regard que l’on a sur les temps que l’on met en place : où il va cette fois réellement baser sa réflexion sur les individus.
Ceux qui travaillent en villages vacances l’hiver, connaissent sans doute cela : des groupes “hétérogènes” (hétérogènes de leur point de vue) d’enfants de 3 à 12 ans. Et leur difficulté (incapacité) à penser des temps qui vont “parler” aussi bien à la personne de 3 ans que 12 ans.
Je comprends que dans ce cas là, certains soient perdus… mais sur un accueil maternel ! Il faut vraiment ne plus avoir assez de recule pour y voir là difficulté…
C’est à l’enfant de choisir, de savoir, vers où il a envie d’aller. Dans un groupe où son rythme, comme celui de chacun, sera pris en compte : outre cette prise en compte de l’animateur, c’est l’enfant qui va ensuite chercher à trouver sa place, “se mettre à niveau”.
L’été, sur les campings et villages vacances, j’ai ce discours : “pas d’enfants de moins de six ans non accompagné : ils sont les bienvenus avec un parent. Parce que ce n’est pas une garderie : un enfant arrive quand il veut et repart quand il veut”.
Mais ce discours, il est d’abor fait en direction des parents (et des enfants dont les parents prétendraient l’obliger à venir à ces temps)
Après ce discours, cette explication donnée aux parents, il arrive parfois qu’un enfant de 3 ans nous suive toute la semaine ! Dans des activités à priori pas adaptés à son âge. Mais est-ce que c’est là ce que vient chercher l’enfant ? Est-ce que l’on doit voir de nos animations une si belle image ??? Où cet enfant-là, ne vient-il pas chercher autre chose ?
Soit : avoir sa place dans un groupe (pour différentes raisons dans le cas d’un camping, comme des parents “je m’en foutistes”…
Et cette enfant de 3 ans, dont au début je n’ai fait aucun effort pour l’accueillir, où à chaque fois je suis plutôt pas agréable même, il finit par devenir une richesse dans le groupe : comme ces deux petites de moins de 3 ans que nous avaient refilé deux familles qui voulaient s’en débarasser sur une saison d’hiver, sur un club enfants où il était bien précisé “A partir de 3 ans” : sans elles, cette semaine n’aurait ABSOLUMENT pas été la même : elles étaient non pas une difficulté : mais un plus énorme. Dans ce que la seule présence d’enfants de cet âge implique chez les autres enfants : et pour mio animateur, elles ont juste bousculer ma façon de penser l’animation : ce “cloisonnement n’a pas d’autre sens que de facilité le travail des encadrants (de la même façon qu’on interdit les jouets sur les cours d’école primaire pour ne pas à avoir à gérer les conflits : ce qui au contraire devrait être au centre de notre action : l’apprentissage du vivre ensemble !!!)
Ne te pose pas tant de questions sur l’organisation, sur ce que cela implique : cela se fera tout naturellement. Et de la part des enfants, et de celle des animateurs. L’enfant ira et restera là où il a envie de rester, si tant est que l’organisation prenne en compte cette possibilité, tienne compte qu’un enfant de 3 ans puisse très légitimement avoir envie maintenant de peinture, et que 5 minutes après il ait tout aussi légitimement envie de faire le fou dans la cabane improvisée avec les tapis de gym…
oui le melange plutot , responsabilisation des plus grands et tiree les petits vers le haut
Mélanger tous les enfants indépendamment de leur âge ?
peut-être un truc du style des activités “à la carte” ?
Salut,
Qu’est ce que tu entends par décloisonnement ?
bonjour, je suis stagiaire bafd et je viens de reprendre un accueil maternel où tout est à refaire ………
l’équipe d’animation souhaiterais fonctionner différemment et particulièrement en ce qui concerne l’organisation des groupes d’enfants …….
j’ai proposé le décloisonnement et je voulais savoir si vous aviez des exemple d’organisation concréte …. dans la vis quot ou dans les activités.
c’est une petite structure de 25 enfants et 4 anim dt moi …
merci d’avance