Bon, alors mettons que l’on monte une activité sur le jeu en réseau dans le cadre d’un ACM, comment feras-tu?
Quels moyens vas-tu mettre en place pour approcher ce jeu et éviter qu’il ne soit la porte ouverte à des dérives (au niveau du temps passé notamment) dans ton ACM et une fois les enfants rentrés chez eux? Comment les “éduquer au jeu vidéo” dans ce cas-là?
Eh bien alors dans ce cas là, je dis oui ! Le jeu en réseau pourquoi pas franchement, après c’est une activité,ça ne veut pas dire que les jeunes doivent rester non stop dessus non plus c’est clair !
Cela dit il existe aussi des jeux de stratégies auxquels le réseau apporte tout son charme ! Warcraft et starcraft par exemple, mais il y a aussi des jeux pour développer sa ville, gérer son économie etc…
Y a vraiment des trucs sympas à exploiter mais cela reste couteux tout de même.
:cass: :cass:
Pas question d’interdiction ou non.. Mais d’utilisation dans l’Education Populaire…
vydge a écrit:
ah non scuse ludou si t’avais déjà dit ça j’ai pas pris le temps de lire les 95 posts précédents mon arrivée dans le débat, j’avais la flemme pour tout avouer mea culpa !
:cass: :cass:
ok, au temps pour moi aussi… m’enfin du coup c’est limite hors sujet 😆
ah non scuse ludou si t’avais déjà dit ça j’ai pas pris le temps de lire les 95 posts précédents mon arrivée dans le débat, j’avais la flemme pour tout avouer mea culpa !
:cass: :cass:
vydge a écrit:
ben quitte à interdire les jeux vidéos, faudrait interdire tous les JT de TF1 comme de France 2, y a ptet même plus de violence que dans certains jeux vidéos…
là c’est de la provoc’, c’est pas possible. Tu lis absolument pas mes posts ou tu fais exprès de les ignorer…?
ben quitte à interdire les jeux vidéos, faudrait interdire tous les JT de TF1 comme de France 2, y a ptet même plus de violence que dans certains jeux vidéos…
Cela dit, développer une activité autour du jeu en réseau c’est pas non plus la mort, je veux dire on peut faire ça et d’autres trucs à côté et heureusement. En plus, en réseau il y a pas que les jeux de guerre qui fonctionne. Qui n’a pas fait de vieux jeux en réseau pendant qu’il était en cours. Le pacman, c’est trop violent ? héhé
++:cass: :cass:
Moilapa, laisse-moi réfléchir à ton post…
balthazaar a écrit:
Ludou, après de tels réquisitoires anti-JV, les accusant de rendre les gens violents, asociaux, amorphes, j’imagine mal comment la position pourrait être différente d’une interdiction.
et pourtant, loin de moi l’idée d’interdire les jeux vidéos… Car sans non plus tomber dans l’idéologie soixante-huitarde “il est interdit d’interdire”, j’estime que quand on peut éviter d’interdire qqch à qqn par une pression extérieur, alors c’est qu’on arrive à développer l’autonomie au sens étymologique du terme… donc c’est ce que je souhaite plus que l’interdiction.
Pour le côté imagination bridée, c’est idem dans tous les moments de la vie courante où on est avec d’autres personnes. On ne pense pas à ce qu’on veut, on doit surtout penser à ce qu’on fait.
justement, je trouve dommage (même plutôt dangereux) que ces moments là (“penser à ce qu’on veut”) n’existent quasiment plus dans la vie de certains enfants… C’est même dramatique. A mon avis, il ne faut pas chercher l’appauvrissement culturel (seulement) dans le manque d’accès de certaines populations à la “culture” (dans son sens pédant et intellectualiste), mais bien dans ce genre de situations, où les familles “abandonnent” leurs gamins aux divers supports de zombification/surexcitation qu’offrent notre joli monde commercial.
Ludou, après de tels réquisitoires anti-JV, les accusant de rendre les gens violents, asociaux, amorphes, j’imagine mal comment la position pourrait être différente d’une interdiction. Je relevais page 9 que Solleana était aussi contre tous les jeux dans lesquels il y a des gagnants et des perdants, il y avait quelqu’un d’autre qui m’avait répondu la même chose mais j’ai oublié qui.
Pour le côté imagination bridée, c’est idem dans tous les moments de la vie courante où on est avec d’autres personnes. On ne pense pas à ce qu’on veut, on doit surtout penser à ce qu’on fait.
Les enfants qui jouent seuls dans la cour, généralement on les traite de malades, c’est bien dommage, mais j’entends bien souvent “regarde il est encore tout seul, il n’a pas d’amis, il est bizarre, il est dans son monde”, et je n’entends jamais : “regarde c’est génial il développe son imagination!”.
“différence qualitative entre un jeu “réel” et un jeu vidéo? ”
Commence par essayer de définir l’un et l’autre.
