Tu veux pas arrêter de “chier à la gueule” de tout le monde ?
Mais d’où on s’adresse comme ça aux personnes ?
T’es vraiment scandaleux.
S’il n’y avait que l’affect, passionné, exacerbé, écorché vif, il y aurait beaucoup d’animateurs dans les ACM et beaucoup de tragédie, d’hypertrophie des sentiments, de la sentimentalité (la bonne variété française pour faire un parallèle avec la musique).
C’est vraiment de la merde ce que tu dis.
Tu n’analyses rien, tu étais juste venu juste te faire plaisir à dégommer une personne…
Quel rapport entre affects et la variété française ???
Quel lien entre l’affect, ce qui fait l’homme, les sentiments, et un exemple de ce que tu sembles vomir dans la culture populaire ? “sentimentalité” ? quel rapport avec le fait d’éprouver, de vivre ensemble et de vouloir ce vivre ensemble ?
S’il n’y avait que le faire qui compte, on aurait que des animateurs-praticiens,
Où t’as vu que j’ai dit ça trou ducul ?
Et l’être ?
Pourquoi devrait-on créer un fossé entre pensée et émotion, entre intellect (et non intellectualisme) et affect ? On vit avec les deux, non ? Pourquoi serait-ce ou l’un ou l’autre ?
Idèm. Y compris pour le trou du cul.
Tu voudrais m’instruire ? Faire le professeur ? M’apprendre que l’affect participe à la pensée, à la création intellectuelle, que l’affecte fait partie du cognitif ? Qu’on ne peut séparer l’un de l’autre ? Tu aurais mieux fait d’aller chier avant.
Et n’essayes pas de ramener cette question à une question de personne,
Et en plus tu voudrais me dire ce que je dois dire ou faire ?
Je te chie à la gueule encore une fois.
Te concernant, j’aimerais bien observer ne serait qu’une journée de séjour que tu encadres, pour te mettre le nez dans la réalité de ce que tu es, dans le gouffre qu’il existe sans aucun doute entre tes croyances théoriques et la façon dont chaque enfant peut vivre ce séjour… Notamment du point de vue de la violence. De la réelle prise en compte de la personne. De la compréhension de la personne que tu as en face de toi…
De ce que ton discours n’est pas très éloigné de ce qu’il se dit et pense largement dans le sociocul.
De mon point de vue, ce dont crève l’animation, c’est d’un discours imbécile qui voudrait “faire disparaître” l’affect de ce métier. Ce n’est pas contre ce que l’on pourrait appeler un “trop plein d’affect” qu’il faudrait lutter mais de la réalité de cette animation : de ce que les différents écrits et constructions intellecutelles (pseudo) éloignent l’adulte de l’enfant. de ce qu’il y a d’inhumaité dans cette animation. De part cette façon de penser l’animation. L’Autre. L’enfant.
Il n’y a jamais trop d’affect s’agissant d’animation, de rencontres entre des personnes, enfants adultes.
C’est la rencontre, le sentiment, le coeur du métier. Et une personne peut parfaitement réaliser cela sans en recourir à ue intelcutalisation de ce qu’elle fait. Juste en étant.
C’est une question avant tout d’être.
Pas envie de rentrer dans le jeu de “c’est moi qui est sais plus et c’est moi qui ais la plus grosse”…
Je vais revenir point par point sur certaines choses et peut être préciser ma pensée qui n’est pas arrêté (comme certains pourraient se plaire à le croire) mais en construction… ou plutôt en dé-reconstruction…
Je vais donc répondre au fur et à mesure
As-tu posé la question aux enfants? penses-tu que les enfants n’apprennent rien en jouant?
Figures toi que oui, j’ai posé la question, et à de nombreuses reprises et la plupart du temps (pour ne pas dire à chaque fois) c’est l’envie de jouer avec les copains, de pouvoir être tranquille.
Je n’ai jamais dit que les enfants n’apprennent en rien en jouant (décidément moi qui pensait être le roi de l’extrapolation…) j’ai simplement dit que nous n’avions pas à viser un apprentissage dans le jeu, nuance.
Il semble que ton modèle pédagogique soit la famille… Mais quel exemple!
C’est vrai que le secteur de l’animation avec toute ces incohérence et sa propre violence est un bien meilleur exemple !
Ton refus de la formation n’offre, à tes yeux , comme solution que le bénévolat…
C’est MA vision et MA conclusion en ce qui me concerne, et je ne l’érige pas en savoir absolu. C’est juste la voie que j’ai choisi pour moi après réflexion et elle n’engage que moi.
Tu cites Houssaye qui, si je ne m’abuse, à écrit il ya quelques temps un excellent article sur “les centre de loisirs prisonniers de la forme scolaire”.. mon lien vers l’IUFM n’est donc pas tellement Hors sujet dans le contexte qui nous occupe !
En ce qui concerne les deux autres auteurs, j’avoue ne pas les avoir lus mais si tu as quelques références, je suis bien évidemment preneur.
Mais ce que tu décris n’est-il pas un peu de la pédagogie? En tout cas, juste sur ce que tu écris j’y retrouve ce que des collègues font… La différence entre eux et toi, c’est qu’ils ont écris, c’est que leur pratique est conceptualisée et en mouvement permanent…
de la “pédagogie” reste à voir ce que tu places derrière ce mot. Je ne vois pas trop ce que l’écrit à a voir la dedans, parceque ce qui n’est pas écrit n’évolue pas, quelques chose d’orale n’est pas en mouvement ?
Moi qui venais chercher à apprendre à être animateur, j’ai été déboussolé de ne pas avoir de cours, de ne pas avoir de grands appuis théorique mais d’avoir face à moi des formateurs qui m’ont dis que c’était à moi de me former, de me faire mes opinions, de devenir animateur et que eux n’étaient là que pour m’aider, un temps donné, à suivre cette démarche.
Heureusement qu’on est pas à l’abris de tomber dans ce type de formation et de formateurs…
Et si finallement il n’y avait que ça ? Que tout travail itellecutel dans ce domaine ne faisait que nous ouvrir les portes de ces affects ? De ce que l’on a ressenti ? De ce que l’Autre a créé en nous comme émotion ?
Tout en sachant que la fois d’après on sera tout aussi peu capable de contrôler ce qui ne l’est pas et n’a pas à l’être ?
Je pense qu’il s’agit de cela, la lecture ou la formation nous permet de mettre des mots, des notions sur ce qu’on a vécu, éventuellement d’en comprendre le fonctionnement, la matrice, on sais ce que l’on vit mais qu’est ce que cela apporte dans la relation avec l’autre ? la possibilité de fausser ces temps de rencontres ?
mais pourquoi t’obstines-tu à réécrire mes propos ? C’est franchement malhonnête…
moilapa a écrit :
L’affect serait un vilain mot ? ce genre de pensée est tout aussi risible que tous les pré-machés de l’animation sociocul.
je suis bien d’accord, tu as peut-être oublié de me relire …? :titille:
Je te réponds : il n’y a que ça ici qui importe au final : cet affect. Ce pour quoi on a voulu partager un temps.
L’émotion que l’on a suscité chez l’autre…
il n’y a pas que ça, mais peut-être que c’est ce que tu privilégie (?). Tu le vis et je le vis actuellement sur le forum, nos réactions le montrent bien.
S’il n’y avait que l’intellect, froid et austère, sans vie (la morgue dont tu m’habilles), il n’y aurait que très peu d’animateurs dans les ACM. Il n’y aurait que les gens froids et austères, les “morts de l’âme”.
S’il n’y avait que l’affect, passionné, exacerbé, écorché vif, il y aurait beaucoup d’animateurs dans les ACM et beaucoup de tragédie, d’hypertrophie des sentiments, de la sentimentalité (la bonne variété française pour faire un parallèle avec la musique).
