Avé à tous
Le jeu vidéo est bien sur un jeu, comme son nom l’indique.
C’est aussi un produit de consommation.
Maintenant attention, le jeu du foulard est aussi un jeu. Les petits jeux à la con sont aussi xes jeux.
Plus grave,certains prétendent pratiquer des tournantes pour jouer.
L’impact des jeux vidéos sur la violence ? Il est évident qu’il est réel. De nombreux exemples le prouvent. Combien de jeunes ont commis des actes de violences, après avoir joué à un jeu vidéo, pour pouvoir “faire pareil”.
Certains se rappelent ,peut être de ce jeune qui avait tué son amie, en déclarant ensuite qu’elle allait revivre à la fin du jeu.
Evidemment les personnes liées aux entreprises qui conçoivent et fabriquent ces jeux, vous diront,qu’au contraire, cela permet de controler la violence. Arguments commerciaux!
Comme le dit Ludou, jouer pan pan avec un bâton est tres différents de voir du sang, des tripes et des morts violentes sur un écran.
Je concéde cependant qu’il y a certainement un tri à faire.
Mais malheuseument les jeux les plus vendus sont, souvent, les plus violents.
Aspect convivial ? Il est vraiment tres réduit; il faut faire preuve de beaucoup d’immagination pour le trouver.
Développement physique ? Sans commentaires.
Sans parler de la fatigue pour les yeux si des jeunes restent longemps devant leur écran.
Développement de la stratégie ?: oui pour certains jeux, pas tous. Mais le plus souvent cela se fait pour écraser les autres, les plus faibles.
Pour finir je dirai que j’approuve la phrase de Solléana, lorsqu’elle dit:”Le jeu vidéo incite, par sa pauvreté intellectuelle et imaginative, à sombrer dans la violence réelle. ”
Je rajouterais: par sa passivité physique totale, et je nuancerais, en disant : La plupart des jeux vidéos.
Ceci dit, le potentiel de ce support du point de vue pédagogique mais aussi ludique est formidable.
Sur quels points? PArce que pour l’instant on a des incantations mais aucune démonstration… On dit oui le jeu vidéo est un jeu, oui c’est super mais on ne sait toujours pas sur quel plan? Sur le point moteur c’est évident que non, sur le plan imaginaire, on sait que non alors, sur le point crétauer on sait que non, alors…
Et donc comme tout produit de consommation, il faut faire le tri.
Mais c’est un jeu ou un produit de consommation?
Bourricot a ecrit:
“Un Jeu vidéo est avant tout un Jeu. ”
“Là où effectivement la question se pose à mon sens c’est sur l’industrie du Jeu mais qui n’est pas propre au jeu vidéo mais aux autres jeux aussi (jeux de société) qui elle a une finalité consumériste dans tout ça.”
Bouriccot, je trouve ton analyse/conclusions/point de vue (sur les différents posts) interéssant.
L’industrie jeu vidéo a surpassé recemment en milliards d’euros celui du cinéma en france (à vérifier et depuis 2002 le CA mondial du cinéma). Les enjeux financiers sont énormes et qu’à leur début. Et donc comme tout produit de consommation, il faut faire le tri.
Ceci dit, le potentiel de ce support du point de vue pédagogique mais aussi ludique est formidable.
Je pense qu’il serait dommage de le condamner or qu’il n’est qu’à ces balbuciements.
Des enfants qui butent d’autres personnes ne datent pas de l’arrivée du jeu vidéo… Le Jeu vidéo est le nouveau bouc émissaire de tous les maux de la société. Avant c’était les films violents et encore avant c’était la musique rock.
Oh ça c’est sur, ça ne date pas des jeux vidéos mais les jeux vidéos ont bien une spécificité par rapport aux autres jeux, au sport, à la musique non? Sinon on peut tout confondre dans un tout indéterminé et affirmer que tout est dans tout et qu’il nous faut surtout des bons éducateurs mais ça ne nous aidera pas à grand chose sinon à se faire mousser en tant qu’éducateur. N’y a t il pas quelque chose de spécifique dans le jeu vidéo qui a à voir avec le virtuel, avec le virtuel qui devient réel, qui devient plus réel que la réalité, c’est à creuser ça non? Et qui fait qu’on prend la réalité pour un terrain de jeu alors qu’on prend son jeu plus au sérieux que la réalité… A voir non?
