Par contre je me fend bien la gueule rien qua l’idĂ©e de penser a 20 enfants en train de pleurer le soir a la sortie du clae parcequ on leur a dit que le pĂšre NoĂ«l nexistait pas et le bapaat ou le bpjep en train dexpliquer aux parents que mentir c’est pas bien , avec son classeur de cours sous le nez ,
Je m’occuppe d’ ados et je leur fait croire que le pĂšre NoĂ«l existe , je suis persuade que tout le monde y croit , et sans dĂ©conner dans tous mes topocs j’ai l’impression de parler avec des gens a qui on a retourner la tĂȘte pendant leur formation bepjeps pu autre : mentir c’est pas bien punit c’est pas bien , il faut toujours faire ce que l’on fait faire aux autres etc , je suis d’accord mais il y a des exceptions , le pĂšre NoĂ«l en faisant partie , la dimmension commerciale ne me gĂȘne absoluement pas , mais si toi ça te gĂȘne tes libre de pas mettre de sapin chez toi et de ne pas acheter de cadeaux , et dernier point qu’on a oublie , je ne condidere pas NoĂ«l comme une fĂȘte religieuse mais comme une tradition francaise , en plus dune fĂȘte commerciale , dailleus c’est coca cola qui a dĂ©cide que le Pere NoĂ«l serait rouge.
ah ben c’est pas malin, moi qui pensais Ă aller me coucher
y a 5 pages de posts lĂ đ„
up parce que la pĂ©riode approche, et parce que j’suis pas la seule Ă avoir des indices sur le degrĂ© d’alcoolisation du bonhomme en rouge đ
Je me permets de lier ce sujet (diffĂ©rence entre mensonge et imaginaire…) avec cet autre :
https://archive.planetanim.fr/modules/newbb/viewtopic.php?topic_id=12698&start=0#forumpost137961
pour ceux qui en faisant des fouilles dans le forum tomberait sur celui-ci…
Et pour moi aussi (pour me faciliter le travail et me faire gagner du temps dans ces recherches) qui passe pas mal de temps dans les vieux posts
Si ça gĂȘne personne…
zwediwang dit :
“les diffĂ©rents points ont Ă©tĂ© suffisamment dĂ©battu pour ne pas recommencer.”
ah bon le forum est donc clos ? je ne savais pas !!??? il faudrait donc demander Ă un modĂ©rateur de le clore puisqu’on ne pas recommencer Ă dĂ©battre…!
restez fermés sur vos positions et surtout extrayez les phrases or contexte et aussi continuez à interpréter les propos des autres en tirant des conclusions hùtives.
Pas la peine de discuter avec vous.
100% d’accord avec moilapa.
les differents points ont ete suffisament débattu pour ne pas recommencer.
”Mais cela ne veux pas dire quâil faut cautionner ce que les parents disent mais câest Ă respecter”
Absolument pas d’accord.
”Vous diffĂ©renciez croyance et imaginaire ce qui me semble judicieux, alors diffĂ©renciez aussi respecter et cautionner !”
Absolument aucun rapport.
Ce que vous sous-entendez serait qu’il y a de bon et de mauvais parents
Non. Je n’ai pas ce genre de pensĂ©e linĂ©aire et bĂ©bĂȘte.
ne vous prenez pas pour le justicier qui viendra rétablir la vérité
Encore une fois, il ne s’agit pas de penser d’une façon aussi puĂ©rile. Il s’agit d’ĂȘtre cohĂ©rent dans ses actes, dans les idĂ©es politiques qui guident notre travail. Par exemple ici (entre autre), ne pas seulement se gargariser du terme “autonomie” sur le papier, mais de rĂ©ellement le faire vivre sur le terrain (je vais pas redĂ©velopper ce que j’ai dĂ©jĂ dĂ©veloppĂ© ici et sur diffĂ©rents posts)
Car oui au dĂ©but il sâagit bien dâune croyance et vous lâavez dis vous-mĂȘme que le trĂšs jeune enfant ne peux discerner imaginaire et rĂ©alitĂ© donc il croit ! Puis avec la maturation,
Le problĂšme n’est pas se savoir Ă quel stade l’enfant en est de sa capacitĂ© de discernement, le problĂšme est celui du respect de cet individu, de son droit Ă ĂȘtre respecter et non pas manipulĂ©.
Qu’un enfant de 2 ou 3 ans ne soit pas en mesure de sĂ©parer rĂ©alitĂ© et imaginaire ne veut pas dire qu’on peut lui mentir en lui prĂ©sentant un imaginaire comme une rĂ©alitĂ©.
Et donc, si un enfant venait me demander ce qu’il en est du PĂšre-NoĂ«l, bien Ă©videmment que je lui dirais ce qu’il en est.
Bonsoir,
moilapa Ă Ă©crit: “A te lire, on a l’impression que les enfants appartiennent Ă leurs parents”
Effectivement c’est une impression, car je n’ai jamais dis cela! Aucune personne ne peut appartenir Ă une autre personne, car heureusement l’esclavage a Ă©tĂ© aboli en France depuis des annĂ©es…et mĂȘme si cela existe encore ce n’est pas du tout ce que je prĂŽne. La libertĂ© de penser est un droit et c’est valable aussi pour les enfants. Ne me fait pas dire ce que je n’ai pas dis! cf: le paragraphe avec lequel tu es d’accord.