S’il n’y avait que le faire qui compte, on aurait que des animateurs-praticiens, incapables de modifier la moindre chose dans leurs fonctionnements, qui répéteraient inlassablement les mêmes activités, les mêmes fonctionnements, peu importe les enfants présents (là il faut avouer que c’est le penchant le plus prononcé aujourd’hui).
Pourquoi devrait-on créer un fossé entre pensée et émotion, entre intellect (et non intellectualisme) et affect ? On vit avec les deux, non ? Pourquoi serait-ce ou l’un ou l’autre ?
Si la question du projet pédagogique se pose ici aujourd’hui, de manière si terrible, c’est bien qu’il y a un dysfonctionnement, une erreur ? Pour moi elle est là, et l’affect seul ne peut que faire pencher la balance et la (re)déséquilibrer si la pensée (et l’écrit, non pour dire aux autres comment faire, mais pour formaliser sa pensée, expliquer ce que l’on fait, et avancer, ces écrits peuvent ne servir qu’à nous-même !) est exclue. C’est le sens de mes propos à Images.
Et n’essayes pas de ramener cette question à une question de personne, je suis animateur, j’ai mes limites personnelles, mes blocages (nombreux), mes réussites aussi, mes erreurs. Je (me) questionne et j’essaye d’apporter du l’eau au moulin (des apports théoriques qui me parlent, des pratiques qui me satisfont plus que d’autres, des sentiments que j’éprouve dans certaines situations…).
Prise de consicence dans ton cul.
quelle morgue dans tes écrits ! Quel mépris !
qui reposent sur pas grand chose en r”alité… de certitudes préfabriqués et bien sagement vomies…
Mais l’affect seul ne mène pas bien loin, surtout pour faire avancer sa pratique.
Et si finallement il n’y avait que ça ? Que tout travail itellecutel dans ce domaine ne faisait que nous ouvrir les portes de ces affects ? De ce que l’on a ressenti ? De ce que l’Autre a créé en nous comme émotion ?
Tout en sachant que la fois d’après on sera tout aussi peu capable de contrôler ce qui ne l’est pas et n’a pas à l’être ?
Et que tout ce que l’on aura appris (de soi) n’avait que ce but : être celui que l’on est avec les autres ?
Qu’est-ce qui reste au final de ces temps de rencontre ?
Qu’est-ce qu’il reste de nous chez les autres ? Tes pseudos réflexion de mes couilles ?
Si tu veux te le laisser croire…
L’affect serait un vilain mot ? ce genre de pensée est tout aussi risible que tous les pré-machés de l’animation sociocul.
Je te réponds : il n’y a que ça ici qui importe au final : cet affect. Ce pour quoi on a voulu partager un temps.
L’émotion que l’on a suscité chez l’autre…
édit après ton édit : je te chie dessus, toi et ta morgue…
lecture vraiment trop rapide Moilapa
moilapa a écrit :
Tu prétends arriver à extraire l’affect ici ?
non, absolument pas. Relis bien.
du coup, tout ce qui suit est juste… drôle.
De quoi se souviendra t-on au moment de mourir ?
D’une construction intelleuctelle dont on est fier ? Ou plus certainement d’un simple sourire, un jour, et de ce que en qoi des décenies plus tard ce souvenir nous AFFECTE ?Une “pensée” qui se suffirait à elle-même, déconnexée de la chair ?
Ce discours est tout aussi con que le clampin qui irait chier sur la chose inteelectuelle…Et surtout : qu’est-ce que vos beaux idées ont permis ???
Qu’est-ce que vous avez réussi à vous faire croire, via vos “outils” d’après coup ? Sur le ressneti des enfants ??? Sur ce que ce temps aurait pu leur apporter ? Sur la façon dont chaque être unique a pu vivre ce temps de rencontre, ce que cela fera de lui, en quoi qu’est-ce qui dans ce temps, ce tout petit insiginfiant accident auquel personne n’a fait attention va participer de la personne en constante construction ?
tout ce temps perdu que l’on aurait pu passer à juste se contenter d’être avec l’autre, le moins con possible…
qui, au passage, fait un peu “réchauffé” sur ce forum
En quoi ton discours lui ne serait pas du réchauffé ? Du dégobillage d’éjà digéré ?
Qu’apportes tu de plus ? Où ?
je vais y réfléchir…
En dehors du matraquage d’une personne, même si elle se se plante en partie ?
N’est-ce pas là l’intérêt : non pas de trouver mais de chercher. Parce que l’on ne trouvera jamais.
là j’ai décroché, c’est quoi le rapport avec la choucroute ??
En quoi ce genre de phrase de merde dédaigneuse participe d’une richesse intellectuelle ?
E quoi ce positionnement de merde “au dessus ” de celui qui sait est garant d’une quelquoque compréhension de ce dont on parle ici : ces temps de rencontre ?
je te retourne la question, même si à la base, ce n’était pas ta réaction que j’attendais là-dessus. 🙄
Tu prétends arriver à extraire l’affect ici ?
Mais que reste t-il alors de ces rencontres ?
Qu’est-ce qui importe ici dans ces temps de rencontre ?
Que reste t-il au final du rapport entre les êtres ? De quoi se souviendra t-on au moment de mourir ?
D’une construction intelleuctelle dont on est fier ? Ou plus certainement d’un simple sourire, un jour, et de ce que en qoi des décenies plus tard ce souvenir nous AFFECTE ?
Une “pensée” qui se suffirait à elle-même, déconnexée de la chair ?
Ce discours est tout aussi con que le clampin qui irait chier sur la chose inteelectuelle…
Et surtout : qu’est-ce que vos beaux idées ont permis ???
Qu’est-ce que vous avez réussi à vous faire croire, via vos “outils” d’après coup ? Sur le ressneti des enfants ??? Sur ce que ce temps aurait pu leur apporter ? Sur la façon dont chaque être unique a pu vivre ce temps de rencontre, ce que cela fera de lui, en quoi qu’est-ce qui dans ce temps, ce tout petit insiginfiant accident auquel personne n’a fait attention va participer de la personne en constante construction ?
tout ce temps perdu que l’on aurait pu passer à juste se contenter d’être avec l’autre, le moins con possible…
qui, au passage, fait un peu “réchauffé” sur ce forum
En quoi ton discours lui ne serait pas du réchauffé ? Du dégobillage d’éjà digéré ?
Qu’apportes tu de plus ? Où ? En dehors du matraquage d’une personne, même si elle se se plante en partie ?
N’est-ce pas là l’intérêt : non pas de trouver mais de chercher. Parce que l’on ne trouvera jamais.
En quoi ce genre de phrase de merde dédaigneuse participe d’une richesse intellectuelle ?
E quoi ce positionnement de merde “au dessus ” de celui qui sait est garant d’une quelquoque compréhension de ce dont on parle ici : ces temps de rencontre ?
Que d’ambivalences… Il est bien vrai, Images, que ce que nous donne à voir le quotidien des ACM est révoltant, écœurant voire tragique. Ceci dit, notre affect ne nous aidera pas plus à surmonter les difficultés qu’une formation intellectualiste sur la méthodologie de projet (elle est là l’ambivalence). Réfléchir, écrire, lire font autant partie du travail de l’animateur qu’essayer, mettre en place, autoriser. Il n’y a pas que la tête, il n’y a pas que le cœur, il n’y a pas que les mains (merci pestalozzi : pensée, sensibilité, action).
Le seul aspect intéressant au “rentre-dedans systématique” (qui, au passage, fait un peu “réchauffé” sur ce forum), c’est que parfois, ça fait réagir les gens. Souvent pour se plaindre d’être maltraité, agressé, mais ça les “oblige” en quelque sorte à revenir. Je ne suis néanmoins toujours pas convaincu par cette manière de faire, même si on s’y laisse tous plus ou moins aller comme le dit Situla. Asséner sans arrêt les même rengaines, c’est aussi une forme de formatage (il semblerait que ça marche parfois….), ça n’aide pas à penser par soi-même, ça choque tout au plus, mais derrière…? Derrière on est en désaccord avec tout.
