Pour ma part, je ne crois pas qu’il s’agisse d’une question de personne, mais plutôt d’une question de projet. En bref : quelle relation au temps veut-on favoriser ?
Souvent, en SV, c’est plutôt un temps extraordinaire, borné (il y a un avant, un pendant et un après) où les bornes de début et de fin sécurisent l’enfant : à condition d’être clairement posées, on n’a pas de pleurs à la fin (surtout pas de la part des adultes !!!). Ceci n’empêche pas d’avoir des relations affectives riches et bénéfiques (aux enfants bien sûr, les adultes se contentent de satisfaire leur besoin). C’est une composante majeure de l’aspect éducatif des séjours.
En AL (là aussi, je généralise), on est plutôt sur un rapport au temps fondé sur une certaine continuité. Cela n’impacte pas la relation affective mais demande qu’elle soit appréhendée autrement. Ainsi, si les enfants ont l’habitude de changer d’équipe à chaque fois qu’ils viennent “au centre”, ils sauront adapter leur attitude (à condition bien sûr que les adultes le leur permettent en n’envahissant pas de leurs propres besoins la relation affective) ; de même, s’ils ont l’habitude de la continuité, il faudra réfléchir en équipe à ce qu’on veut en terme relationnel (quel attachement ? doit-on obliger les enfants à ne pas coller toujours auy même anim ? est-ce les enfants qui choisissent leur groupe ou les anims qui choisissent leurs enfants ou l’organisation qui fige le système dans un “de tel âge à tel autre, tous les enfants sont avec Machin”…). Bref, cela doit être pensé, attendu qu’il n’y a pas de bonne ou de mauvaise solution en la matière, dès lors que chacun est bien au clair dans sa tête sur ce qu’implique son positionnement.
Ca semble confus dans ta tête, effectivement ! Tu t’embarrasses de plein de données inutiles, j’ai l’impression.
Pour moi c’est simple : en animation, on doit se faire plaisir. C’est en prenant plaisir à animer, en étant bien avec les enfants, que les enfants prennent plaisir. Donc tu fais ce qui te fait plaisir. Si tu as envie de repartir avec ton groupe d’enfants, go. Si tu as envie de changer de groupe d’enfants, change.
En fait, c’est toi qui décides, et tous tes discours sur “qu’est-ce qui est le mieux pour l’enfant”, c’est juste une justification que tu donnes à tes hésitations personnelles. Donc à toi de voir…
La réponse ne me semble pas si évidente que cela surtout dans la façon de privilégier l’un ou l’autre.
Soit on ne pense qu’à nous ce qui est une possibilité et on privilégie des critères tels que le salaire ou alors on garde le même centre en se disant finalement qu’on aura pas de mauvaises surprises et donc pas vraiment de risques.
Là ou c’est ambigu c’est pour les enfants. Qu’est ce qui est le mieux ici?Pourquoi hier je n’ai pas eu beaucoup de larmes hier car les gamins en partant nous ont dit à cet été et donc finalement on pourrait se dire que la continuité leur plait et qu’il préfère cela que d’avoir à reconstruire une nouvelle relation avec un animateur.
Néanmoins ici l’affectif prend très clairement le dessus et sommes nous encore dans notre rôle qui est comme le stipule les annonces des animateurs occasionnels. Ainsi devons nous travailler dans un suivi sur la durée de mêmes enfants ou est il de notre rôle de changer sans cesse d’apporter des choses nouvelles à d’autres enfants dans un endroit inconnu avec le risque d échouer dans notre mission.
Enfin en restant dans le même argument ne risquons nous pas de nous répéter en restant la même équipe au même endroit et ainsi ne pas vraiment enrichir les enfants.
Ainsi nous pouvons privilégier les enfants en leur offrant une sécurité que je qualifierai d’affective car pour moi l’affectif doit vraiment être présent en CV ou alors doit on privilégier les enfants en s’obligant à prendre des risques quitte à échouer.
Voila donc d’une réponse qui parraissait évidente on arrive à un truc pas si simple que cela
Cette question me semble bien plus intéressante que celle du début du sujet.
Mais que faut-il privilégier ? Les enfants ou nous ?
Pour moi, la réponse est évidente, pour certains, peut-être pas…
C’est donc du côté des enfants qu’il faut se placer. A chacun de voir si le fait de suivre des enfants est positif pour eux ou non…
C’est bizarre car en voyant le titre j’ai pensé à un tout autre sujet le mercato rappellant les transferts et donc les éventuels changements de centre des animateurs.