Par contre, si lâenfant nâappartient pas a ses parents, selon la loi le parent est responsable de son enfant il en a la charge et la responsabilitĂ© (« responsable lĂ©gale »), lâenfant nâest donc pas la propriĂ©tĂ© de ces parents ! (Par contre je suis dâaccords pour dire que chacun est responsable de ce quâil dit a un enfant ! Et quâil ne sâagit pas de faire un copier/collĂ© du discours parentale.). De plus ; il me semble que les parents sont les premiers Ă©ducateurs de leur enfant, câest a eux que lâenfant sâattache et en qui il a confiance, câest donc a respecter ! Mais cela ne veux pas dire quâil faut cautionner ce que les parents disent mais câest Ă respecter ! Ce nâest pas aux professionnel de dĂ©mystifier les parents, le dĂ©veloppement intellectuel de lâenfant le fera, lâadolescence aussi. Or en signifiant Ă lâenfant que son parent lui a menti : il sâagit lĂ dâune forme de dĂ©mystification. Cela est trĂšs violent pour lâenfant. Donc si vous souhaitez respecter un enfant respecter aussi ses parents (et les choix Ă©ducatifs quâils font, ne vous en dĂ©plaise.). Vous diffĂ©renciez croyance et imaginaire ce qui me semble judicieux, alors diffĂ©renciez aussi respecter et cautionner !
Effectivement la question de la place en temps que professionnel me parait fondamentale! Le dĂ©bat est dĂ©placĂ©! Ce que vous sous-entendez serait qu’il y a de bon et de mauvais parents : les vilains menteurs et les gentils qui ne mentent pas ! Professionnellement je refuse un tel jugement! Les parents font ce qu’ils font et sont ce qu’ils sont ce n’est pas Ă nous d’en juger, aprĂšs rien ne nous empĂȘche d’en dĂ©battre avec eux dans le respect mutuel. Mais face Ă un enfant qui n’est pas le votre (sans induire qu’il appartient…jouons sur les mots puisque c’est d’usage ici : un enfant dont vous n’avez pas la responsabilitĂ© personnelle), face Ă cet enfant donc : ne vous prenez pas pour le justicier qui viendra rĂ©tablir la vĂ©ritĂ© ! De grĂące laisser les parents assumer leurs choix ou alors laisser l’enfant comprendre par lui mĂȘme. Si lâenfant ne pose pas de questions et affirme que le pĂšre noĂ«l existe câest quâil nâest pas prĂȘt a entendre autre chose, laissez venir son questionnement et soyez Ă lâĂ©coute. Si l’enfant pose la question c’est qu’il doute alors je ne dis pas d’effacer son doute par un mensonge mais de rappeler que c’est Ă chacun de trouver sa rĂ©ponse, sa vĂ©ritĂ©, on peut lâaider Ă Ă©laborer sans induire notre façon de penser.
La suggestion de rĂ©ponse de Ggamer me parait adaptĂ©e car effectivement si l’enfant doute vraiment, c’est qu’il est prĂȘt Ă trouver, mais dans ce cas aprĂšs cette rĂ©ponse si elle ne lui parait pas suffisante, il posera la question clairement de connaitre notre avis personnel et lĂ libre Ă nous de lui dire ce que NOUS croyons et que ça n’implique que nous. Mais Professionnellement moi ce que je rĂ©ponds c’est “il y a des personnes qui croient au pĂšre noĂ«l et d’autres qui nây croient pas, il y en a d’autre qui pense qu’il a existĂ© et qu’on en a fait une histoire, et d’autres encore qui pensent qu’il vit au pĂŽle nord et encore plein d’autre chose, l’important c’est que toi tu trouves ce qui te parais vrai ou pas, ce que tu as envi de croire ou pas, d’imaginer ou pas” Si lâenfant veut aller plus loin dans la discution il posera dâautre questions plus prĂ©cise , et sinon il prendra le temps de rĂ©flĂ©chir seul ou encore continuera Ă y croire car il nâest pas encore prĂȘt.
Car oui au dĂ©but il sâagit bien dâune croyance et vous lâavez dis vous-mĂȘme que le trĂšs jeune enfant ne peux discerner imaginaire et rĂ©alitĂ© donc il croit ! Puis avec la maturation, il commencera Ă entrer dans le jeu symbolique et dans lâimaginaire et donc a ĂȘtre capable de discerner imaginaire et rĂ©alitĂ©. A ce moment lĂ certains enfants vont vĂ©rifier par eux mĂȘme « sur le terrain » Et dâautres posent la question trĂšs clairement : exemple vĂ©cu (Enfant de 6 ans et demi) :
Lâenfant : « mais le pĂšre noĂ«l est-ce que câest comme dans les livres ? »
Le professionnel : « c’est-Ă -dire comme dans les livres ? Quâest-ce que tu veux savoir ? »
Lâenfant : « Ba est-ce que câest pour de faux ? On fait semblant parce que câest joli »
Le professionnel : « Quâest-ce que tu en pense toi ? Quâest-ce qui te fais penser que ce serait pour du faux ? »
Lâenfant : « Je me demande comment il fait pour ĂȘtre en mĂȘme temps dans toutes les maisons Ă minuit ? Ou alors câest la magie. »
Le professionnel : Peut-ĂȘtre que câest de la magie, est-ce que ça existe la magie pour toi ?