On peut voir le noir sans forcément ne voir que le noir.
Arrêtez avec vos inspections à la con ! Ce n’est pas ce dont il s’agit !
Dire qu’un ACM est un lieu où on a la liberté d’agir, je trouve ça un peu court comme réflexion…
Cela serait oublier que derrière toute structure d’accueil il y a une idée politique “au démarage”, et derrière cette idée des personnes, des institutions… Une histoire pesante, des vécus de toutes sortes, une organisation, une commune, des gens à qui appartienent les murs, les mômes !! (ces mômes qui appartiennent avant tout à la société !!!) , le fric nécessaire… Des gens qui veulent, qui projettent !!!
C’est oublier que cet endroit fait parti d’une société…. Et q’une société travaille avant tout à sa survie et non au bien être des individus qui la composent ! Que la réalité de ces lieux, c’est avant tout la reproduction de ce que certains prétendent combattre !
C’est oublier que tous les adultes qui constituent le “groupe” arrivent à toutes sortes de “freins” , de codes, d’interdits, de croyances. De noirceur : quoi de mieux pour exprimer cette noirceur que ses lieux clos où l’on est à l’abri des regards pour mettre ne vie toutes sortes de pulsions !
C’est juste humain : avoir sous sa main des êtres plus faibles : ce n’est pas une pathologie qulconque qui fait la violence, c’est juste la possibilité.
C’est ce qui fait par exemple l’extrème violence des écoles maternelles. Je chie sur laquelle du trou du cul qui vidrait s’offusquer que l’on prétende violentes ces lieux “d’apprentissage”.
Quel est l’enfant de pute qui viendra prétendre que ces lieux ne sot pas majoritairement des lieux de violence !!! Où l’on subit ! Et où l’on apprend la violence !!!
Il n’y a qu’à voir le regard “halluciné” de ces adultes quand ils deviennent la cible de cette violence enfin, leur incompréhension quand le dernier arrivé dans l’équipe fait de chaque réunion un temps de douleur, que l’on ne vient plus au travail qu’avec la peur au ventre… ce n’est qu’éventullement là qu’ils pourront toucher un peu la violence notamment subie par les enfants, et auxquels jusque là ils sont participé sans sourcillier…
C’est surtout oublier la réalité de ce que sont ces ACM : combien de ces acceuils peut-on plus ou mois longuement observer dans une année ? En étant de passage et avec ce que cela induit de limite à l’observation, mais ce que cela permet aussi de “regard extérieur”… ou en y étant en immerssion ?
Et dans combien d’entre eux a t-on vu ou expérimenter des lieux de “liberté” s’agissant par exemple du rapport à l’autre, du rapport adulte-enfants… ou de juste l’organisation “terre à terre”… ?
En 25 ans d’animation, pour ma part, sur des centaines et centaines de lieux, d’organisations, d’idéologies (de personnes !) une fois !!!!
La question sans doute est dans le “regard” de ceux qui pensent qu’il y aurait eu là nue exeptionnelle situation qui n’aurait rien à voir avec tous ces lieux où l’enfant n’est pas pris en compte… Point de vue de l’adulte. Et l’enfant ? Il en pense quoi ? Il en dit quoi, au delà de “bilan” de mes couilles ?
Ces ACM sont avant tout des lieux de violence, ne faisons pas de la branlette sur ce qu’il y aurait de “liberté” dans ces usines ! C’ela serait de l’aveuglement. En quoi ces lieux ne seraient-ils pas le reflet de la société violente dans laquelle ils existent !!!! Des îlots ??? Mon cul oui !
Non seulement ce ne sont pas des lieux privilégiés où l’enfant aurait la chance de découvrir un autre rapport à l’adulte par exemple, mais des lieux ecore plus violents qu’au dehors” !!!
Et ce ne sont pas d’infimes expériences perdues ici et là, sans suite, qui feront que l’on pourrait parler de lieu où on pourrait expérimenter un rapport différent à l’autre ! C’est de la foutaise !
il suffit de voir ce qu’est réellemet cette animation ! Ce que sont ces animateurs ! Ces équipes ! Et la façon dont les enfants y trouvent leur place !
Revenons encore et encore à cette réalité !
Ce sont principalement des lieux de violence pour l’enfant, pour l’adulte, tout aussi baloté que ses mômes, tout aussi peu autonome, tout aussi paumé dans un “tout” où il n’est pas grand chose… un éxécutants responsable de rien.
reste encore à préciser ce que grand-mère va faire avec des enfants qu’elle ne connait pas et avec lesquels elle n’a aucun liens familiaux…
Pourquoi voudrais-tu qu’elle fasse quelque chose ???
Mais ce que tu décris n’est-il pas un peu de la pédagogie?
Pourquoi veux-tu voir de la pédagogie partout ?
Pourquoi en as-tu besoin surtout ?
Pour ma part, je ne pense pas “pédagogie”, “éducation”, “apport” (apprentissages…) ce qui ne veut pas dire que ces temps de rencontres ne sont pas potentiellement source d’un quelconque apprentissage…. parce que tout temps de vie est potentiellement temps d’apprentissage !
Je pese “rencontre”, ce qui est déjà pas mal…
Sur la question des écrits : pour qui ? Pour quoi ?
Pour dicter ce qui doit être ? Pour dire ce qui sera ? Pour dire comment sera un temps de rencontre ? Sortir sa boule de crytal et dire ce que seront ces rencontres pour chacune des personnalités uniques qui feront ces rencontres ?
Balivernes !
Et pour répondre à cette question : pour qui ? Pour soi !!!!
Pour revenir sur la question de la réalité de ce que sont ces écrits (vis à vis des “défenseurs du “tout projet”) dans le sociocul et de ce que ça donne réellement, ce que l’on peut observer :
une seule question : en quoi ces écrits ont-ils protéger ces temps de rencontre ? Ont-ils permis ???
L’écrit, quelque qu’il soit, n’a de sens que si vient d’un besoin, et non d’un “passage obligé”, d’une commande.
Ces écrits, ce n’est pas juste à l’occasion d’un séjour quleconque qu’ils devraient être rédigés : c’est tout au long de sa vie (et je ne dis même pas “vie professionnelle) , c’est ce travail sur la chose qui importe d’étudier réellement : soi !!!!
Voilà le seul objectif-but-outil-matière de ces écrits !
Celui que l’on est, celui que l’on est parmi les autres.
La question de la formation, c’est la même “rangaine” : observons la réalité de ce qu’elle est !! Dans notre domaine ! Ce que sont ces “sortis de formation” !
Encore ue fois, la formation est avant tout question de soi ! Peu importe par quel “canal” on y arrive : “auto-formation”, stages, “confrontations”, lectures-échanges : cela doit venir de soi, pour soi ! Et non dans un système de formation-diplôme-postes alors “ouverts” !
Peu importe le nom de ces formations, les objectifs ! Les diplômes.
C’est là encore l’humain qui “fera la différence” : ce sont des rencontres qui feront la richesse où non de ces rencontres. En cela, une semaine de bafa peut être plus enrichissante pour une personne que neuf mois d’un bpjeps à la con…
Et oui, cette vieille grad-mère sera tout autant capable de laisser des mômes s’amuser durant leur temps que loisirs que tout autre “diplômé” de mon cul. De part ce que la vie lui a appris, de ce que la vie (une suite de rencontre) est ce qui forme la personne, sa personnalité, sa compréhension de l’Autre, des rapports entre les êtres. De ce que, surtout, elle n’en attend peut être plus rien !!!!!
