pas d’accord : ce n’est pas ici ou sur le net en général que l’on trouvera des “jeux originaux”.
Ces “jeux originaux” font partie d’une deuxième étape dans son travail d’animateur. après avoir testé des années durant, assimilé, essayé des variantes aux animations que l’on trouve partout (comme par exemple ce que site animelle) en tous domaines, alors vient le temps de créer ses propres animations.
ce n’est qu’à cette condition que l’on aura des “animations originales”. par exemple en créant en opposition avec ce que l’on ne veut plus voir proposé aux enfants.
et cette étape, pratiquement aucun animateur ne la passe un jour, d’une façon définitive : c’est à dire que cette réflexion devienne un réflexe, une façon de penser l’animation. non pas s’interdire des “1, 2, 3 soleil” qui font partie d’une culture que l’on doit avoir assimilée, parce qu’elle a fait ses preuves, mais être capable sans cesse d’inventer, être capable de réaliser en écoutant les enfants. ce qui sous-entend ce bagage, que ce soit en matériaux (l’enfant veut faire un avion : quelles sont parmi les 20 matériaux que je maîtrise ce que je vais piocher, allier) (allié évidemment à une curiosité : qu’est-ce qui fait qu’un avion vole ????) en “moteur” de jeux” grands ou petits, en compréhension d’un groupe, des individus, en connaissance des “mécaniques des corps” (qu’est-ce qu’un enfant de 5 ans est capable de faire (et comprendre) avec ses mains, son corps, l’étape de son développement psychique : un atelier cirque avec des enfants de 3-4 ans : qu’est ce que je vais proposer ? de quelle façon ? de quoi je vais tenir compte ?…)
ce blocage à ce premier stade : c’est l’une des tares de cette animation socio-culturelle, avide de pâte à sel et de poules-renards-vipères. en partie parce que les anim’ ne vivent pas assez vieux pour cela.
donc, pour des animations originales, il faudra que tu te les inventes, seul, où en te tournant vers une équipe motivée et expérimentée. ou vers les enfants (d’où cette idée dans cette recherche d’original, de “différent de d’habitude” : laisser de longs crénaux aux enfants où ils sont entre-eux, à l’abris du regard des adultes)
si c’est sur le net, c’est que par nature ce n’est pas original (càd déja mis en place par d’autres)
d’une certaine façon, se tourner vers les autres pour des animations originales, c’est faire le constat que l’on ne peut passer ce stade, atteindre cette capacité de création, ou plus basiquement capacité juste d’autonomie.
à un moment ou un autre, il faut que cette impulsion elle vienne de soi-même, les autres étant des référents auprès desquels on va chercher par exemple les outils qu’on ne possède pas encore.
mais si l’on cherche cette impulsion première chez les autres, c’est déjà foutu.
, le il y a 13 années et 11 mois.
@matim@moilapa