Lâenfant : « Ba oui dans les dessins animĂ©s et dans les films »
Le professionnel : « Alors quâest-ce que tâen penses toi ? »
Lâenfant : « Ba si câest de la magie, de toute façon câest comme dans les livres ou les dessins animĂ©sâŠje crois que câest pas en vrai, en tout cas câest pas lui qui les amĂšne en mĂȘme temps. »
: Câest lâenfant qui a le mot de la fin, et qui a dĂ©veloppĂ© son avis, si lâenfant doute câest quâil a trouvĂ© un truc qui clocherai avec la rĂ©alitĂ©. Cet enfant Ă©tait prĂȘt Ă discerner rĂ©alitĂ© et imaginaire, il lâavait dĂ©jĂ fait avec dessins animĂ©s et livres⊠Le professionnel lâa donc juste renvoyĂ© a ce quâil pense et lui a permis de dĂ©velopper ses propres arguments, il ne lâa pas induit en erreur en maintenant le mythe et donc en cautionnant, mais lui a permit de trouver par lui-mĂȘme sa propre rĂ©ponse selon sa maturation, donc a son rythme et sans jouer le justicier qui rĂ©tablit la vĂ©ritĂ©. Le professionnel a posĂ© dâautre question et a juste repris les mots mĂȘme de lâenfant. Lâenfant a trouvĂ© sa rĂ©ponse ce qui est beaucoup plus gratifiant ! Dâailleurs si on regarde bien sa premiĂšre question « est-ce que câest comme dans les livres ? » on voit quâil a dĂ©jĂ un dĂ©but de rĂ©ponseâŠil suffit de leur montrer que ce qui compte câest leur propre avis et quâon peut lâentendre sans assĂ©ner quelques vĂ©ritĂ©s que ce soit (ni oui câest vrai ou non câest faux). Câest Ă mon sens de cette façon quâon amĂšne un enfant Ă penser par lui-mĂȘme ! (Et a trouver les clĂ©s par lui-mĂȘme pour ne pas se faire avoir par les autres ou par les adultes) Câest ça pour moi respecter la libertĂ© de penser de lâenfant ! Et aussi la libertĂ© de croire ou de ne pas croire ! Dâimaginer ou de ne pas imaginer ! Mais surtout de penser par lui-mĂȘme puisquâon ne peut pas « ne pas commencer par l’engluer dans quelque mensonge que ce soit. » lorsque nous ne sommes pas ses parentsâŠpuisque nous ne pouvons Ă©viter ce « mensonge » comme vous dites puisquâĂ©galement la sociĂ©tĂ© le vĂ©hicule, alors en temps que professionnel offrons aux enfants la possibilitĂ© dâĂ©changer et de penser par eux mĂȘme⊠! De dĂ©velopper leur esprit critique et pas le nĂŽtre ! (et Ă leur rythme sâil vous plait⊠?)
Tu peux refuser le dĂ©bat “mensonge ou imaginaire”… mais c’est bien de ça dont il s’agit ici. On ne peut pas Ă la fois parler de respect de l’enfant et se foutre de sa gueule.
A te lire, on a l’impression que les enfants appartiennent Ă leurs parents :
”Mais Ă quelle place es tu quand tu dis ça : animateur? Ă©ducateur? ou parent ? En tant que parent tu peux tout Ă fait faire le choix de dire Ă tes enfants ton avis et ta vĂ©ritĂ©, c’est ton droit le plus strict ! En tant qu’animateur ou Ă©ducateur ou instituteur etc… “
”ce n’est pas Ă toi de dĂ©cider une telle chose, tes opinions n’appartiennent qu’Ă toi ! A mon sens un professionnel n’a pas le droit de dĂ©cider de rĂ©vĂ©ler le soit disant “secret” ou “mensonge” si les parents d’un enfant en ont dĂ©cidĂ© autrement !”
Pas du tout d’accord avec ça, justement parce que l’enfant n’appartient pas Ă ses parents.
Un exemple simple de la limite de ton raisonnement : le petit nicolas Ă qui Ă la maison on apprend que les noirs sont sales… Evidemment que ton rĂŽle d’Ă©ducateur est d’accorder Ă cet enfant la possibilitĂ© une autre voie !!! C’est mĂȘme ton travail ! Nous ne sommes pas des ĂȘtres neutres : nous sommes politiques, engagĂ©s. Et nos actions aussi. Ici, par exemple, l’idĂ©e d’autonomie de l’enfant, autonomie de penser, respect de l’individu aussi petit soit-il…
Mais en plus cela priverait l’enfant de le dĂ©couvrir lui mĂȘme, par ses propres facultĂ©s d’intelligence, ou d’investigation (un enfant qui veut vraiment savoir : cherche par lui mĂȘme! ne les sous-estimĂ© pas! …zwediwang si tu ne les “prend pas pour des cons” justement laisse les rĂ©soudre leur Ă©nigme Ă leur façon et Ă leur rythme, ils l’a rĂ©soudront sans l’adulte cette fois!).
C’est ainsi que tu justifies le mensonge !!!! Cela permet Ă l’enfant de faire une enquĂȘte !!!! Avec ce genre de rĂ©flexion, on peut tout justifier, de cet exemple jusqu’au pire. Et il s’agit de dĂ©couvrir quoi ? La duperie de tous les adultes en qui il avait confiance autour de lui ?
Pour insister un peu plus : En “rĂ©vĂ©lant” la non existence du pĂšre noĂ«l, Ă un enfant c’est lui montrer une fois de plus que la vĂ©ritĂ© vient de l’adulte (celui qui rĂ©vĂšle) et qu’il aurait Ă©tĂ© incapable de la dĂ©couvrir tout seul! Ce qui est faux!