Plus l’on vit, plus l’on sait que l’on ne sait pas. Plus on la change de comprendre cela, abandonner l’idée de vouloir normaliser les autres, de vouloir prévoir, rentabiliser, faire rentrer dans des cadres prévisionnels, rassurants, plus on accepte l’idée de ne pouvoir gérer l’ingérable, prévoir l’imprévisible : l’unicité de chaque être. Se laisser porter durant ces rencontres.
Et ensuite analyser, se pencher sur soi ! Pour revenir encore vers les autres ! Etc…
Alors on se tourne vers soi, seule “donnée” à peu près étudiable, décorticable. Ce ne sont pas autres qu’il faut essayer de comprendre (comme cela serait vaniteux) mais soi. Celui que l’on offre aux autres.
Tout à fait d’accord mais encore faut il ensuite pouvoir prendre du recul par rapport à cette formation et accepter de ce “déformer” et ça, aucune formation ne te l’enseigne.
Franchement, à 17 ans, dans un cursus scolaire classique, aprés avoir suivi des formation dans le domaine du sport et quelques petites autres choses, ma formation BAFA est, je crois, le premier moment de ma vie où j’ai vraiment questionner tout le système qui m’avait fait jusqu’alors. Moi qui venais chercher à apprendre à être animateur, j’ai été déboussolé de ne pas avoir de cours, de ne pas avoir de grands appuis théorique mais d’avoir face à moi des formateurs qui m’ont dis que c’était à moi de me former, de me faire mes opinions, de devenir animateur et que eux n’étaient là que pour m’aider, un temps donné, à suivre cette démarche.
Alors je suis surement formaté puisque aujourd’hui, je fais des stages comme formateur pour cet organisme. On ne dis pas aux animateurs de se déformer ensuite mais de s’interroger tout le temps sur leur pratique, sur leurs convictions, et je pense que ça se rapproche de ce que tu évoques.
Enfin, tu compares les ACM et l’école. Pour discuter souvent avec mon frère qui est prof, je peux t’assurer que les possibilités que l’on a en ACM et notre liberté d’action est autrement plus grande que celle d’un prof, en particulier si l’on compare une inspection DDCS et une inspection du rectorat.
Images a écrit :
Don libre à nous de n’employé que des non bafa ? libre à moi d’encadrer une activité poney ? libre à moi de surveiller des gamins dans une piscine de 60 cm ? non l’ACM est cloisonné par toute une réglementation qui prend le pied sur le bon sens.
Libre à toi de faire de la pédagogie, libre à toi d’organiser des activités en autonomie, libre à toi d’envoyer des ados à la piscine seul, libre à toi de ne pas te cacher derrière la réglementation pour rester dans le système que tu dénonces… Pour info, oui il est possible de faire de l’animation sans programme et avec les enfants qui passent… Oui c’est possible je l’ai fait et mes collègues le font encore… alors arrête de te cacher derrière J&S, c’est du vent…
Ta propre absence de formation montre que tu confonds apprentissage, didactique et pédagogie, que tu confonds projet et pédagogie. Il semble que ton modèle pédagogique soit la famille… Mais quel exemple! Il semble que grand-mère soit ton seul appui théorique, reste encore à qualifier ce qu’est une éducation familiale, reste encore à préciser ce que grand-mère va faire avec des enfants qu’elle ne connait pas et avec lesquels elle n’a aucun liens familiaux…
Tu expliques, Image, que le loisir ne doit rien apprendre… As-tu posé la question aux enfants? penses-tu que les enfants n’apprennent rien en jouant?… Tu expliques que tu ne veux rien apprendre aux enfants mais en même temps tu vas apporter ce que tu es… Y’a pas un beug? et c’est quoi ce que tu es? les enfants sont-ils en accord avec ce que tu es? est-ce qu’ils ne veulent pas autres choses…
Tu expliques tout de même que tu fais des jeux avec les enfants, que tu fais des coins pour que les enfants jouent, que tu proposes des activités… Mais ce que tu décris n’est-il pas un peu de la pédagogie? En tout cas, juste sur ce que tu écris j’y retrouve ce que des collègues font… La différence entre eux et toi, c’est qu’ils ont écris, c’est que leur pratique est conceptualisée et en mouvement permanent… Si je te disais que chez eux, les enfants font à manger dans le cuisine… Pourtant la réglementation, gnagnagna… elle interdit!!!
Tu expliques, Image, que les parents n’ont nul besoin de théorie… et les auteurs que tu cites sont Dolto, Piaget et Freinet… Mais qui te parle de ces auteurs? va plutôt chercher chez les pédagogues du loisirs : Brougère, Houssaye, Bataille… Et puis, juste comme cela, une famille et un ACM, c’est simplement pas la même chose. A chacun sa place, à chacun son rôle.
Ton refus de la formation et de la pédagogie t’amène même à justifier ton propos en nous envoyant sur le site de l’IUFM de Créteil… Je te redis la pédagogie n’est pas le projet, la pédagogie n’est pas uniquement scolaire et faire du loisirs c’est faire oeuvre pédagogique…
Ton refus de la formation n’offre, à tes yeux , comme solution que le bénévolat… Mais le bénévole peut être formé… et puis cela laisse l’animation dans le champ de la vocation et des bonnes oeuvres… Sans tomber dans le tout marchand, les bonnes oeuvres offrent aussi peu de garantie sur l’évolution de notre société. Tu laisses, sciemment, l’animateur aux mains des manipulateurs d’opinion et autre idéologue… L’animation reste et restera une variable bien utile pour les hommes politiques en mal de pouvoir ou pour les idéologues dogmatiques cherchant la conversion… Tes propos pseudo-libertaires n’amènent finalement que le néant…
Tout à fait d’accord mais encore faut il ensuite pouvoir prendre du recul par rapport à cette formation et accepter de ce “déformer” et ça, aucune formation ne te l’enseigne.
Aucune formation ne t’enseigne quoi… d’abord la formation n’a pas vocation à enseigner… C’est deux attitudes pédagogiques différentes. Et l’objet même de la formation est de déconstruire et de reconstruire… Reste à savoir avec quel sens…
Images a écrit :
Don libre à nous de n’employé que des non bafa ? libre à moi d’encadrer une activité poney ? libre à moi de surveiller des gamins dans une piscine de 60 cm ? non l’ACM est cloisonné par toute une réglementation qui prend le pied sur le bon sens.
Libre à toi de faire de la pédagogie, libre à toi d’organiser des activités en autonomie, libre à toi d’envoyer des ados à la piscine seul, libre à toi de ne pas te cacher derrière la réglementation pour rester dans le système que tu dénonces… Pour info, oui il est possible de faire de l’animation sans programme et avec les enfants qui passent… Oui c’est possible je l’ai fait et mes collègues le font encore… alors arrête de te cacher derrière J&S, c’est du vent…
Ta propre absence de formation montre que tu confonds apprentissage, didactique et pédagogie, que tu confonds projet et pédagogie. Il semble que ton modèle pédagogique soit la famille… Mais quel exemple! Il semble que grand-mère soit ton seul appui théorique, reste encore à qualifier ce qu’est une éducation familiale, reste encore à préciser ce que grand-mère va faire avec des enfants qu’elle ne connait pas et avec lesquels elle n’a aucun liens familiaux…
Tu expliques, Image, que le loisir ne doit rien apprendre… As-tu posé la question aux enfants? penses-tu que les enfants n’apprennent rien en jouant?… Tu expliques que tu ne veux rien apprendre aux enfants mais en même temps tu vas apporter ce que tu es… Y’a pas un beug? et c’est quoi ce que tu es? les enfants sont-ils en accord avec ce que tu es? est-ce qu’ils ne veulent pas autres choses…
Tu expliques tout de même que tu fais des jeux avec les enfants, que tu fais des coins pour que les enfants jouent, que tu proposes des activités… Mais ce que tu décris n’est-il pas un peu de la pédagogie? En tout cas, juste sur ce que tu écris j’y retrouve ce que des collègues font… La différence entre eux et toi, c’est qu’ils ont écris, c’est que leur pratique est conceptualisée et en mouvement permanent… Si je te disais que chez eux, les enfants font à manger dans le cuisine… Pourtant la réglementation, gnagnagna… elle interdit!!!