Regarde la guerre des boutons et regarde trois gosses jouer aux Jeux vidéos, effectivement si tu ne vois pas de différence entre les deux, on ne peut plus rien faire pour toi.
Les jeux qui mettent en jeu une véritable symbolique permettent de se décharger d’une partie du poids de la réalité quand le jeu vidéo incite par sa pauvreté intellectuelle et imaginative à sombrer dans la violence réelle.
Enfin il y aurait aussi beaucoup à dire sur la perte des capacité à agir. je suis sur qu’en tant que militant des CEMEA tu dois bien connaître les textes de Tony Lainé, ne dit il pas des choses sur l’action motrice, l’action sur les objets comme facteur décisif dans le développement intellectuel et de la personnalité. Peut on en dire autant des Jeux vidéos?..
Bourricot a écrit:
Sur la supposée violence, c’est avant tout une question de symbolique. A nous de réaffirmer cette symbolique là. Un Jeu vidéo est avant tout un Jeu. Je ne vois pas l’idée d’une imagination soumise…
On a longtemps reproché la même chose aux bandes dessinées qui “empêchaient” aux enfants d’imaginer. Du coup, un vieux clivage s’était installé entre le “bon” support, le roman et Lucifer, la BD.
A noter que le Jeu vidéo ne reste qu’un support parmi d’autres. Effectivement, à passer des journées entières à jouer à des jeux vidéo, il y aurait de quoi avoir des soucis, tout comme à longueur de journée…faire de la musique.Ce qui me pose question surtout, c’est que sous prétexte que ce ne ça soit pas bon, les adultes refusent à minima d’expérimenter cette pratique et de s’y laisser immerger. Et donc d’investir ce milieu là qui à mon goût est devenu comme d’autres pratiques un”truc de jeunes”.
Cessons de faire les autistes et allons voir de plus près à quoi ça ressemble.
Je doute fort que l’impact sur le cerveau soit le meme entre une bd (lecture passive) et un jeu vidéo (implication physique active), ne serait-ce que par le nombre d’informations/minute reçues ou la décharge d’adrédaline envoyée.
J’aime bien l’idée d’arreter “de faire les autistes” pour proner l’utilisation du jeu vidéo, alors que le travail avec les autistes c’est justement de les ouvrir aux autres notamment corporellement et pas de les enfermer dans une bulle virtuelle
Bourricot a écrit:
Sur la supposée violence, c’est avant tout une question de symbolique. A nous de réaffirmer cette symbolique là. Un Jeu vidéo est avant tout un Jeu. Je ne vois pas l’idée d’une imagination soumise…
tu ne vois pas la soumission? Explique-moi ou est la part d’imagination de l’enfant quand sa mission est d’aller buter des adversaires dans une base militaire… ah si, c’est vrai qu’il doit choisir la tactique! Quelle imagination!!! C’est pas de l’imagination, on lui laisse juste un choix : buter tout le monde en même temps à coup de lance-missiles et autres bazooka, ou alors les égorger un par un au couteau (ok, y a des solutions intermédiaires)…
Explique-moi, je ne demande qu’à comprendre!!
Ce qui me pose question surtout, c’est que sous prétexte que ce ne ça soit pas bon, les adultes refusent à minima d’expérimenter cette pratique et de s’y laisser immerger. Et donc d’investir ce milieu là qui à mon goût est devenu comme d’autres pratiques un”truc de jeunes”.
Cessons de faire les autistes et allons voir de plus près à quoi ça ressemble.
je n’aime pas faire le gars qui a tout vu tout connu (d’abord parce que c’est pas vrai, puis parce que l’expérience ne fait pas tout), mais en l’occurrence, j’ai passé plusieurs années dans les jeux vidéos de tout type, et ce que j’en retire, c’est que cette “immersion” comme tu dis (mot qui correspond tout à fait!!) n’a rien de très positif. Ou en tout cas, la part de positif par rapport à la part de négatif ne valait pas le coup de s’y immerger (je dis ça avec du recul, je disais pas ça à l’époque…).