Il faut donc commencer par ne pas l’engluer dans quelque mensonge que ce soit. Quelque soit les bonnes raisons de l’adulte (ici notament les fantasmes de l’adulte, et autres choses enfouies)
Evidemment que si un enfant vous demande ce qu’il en est du PĂšre-NoĂ«l il lui faut lui dire la vĂ©ritĂ© !!! Et ne pas participer Ă ce complot.
Je dis tout simplement qu’il faut respecter le droit Ă chacun de croire ou de ne pas croire en ce qu’il souhaite…”) est trĂšs adaptĂ©e car elle laisse l’enfant dĂ©cider de ce qu’il veut croire ou pas, et est respectueuse de chacun.
Non : l’enfant ne dĂ©cide pas puisque le mensonge (la croyance) lui est imposĂ© !!!! comme une vĂ©ritĂ©.
L’enfant est libre de choisir, autonome, respectacle en tant qu’individu si on lui laisse rĂ©ellement le choix : en ne prĂ©sentant pas le pĂšre-NoĂ«l comme une vĂ©ritĂ© !!!!! Mais comme un conte, un imaginaire, du merveilleux au mĂȘme titre que le conte qu’on lui lit le soir.
A lui alors de choisir ou non de se faire ses petits rĂȘves ! LĂ oui, il y a rĂ©ellement choix.
C’est d’ailleurs une rĂ©ponse que tu peux utiliser car elle ne cautionne en rien un cĂŽtĂ© ou l’autre; tu n’es donc pas dans le mensonge mais tu rappelles une valeur : le respect.
Aucun respect : tu participes au mensonge lancĂ© par d’autres adultes, tu participes Ă ce coup montĂ© Ă grande Ă©chelle qui n’a pour but que de tromper l’enfant : quelle confiance pourrait-il ensuite avoir dans les adultes qui l’ont dĂ©libĂ©remment trompĂ©, en lui donnant en parallĂšle des hypocrites “c’est pas bien de mentir” !!!!
On fait quoi ensuite , On lui dit que c’est pas bien de jouer avec la nourriture et on lui propose un atelier pĂąte Ă sel ? On lui dit qu’il faut pas dire des gros mots et on les multiplie soi ?
Ceci Ă©tant dis cette rĂ©ponse a un autre avantage, celui de signifier Ă lâenfant (celui qui y croit et celui qui nây croit pas) quâil existe plusieurs points de vus, chacun respectable, et que chacun peut choisir son point de vu et donc aussi choisir dâen changer.
Faut-il encore que l’enfant sache que ce qu’on lui a racontĂ© n’est pas la vĂ©ritĂ© ! Et son point de vue Ă lui, il n’est pas respectacle ? Est-ce que parce que c’est un enfant qu’on peut lui mentir ? Ou cette philosophie du mensonge s’applique aussi aux adultes trop imatures pour entendre ?
Selon lĂ oĂč en est lâenfant dans sa maturation (qui Ă©volue sans cesse) il comprendra ce quâil est prĂȘt Ă comprendre. Je pense que lâon entend ce que veut entendre, donc si lâenfant est dans une pĂ©riode de doute, ce quâil entendra câest que lâadulte ne rĂ©pond pas Ă la question prĂ©cisĂ©ment et comprendra quâil faut chercher plus loin, voir mĂȘme ailleurs quâen posant la question Ă un adulte (…)A lâinverse si lâenfant nâest pas prĂȘt Ă sortir de cet imaginaire ou cette croyance : la rĂ©ponse (sur le respect) de lâadulte lui conviendra parfaitement car on aura entendu son besoin dâĂȘtre dĂ©fendu face Ă celui qui veut lui dire « comment penser vrai » (soit disant). Au moins lĂ on ne lui dira pas comment penser !
D’accord lĂ dessus… dans la limite oĂč l’imaginaire lui est prĂ©sentĂ© comme un imaginaire !!!! Pas besoin de “lui faire croire” !!! Autrement on berne l’enfant, on le prĂ©pare Ă suivre bĂ©atement toute croyance, de la diseuse de bonne aventure du coin, en passant par les sectes, les religions et l’horoscope.
Mais le contrat est faussé depuis le départ puisque cette imaginaire est présenté comme une vérité !
Bonjour,
Je trouve ce dĂ©bat trĂšs intĂ©ressant et j’estime que chacun peu ĂȘtre pour ou contre, je ne m’avancerais donc pas cette analyse du : est-ce un mensonge? ou est-ce de l’imaginaire nĂ©cessaire etc…
Par contre ce qui m’inquiĂšte c’est quand zwediwang dit : “En ce qui me concerne, le plus difficile est de mentir aux enfants? (ce que je refuse de faire)”
…Que veux-tu dire ? tu vas leur dire la vĂ©ritĂ© ? ou plutĂŽt ta vĂ©ritĂ© ?… Mais Ă quelle place es tu quand tu dis ça : animateur? Ă©ducateur? ou parent ? En tant que parent tu peux tout Ă fait faire le choix de dire Ă tes enfants ton avis et ta vĂ©ritĂ©, c’est ton droit le plus strict ! En tant qu’animateur ou Ă©ducateur ou instituteur etc… ce n’est pas Ă toi de dĂ©cider une telle chose, tes opinions n’appartiennent qu’Ă toi ! A mon sens un professionnel n’a pas le droit de dĂ©cider de rĂ©vĂ©ler le soit disant “secret” ou “mensonge” si les parents d’un enfant en ont dĂ©cidĂ© autrement ! LĂ le professionnel ferait preuve d’Ă©goĂŻsme car il ne ferait que soulager sa conscience, puisque c’est un dilemme pour lui cette histoitre : qu’il le rĂšgle le dans la sphĂšre personnelle avec ses enfants mais pas avec ceux des autres ! (Lisez jusquâau bout s.v.p. avant de commenter des extraits hors contexteâŠcomme je lâai dĂ©jĂ vu ailleurs)
Mais en plus cela priverait l’enfant de le dĂ©couvrir lui mĂȘme, par ses propres facultĂ©s d’intelligence, ou d’investigation (un enfant qui veut vraiment savoir : cherche par lui mĂȘme! ne les sous-estimĂ© pas! …zwediwang si tu ne les “prend pas pour des cons” justement laisse les rĂ©soudre leur Ă©nigme Ă leur façon et Ă leur rythme, ils l’a rĂ©soudront sans l’adulte cette fois!).