Tu expliques, Image, que les parents n’ont nul besoin de théorie… et les auteurs que tu cites sont Dolto, Piaget et Freinet… Mais qui te parle de ces auteurs? va plutôt chercher chez les pédagogues du loisirs : Brougère, Houssaye, Bataille… Et puis, juste comme cela, une famille et un ACM, c’est simplement pas la même chose. A chacun sa place, à chacun son rôle.
Ton refus de la formation et de la pédagogie t’amène même à justifier ton propos en nous envoyant sur le site de l’IUFM de Créteil… Je te redis la pédagogie n’est pas le projet, la pédagogie n’est pas uniquement scolaire et faire du loisirs c’est faire oeuvre pédagogique…
Ton refus de la formation n’offre, à tes yeux , comme solution que le bénévolat… Mais le bénévole peut être formé… et puis cela laisse l’animation dans le champ de la vocation et des bonnes oeuvres… Sans tomber dans le tout marchand, les bonnes oeuvres offrent aussi peu de garantie sur l’évolution de notre société. Tu laisses, sciemment, l’animateur aux mains des manipulateurs d’opinion et autre idéologue… L’animation reste et restera une variable bien utile pour les hommes politiques en mal de pouvoir ou pour les idéologues dogmatiques cherchant la conversion… Tes propos pseudo-libertaires n’amènent finalement que le néant…
Tout à fait d’accord mais encore faut il ensuite pouvoir prendre du recul par rapport à cette formation et accepter de ce “déformer” et ça, aucune formation ne te l’enseigne.
Aucune formation ne t’enseigne quoi… d’abord la formation n’a pas vocation à enseigner… C’est deux attitudes pédagogiques différentes. Et l’objet même de la formation est de déconstruire et de reconstruire… Reste à savoir avec quel sens…
la preuve toi !
dommage que tu aies changé de pseudo pour le constater, cela aurait été bien plus intéressant et courageux de ta part de garder l’ancien et d’assumer plutôt que te refaire une virginité pour apparaître comment celui qui sait et qui détient la vérité depuis toujours
j’ai mainte fois expliqué la raison de ce changement qui est une erreur sur laquelle je ne peux revenir mais je suis bien la preuve qu’on peut s’en prendre plein la tronche à son arrivée et revenir quand même (je ne me souviens pas du post mais il s’agissait d’un échange sur des jeunes de foyer avec moilapa) ma vision à évoluer, ma pratique aussi…
Visiblement tu préfère te conforter dans une théorie selon laquelle je veux cacher mes anciennes publications… libre à toi mais c’est marrant que tu vienne ensuite me parler de mépris par derrière vu que tu es manifestement dans ce registre aussi.
mais quel rapport ?
l’animation c’est un métier !
Non l’enseignement est un métier, et quand bien même, l’animation serait un métier, ça nous protégerais des incompétents ? depuis le temps je pense que ça se saurait.
Images, dans beaucoup de post, tu donnes l’impression que vouloir apporter quelque chose aux enfants est stupide et inutile.
absolument pas mais il faut être honnête avec ce que l’on fait et appeler un chat : un chat. Je vais apporter ce que je suis aux enfants avec mes qualités et mes défauts, ce que je sais et ce que j’ignore sans essayer de faire semblant d’être ce que je ne suis pas, je n’ai aucun intérêt à mentir à l’enfant, par ma présence auprès d’eux, par l’activité que je vais proposer, par le coin de jeu que je vais mettre en place, par le grand jeu que je vais monter avec eux, je vais leur apporter ce que je suis après, à eux de le prendre ou non.
ils demandent à fabriquer des cerfs volant en faisant acheter du matériel pour finalement changer d’avis et ne jamais utiliser les fournitures, je serais franchement un peu dérangé.
Je suis d’accord avec ce que tu écris avant quoi qu’il y aurait surement possibilité de débattre la dessus aussi. En ce qui concerne la fourniture je suis en revanche moins d’accord. J’utilise ton exemple pour aborder un sujet sensiblement équivalent
Je considère que du matériel est fait pour être utilisé, dans sa fonction première ou non d’ailleurs. Acheter du matériel hors de prix en insistant bien sur le fait que ça coûte cher et qu’il faut s’appliquer enlève, selon moi, tous le plaisirs de la création. Tu n’as plus la possibilité de te tromper, de recommencer, d’essayer, juste parce que le matos est hors de prix, dans une logique d’apprentissage je peux le concevoir mais dans un contexte de loisirs je n’en vois pas l’intérêt
c’est un temps vide d’apprentissages
un temps de loisirs est en effet un temps vide d’apprentissage (désolé pour la confusion…) tu peux apprendre quelques chose mais la vocation de ce temps ne doit pas être d’apprendre.
Je suis d’accord à 200%. Jamais dans un projet pédagogique je n’ai définis quelque chose de plus important que la réalité des vacances, le fait que l’enfant s’amuse, prenne du plaisir, vive un vrai temps de loisirs. C’est ce que je dis en premier aux animateurs, que le plus important est que les enfants s’amusent et fassent ce qu’ils ont envie.
Je travail toute l’année avec des enfants qui vivent dans une maison d’enfants. Je suis d’accord avec toi, quand je les envoie en colo, c’est avant tout pour qu’ils passent de bonnes vacances. Il est clair que le fait qu’ils aient appris comment tourne le système scolaire, quelles sont les danse typiques de l’inde ou encore en comment sont nés les dinosaures, je m’en fou. Ils l’apprendront ailleur si ce n’est pas là. Pour autant, le fait qu’ils aient pu découvrir de nouveaux sports, de nouveaux jeux, de nouvelles activités, je trouve ça bien, et surtout, eux aussi. De même, je n’attends pas de animateurs qu’ils assument l’éducation de ces enfants (c’est mon boulot d’éducateurs je suis formé et payé pour ça). Par contre, je dois avouer que si à table, les enfants peuvent sortir comme ils veulent, téléphoner et facebooker toute la nuit ou que ça ne pose pas de soucis qu’ils demandent à fabriquer des cerfs volant en faisant acheter du matériel pour finalement changer d’avis et ne jamais utiliser les fournitures, je serais franchement un peu dérangé.
Images, dans beaucoup de post, tu donnes l’impression que vouloir apporter quelque chose aux enfants est stupide et inutile. J’ai en effet toujours d’autres objectifs (qui ne supplantent pas ce que j’ai évoqué au début du post) autour de ce que les enfants peuvent découvrir, apprendre ou pratiquer.
Images a écrit :
Je bosse aussi avec des femmes non formées, qui sont agents techniques, qui sont dans l’animation par hasard, pour compléter un temps de travail et parce que, dans nos campagnes, il est impossible de trouver des animateurs par choix.
Je n’ai jamais dit qu’elles étaient arrivé ici par hasard… c’est bien un choix de leur part et j’en ai vu de partout où je suis passé.
hum….