Sur la supposée violence, c’est avant tout une question de symbolique. A nous de réaffirmer cette symbolique là. Un Jeu vidéo est avant tout un Jeu. Je ne vois pas l’idée d’une imagination soumise…
On a longtemps reproché la même chose aux bandes dessinées qui “empêchaient” aux enfants d’imaginer. Du coup, un vieux clivage s’était installé entre le “bon” support, le roman et Lucifer, la BD.
A noter que le Jeu vidéo ne reste qu’un support parmi d’autres. Effectivement, à passer des journées entières à jouer à des jeux vidéo, il y aurait de quoi avoir des soucis, tout comme à longueur de journée…faire de la musique.
Ce qui me pose question surtout, c’est que sous prétexte que ce ne ça soit pas bon, les adultes refusent à minima d’expérimenter cette pratique et de s’y laisser immerger. Et donc d’investir ce milieu là qui à mon goût est devenu comme d’autres pratiques un”truc de jeunes”.
Cessons de faire les autistes et allons voir de plus près à quoi ça ressemble.
Salut Bourricot, merci de relancer ce sujet!
Bourricot a écrit:
Ludou, le jeu vidéo, est-ce de l’eau qui bout?
oui, elle bout beaucoup même!
Des enfants qui butent d’autres personnes ne datent pas de l’arrivée du jeu vidéo…
Pour toi, y a pas de différence entre un gamin qui fait pan-pan avec un bâton et un gamin qui fait BANG BANG dans un jeu vidéo hyper-réaliste avec du sang, des viscères et des cerveaux qui dégoulinent partout??
Dans l’un, l’imagination est créatrice, dans l’autre, elle est soumise. On est beaucoup moins actif qu’on ne le pense dans les jeux vidéos, la violence y est subie par les gamins. Sans parler de certains jeux qui incitent quasiment à des actes de tortures…
Le Jeu vidéo est le nouveau bouc émissaire de tous les maux de la société. Avant c’était les films violents et encore avant c’était la musique rock.
rassures-toi, les deux autres choses que tu cites, je penses les mettre dans le même panier… Remarque, je dois être un peu démodé!
A avoir encore vu dernièrement des jeunes jouer dans une boutique de jeux vidéo, je n’ai pas vu des gens “dangereux” ou asociaux mais plutôt des personnes qui prenaient plaisir à jouer, à discuter ensemble, bref détendus. Quoi de mal à ça?
des specimens heureux ??? wahou, je veux voir ça!!
Non, sérieusement, je ne dis pas que ça n’apporte rien de bien, j’ai détaillé dans d’autres postes les avantages que ça pouvait apporter en tant que moyen, mais pas en tant que but (sauf certains jeux qui sont des vrais jeux, pas des simulacres de réalité).
Là où effectivement la question se pose à mon sens c’est sur l’industrie du Jeu mais qui n’est pas propre au jeu vidéo mais aux autres jeux aussi (jeux de société) qui elle a une finalité consumériste dans tout ça.
c’est dingue ça! Sur un autre poste on parlait de relation entre politique et pédagogie, et je suis tout à fait ok pour dire que les deux sont liés et qu’une politique est le résultat d’une pédagogie mise en place sur le terrain. Mais là, je trouve sincèrement que c’est chercher plus que la p’tite bête. Disons en tout cas que ce n’est vraiment pas l’aspect le plus discutable de tout ça. Si tu veux, on peut discuter des jeux de société ou autre (mais non vidéos) que sortent les fabriquants à longueur d’année, mais recoller l’étiquette consommation effrénée, donc danger, je trouve que c’est laaaaaaaargement exagéré!
Évitons d’appeler tonton Karl sur chaque sujet… (ou tonton Sigmund sur d’autres :-P)
Et Plop,
Je remets le sujet au goût du jour.
Ludou, le jeu vidéo, est-ce de l’eau qui bout?