Ainsi c’est une question que je me suis posé ayant résigné pour cet été avec le même organisme d’où j’étais il y a encore 24h c’est finalement est il bon comme certains animateurs de s’installer dans un même centre et donc de suivre en majorité les mêmes enfants ou finalement est il de notre rôle de n’assurer qu’un poste occasionnel et de travailler avec des enfants différents.
C’est plus un début de débat qu’une argumentation car j’avoue être incapable de choisir pour l’un ou l’autre.
D’un côté on a la certitude(quasiment) de ce que l’on trouvera là bas, un suivi des enfants qui fait plaisir finalement car on s’attache toujours un peu.
Mais de l’autre on peut se demander si cet affectif est réelement notre rôle et surtout si on ne risque pas de se répéter ainsi nos compétences seraient plus utiles en changeant de centre sauf si bien sur on arrive à se renouveler ce qu’on essaye de faire mais qu’on arrive pas toujours.
Voila je connais déja la position de certains sur le sujet et encore une fois nous n’arriverons pas à une réponse car je pense que c’est quand même avant tout une question de personne.
Pouf, pouf.
Il est parti ?
Après 30 ans d’animation ?
Et son premier message sur un forum d’animation ?
Eh bé…
a qui tu t adresses
En plus il y a des psys! frustration (manquée la licence de psycho?, , forum de ceci de cela trop fort pour moi!
Que ta grandeur soit illuminée!
sinon, kerellec , ya ca
http://www.travail-solidarite.gouv.fr/espaces,770/travail,771/
“ensuite, si les jeunes ne sont pas fichus de savoir lire un contrat , euh , on y peut quoi ? ta démarche est pas mal , mais concretément , tu vexu faire quoi ? leur expliquer la différence entre cdi et cdd ”
Ben oui, moi je trouve que c’est utile d’expliquer clairement les droits et devoirs de chacun.
Y’a plein de mômes qui savent pas ce qu’est un CEE, une convention collective, qu’ils ont droit à un jour de congé, que les frais de transport ne sont pas obligatoirement remboursé, que les horaires sont pas fixes en colo, …
Et puisque ce forum n’est pas lu que par des animateurs pro…
enfin, bon, moi, pour ce que j’en dit.
Laisse tomber les campings si tu ne peux pas faire les deux mois… ça va être dur de trouver.
Par contre, ta maîtrise de l’Allemand, ça, pour une autre année, ça sera un énorme avantage.
En effet, parmi les campings les plus luxueux, certains vendent leurs séjours avec animateurs bi ou tri-lingue. Et au moment du recrutement, ils sont bien moins regardant sur les capacités d’animation de ces personnes que sur leur plus en langues. En partie je pense pour la raison que des parents pourraient se retourner contre le camping pour publicité mensongère si ils ne tenaient pas leurs engagements sur le sujet.
merci pour vos réponses
je pense attendre jeudi afin d’être fixer pour ce séjours et ensuite je regarderai les camping, je maîtrise parfaitement (ou presque) l’allemand ca devrait aussi m’aider
salut rose, je rejoindrais moilapa dans ses propos ;
pourquoi te tendre un piége, si je te convoque, cest qu a travers ton CV tu m as plu , je vais pas t embrouiller lors de l entretien.
Concernant les bases en anglais , c est déja pas si mal, vas y tentes ta chance sur un camping, tu verras ca t apporteras une expérience meme si tu dois repartir en aout, le camping c est une autre vision …..
Bon courage
Quant a wazili, on ne dit pas que ta démarche est ininteressante, mais pourquoi arriver avec tant de certitudes, et ou vois tu de la polémique ?
ensuite, si les jeunes ne sont pas fichus de savoir lire un contrat , euh , on y peut quoi ? ta démarche est pas mal , mais concretément , tu vexu faire quoi ? leur expliquer la différence entre cdi et cdd ?
Re salut….
J’suis pas sûr que les directeurs soient dans une logique de “tendre des pièges”… sinon, sur le coup, voilà une bonne raison de fuir.
Je n’aurais pour ma part pas de recette à donner sur le sujet : ce qui intéresse le recruteur, c’est très basique : qui tu es et en quoi tu peux apporter quelque chose au séjour. A part être toi-même et ne pas essayer de surjouer je ne sais quel rôle…
Tu as déjà fait un peu d’animation… et bien tu n’es plus une “petite nouvelle” pour le recruteur, rassure-toi. Comparée à cette masse d’animateurs qui vont se présenter juste avec leur Bafa ou leur bout de Bafa…
Moi si je devais attendre quelque chose d’un animateur, c’est qu’il me montre qu’il sait être créatif, imaginatif, qu’il ne se contente pas de parler dans le vague de ce qu’il peut apporter, mais qu’il donne quelques exemples concrets de ses capacités, notamment en animation.