évidemment entre l’usine à côté et et bosser avec des enfants, on choisit le second
ce qui n’enlève rien à leurs éventuelles compétences mais cette notion de choix me laisse sceptique
connaitre le milieu de l’animation, ses acteurs, ses publics, ses méthodes de travail que contre lesquelles souvent, je me suis élevée, cela me semblait indispensable
comment veux-tu lutter contre quelque chose que tu ne connais pas ?Tout à fait d’accord mais encore faut il ensuite pouvoir prendre du recul par rapport à cette formation et accepter de ce “déformer” et ça, aucune formation ne te l’enseigne.
rien ne t’empêche de garder un esprit critique, quelque soit la formation, quelque soit le formateur
quand on gobe, on gobe
A quoi bon remplacer les anciens Maîtres par un nouveau dont tu ne contesteras jamais les propos ?
la formation c’est un acte individuel, ce que tu apprends des uns et des autres dont tu digéres les enseignements, que tu soumets à ton propre esprit critique, que tu approuves ou que tu contestes, que tu t’appropries
ce n’est pas répéter des discours mal digérés, ce n’est pas plagier !
un formateur , ce n’est pas un père dont on recherche avidement l’approbation !
il faut des savoirs théoriques
penses tu que tous les parents lisent Dolto, Piaget, ou Freinet, avant d’avoir des enfants ? sont ils de mauvais parents pour autant ? Nul besoin de savoir théorique pour savoir ETRE avec l’autre.
Maintenant, un savoir théorique est un acte purement égoïste pour s’alimenter soi même, ce n’est en rien une nécessite pour être avec l’autre.
mais quel rapport ?
l’animation c’est un métier !
c’est quoi un bon parent ?
puisque tu cites dolto, ce n’est pas elle qui disait : “nous sommes tous de mauvais parents ” ?
tous les parents ne savent pas être, comme tu le dis, avec leurs enfants
et oui je pense que certains parents ,des parents considérés comme de bons parents devraient avoir quelques apports théoriques ne serait-ce que pour piger que crier et frapper son enfant de 4 ans et ceci dans des milieux pas du tout en difficulté, est une violence sur enfant de même que demander aux filles de ne pas se salir, aux garçons de rendre les coups, de se projeter sur ses enfants, la liste est longue
Au nom de l’amour parental il se commet bien des violences
Pour l’amour de leurs parents bien des enfants se laissent briser
il existait avant de écoles( le mot “école” est peut-être pas ce qu’il y a de mieux) de parents (ptêt que ça existe toujours je sais pas) pour accompagner des parents dépassés pour prendre le relais un moment, , souvent des parents dans des situations très précaires socialement, c’était une bonne chose
être parent ça s’apprend
qu’est-ce que tu crois , que là aussi c’est un état de grâce ?
on pond son môme et hop le savoir est là
non être parent ça s’apprend tous les jours
savoir être avec l’autre, oui, ça peut s’apprendre en apprenant à connaitre l’autre
la preuve toi !
dommage que tu aies changé de pseudo pour le constater, cela aurait été bien plus intéressant et courageux de ta part de garder l’ancien et d’assumer plutôt que te refaire une virginité pour apparaître comment celui qui sait et qui détient la vérité depuis toujours
ce n’est pas en écrasant tout le monde de ton mépris (non légitime) que tu arriveras même s’il t’arrive de dire des choses très justes
De même que ce n’est pas en brossant les gens dans le sens du poil pour être politiquement correct ni en leur posant deux trois questions sur leur avis qu’il évolueront non plus… mais j’ai déjà exposé mon point de vue sur ce sujet dans d’autre messages.
Il faut néanmoins savoir que la plupart de ceux venant ici viennent de mander de l’aider et faire leur course et surement pas pour répondre à des questions sur leur pratique et une autre partie vient pour être confortée dans ces idées.
De plus, il ne me semble pas faire preuve de mépris très souvent et quand bien même, quand un gugusse vient demander des idées en concluant par “A vos idées” ou qu’un autre veut imposer 1 mois d’activité sur le thème des dinosaures, il ne fait pas preuve de mépris envers les enfants qu’il va avoir pendant un mois ? dans ce cas le mépris ne te dérange pas ?
Voila bien le problème de l’animation, le mépris fonctionne entre adulte, entre enfants, d’enfant à adulte mais pas d’adulte à enfant… c’est marrant…
tu sais parfaitement que je ne parle pas de ces posteurs-là
et ta dernière réflexion, une fois de plus, montre ton mépris envers ton interlocuteur moi en l’occurence.
Je bosse aussi avec des femmes non formées, qui sont agents techniques, qui sont dans l’animation par hasard, pour compléter un temps de travail et parce que, dans nos campagnes, il est impossible de trouver des animateurs par choix.
Je n’ai jamais dit qu’elles étaient arrivé ici par hasard… c’est bien un choix de leur part et j’en ai vu de partout où je suis passé.
tout le monde et n’importe qui n’est pas apte à l’animation
nouvelle extrapolation de mon propos
connaitre le milieu de l’animation, ses acteurs, ses publics, ses méthodes de travail que contre lesquelles souvent, je me suis élevée, cela me semblait indispensable
comment veux-tu lutter contre quelque chose que tu ne connais pas ?
Tout à fait d’accord mais encore faut il ensuite pouvoir prendre du recul par rapport à cette formation et accepter de ce “déformer” et ça, aucune formation ne te l’enseigne.
il faut des savoirs théoriques
penses tu que tous les parents lisent Dolto, Piaget, ou Freinet, avant d’avoir des enfants ? sont ils de mauvais parents pour autant ? Nul besoin de savoir théorique pour savoir ETRE avec l’autre.
Maintenant, un savoir théorique est un acte purement égoïste pour s’alimenter soi même, ce n’est en rien une nécessite pour être avec l’autre.
ce n’est pas en écrasant tout le monde de ton mépris (non légitime) que tu arriveras même s’il t’arrive de dire des choses très justes
De même que ce n’est pas en brossant les gens dans le sens du poil pour être politiquement correct ni en leur posant deux trois questions sur leur avis qu’il évolueront non plus… mais j’ai déjà exposé mon point de vue sur ce sujet dans d’autre messages.
Il faut néanmoins savoir que la plupart de ceux venant ici viennent de mander de l’aider et faire leur course et surement pas pour répondre à des questions sur leur pratique et une autre partie vient pour être confortée dans ces idées.
De plus, il ne me semble pas faire preuve de mépris très souvent et quand bien même, quand un gugusse vient demander des idées en concluant par “A vos idées” ou qu’un autre veut imposer 1 mois d’activité sur le thème des dinosaures, il ne fait pas preuve de mépris envers les enfants qu’il va avoir pendant un mois ? dans ce cas le mépris ne te dérange pas ?
Voila bien le problème de l’animation, le mépris fonctionne entre adulte, entre enfants, d’enfant à adulte mais pas d’adulte à enfant… c’est marrant…
à quoi ça sert de tirer sur tout ce qui bouge ?
les gens qui viennent sur ce forum ne sont pas responsables de ta situation, des gens intéressants viennent ici et repartent à cause de cette agressivité et mépris systématique et je le regrette
L’avantage (ou l’inconvénient) avec l’écrit, c’est que chacun y projette ses propres fantasmes et catégories de pensée…
ce n’est parce que qu’on est bénévole qu’on ne travaille pas en équipe et qu’on a pas de responsabilité
Encore une fois, je n’ai jamais écrit cela. intervenir bénévolement pour moi signifie être dans une autre logique en dehors de la vois hiérarchique, d’être la non pas par besoin économique mais par besoin humain, par envie (certes une envie encore une fois purement égoïste que je ne conteste pas). Je pense qu’intervenir de la sorte est aussi un message à transmettre et expliquer aux collègues du moment, à remettre en questions certaines de leurs pratiques.
Sur le terrain, j’essai seulement d’être là, avec ce que je sais faire, sans attendre quoi que ce soit des enfants, de filer un coup de main à ceux qui me le demande, de proposer un bricolage pour ceux qui veulent, de sortir de la logique de “celui qui commence doit finir”, de cette logique de production.
J’essai de laisser du temps aux enfants pour être eux, sans regard de l’adulte en aménageant des petits coins.n’est-ce pas une démarche pédagogique ?