Pour insister un peu plus : En “rĂ©vĂ©lant” la non existence du pĂšre noĂ«l, Ă un enfant c’est lui montrer une fois de plus que la vĂ©ritĂ© vient de l’adulte (celui qui rĂ©vĂšle) et qu’il aurait Ă©tĂ© incapable de la dĂ©couvrir tout seul! Ce qui est faux!
Je trouve que la réponse de Ggamer (qui a écrit:
“Et quand, au boulot, j’ai un souci avec les enfants qui y croient et ceux qui n’y croient pas. Je dis tout simplement qu’il faut respecter le droit Ă chacun de croire ou de ne pas croire en ce qu’il souhaite…”) est trĂšs adaptĂ©e car elle laisse l’enfant dĂ©cider de ce qu’il veut croire ou pas, et est respectueuse de chacun. C’est d’ailleurs une rĂ©ponse que tu peux utiliser car elle ne cautionne en rien un cĂŽtĂ© ou l’autre; tu n’es donc pas dans le mensonge mais tu rappelles une valeur : le respect. (Et ainsi tu appliques toi mĂȘme cette valeur en respectant les croyances et/ou lâimaginaire de chaque enfant…et de chaque parents qui fait ce qui lui semble bon pour son enfant …que ça nous plaise ou non! tant qu’il n’est pas en danger…mais je n’ai pas encore vu de loi dire que croire au pĂšre noĂ«l Ă©tait un danger pour l’enfant ni un signe de maltraitance!).
Ceci Ă©tant dis cette rĂ©ponse a un autre avantage, celui de signifier Ă lâenfant (celui qui y croit et celui qui nây croit pas) quâil existe plusieurs points de vus, chacun respectable, et que chacun peut choisir son point de vu et donc aussi choisir dâen changer. (Car sâil est possible de croire ou de ne pas croire, câest donc quâil faut choisir : la notion de choix est donc sous-entendu dans cette phrase). Selon lĂ oĂč en est lâenfant dans sa maturation (qui Ă©volue sans cesse) il comprendra ce quâil est prĂȘt Ă comprendre. Je pense que lâon entend ce que veut entendre, donc si lâenfant est dans une pĂ©riode de doute, ce quâil entendra câest que lâadulte ne rĂ©pond pas Ă la question prĂ©cisĂ©ment et comprendra quâil faut chercher plus loin, voir mĂȘme ailleurs quâen posant la question Ă un adulte (ex : faire semblant de dormir et aller voir quand les cadeaux sont mis sous le sapinâŠet ainsi dĂ©couvrir par lui-mĂȘme car il est prĂȘt pour ça : câest lui qui dĂ©cide le moment). A lâinverse si lâenfant nâest pas prĂȘt Ă sortir de cet imaginaire ou cette croyance : la rĂ©ponse (sur le respect) de lâadulte lui conviendra parfaitement car on aura entendu son besoin dâĂȘtre dĂ©fendu face Ă celui qui veut lui dire « comment penser vrai » (soit disant). Au moins lĂ on ne lui dira pas comment penser !
Vous noterez que mon avis personnel sur la question n’apparait pas dans mon discours, pour la simple raison que professionnellement il n’a pas Ă apparaitre! Je vous ai donc fais part de mon positionnement professionnel sur la question, j’espĂšre que cela aura rĂ©pondu en parti au dilemme de zwediwang et d’autres, sur le plan professionnel.
Alors dans nos pratiques professionnelles : juste du respect pour l’enfant et ses parents!
Bonne journée à tous!
J’ai peut ĂȘtre un petit peu tendance Ă lier toutes les discutions entre elles en ce moment, mais…
DerriĂšre cette acceptation commune que “l’on peut mentir pour le bien de l’enfant” (le pĂšre-noĂ«l…), que l’on peut manipuler l’enfant pour son bien (l’utiliser pour propager un message Ă©cologoqie auprĂšs de ses parents plus difficiles Ă “atteindre”, plus difficiles Ă manipuler), il y a la question du respect de l’enfant en tant que personne, individu Ă part entiĂšre.
Et de l’image (encore une fois) que l’on a de l’enfant : un ĂȘtre en devenir (que l’on peut manipuler pour son bien futur), ou un ĂȘtre prĂ©sent avant tout ?
Pourquoi cet “intĂ©rĂȘt Ă©cologique” pour l’enfant ? Tout bĂȘtement parce que l’enfant est plus facile Ă endoctriner, plus mallĂ©able.
