Salut Ă toi, Fg6327,
En effet, je considĂšre, d’aprĂšs cet article, ĂȘtre dans la lĂ©galitĂ© si je met une grosse affiche Ă l’entrĂ©e de l’accueil de loisirs et un rappel dans les documents distribuĂ©s (programme) disant que des photos pourront ĂȘtre prises dans le cadre de nos activitĂ©s et diffusĂ©es ensuite sur notre site Internet, et que les parents qui voudraient s’y opposer peuvent demander par avance la non diffusion des photo de leur enfant, ou le retrait de celle-ci aprĂšs-coup.
Quels intĂ©rĂȘts sont dĂ©fendus par la mise sur “la voie publique” des photos des enfants?
Pas celui des parents, c’est pas sombre.
Je ne suis pas convaicu que ça va toujours bien se passer.
Al the Realist
boubou07 a Ă©crit:
ps: tout le monde sait maintenant que j’ai brĂ»lĂ© mon dictionnaire il y a de cela des annĂ©es…!!
C’est pas grave il te reste encore çà đ
&
Bourricot a Ă©crit:
@Ludou,Tiens un beau pavé sur la question :
Droit Ă l’image et droit de l’image :
vous voulez me tuer! đź
Merci pour ces prĂ©cisions đ
Tiens un beau pavé sur la question :
Droit Ă l’image et droit de l’image :
http://savoirscdi.cndp.fr/rencontrelyon/gauvin/gauvin.htm
Sinon pour l’autorisation expresse. Je cite mes cours….
“Autorisation expresse
Le recueil d’une autorisation expresse et suffisamment prĂ©cise quant aux modalitĂ©s de diffusion est la rĂšgle.
Son absence engage la responsabilitĂ© de celui qui reproduit et diffuse l’image sans autorisation.
L’autorisation de la publication de l’image doit ĂȘtre expresse et spĂ©ciale et doit bien prĂ©ciser la finalitĂ©
de la diffusion, la durée, la nature des prises de vue et les supports.
·
· L’autorisation s’applique strictement Ă la finalitĂ© prĂ©vue.
· L’autorisation donnĂ©e une fois ne peut autoriser celle d’autres clichĂ©s ultĂ©rieurs.
En cas de litige, c’est celui qui publie l’image qui doit prouver qu’il en a bien l’autorisation, surtout s’il
n’existe pas d’autorisation Ă©crite.
·
Pour un enfant mineur ou un adulte frappĂ© d’incapacitĂ©, seul le reprĂ©sentant lĂ©gal peut donner
l’autorisation de diffusion d’image.”
ps: tout le monde sait maintenant que j’ai brĂ»lĂ© mon dictionnaire il y a de cela des annĂ©es…!!
C’est pas grave il te reste encore çà đ
Sinon on peut supposer qu’il vaut mieux une preuve (donc Ă©crit) pour que l’autorisation soit “nettement exprimĂ©e”.
boubou07 a Ă©crit:
expresse : (adjectif féminin singulier) nettement exprimée
merci boubou, tu sais que j’tadore đ
Donc sĂ©rieusement, ça ne prĂ©cise aucunement si cette autorisation doit ĂȘtre Ă©crite, orale, ou peu importe??
ps: tout le monde sait maintenant que j’ai brĂ»lĂ© mon dictionnaire il y a de cela des annĂ©es…!!
expresse : (adjectif féminin singulier) nettement exprimée
Arguments trĂšs intĂ©ressants Bourricot. đ
Est-ce que quelqu’un peut m’expliquer ce que signifie juridiquement le mot “autorisation expresse“, mais en pas sombre (pour reprendre le langage d’Al…)?? Parce que depuis le temps que j’entends ce mot, ça me titille toujours l’oreille, et j’aime pas rester dans le flou!
Merci, grĂące Ă vous je dormirai moins con ce soir (ou demain soir!).
:coucou:
C’est que tu ne m’as pas bien lu. Les textes que je cite font office de cadre lĂ©gislatif, mais il y a aussi la jurisprudence d’oĂč le risque de se voir exposer Ă un an d’emprisonnement et 45000 euros d’amende Ă dĂ©faut d’autorisation de diffusion.