Solleana, ton dernier argument est fallacieux. Faire plus démago que ça…
Des enfants qui butent d’autres personnes ne datent pas de l’arrivée du jeu vidéo…
Le Jeu vidéo est le nouveau bouc émissaire de tous les maux de la société. Avant c’était les films violents et encore avant c’était la musique rock.
A avoir encore vu dernièrement des jeunes jouer dans une boutique de jeux vidéo, je n’ai pas vu des gens “dangereux” ou asociaux mais plutôt des personnes qui prenaient plaisir à jouer, à discuter ensemble, bref détendus. Quoi de mal à ça?
Là où effectivement la question se pose à mon sens c’est sur l’industrie du Jeu mais qui n’est pas propre au jeu vidéo mais aux autres jeux aussi (jeux de société) qui elle a une finalité consumériste dans tout ça.
Certaines personnes ne seront jamais convaincues que l’eau bout à 100°C à une atmosphère de pression… 😉
Je ne vois rien de fondé ni de convaincant parmi les arguments tenus par les détracteurs sur la question.
Oui mais on avance des arguments qui supposent une contre argumentation sinon ce n’est pas la peine de discuter…
Depuis, j’ai reréfléchi à la question et je suis persuadé désormais que le jeu vidéo n’a rien de dangereux, c’est l’abandon des adultes, leur absence sur cet objet là comme sur la télévision qui produit des comportements addictifs et pathologiques.
Cet argumentaire là ne colle pas à la réalité et aux spécificités du jeu vidéo, au rapport au virtuel, au rapport au corps que nous avons évoqué. Finalement, rien ne sera jamais dangereux, halleluia, s’il y a les bonnes personnes au bon moment, les bons adultes pas les mauvais. Curieusement, la pratique intensive de la musique donne des compositeurs de génie tandis que la pratique du jeu vidéo donne des gosses qui vont en buter d’autres dans un collège, ça laisse songeur non?
Salut,
Pas eu le temps de répondre avant, j’encadrais un stage. Je vois que les réactions sont mitigées.
Je ne vois rien de fondé ni de convaincant parmi les arguments tenus par les détracteurs sur la question.
Personnellement, je tenais aussi le jeu vidéo comme un objet aliénant et j’en étais encore plus persuadé après avoir revisionné un film que j’avais réalisé en séjour où l’on voyait un jeune ado complètement accaparé par l’écran.
Depuis, j’ai reréfléchi à la question et je suis persuadé désormais que le jeu vidéo n’a rien de dangereux, c’est l’abandon des adultes, leur absence sur cet objet là comme sur la télévision qui produit des comportements addictifs et pathologiques.
Le Jeu Vidéo doit rester ce qu’il est, c’est à dire du Jeu.
A partir du moment, où il n’y a plus de plaisir et de LIBRE adhésion, on n’est plus dans le Jeu.
Dans le no-life? tu suis rien ou quoi?
Il est juste en train de developper sa sociabilité et son ouverture au monde en jouant aux jeux vidéos. c’est tout. 😉
L’auteur du sujet a disparu? S’est il réfugié dans la no-life?
zafarrr a écrit:
Ainsi il m’arrive de parler de politique avec les enfants sur mes séjours 😮 . mais il ne s’agit pas de les convaincre, seulement de leurs faire prendre concience qu’un autre point de vue peut exister. Donc des enfants qui sont prets a monter un projets comme de faire un activité mini moto sur mon centre, en s’occupant des prestataires, de trouver l’argent and co, et qui ne changent pas d’avis après le avoir presenté le mien, je le range dans ma poche et les aide a mettre leur projet en place.