Mais, oublie cette idée de “piège tendu”, ce n’est pas vraiment l’idée générale…
ouf merci de répondre 🙂
en fait j’ai un entretien jeudi prochain concernant un séjours itinérant a l’étranger. le soucis avec les camping c’est qu’ils demandent souvent une bonne maîtrise de l’anglais or je ne possède que les bases, ils demandent souvent aussi d’être disponible les deux mois, malheureusement mes études me demande d’être de retour en aout …
le salaire ne me paraît pas comme le critère le plus important à prendre en compte même si je ne sais pas très bien comment en parler au cours de cet entretien.
donc j’aimerai connaître les pièges que les directeurs peuvent tendre aux “petits nouveaux de l’animation” afin de ne pas me faire avoir car ce séjour m’intéresse énormément
merci
“Remise en cause” : terme inadéquat ? Sans doute pour toi. Après y’a des gens qui voient dans cette idée quelque chose d’indispensable, ce qui fait qu’ils durent dans le métier tout en continuant à proposer de la qualité, années après années.
Mais je comprends que cette idée de remise en cause est difficilement ressenti chez des gens qui mettent en avant leurs 30 années dans un débat pour justifier dieu sait quoi. Sans doute que certains font ça avec l’idée que cela va clore un débat…
la seule certitude que j’ai…c’est de n’être certain de rien!
Ca, c’est le genre de phrase tarte à la crème entendue quelque part, qui paraît si séduisante qu’on la ressort à chaque fois que la discution le permet… Sans s’être demandé si ça voulait dire quelque chose…
Et bien moi j’ai des certitudes : la certitude que l’animation c’est mon métier, par exemple.
Au fait, de quelle polémique tu parles ????
Est-ce le fait que quelqu’un fasse remarquer que certaines de tes affirmations lui semble inexactes qu’i y a polémique ??? Drôle de notion de l’échange, du débat.
polémique : Relatif à un désaccord, à une dispute agressive.
J’en reviendrais alors au post où je parle de cette incapacité enfantine à accepter la frustration : ici, sur le forum, le fait de ressentir comme une agression un simple questionnement, une simple objection ressentie comme une remise en cause de la personne.
Rose08 : Salut. As-tu songé à regarder du côté des campings pour cet été plutôt que les “colos” ? Tu toucheras au minimum le smic, pour au moins deux mois… Ca peut être intéressant… Tu trouveras sur le forum bien des réponses vis à vis de ce type de structure et du travail.
remise en question sorry en lieu et place de remise en cause!
Dans le téléphone ils ont fait dans la remise en question aussi! super résultat!
Je me bats depuis beaucoup d’années pour que l’animation soit reconnue comme une profession, l’histoire du mais, c’est plutôt mais il s’agit bien d’un métier.
Le reste rhétorique ou maladresse de ma part ou du lecteur…donc il n’y a pas lieu à polémique d’autant que la discussion via le net donne sujet à interprétation!
Après, j’ai noté combien il est aisé de créer de la polémique là ou il n’y pas lieu…
Sinon la “remise en cause” est un terme inadéquat qui nous vient du “management” américain pour le + grand bénéfice de la rentabilité , ce qui devient de + en + une réalité dans l’animation.
Ce qui compte , l’évolution, le désir de formation permanent et comme disait Henri Vallon: “la pensée nait de l’action pour retourner à l’action”
Pour ma part: la seule certitude que j’ai…c’est de n’être certain de rien!
”30 ans d’animation socio -éducative (toxicomanes, délinquance, ZEP…) + de 10 années responsable de formation BAFA et BAFD.
Mais là ma passion me rend has been devant tant sde certitudes!”
Y’a visiblement une chose que ces 30 ans ne t’ont pas appris, c’est la remise en question.
Il ne s’agit pas de dire que ta démarche n’est pas intéressante, mais de dire que certaines de tes affirmations sont loin d’être des vérités établies :
”Par exemple savoir que l’animation n’est pas un job mais une fonction à part entière demandant beaucoup d’investissements.”
En quoi l’animation n’est pas un métier ????? Que veut dire ce “mais” qui pour moi n’a aucun sens ? En quoi faire ce genre d’afirmation apporte quoi que ce soit à ceux qui cherchent des renseignements sur l’animation ?
désolé tout le monde mais moi ca m’aurait bien intéressé ! j’ai peu d’expérience je l’avoue et uniquement en “sans hébergement” ou en mini camp et cette année j’ai peut être l’occasion de partir en séjours itinérant donc les pièges à éviter me seraient bien utiles !
merci