Dans une démarche personnelle ( voir ici ) peut être mais elle n’est nullement tournée vers les enfants puisque je ne vise absolument pas l’acquisition de savoir ou de connaissance comme but premier
Images a écrit :
Les deux collègues avec qui je bosse n’ont jamais été formée à l’animation (une à juste passé récemment le stage théorique) et ne comprenne absolument pas cette notion de pédagogie et de projet, pour elle, il suffit juste d’être présente avec les enfants et de partager ce temps avec eux et je m’émerveille de voir comment elles sont dès que la pression hiérarchique n’est pas là, le rapport à l’autre n’est plus faussé par cette pression du “pédagogique à tout prix”. C’est vers ça que j’essaie tant bien que mal d’aller.
certes, certes… mais cela reste exceptionnel
tu ne peux pas en faire une règle générale
parce qu’on serait vierge de formation on serait naturellement touché par la grâce et on se révèlerait un (une) animateur (trice) parfait(e)
Je bosse aussi avec des femmes non formées, qui sont agents techniques, qui sont dans l’animation par hasard, pour compléter un temps de travail et parce que, dans nos campagnes, il est impossible de trouver des animateurs par choix.
Pour une (une jeune femme avec peu d’instruction mais qui réfléchit, se pose des questions), 4 vont faire n’importe quoi.
cette jeune femme a un rapport bienveillant, inné, très juste avec les enfants et ceux-ci ne s’y trompent pas
quant aux autres, dont la plupart sont méres de famille, souvent reproduisent ou à l’inverse vont à l’encontre des rapports qu’elles ont ont eu avec leurs propres enfants.
et elles n’ont pas conscience de leur violence, de la manipulation qu’elles exercent sur ces enfants, par ignorance, parce que qu’elle ne connaissent que ça, des personnes parfois fragiles psychologiquement
la plupart ont passé le bafa, par obligation et oui, ça n’a rien changé
et oui, elles ont besoin de formation, un autre genre de formation
une formation plus longue les ferait peut-être réfléchir sur leur capacité à faire ce travail car vois-tu ici, être animateur, c’est un poste très envié pour une femme de ménage car bien moins fatiguant, à leurs yeux
ça ferait réfléchir l’employeur aussi, lui montrerait que, non, tout le monde et n’importe qui n’est pas apte à l’animation
je bosse aussi avec un bepjeps( le dirlo) et une collègue en formation bafd, ben malgré tout, même si on se rentre dedans, l’échange est là et l’accueil a beaucoup évolué et j’ose croire que j’y suis un peu pour quelque chose
en quoi est-ce mal de vouloir de se former ?
lorsqu’il y a 20 ans, j’ai changé de voie professionnelle, j’ai commencé par une formation en alternance de 5 mois, une formation généraliste non diplômante, peu importe
connaitre le milieu de l’animation, ses acteurs, ses publics, ses méthodes de travail que contre lesquelles souvent, je me suis élevée, cela me semblait indispensable
comment veux-tu lutter contre quelque chose que tu ne connais pas ?
j’ai bossé ensuite dans l’accompagnement social et là aussi j’ai continué à me former, des modules de formation à la carte que je choisissais en fonction de mes lacunes et j’en avais !
et je ressens encore le besoin de me former maintenant ne serait-ce parfois que pour apprendre à théoriser
cette qualité de l’échange avec les autres, adultes ou enfants, je ne pense pas que cela suffise toujours
il faut des savoirs théoriques et c’est ce qui manque à ces animatrices dont je parle plus haut
oui il faut des formations, différentes où l’on apprend à remettre en question, à se connaitre, à se construire sa propre conception de l’animation et surtout à réfléchir sur son rapport à l’enfant, à l’autre
des formations pour apprendre à les remettre en question
que fais-tu d’autre en venant sur ce forum ?
oui l’auto-formation c’est bien mais elle ne pratique pas seul malgré son non
c’est bien en échangeant en lisant, en discutant, en échangeant sur un forum, en suivant de bonnes formations que l’on évolue
ce n’est pas en écrasant tout le monde de ton mépris (non légitime) que tu arriveras même s’il t’arrive de dire des choses très justes
à quoi ça sert de tirer sur tout ce qui bouge ?
les gens qui viennent sur ce forum ne sont pas responsables de ta situation, des gens intéressants viennent ici et repartent à cause de cette agressivité et mépris systématique et je le regrette
oui ça m’arrive de pratiquer la dérision, ce n’est pas forcément mieux et je le regrette souvent
et pour reprendre ce que tu dis par rapport au bénévolat, ce n’est parce que qu’on est bénévole qu’on ne travaille pas en équipe et qu’on a pas de responsabilité
et aussi :
Sur le terrain, j’essai seulement d’être là, avec ce que je sais faire, sans attendre quoi que ce soit des enfants, de filer un coup de main à ceux qui me le demande, de proposer un bricolage pour ceux qui veulent, de sortir de la logique de “celui qui commence doit finir”, de cette logique de production.
J’essai de laisser du temps aux enfants pour être eux, sans regard de l’adulte en aménageant des petits coins.
n’est-ce pas une démarche pédagogique ?
Il n’y a plus libre comme endroit pour expérimenter de la pédagogie que dans les ACM…
Don libre à nous de n’employé que des non bafa ? libre à moi d’encadrer une activité poney ? libre à moi de surveiller des gamins dans une piscine de 60 cm ? non l’ACM est cloisonné par toute une réglementation qui prend le pied sur le bon sens.
J&S seront sympa tant que tu resteras (à peu près) dans les clous mais je serais curieux de voir un inspecteur venir sur une structure qui ne propose pas le moindre programme, qui accueil n’importe quel enfant passant dans le coin gratuitement qui ne tiens pas de fiche de présence, encadré par des bénévoles dont la majorité sont des parents en vacances et sans BAFA…
J’aurais une question à te poser… Comment est-ce que toi, tu travailles?
Loin de moi l’idée de m’en cacher, je suis entièrement dans cette logique merdique que je dénonce, empêtré dans un formatage abscon. Je m’efforce cependant à en sortir la tête car ce modèle ne me convient plus, je n’ai dans l’idée de bosser pour une école privée qui cache son nom, dans ce cas, je rejoindrais l’EN et je serais largement mieux payé pour faire la même chose.
Sur le terrain, j’essai seulement d’être là, avec ce que je sais faire, sans attendre quoi que ce soit des enfants, de filer un coup de main à ceux qui me le demande, de proposer un bricolage pour ceux qui veulent, de sortir de la logique de “celui qui commence doit finir”, de cette logique de production.
J’essai de laisser du temps aux enfants pour être eux, sans regard de l’adulte en aménageant des petits coins.
Démarche pédagogique ? aucun sens pour moi dans un temps de loisirs et si je le suis se sera par erreur. Je peux te parler de mon approche pédagogique en Cinéma (qui est classique) mais parler de pédagogie d’un temps de loisirs est pathétique et ridicule.
Qu’est-ce que tu veux? qu’est-ce que tu fais concrètement pour changer les choses… Tu veux que l’animation reste un sacerdoce, une vocation, comme pour les curées ou les franc-maçons? tu veux que l’animation n’est jamais son mot à dire parce qu’en face d’elle s’opposera toujours des pseudo-sachants, type psychologue, sociologue ou enseignant… Tu veux quoi? continuer à travailler sous la domination des uns et des autres…
Intéressante cette notion de “domination” en animation… pourquoi des gens viennent-ils à l’animation ? j’en sais foutre rien, mais ce que je sais c’est que pour y entrer, il faut passer par la case “formatage”. Bah oui on va quand même pas laisser des gens qui n’y connaissent rien risquer de bouleverser le système ACM !