Je cite depuis mes sources persos. Sources que je suis sĂ»r qu’on peut retrouver sur Google. Pour ma part, ca vient de mes docs sur mes travaux audiovisuels. Je suis donc trĂšs sĂ»r de ce que je dis. Rarement aussi sĂ»r en fait.
“Le recueil d’une autorisation est la rĂšgle. Son absence engage la responsabilitĂ© de celui qui reproduit et diffuse l’image sans autorisation. Ainsi, commettent une faute ceux qui reproduisent l’image d’un enfant dans une sĂ©quence tĂ©lĂ©visĂ©e, sans en avoir prĂ©alablement obtenu des parents l’autorisation expresse. (CA Paris 1re ch., 9 mai 1995, D. 96, som.com. 75, obs. Hassler)
L’autorisation doit ĂȘtre expresse et suffisamment prĂ©cise quant aux modalitĂ©s de diffusion. Celui qui diffuse la photographie doit rapporter la preuve de cet accord exprĂšs, pour photographier puis pour diffuser. Ainsi, le fait que des parents aient autorisĂ© que lâon photographie leur enfant ne permet pas de prouver que ces derniers connaissaient l’utilisation prĂ©cise qui serait faite de l’image de leur fils et qu’ainsi ils y auraient consenti (CA Dijon, 4 avril 1995, JCP 1996, IV 1528). De mĂȘme, l’autorisation donnĂ©e pour ĂȘtre photographiĂ© n’implique pas l’accord pour la diffusion et il importe peu que cette photographie ait, par ailleurs, Ă©tĂ© diffusĂ©e dans les articles de presse ou des Ă©missions de tĂ©lĂ©vision (CA Lyon, 11 janvier 1996, Legipresse dĂ©cembre 1996, n° 137-1, p. 147).”
Il y a deux types d’autorisations qui sont distinguĂ©es :
L'”autorisation tacite”, pas besoin d’Ă©crit, le comportement de l’intĂ©ressĂ© suffit. En particulier, les personnalitĂ©s publiques.
L'”autorisation expresse”. Un cas de figure OBLIGATOIRE dans le cas des MINEURS.
sujet qui a Ă©tĂ© Ă©voquĂ© il y a un peu plus d’un an (ça nous rajeunit pas ça! :lol:): ici.
Et c’est vrai que la pornographie n’a rien Ă voir, dumoins je l’espĂšre!!!!
Bourricot a Ă©crit:
Salut fg,Ayant bossĂ© quelques temps dans le secteur de l’audiovisuel, je peux apporter quelques billes. Le texte que tu cites est juste et il suffit en apparence de ne faire que ce que tu dis… Mais il y une notion que tu as oubliĂ©e que je me permets de garder pour la fin….
Concernant le droit Ă l’image en gĂ©nĂ©ral, il y a une parade qui permet de prendre n’importe quelle photo sans autorisation prĂ©alable. Il suffit de prendre des photos ou de filmer des groupes… Du coup, on n’entre pas dans le cadre de la violation de la “vie privĂ©e”, notion trĂšs subjective et prĂȘtant Ă interprĂ©tation.
Dans notre cas, l’affaire se complique, car nous avons en face des MINEURS. C’est le facteur que tu as ommis et sur ce point lĂ , la lĂ©gislation est beaucoup plus stricte et particuliĂšrement concernant la DIFFUSION des prises de vue, notamment Internet.
Les textes Ă voir :
Article 227-23 du Code pénal
http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070719&idArticle=LEGIARTI000006418095&dateTexte=20081119
Sur le site Legifrance.gouv.frArticle 226-1 du Code pénal
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnArticleDeCode?code=CPENALLL.rcv&art=226-1
Sur le site Legifrance.gouv.frLe premier texte concerne la notion de mineur :
En pratique suite Ă jurisprudence, sâagissant du droit Ă lâimage des enfants, lâautorisation des deux parents est nĂ©cessaire avant toute diffusion sur un site web. A dĂ©faut dâautorisation, nous nous exposons Ă un an dâemprisonnement et 45 000 euros dâamende ainsi quâĂ une condamnation Ă des dommages et intĂ©rĂȘts pour lâatteinte portĂ©e Ă ce droit.