Si la rĂ©flexion porte alors sur l’idĂ©e de laisser Ă l’enfant faire des choix (autre que de choisir le paquet de cĂ©rĂ©ales au supermarchĂ©, la question porte plus sur l’individu que l’enfant lui-mĂȘme produit de cette sociĂ©tĂ© de consommation, dĂ©jĂ bien marquĂ© par ces rĂ©flexes)….
L’enfant (qui subit cette culture environnante) est-il en mesure de faire ces choix ? Sur ce thĂšme de la dĂ©rive consommatrice de la sociĂ©tĂ© d’aujourd’hui…
Peut-on demander Ă un enfant de “croire” une rĂ©flexion qui prend une vie Ă Ă©laborer ? Peut-on imposer aux enfants ces idĂ©es sur la consommation de masse ? Alors que tout autour de lui lui dit le contraire ? Ne doit-on pas d’abord laisser cette nĂ©cessitĂ© d’adaptabilitĂ© Ă son environnement faire son oeuvre ? Ce qu’est un enfant…
L’enfant tel qu’il est est ce qu’il peut ĂȘtre de plus adaptĂ© Ă son environnement : un enfant violent dans un environnement violent… C’est en ça que l’enfant a raison. Il est le plus proche de ce qu’il doit ĂȘtre pour survivre dans le milieu qu’on lui a imposĂ© : et dans un milieu “je consomme donc je suis”, il est parfaitement adaptĂ©. Et c’est mĂȘme le message “anti consommation de masse” qui est inadaptĂ© Ă la sociĂ©tĂ© d’aujourd’hui. Et ça, l’enfant en sera parfaitement conscient.
Doit-on, dans cet environnment dans lequel plus que tout ĂȘtre fragile il a besoin de trouver sa place pour ĂȘtre rassurĂ©, plutĂŽt lui laisser le temps ?
Trouver sa place dans cette société pour ensuite un jour éventuellement la remettre en cause ?
Et nous, en temps qu’animateur qui a quand mĂȘme une idĂ©e politique en agissant, lui donner la possibilitĂ© de faire ce choix un jour et non lui imposer ce choix maintenant ?
Distiller plus que submerger.
Encore merci d’avoir bien voulu reformuler, j’apprĂ©cie.
est-ce que quand on est trĂšs jeune, on peut diffĂ©rencier la “rĂ©alitĂ©” du conte ou de l’histoire de la rĂ©alitĂ©
D’aprĂšs ce que j’en ai lu : non. D’aprĂšs ce que j’en crois : non. Il est un Ăąge oĂč l’enfant ne peut diffĂ©rencier imaginaire et rĂ©alitĂ©. OĂč tout un tas de choses comme l’abstraction lui Ă©chappent. Un Ăąge ou par exemple il ne peut concevoir la mort. Quelq’un de mort, c’est quelqu’un qui a disparu provisoirement. La marionnette Ă gaine qui 3 secondes plus tĂŽt Ă©tait un bout de tissus dans ma main est devenue parfaitement rĂ©elle (ça, c’est quelque chose qui nous intĂ©resse directement dans notre travail d’animateur)
Mais c’est autre chose que l’intention du “conteur”. Il n’y a pas lĂ l’idĂ©e de tromper.
”mais un enfant qui s’imagine que l’histoire qu’on lui raconte est vraie, s’il ne fait pas de diffĂ©rence entre cette rĂ©alitĂ© imaginaire et la rĂ©alitĂ©, on aura beau lui dire que c’est une histoire, il n’aura pas plus la capacitĂ© d’en sortir quand il veut. Je pense notamment aux histoires de fantĂŽmes, monstres sous les lits ou dans les placards qui peuvent nous hanter jusqu’Ă 6 ou 7 ans… On sait bien que ce n’est pas vrai, et les adultes nous le disent, mais on y croit quand mĂȘme, non?”
La diffĂ©rence Ă©tant donc bien : pas la façon dont l’enfant reçoit “l’histoire” mais l’intention de celui qui conte.
Sinon oui l’enfant a cette capacitĂ©. Peut ĂȘtre pas encore, mais il l’aura.
Cette facultĂ© de diffĂ©rencier imaginaire et rĂ©alitĂ© vient avec l’Ăąge. L’enfant (“normal”) pourra donc “quitter cette histoire” quand il sera prĂȘt. Quand il ne fera plus ces cauchemars enfantins. quand il ne fera plus pipi au lit. Quand il aura vaincu certains dĂ©mons intĂ©rieurs…Quand il…
A ce moment, il ne se retrouvera pas face au mensonge de ces parents, puisque l’histoire n’a jamais Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e comme vĂ©ritĂ©.
Ce qui n’est pas le cas pour le pĂšre-noĂ«l.
Le fait que l’histoire lui ait Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e comme une histoire, lui offre donc cette porte de sortie Ă un moment oĂč un autre. quand il est (sera) prĂȘt. A son rythme. Sans doute que ces peurs enfantines participent de la construction d’un ĂȘtre. Et que les vaincre est une Ă©tape primordiale dans cette construction.
(Je crois ces peurs primordiales dans le fait que l’on puisse les vaincre. Plus saines que le mensonge de ces parents que l’enfant ne peut pas vaincre ; il ne peut que lui faire face au moment oĂč il le dĂ©couvre ; le mensonge n’est alors que le dĂ©but de quelque chose de nĂ©gatif, quand la fin des cauchemars est un passage vers autre chose de positif ; je suis pas sĂ»r d’ĂȘtre trĂšs clair d’en ce que j’essaie tant bien que mal de dire)
Si cela ne lui a pas Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© comme une histoire, il ne va pas chercher en a sortir. Puisqu’il ne sait pas que c’est un mensonge (par dĂ©finition) et qu’il croit que c’est une vĂ©ritĂ©.