Pour ma part, je bosse dans un petit ACM d’un petit village, je vais prendre quelques raccourcis mais le but depuis quelques temps c’est de monter des projets pour “attirer” plus d’enfants…. ma question fut : Pourquoi faire ? je m’attendais un peu à la réponse, pour avoir un poid face à la mairie et à l’école, pour avoir une vraie démarche pédagogique, et puis surtout pour justifier nos salaires…. voila cette logique ACM où les enfants ne sont en fait que des petits billets à deux pattes.
J’en viens à ma place dans tout ça et je ne nie pas que j’ai fonctionné comme ça pendant près de 10 ans. J’avais dans l’idée, et je me suis professionnalisé, sauf que dans ma naïveté, j’ignorais que cela impliquait hiérarchisation et donc “domination”. Et oui je suis sous la tutelle du dirlo lui même sous tutelle du bureau et pour maintenir mon salaire et bien je dois suivre les ordres. Tu pourras me dire, “pas forcément, ton employeur ne va pas te licencier parce-que tu refuses leur politique” certes et j’ai pensé à peu près pareil lorsque j’ai défendu les enfants qui avaient commencé à creuser un trou dans la terre pour y faire une usine a chocolat et un chantier… Je suis pris toute les reproches, de la hiérarchie comme qui ils allaient se lancer des cailloux, être sale, se faire mal et que ce sera de ma faute, etc… et je peux t’assurer que ça tous les jours, c’est un peu lourd à supporter…
J’en suis donc arrivé à la conclusion que si je voulais vraiment pouvoir être dans l’animation de loisirs tel que je la conçois, je devais quitter mon poste, bosser dans autre chose et revenir à l’animation comme bénévole, être présent parce que j’en ai envie et que je veux partager du temps avec les enfants, sans avoir la moindre arrière pensée pédagogique derrière, sans avoir le moindre compte à rendre à une hiérarchie. D’accord mon chère Michmuch, je ne vais rien révolutionner mais comme tu le dit, et je le partage
tu construits une formation avec elle, que tu alimentes en pensée complexe se retrouve et s’alimente…
Les deux collègues avec qui je bosse n’ont jamais été formée à l’animation (une à juste passé récemment le stage théorique) et ne comprenne absolument pas cette notion de pédagogie et de projet, pour elle, il suffit juste d’être présente avec les enfants et de partager ce temps avec eux et je m’émerveille de voir comment elles sont dès que la pression hiérarchique n’est pas là, le rapport à l’autre n’est plus faussé par cette pression du “pédagogique à tout prix”. C’est vers ça que j’essaie tant bien que mal d’aller.
Désespérément, Images, je ne comprends pas ton propos.
Dans ce paragraphe, je n’arrive pas à comprendre ce que tu veux dire…
Bah oui, seulement va pondre une page ou deux et tu peux être sûr que la police de l’animation va te tomber dessus et va étiqueter le centre comme “sensible”. Non mais, c’est quoi ces énergumène qui osent aller contre la pédagogie, qui ose ne pas préciser comment ils gèrent les enfants, faut remédier à ça et entrer dans le moule sinon la fermeture est proche…
Tu te plains? ou tu justifies que tu ne changes pas?… Ton argumentation sur le fait que la “police de l’animation” va te tomber dessus est aussi pathétique qu’inexacte. Il n’y a plus libre comme endroit pour expérimenter de la pédagogie que dans les ACM… Combien de fois dans une carrière dans l’animation, voyons-nous un inspecteur? comment c’est passé les inspections? Pour ma part, et bien souvent avec des “documents” bien éloignés d’un PP dans les formes, les inspections ont été agréables, raison : il suffit d’écrire ce que l’on fait et de l’appuyer sur une pédagogie (c’est à dire : des valeurs, des savoirs et une pratique en cohérence). La “police de l’animation” sort tout droit de ta pensée… Dans mes “documents”, j’explique comment je m’occupe des enfants… je ne suis pas dans le néant de la pensée…
J’aurais une question à te poser… Comment est-ce que toi, tu travailles? Quelle est la pédagogie que tu construits? quels sont les savoirs sur lesquels tu appuies ta démarche pédagogiques? Je parles ici de savoirs et pas des pseudo-savoirs de l’éduc pop : besoins, participation, égalité des chances, dynamique de groupe… Je ne parle pas de cela puisqu’il s’agit d’idéologie pour ne pas dire de dogme… Je parle de savoir pédagogique construit et appuyer sur la pratique et sur une vision du monde. Je te pose cette question en référence à ce que tu disais dans une autre file de discussion sur “l’appel des 34” :
Ah bon ? depuis combien de temps n’ont ils pas mis les pieds dans un ACM ?
(…)
Non, cette lettre n’est pas une utopie mais malheureusement la triste réalité du secteur de l’animation aujourd’hui : un secteur ou évolue de plus en plus de savant, de théoriciens, de technicien…
(…)
Sur la structure ou je travaille, on vient de recruter une dame de 55 ans qui n’a pas le BAFA… on est coincé avec la put*** de réglementation de J&S au niveau des taux d’encadrement alors que cette dame (par ailleurs mère et grand mère) est 100 fois plus qualifiée qu’un gosse de 17 ans avec le bafa… voila où en est cette logique de diplome à la con..
(…)
C’est bien gentil de vouloir a tout prix donner sa chance à tout le monde mais on oublie peut être un peu trop que certains qui ne veulent pas se creuser la tête, qui attendent que tous leur tombe cuit dans le bec n’ont tout simplement pas leur place auprès d’enfants.
Tu expliques dans ces messages (j’ai pas tout repris il suffit d’aller ici) le refus de la recherche (en décrédibilisant les signataires parce qu’il n’irait plus sur le terrain… ce qui est faux) et en opposant la formation à la grand-mère… Tu sous-entends que ce sont les animateurs qui seraient stupides et qui ne veulent pas se creuser la tête, qu’il serait en prise avec de la théorie prémachée en stage de formation BAFA. Tu expliques que c’est la réglementation qui t’empêche de travailler avec Grand-maman… Mais, Images, si je partages, parfois, ton indignation… Qu’est-ce que tu veux? qu’est-ce que tu fais concrètement pour changer les choses… Tu veux que l’animation reste un sacerdoce, une vocation, comme pour les curées ou les franc-maçons? tu veux que l’animation n’est jamais son mot à dire parce qu’en face d’elle s’opposera toujours des pseudo-sachants, type psychologue, sociologue ou enseignant… Tu veux quoi? continuer à travailler sous la domination des uns et des autres…
La question, pour moi, n’est pas de refuser la formation mais bien de la changer… La question n’est pas de se cacher derrière des arguments pour justifier qu’on ne change pas ou qu’on ne fait rien, mais bien d’écrire des “documents” où nous expliquons ce que nous faisons, de construire une pensée pédagogique claire et pas du bla-bla dogmatique de l’éduc pop (qui d’ailleurs cache une adaptation au monde néo-libérale admirable)…
Ces ACM ne sont ni plus ni moins que des écoles privée qui cachent leur nom. Pour s’en convaincre vous n’avez qu’à regarder la journée type de votre centre et il y a fort à parier que dans 99% des cas on peut voir figurer un “temps libre”…. un temps libre durant un temps de loisirs… y’a rien qui frétille là ?
Ca, je partage pleinement… Mais maintenant que tu as dénoncé, quelle est la construction pédagogique que tu en tires? Raler, c’est bien mais après? dans les signataires de l’appel que tu critiques, il y a au moins 9 chercheurs qui ont construits des réponses pédagogiques, appuyer sur une pratique et sur une vision de l’animation qui n’est pas celle du projet, des besoins, et autres…
La grand-mère a bien souvent envie de formation, la grand-mère quand tu construits une formation avec elle, que tu alimentes en pensée complexe se retrouve et s’alimente… C’est que nous (avec un collègue) avons fait il y a deux semaines, et quel bonheur partagé…
désolée
un temps vide d’apprentissages n’est pas un temps libre d’apprentissages 😀
édit : merci ludou 😉