L’article 227-23 que tu cites concerne les images pornographiques de mineurs… Ce n’est en aucun cas le cas ici.
Concernant la prise de vue dans un groupe, il me semble avoir lu qqpart que la jurisprudence avait condamnĂ© des journaux quand mĂȘme.
De plus, cette condition n’est-elle valable que dans les lieux publics ?
Un ACM est un lieu privé, lui.
Je suis trĂšs conscient que mon petit exposĂ© de dĂ©part va un peu Ă l’encontre de la tendance actuelle… Mais prendre le “risque” de diffuser (dans un cadre strict quand mĂȘme) des images ne me fait pas peur. J’estime offrir de bon moyens de contrĂŽle aux familles en leur permettant de s’exprimer Ă l’avance (contre, mais aussi pour la diffusion des photos) mais aussi (et mĂȘme surtout) en leur permettant de changer d’avis aprĂšs coup. đ
lolotte77 a Ă©crit:
La ou je taffe, je demande une autorisation ECRITE pour le droit a l imagePour les enfants ( surtout ) ET aussi pour les adultes….
Je le fais en dĂ©but d’annĂ©e au moment des inscriptions ….. comme je prends des photos pendant les cours, les activitĂ©s et les stage
On est jamais trop prudent, surtout quand il s’agit des mioches
t aimerais voir ta trogne sur internet, ou celle de ton mioche sur la plaquette de l’ acm alors que que tu as rien signĂ© ????? meme si tu Ă©tais vaguement au courant đ
Attention, j’ai bien parlĂ© d’une diffusion sur le Net ET avec la possibilitĂ© de rĂ©clamer a posteriori le retrait de toute image.
Dans le cas d’une brochure par exemple, il est quasi impossible de retirer l’image aprĂšs-coup, donc mon bons sens me pousserai effectivement Ă demander un autorisation Ă©crite prĂ©alable Ă l’utilisation de l’image, mais pas avant la prise de vue… Je tiendrai Ă montrer l’image concernĂ©e pour permettre aux parents (et Ă l’enfant) de choisir en connaissance de cause.
Quand Ă ma petite trombine… Elle a dĂ©jĂ Ă©tĂ© utilisĂ© sans mon accord, y compris en une d’un (petit) journal et en gros plan… Effectivement au dĂ©but ça m’a fait drĂŽle, mais au final l’image ne me portait nullement atteinte alors s’en est restĂ© lĂ (aprĂšs une p’tite allusion quand mĂȘme faite au responsable de ce journal).
Salut fg,
Ayant bossĂ© quelques temps dans le secteur de l’audiovisuel, je peux apporter quelques billes. Le texte que tu cites est juste et il suffit en apparence de ne faire que ce que tu dis… Mais il y une notion que tu as oubliĂ©e que je me permets de garder pour la fin….
Concernant le droit Ă l’image en gĂ©nĂ©ral, il y a une parade qui permet de prendre n’importe quelle photo sans autorisation prĂ©alable. Il suffit de prendre des photos ou de filmer des groupes… Du coup, on n’entre pas dans le cadre de la violation de la “vie privĂ©e”, notion trĂšs subjective et prĂȘtant Ă interprĂ©tation.
Dans notre cas, l’affaire se complique, car nous avons en face des MINEURS. C’est le facteur que tu as ommis et sur ce point lĂ , la lĂ©gislation est beaucoup plus stricte et particuliĂšrement concernant la DIFFUSION des prises de vue, notamment Internet.
Les textes Ă voir :
Article 227-23 du Code pénal
http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070719&idArticle=LEGIARTI000006418095&dateTexte=20081119
Sur le site Legifrance.gouv.fr
Article 226-1 du Code pénal
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnArticleDeCode?code=CPENALLL.rcv&art=226-1
Sur le site Legifrance.gouv.fr
Le premier texte concerne la notion de mineur :
En pratique suite Ă jurisprudence, sâagissant du droit Ă lâimage des enfants, lâautorisation des deux parents est nĂ©cessaire avant toute diffusion sur un site web. A dĂ©faut dâautorisation, nous nous exposons Ă un an dâemprisonnement et 45 000 euros dâamende ainsi quâĂ une condamnation Ă des dommages et intĂ©rĂȘts pour lâatteinte portĂ©e Ă ce droit.