D’accord sur toute tes lignes.
solleana a écrit:
Par exemple pour le quad, pareil, je suis absolument contre pour diverses raisons (écologiques, pédagogiques, etc…). Mon accompagnement viserait plutôt à leur faire prendre conscience de tout cela par eux-même au maximum en leur apportant tout de même des informations ou des débuts de piste…
Absolument d’accord avec cela! Il en va de même de la mini-moto pourtant si prisée dans les séjours actuellement et certainement mise à côté de phrases du projet péda du genre “apprendre à l’enfant à respecter l’environnement”…
Nous sommes d’accord, je m’exprimerais pour dire ce que je pense de cette activité. Ainsi il m’arrive de parler de politique avec les enfants sur mes séjours 😮 . mais il ne s’agit pas de les convaincre, seulement de leurs faire prendre concience qu’un autre point de vue peut exister. Donc des enfants qui sont prets a monter un projets comme de faire un activité mini moto sur mon centre, en s’occupant des prestataires, de trouver l’argent and co, et qui ne changent pas d’avis après le avoir presenté le mien, je le range dans ma poche et les aide a mettre leur projet en place.
Par exemple pour le quad, pareil, je suis absolument contre pour diverses raisons (écologiques, pédagogiques, etc…). Mon accompagnement viserait plutôt à leur faire prendre conscience de tout cela par eux-même au maximum en leur apportant tout de même des informations ou des débuts de piste…
Absolument d’accord avec cela! Il en va de même de la mini-moto pourtant si prisée dans les séjours actuellement et certainement mise à côté de phrases du projet péda du genre “apprendre à l’enfant à respecter l’environnement”…
lorsque tu parle du rapport au corps pour la musique la lecture ou le jeu vidéo, un joueur de jeux vidéo ne serait peut être pas d’acord avec toi. Peut être vit-il aussi dans son corps son jeux.
Il le vit surement avec son corps comme accessoire mais cela ne prouve rien… Je n’ai pas l’impression que l’on s’engage corporellement en jouant à Teken, à Mario Kart, à Tomb Raider (bon je sais je connais pas les jeux récents!).
Peut être que l’auteur de ce sujet pourrait revenir nous dire ce qu’il en pense parce qu’il avait l’air particulièrement impliqué là dedans…
zafarrr a écrit:
Donc pour répondre a LudoU.Pour ce qui est de “l’éthique”, celle ci ne nous appartient pour ainsi dire pas, mais appartient aux ados, puisque il s’agit de leur projet. Si un groupe d’enfant monte un projet pour faire du quad, se renseignent sur les prestataires, trouvent de l’argent etc,… j’ai beau penser que le quad c’est pas top (polution, prix etc…), je les aideraient a mener leurs projets a point.
je précise ma pensée : je ne souhaite pas leur imposer mon sens de l’éthique, mais le partager et en expliquer les fondements. Par exemple pour le quad, pareil, je suis absolument contre pour diverses raisons (écologiques, pédagogiques, etc…). Mon accompagnement viserait plutôt à leur faire prendre conscience de tout cela par eux-même au maximum en leur apportant tout de même des informations ou des débuts de piste… Et le travail le plus essentiel, il me semble que c’est les aider à trouver leur propre motivation profonde. Pas seulement en terme d’activité ponctuelle juste pour la grosse marrade (de temps en temps, il en faut aussi, mais…). Je ne suis pas du tout au point là-dessus dans la pratique, mais c’est en tout cas mon objectif…
2 : tu avais soulevé la question du réel et de l’imaginaire. Je te repondais donc, mais cela meriterait un sujet alui tout seul, que bien souvent les animateurs veulent “developper l’imaginaire”, faire rever les enfants, mais est ce pour les enfants ou pour les animteurs eux mêmes? Je pense que l’on parle bien souvent d’imaginaire en animation, sans en mesurer la porté.
… et sans en porter la mesure! (joke)
Je suis bien d’accord avec ça en tout cas. Mais ça mériterait en effet un autre topic (et il me semble qu’on avait déjà commencé à en parler il y a quelques mois…).
Je suis néanmoins d’accord pour dire que bien souvent les jeux vidéos sont des jeux d’oppositions et rarement de cooperation, et que cela peu aller jusqu’a la haine de l’autre équipe. Mais cela peut être changé.
je suis d’accord sur ça, mais il ne faut pas oublier le caractère de la relation au jeu dont on parlait au début (sur le virtuel, les relations, etc…). Car on peut vite arriver à trouver plein de bonnes choses si on ne voit que cette partie là (comme le fait l’article en fait).