Il s’agit donc de donner le choix Ă l’enfant de pouvoir en sortir, mais aussi d’y rentrer : le droit d’y croire. Et donc de ne pas (plus) y croire.
Dans le cas d’un mensonge (prĂ©entĂ© donc comme une vĂ©ritĂ©) l’enfant n’a ni la possibilitĂ© de ne pas y croire, ni celle d’y croire : elle est imposĂ©e, c’est une vĂ©ritĂ©. La question d’y croire ne se pose mĂȘme pas. La question lĂ , est celle de la confiance en ses parents, cette confiance fondamentale pour l’enfant, pour grandir… Et donc, la question est : que se passe t-il dans la tĂȘte de l’enfant au moment oĂč cette confiance se lĂ©zarde ? Quelle raisonnance pour le futur de cet ĂȘtre ? Est-ce que cela a une consĂ©quence sur ce qu’il sera ? Sur son rapport aux autres ?
Sur la façon dont l’enfant reçoit cette histoire : Je ne suis pas capable de rĂ©pondre. Je ne sait pas si c’est pas lĂ le problĂšme de la croyance… Ă moins qu’il ne s’agisse de rĂ©ponses du ressort de la psychanalyse… J’en sais rien.
Merci d’avoir rĂ©expliquĂ© Moilapa, je n’ai pas la chance de tout comprendre du premier coup et peut-ĂȘtre que je n’ai pas lu assez attentivement ce qui prĂ©cĂ©dait. J’ai rebondi sur des points que je ne comprenais pas, parfois en disant que je n’Ă©tais pas d’accord avec ce que j’en avais compris.
Je pensais vraiment que tu critiquais le fait de raconter une histoire comme si c’Ă©tait la rĂ©alitĂ©, or il s’avĂšre que non. Maintenant que je pense avoir mieux compris, j’ai une autre question : est-ce que quand on est trĂšs jeune, on peut diffĂ©rencier la “rĂ©alitĂ©” du conte ou de l’histoire de la rĂ©alitĂ© ? Tu semblais dire que la question n’Ă©tait pas lĂ , mais un enfant qui s’imagine que l’histoire qu’on lui raconte est vraie, s’il ne fait pas de diffĂ©rence entre cette rĂ©alitĂ© imaginaire et la rĂ©alitĂ©, on aura beau lui dire que c’est une histoire, il n’aura pas plus la capacitĂ© d’en sortir quand il veut. Je pense notamment aux histoires de fantĂŽmes, monstres sous les lits ou dans les placards qui peuvent nous hanter jusqu’Ă 6 ou 7 ans… On sait bien que ce n’est pas vrai, et les adultes nous le disent, mais on y croit quand mĂȘme, non?
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Mais le choix de quoi ? De suivre ou non l’histoire ? D’y croire “comme si” c’Ă©tait vrai ?
Le choix d’y croire, de la vivre comme une histoire. Et d’en faire ensuite dans son imaginaire ce qu’il en veut. Ou mĂȘme dans son quotidien. Le choix aussi de quitter cet imaginaire Ă SON rythme !!!
Quand tu dis Ă un enfant que tu vas lui raconter une histoire, ce n’est absolument pas la mĂȘme que quand tu as la volontĂ© de lui faire croire que ce que tu vas lui dire est la vĂ©ritĂ© !!!
Mais qu’est ce qu’il y a ici de difficile Ă comprendre ????
Le choix par exemple de ne pas y croire !!! Au contraire d’une vĂ©ritĂ© imposĂ©e (qui est en fait un mensonge)
Ou tu n’as pas lu le reste de l’Ă©change ou tu n’as pas compris.
Tu poses des questions auquelles il a déjà été répondu.
Si tu n’est pas d’accord avec ces idĂ©es, part de ces idĂ©es. Conteste-les par un “montage intellectuel”. Avance. Mais ne repose pas des questions auxquelle il a dĂ©jĂ Ă©tĂ© rĂ©pondue.
Cette idĂ©e qu’une histoire est “comme la rĂ©alitĂ©”, c’est ce qui fait que l’histoire est importante, qu’elle participe Ă la construction d’un enfant, mĂȘme si concrĂštement, l’enfant a conscience que c’est une histoire…
Mais oĂč t’as vu que je dis le contraire !!! Tu fais exprĂȘt ou quoi ?
C’est Ă©videmment lĂ le sujet “Comme la rĂ©alitĂ©” et non “voici la rĂ©alitĂ©” !!! Comment ne peut-on comprendre cette diffĂ©rence fondamentale ?
mĂȘme si concrĂštement, l’enfant a conscience que c’est une histoire
Mais c’est ça la diffĂ©rence : c’est que l’enfant sache qu’il a affaire Ă une histoire, qu’il puisse dĂ©cider d’en sortir quand il veut si tel est son dĂ©sir, si un an plus tard “c’est pour les bĂ©bĂ©s”. Ce qui n’est pas le cas d’une vĂ©ritĂ© apportĂ©e par le parent pour des enfants de cet Ăąge.
c’est peut-ĂȘtre important, je n’en sais trop rien, mais y aurait-il une vraie diffĂ©rence entre quelqu’un qui lit un conte en souhaitant transporter les enfants dans l’imaginaire et quelqu’un qui lit le mĂȘme conte avec pour simple objectif de lire une histoire… La diffĂ©rence est quand mĂȘme subtile, non?