Côté jeu vidéo : Quel rapport ave le jeu dont je parle (celui où les enfants dansent par groupes de 4) et un jeu de guerre sur une petite console d’un enfant assis seul dans sa chambre ? Quel rapport entre un jeu où un enfant joue à éveler des chiots et celui où il élève des prostituées pour devenir le plus grand ganster de la ville ?
Côté jeux “réels” : quel rapport entre un balle au prisonnier qui tourne au massacre et un papa-maman ?
Les contours sont très flous, poreux, entre un jeu de danse qui n’utilise l’écran du vidéo-projecteur que comme un support et où le réel plaisir est dans le fait de danser ensemble, et des enfants qui dansent pour préparer le pestacle de la kermesse.
Quelle différence entre un jeu de rôle “classique” et le même jeu enrichie par un support ordinateur ?
Plutôt que d’essayer de savoir quel est la différence entre deux choses difficiles à définir (quel est le but ?) en tant qu’anim’, je me demande comment utiliser tel ou tel outil pour enrichir mes animations.
bonjour,
j’ai toujours pas retrouvé le moment où quelqu’un a dit qu’il fallait interdire les jeux violents 😕
Et d’ailleurs, la violence montrée n’est qu’une part critiquable selon moi (cf mes précédents posts) du phénomène “jeux vidéos”. La violence induite et non montrée y est d’ailleurs monnaie courante (mais dans tous les médias, la politique et le reste aussi, certes).
Quelqu’un a-t-il un avis sur la différence qualitative entre un jeu “réel” et un jeu vidéo? C’est ce point qui m’intéresse mais comme personne n’y a répondu j’ai peur de rester cantonné à mon avis de départ… 🙁
Salut
Mon point de vue, c’est qu’il ne faut pas que les ptis loups jouent à des jeux violents car ils risqueraient de ne pas différencier réalité et virtuel, mais cela dit, à partir du moment où l’on est ados par exemple, même si certains jeux sont TRES violents, je ne vois pas forcément pourquoi ils devraient être interdits.
J’ai joué à Call of, Unreal Tournament, CS, Splinter Cell, Half life, etc… et c’est pas pour cela que je me suis transformé en un mercenaire espion utilisant des armes de la seconde guerre mondiale et combattant des monstres sans tête… Je pense que ceux qui ne jouent pas pensent qu’il y a une dépendance, ça reste un loisir !
Si je n’ai pas mon PC pendant mes colos, je ne vais pas péter un câble pour autant !
A pluche
:cass: :cass:
ps : je signale que je ne suis plus un gamer, j’ai décroché loool
Si demain les jeux vidéo très violents étaient interdits à la vente et à la fabrication, l’industrie du JV fonctionnerait quand même, ils ont un nombre incalculable de titres qui traitent d’autre chose que de violence.
S’il y a des lobbys qui justifient la violence comme moyen on va en trouver beaucoup chez les extrémistes et les intégristes religieux.
Je me souviens qu’un soir sur un chat d’animation j’avais discuté avec un “militant” qui souhaitait que les colos mènent les enfants à se rebeller contre le pouvoir en place, le fondement de la pensée de cet animateur, c’était le grand soir.
Tu crois qu’il avait trop joué à Mariokart?
Quant aux autres, la majorité ne valorise pas une violence gratuite, qui serait une finalité en soi, mais la montre plutôt comme le moyen d’accomplir sa mission, de triompher du mal (on combat souvent des monstres à tendance psychopathique, kidnappeurs de princesses, et qui complotent pour détruire le monde). Mais cette violence-là n’est pas nouvelle, car avant le cinéma, la télévision ou les bandes dessinées, elle était déjà présente dans les romans et même les contes de fées. Enfin, il semble que ce soit davantage l’action que la violence qui de toute façon attire les enfants dans les jeux.
Donc on peut cautionner la violence comme MOYEN mais non comme FINALITE ? Débile.
Violence pas nouvelle, donc on peut continuer à l’engrener toujours plus, pour être sur de ne pas oublier un aspect dans la vie des enfants ? Mais GENIAL !
L’action… pas obligatoirement besoin de violence.
Mais oui, certes, on augmente ses réflexes, …
Mais il y a bien d’autres moyens pour ça que de continuer dans la spirale de la violence en la présentant comme normale pour résoudre ses conflits…
Ca sent le lobby des jeux vidéos à plein nez…
Très intéressant Vydge, merci pour le lien.
Prochainement, je pense quand j’en aurai l’occase proposer une animation autour du jeu vidéo.
Sinon un article équilibré paru dans Sciences Humaines :
Salut tout le monde,
Je n’ai pas pris le temps de relire tous les posts depuis le début (92 ça peut se comprendre) mais sur l’addiction aux jeux, un article intéressant est paru à ce sujet sur InternetActu un hebdomadaire qui fait part des recherches en matières informatiques (super bien, je vous le conseille d’ailleurs, on y voit de ces trucs qui vont nous tomber sur le coin du museau dans pas longtemps…)…
Je vous joins le lien lorsque ce même thème avait été abordé, à savoir qu’ici le point de vue défendu est “il n’y a pas d’adiction aux jeux”.
voici le lien !