:coucou:
ludou a écrit:
zafarrr a écrit:
On retombe dans l’eternel débat sur les activités de consomation. Toute activité de consomation, même celles vues habituellement comme les plus consomatrices (cinéma, jeux vidéos,…) peuvent être détournées et devenir de veritables activités de projets. Après pour faire ce qui à été fait, il faut un matos que toutes les structures n’ont pas.salut et merci de participer à ce débat (qui m’intéresse!!).
Je ne pense pas que le sujet porte sur les activités de consommation, mais bien sur l’activité spécifique “jeux vidéos” (option: en réseau).
Mais pour moi le simple fait que cela soit les adolecents qui montent le projet et le même a bien, est en soit suffisant.
et quelle place as-tu dans cette mise en place de projet ? Comment situes-tu ton accompagnement ? D’un point de vue purement technique et organisationnel ou aussi du point de vue de la réflexion (oserais-je le mot “éthique”) ?
Ensuite sur la question de réel, l’imaginaire doit-il avoir autant de place que ce qu’on veut souvent lui donner en animation? je n’en suis pas si sur…
😕 heu, je veux bien des précisions, car je comprend pas trop. Contexte (formation BAFA?), âge (ados?), etc…
en fait je comprend pas trop le rapport avec les jeux vidéos.
:coucou:
Donc pour répondre a LudoU.
1 : Je n’ai jamais fait ce genre d’activité, de toutes façon mes posibilités materielles seraient bien trops maigre. Difficile donc de dire ce que j’aurais fait. Mais ce qui me semble interessant dans cette démarche, comme dans bien d’autres, c’est que ce sont les ados qui investissent les jeux vidéos, montent un projet et bossent fort dessus pour le monter a bien. Pour moi la tache de l’animateur ici est de juste donner un coup de main quand ça bloque. Pour ce qui est de “l’éthique”, celle ci ne nous appartient pour ainsi dire pas, mais appartient aux ados, puisque il s’agit de leur projet. Si un groupe d’enfant monte un projet pour faire du quad, se renseignent sur les prestataires, trouvent de l’argent etc,… j’ai beau penser que le quad c’est pas top (polution, prix etc…), je les aideraient a mener leurs projets a point.
2 : tu avais soulevé la question du réel et de l’imaginaire. Je te repondais donc, mais cela meriterait un sujet alui tout seul, que bien souvent les animateurs veulent “developper l’imaginaire”, faire rever les enfants, mais est ce pour les enfants ou pour les animteurs eux mêmes? Je pense que l’on parle bien souvent d’imaginaire en animation, sans en mesurer la porté. Ensuite tu dis que les jeux vidéo ne developpent pas l’imagination, pour moi cela reste a voir.
Solleana, lorsque tu parle du rapport au corps pour la musique la lecture ou le jeu vidéo, un joueur de jeux vidéo ne serait peut être pas d’acord avec toi. Peut être vit-il aussi dans son corps son jeux.
Je suis néanmoins d’accord pour dire que bien souvent les jeux vidéos sont des jeux d’oppositions et rarement de cooperation, et que cela peu aller jusqu’a la haine de l’autre équipe. Mais cela peut être changé.
Ce qui me semble essentiel dans ton post Solleana et qui se voudrait un argument en faveur des jeux vidéos (pas qu’en réseau), c’est le sacro-saint thème de l’imagination, ou de l’imaginaire (beaucoup confondent les deux!!!).
Pour moi, il est clair que le jeu vidéo comme les dessins animés (d’autant plus s’ils sont bébêtes! ) martyrisent très souvent l’imagination (celle des adultes aussi, faut pas croire). Je suis moi-même un lobotomisé de l’imagination, et j’en vois d’autant plus les conséquences. Mais rassurez-vous, je me soigne (j’essaye).
Vouloir faire croire que les jeux vidéos peuvent développer l’imagination, quelle horreur.
Pour la nature (qualité) des échanges et des liens, j’y reviens pas, la démonstration de Solleana me semble suffisante.