La ou je taffe, je demande une autorisation ECRITE pour le droit a l image
Pour les enfants ( surtout ) ET aussi pour les adultes….
Je le fais en dĂ©but d’annĂ©e au moment des inscriptions ….. comme je prends des photos pendant les cours, les activitĂ©s et les stage
On est jamais trop prudent, surtout quand il s’agit des mioches
t aimerais voir ta trogne sur internet, ou celle de ton mioche sur la plaquette de l’ acm alors que que tu as rien signĂ© ????? meme si tu Ă©tais vaguement au courant đ
Hello !
Article 226-1 du code pénal :
Est puni d’un an d’emprisonnement et de 45000 euros d’amende le fait, au moyen d’un procĂ©dĂ© quelconque, volontairement de porter atteinte Ă l’intimitĂ© de la vie privĂ©e d’autrui :
1° En captant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de leur auteur, des paroles prononcées à titre privé ou confidentiel ;
2° En fixant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de celle-ci, l’image d’une personne se trouvant dans un lieu privĂ©.
Lorsque les actes mentionnĂ©s au prĂ©sent article ont Ă©tĂ© accomplis au vu et au su des intĂ©ressĂ©s sans qu’ils s’y soient opposĂ©s, alors qu’ils Ă©taient en mesure de le faire, le consentement de ceux-ci est prĂ©sumĂ©.
Quand je lis ça, je me dis qu’on en fait parfois un peu trop dans nos ACM.
En effet, je considĂšre, d’aprĂšs cet article, ĂȘtre dans la lĂ©galitĂ© si je met une grosse affiche Ă l’entrĂ©e de l’accueil de loisirs et un rappel dans les documents distribuĂ©s (programme) disant que des photos pourront ĂȘtre prises dans le cadre de nos activitĂ©s et diffusĂ©es ensuite sur notre site Internet, et que les parents qui voudraient s’y opposer peuvent demander par avance la non diffusion des photo de leur enfant, ou le retrait de celle-ci aprĂšs-coup.
MĂȘme chose dans un sĂ©jour, oĂč l’information passera par une lettre et des rappels lors des Ă©ventuelles rĂ©unions avec les familles.
Du coup (et c’est lĂ que je suis perfide), j’estime qu’il n’est pas indispensable (je ne dis pas inutile hein) de recueillir des autorisations de diffusion des images des enfants.
Et partant de lĂ , je me permet de diffuser toute image (enfin pas n’importe quoi quand mĂȘme) d’un enfant dont les parents ne se sont pas opposĂ©s, mĂȘme si je n’ai pas obtenu une autorisation formelle de leur part.
Je ne le fait QUE SI j’ai donnĂ© une information Ă l’avance et une rĂ©elle possibilitĂ© de signifier son refus, avant comme aprĂšs la diffusion.
J’ajoute que je m’attache toujours Ă protĂ©ger au maximum le site Internet : code d’accĂšs qui change chaque annĂ©e destinĂ© aux familles. Codage pour interdire l’indexation par des robots (ce qui Ă©vite de retrouver le site ou les photos sur Google par exemple). Cryptage des mots de passe. AccĂšs restreint Ă 2 ou 3 personnes pour la gestion du site.
—–
Ăvidemment je fais cela lorsque j’en ai la possibilitĂ©.
Si l’organisateur exige un fonctionnement plus strict je m’y plie forcĂ©ment.
Ă ma connaissance il n’existe pas d’autre loi que celle que je cite sur ce sujet.
Mais je peux me tromper… Dans ce cas je suis preneur de toute rĂ©fĂ©rence.
—–
Et vous ?
Quelles sont vos pratiques en ce domaine ?
Est-ce votre choix qui compte, ou vous impose-t-on un fonctionnement obligatoire ?