à pluche
:cass: :cass:
Bourricot a écrit:
Les enfants sont bien plus conscients de ce que tu dis que tu ne le laisse penser.
bah je pense le contraire 🙂
Pour qu’il y ait jeu, vidéo ou non, il faut une libre adhésion.
ça je suis d’accoord. Mais dans le cas du jeu vidéo (et sans doute de certains jeux), cette adhésion me semble “corrompue”. J’essayerai de détailler cette impression que j’ai…
Enfin, une situation de jeu qu’elle soit virtuelle ou non diffère du Réel. Effectivement, un jeu, le cache cache par exemple est une situation entre parenthèses qui a ses règles propres qui diffèrent de la vie réelle. Ainsi, le jeu vidéo a beaucoup plus de similitudes avec les jeux traditionnels qu’on ne le laisse croire.
là encore, pas d’accord (:-D). Certes le jeu en lui même n’est pas vraiment la réalité, mais il me semble que le jeu vidéo à pour but (ou plutôt comme moyen) de se substituer à la réalité de manière beaucoup plus prononcée qu’un jeu de cours de récré et plus encore d’un jeu de société. Le jeu apporte beaucoup de choses. Selon les jeux, il s’agit d’adresse, de réflexion, de compréhension de la tactique adverse, comprendre et anticiper ses propres réactions, développer des réflexes, etc… Tu me diras que le jeu vidéo aussi, mais j’y vois une différence cruciale (que je ne saurais pas définir à cette heure-là :-().
Les enfants sont bien plus conscients de ce que tu dis que tu ne le laisse penser.
De ce que tu parles, il s’agit de la linéarité du jeu. Mais cette linéarité se retrouve dans beaucoup de jeux, jeux de société, jeux de cour où tout est extrêmement codifié. Si tu ne marche pas dans les clous, le jeu ne fonctionne pas.
Pour qu’il y ait jeu, vidéo ou non, il faut une libre adhésion. Le jeu vidéo ne contraint pas l’individu à jouer. Il faut que l’individu fasse le choix de jouer. Sinon il ne s’agit pas de jeu. La difficulté n’est pas tant soit peu le jeu vidéo que l’interdiction faite aux enfants maintenant d’aller dans la rue et de pouvoir jouer entre copains… cf La ville, terrain de Jeux
Enfin, une situation de jeu qu’elle soit virtuelle ou non diffère du Réel. Effectivement, un jeu, le cache cache par exemple est une situation entre parenthèses qui a ses règles propres qui diffèrent de la vie réelle. Ainsi, le jeu vidéo a beaucoup plus de similitudes avec les jeux traditionnels qu’on ne le laisse croire.
Encore une fois, le propos n’est pas de dire que le jeu vidéo enferme automatiquement les joueurs dans leur monde et qu’ils ne sont plus capables de faire quoi que ce soit à part ça (excepté les rares drogués). La critique que j’ai formulé dès le début est basée sur la qualité du lien entre l’enfant et le jeu, et de la place de l’enfant dans le jeu. J’ai très rarement vu un jeu où l’enfant avait une véritable place non prévue par avance, non formatée par le jeu. C’est différent d’un jeu réel (c’est comique comme expression) car l’enfant ne fait pas vraiment le choix de suivre ce principe, il le fait mais sans vraiment savoir que tout est prévu. C’est sûr qu’on peut dire chapeau aux concepteurs de jeu, ils seraient sans doute de bons animateurs pour créer un monde imaginaire, une ambiance…
Intéressant comme témoignage,
Je n’ai pas encore franchi vraiment le pas sur l’animation.
De ce que je me souviens à titre personnel quand j’étais môme, j’allais à la ludothèque et il y avait une console de jeux. J’y allais pour y jouer mais surtout pour y retrouver des copains. Et ça ne nous empêchait nullement ensuite de faire autre chose ensemble.
Solleana, en quoi l’article que tu as posté est critiquable?
L’auteur avait participé à l’organisation d’un pôle jeux vidéo pour un regroupement national de l’asso. Des personnes y ont passé du temps puis ont enchaîné sur autre chose. Les personnes n’ont jamais eu à ma connaissance de comportements limites ou ambigus suite à 1 ou 2 h de jeu.
Libertaire, je doute fortement de tes affirmations…
“Individualisme, impossibilité de jouer en équipe, de discuter pour résoudre ses conflits, …”
Une affirmation de plus non étayée.
Les conséquences du jeu vidéo sont dramatiques pour certaines personnes, cela est juste. Parce que le jeu vidéo est un support d’addiction comme tout autre support, l’alcool, le tabac, la drogue, le ménage pour certaines femmes au foyer, le jardinage, la peinture ou l’art dans son ensemble.
Le jeu vidéo n’est pas dangereux, c’est le contexte autour qui l’est.