….t’es dit que tu avez un peu de temps ….., alors tu t’es dit que tu allais venir poser des questions …..
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Allons Moilapa, tes idĂ©es sont interessantes, et celles de Ludou aussi. Il ne traite pas tes idĂ©es et toi, avec des noms d’oiseaux lui.
M’obliger Ă intervenir un jour pareil! Ah la la! ces jeunes.
Allez bye đ :coucoub:
Salut,
moilapa a Ă©crit:
je ne suis pas aussi certain que toi que l’enfant a la capacitĂ© de conceptualiser ce qu’est une histoire pour choisir de la suivre ou pas…Je ne crois pas que le problĂšme soit de savoir oĂč en est l’enfant selon son Ăąge dans sa capacitĂ© Ă sĂ©parer le rĂ©el de l’imaginaire. La question est de lui laisser le choix !!!!
Mais le choix de quoi ? De suivre ou non l’histoire ? D’y croire “comme si” c’Ă©tait vrai ?
Cette idĂ©e qu’une histoire est “comme la rĂ©alitĂ©”, c’est ce qui fait que l’histoire est importante, qu’elle participe Ă la construction d’un enfant, mĂȘme si concrĂštement, l’enfant a conscience que c’est une histoire…
Le problĂšme est dans l’intention de celui qui raconte.
c’est peut-ĂȘtre important, je n’en sais trop rien, mais y aurait-il une vraie diffĂ©rence entre quelqu’un qui lit un conte en souhaitant transporter les enfants dans l’imaginaire et quelqu’un qui lit le mĂȘme conte avec pour simple objectif de lire une histoire… La diffĂ©rence est quand mĂȘme subtile, non?
je ne suis pas aussi certain que toi que l’enfant a la capacitĂ© de conceptualiser ce qu’est une histoire pour choisir de la suivre ou pas…
Je ne crois pas que le problĂšme soit de savoir oĂč en est l’enfant selon son Ăąge dans sa capacitĂ© Ă sĂ©parer le rĂ©el de l’imaginaire. La question est de lui laisser le choix !!!!
Ah non, la formulation de Zewdiwang ne pose pas ce problĂšme lĂ …
On est d’accord. Mais la question est trop simpliste. Ce n’est pas ça qui est en jeu.
Et j’y rĂ©ponds facielement. Le problĂšme est dans l’intention de celui qui raconte. Puisque pour une mĂȘme histoire l’adulte a le choix de la prĂ©senter comme un conte ou comme une vĂ©ritĂ©. Le problĂšme n’est pas ici de savoir oĂč en est l’enfant dans ses capacitĂ©s de comprĂ©hension. Mais dans l’intention derriĂšre l’histoire.
Que l’enfant ait atteint un niveau de maturitĂ© suffisant pour comprendre le mensonge, ou que l’adulte n’est pas su “doser la force” de son mensonge Ă l’enfant qu’il a en face, c’est autre chose.
Je n’arrive toujours pas Ă voir oĂč tu situes objectivement la diffĂ©rence entre mensonge et histoire
T’as le cerveau fatiguĂ© Ă cause des fĂȘtes ??? La diffĂ©rence est dans l’intention ! Mon point de vue n’est pourtant pas compliquĂ© Ă comprendre !
moilapa a Ă©crit:
”ça pose la question suivante : est-ce qu’une histoire est un mensonge.”Pas d’accord. Ca pose le problĂšme de ne pas confondre imaginaire et croyance.
Et donc ça pose le problĂšme de l’intention de celui qui raconte.
Ah non, la formulation de Zewdiwang ne pose pas ce problĂšme lĂ … C’est ce dont tu aimerais dĂ©battre je pense (pourquoi pas d’ailleurs…).
Ca, c’est quelque chose Ă laquelle “l’auditeur” peut rĂ©pondre. Si une histoire lui est prĂ©sentĂ©e comme une histoire, il sait oĂč on l’emmĂšne. Et il a la possibilitĂ© de choisir comment il va se laisser emmener dans cette histoire. Il n’y est pas question de mensonge (donc de le duper puisque l’histoire est prĂ©sentĂ©e comme une histoire).
je ne suis pas aussi certain que toi que l’enfant a la capacitĂ© de conceptualiser ce qu’est une histoire pour choisir de la suivre ou pas…
Je n’arrive toujours pas Ă voir oĂč tu situes objectivement la diffĂ©rence entre mensonge et histoire đ
zewdiwang a Ă©crit:
Ou alors, on tombe vite dans le rationalisme, et lĂ , on est perdu!!on est perdu!! oui et c’est extremement grave. C’est d’aprĂšs moi probablement la faute de toute cette education dans le mensonge, ces matracages de “le roi, la reine, princesses et princes qui se mariĂšrent et eurent bcp d’enfant”, ces jesus, mohamed et moise bref dieu, ces “aient tes diplomes pour reussir ta vie” et j’en passe.
tout est liĂ©. Le fil conducteur etant un refus de vivre avec le rationel, le rĂ©el au lieu de pleinement l’embrasser et d’en jouir.
je vois pas du tout le lien!
pourrais-tu dĂ©velopper “C’est d’aprĂšs moi probablement la faute de toute cette education dans le mensonge, ces matracages de “le roi, la reine, princesses et princes qui se mariĂšrent et eurent bcp d’enfant”, ces jesus, mohamed et moise bref dieu, ces “aient tes diplomes pour reussir ta vie” et j’en passe.” ? Parce que lĂ , je vois pas du tout non plus!